L’invasion vandale
On nous disait récemment qu’il faudrait se serrer la ceinture, temps difficiles obligent. Que certains tarifs augmenteraient sans doute, que certains services disparaîtraient peut-être et que les salaires des fonctionnaires seraient difficilement négociables. Lorsqu’il commence à faire frette, le chauffage coûte cher. Lorsque le frette s’installe, les salaires gèlent.
Alors que le grande majorité des québécois s’opposeraient sans aucun doute à la privatisation d’Hydro-Québec, voilà que la plupart des journalistes et commentateurs de l’actualité sont sympatiques à l’idée que notre société d’état mette la main sur Énergie Nouveau-Brunswick. Si jamais le gouvernement du Québec se portait acquéreur d’actifs dans les maritimes, ça donnerait un bel argument aux fédéralistes lors du prochain référendum! Je peux déjà entendre Jean Chrétien sur la scène du prochain « love-in » se défoncer les poumons pour nous dire qu’avec la « séparation », le Québec perdrait ses investissements dans le beau Canada…
L’idée que le Parti Libéral du Québec s’intéresse à la revente d’énergie aux États-Unis me laisse toujours perplexe. On se rappelle le projet Rabaska qui désirait se positionner face aux besoins en gaz naturel chez nos voisins du sud. Et voilà qu’aujourd’hui, Jean Charest est attiré vers l’interconnexion au réseau électrique de la Nouvelle-Angleterre. Dans les deux cas, une multinationale se pointe le nez: Suez. Coincidence heureuse ou alliance stratégique?
Je ne suis pas contre l’idée qu’Hydro-Québec se porte acquéreur d’Énergie N.-B. pourvu que ça rapporte des sous dans les coffres du Québec.
Jean Chrétien aura beau s’époumonner tant qu’il voudra, se séparer du ROC ne changera rien à la situation, les Québécois vont continuer d’acheter les « houmards » des Maritimes et nous de leurs vendre nos produits.
On sait qe la Caisse de Dépôts a des actifs partout dans le monde et se séparer ne nous les feront pas perdre sinon par des chagements à la loi comme le fît Charest qui recherchait les profits à tout prix.
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La transaction d’Hydro-Québec implique la fermeture de deux centrales au gaz au N-B.
N’êtes-vous pas heureuse de ce changement?
On remplace de l’électricité sale, par de la propre, produite au Québec…
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AP, mais ça sera une première, non? Qu’un organisme public québécois possèede des actifs dans une autre province?
Guillaume, Je ne dis pas que cette transaction est une mauvaise nouvelle en soi. Vous avez rasion, la fermeture des centrales au gaz et au charbon est une excellente nouvelle. Mais on ne parle pas ici de distribution d’énergie, on parle d’acheter les actifs et je ne sais pas comment je me sentirais si j’étais néo-brunswickois…
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« Je ne suis pas contre l’idée qu’Hydro-Québec se porte acquéreur d’Énergie N.-B. pourvu que ça rapporte des sous dans les coffres du Québec. » [AntiPollution]
« La transaction d’Hydro-Québec implique la fermeture de deux centrales au gaz au N-B.
N’êtes-vous pas heureuse de ce changement?
On remplace de l’électricité sale, par de la propre, produite au Québec » [Guillaume Lamy]
C’est bien beau de voir ça seulement sous l’angle écologique. Le problème c’est que ça serait venu avec certaines choses énoncées dans cet article de Richard Le Hir et comme, dans son cas, il a œuvré comme président-directeur général de l’Association des manufacturiers du Québec il est difficile d’invoquer le délire d’un méchant communiste.
http://www.vigile.net/Gare-a-l-arnaque-du-siecle
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