Les fous du roi
Lors de son passage à TLMEP hier soir, Enrico Macias a livré un beau message de paix et d’espoir. Une brève apparition qui nous rappelait l’importance du rapprochement des nations et le respect de la diversité. Un peu plus tard, le témoignage de Marie-Claude Marie-Maude Denis et Alain Gravel sur la corruption au sein de la politique municipale démontrait l’importance du journalisme d’enquête. On apprenait par la suite au Téléjournal que les citoyens s’étaient déplacés en grand nombre lors du vote par anticipation.
Pendant ce temps, les nationalistes purs et durs tentent de nous convaincre que l’enjeu principal de ces élections est la protection de la langue française, voire la marche vers l’indépendance. Certains vont jusqu’à discéditer la présence des candidats anglophones et allophones. D’autres alimentent la haine et le mépris en divisant l’île de Montréal en deux camps: les québécois de souche et les autres…
J’ai rencontré pas mal de gens au cours des dernières semaines en accompagnant des candidats aux élections municipales. Les citoyens sont très préoccupés par l’absence de démocratie, la collusion et l’arrogance des politiciens. Ils nous parlent d’un système de transport en commun déficient, d’un plan d’urbanisme déconnecté des nouvelles réalités, d’infrastrucutres qui tombent en ruine, d’une administration municipale qui fait ce qu’elle veut sans les consulter. Eux qui ont vu leur compte de taxes doubler en moins de cinq ans.
Hier soir, le fou du roi a interrompu à plusieurs reprises celui qui désirait avant tout livrer un message de réconciliation. À leur façon, certains nationalistes québécois court-circuitent l’essentiel de ces élections municipales. Alors qu’on discute d’environnement, de développement responsable et d’éthique politique, ils se bouchent les oreilles et entâment à leur tour un insignifiant « Pai pai pai… ».
Ouf, je n’aurais jamais fait le rapport… Mais, C’est vrai que les deux font de l’obstruction.
Cela dit, et tu le sais, je ne peux que désapprouver moi aussi le détournement de l’élection à Montréal par des questions qui n’ont rien à voir avec les enjeux d’une élection municipale.
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Salut Darwin. T’as vu ce qui se passe chez Louis? Les bras m’en tombent. Exemple de ce qu’il a affiché sur Facebook hier soir:
« J’ai voté. J’ai bien voté, j’ai voté rien. Rien parce qu’aucun parti ne m’offre la seule chose qui me semble essentielle: l’espoir de voir un véritable changement s’opérer à Montréal. Et je ne parle pas seulement …de parcs et de tramways, mais de cette ville qui pourrait être une grande métropole francophone permettant à l’identité québécoise de s’y épanouir. Vivement le 2 novembre qu’on passe à autre chose. »
Et on viendra me parler de démocratie, d’un espace citoyen…
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Si tu lis mes commentaires chez Louis, tu verras qu’on se rejoint complètement à ce sujet. J’ai eu des échanges nombreux avec Reblochon et quelques-uns avec Louis.
Si je comprends un peu (mais accepte difficilement) la position de Reblochon, je ne parviens toujours pas à saisir la logique de Louis.
Je ne le répèterai jamais assez : le municipal a peu d’influence sur la langue, mais peut avoir un impact substantiel sur le transport, l’environnement et la qualité de vie.
Je ne comprends pas qu’une personne qui suit la politique de près puisse nier une telle évidence.
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On se rejoint entièrement là-dessus. Bonne journée à toi. En passant, Questions Nationales ce soir au Beaubien suivi d’un débat avec Amir Khadir et Jonathan Valois. Voilà un geste de souveraineté dans un espace bien à lui. J’y serai!
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Permettez-moi de m’inscrire en faux en ce qui concerne Enrico Macias, ce chanteur que j’aimais bien juste qu’au temps qu’il se mêle de politique Israélo-arabe.
Macias dit chanter l’amour et le rapprochement entre les peuples, mais lorsqu’il rappelle avec candeur la création de l’État d’Israel boosté par l’ONU (USA), il est de mauvaise foi, car Israel a été créé sur le dos des Palestiniens, à même leurs terres, sans leurs permissions, à coups de buldozers, d’expulsions forcés, de bombes, d’actes terroristes de l’Irgoun,de la Haganah et autres groupes terroristes.
Les Palestiniens n’ont pas à payer pour les Allemands, les Francais, les Espagnols, les Russes, les Anglais et même par les Américains pour des crimes commis contre la religion juive lors de pogroms ou lors de la Deuxième Grande Guerre.
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«le témoignage de Marie-Claude Denis et Alain Gravel»
Marie-Maude Denis, de son vrai nom! 8)
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Tu as fait une faute, c’est « Poï poï poï »! J’ai eu ça dans la tête pendant deux jours, à mon grand désarroi… Hé hé! (J’exagère à peine!)
Sinon, c’est vraiment tiré par les cheveux de voir le problème du fait français à ce point dans la politique municipale. Bon, il y a bien eu l’épisode « Harel et son anglais », mais il concerne seulement la communication, les médias.
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AP, merci pour les précisions, je ne connais pas les détails et les subtilités de som implication.
Jean-Luc, merci pour la correction, je vais modifier ça tout de suite!
Renart, j’ai réalisé un peu plus tard que j’avais effectivement fait une faute mais j’ai décidé de conserver le lapsus, vu le lien qu’il faisait avec pays… Je l’ai encore dans la tête itou!
Je ferai attention laes prochaines fois!
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« Je ferai attention laes prochaines fois! »
La ou les prochaines fois?
S’il n’était pas si tôt, je me demanderais : promesse d’ivrogne?
😉
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Moi qui voulais arrêter de boire aujourd’hui…
Normalement, je fais attention et révise les textes et commentaires. Comme mon ordi roule sur Ubuntu, je n’ai pas de correcteur intégré et iIl faut que je fasse attention. Mais se faire corriger trois fois sur le même billet, disons que c’est pas très bon pour la note de passage.
Pas un mot à mes enfants, hein?
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Pouahahaha!
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