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Relâchez-vous lousse!

27 février 2010

Au cours des prochains jours, je m’éloignerai de la blogosphère pour profiter de cette semaine de vacances hivernales, la traditionnelle semaine de relâche. Depuis maintenant huit ans, je profite de cette pause pour apprécier les joies de l’hiver québécois en partant avec mes deux filles pour faire un peu de ski et apprécier la grandeur de notre beau pays. Évitant les foules des grandes stations commerciales, nous avons eu le bonheur de goûter aux merveilles de Lanaudière (St-Côme et St-Donat) et de Charlevoix (La Malbaie). Cette année, nous allons nous installer en Estrie (Stuckley) et nous prévoyons dévaler les pentes des stations du Mont-Orford, de Bromont et d’Owl’s Head. Le truc: il s’agit d’arriver très tôt, dès l’ouverture de la station et skier jusqu’à midi, moment où la foule apparaît… Vous aurez deviné que je déteste les files d’attente!

Personnellement, je ne ressens pas le besoin de m’envoler vers les Caraibes pour me dépayser. Avoir l’opportunité de visiter les beaux coins du Québec me suffit amplement. Le plaisir, le repos et l’évasion sont au rendez-vous, à portée de la main. Et que dire de l’empreinte écologique! C’est un aspect qui est extrêmement important pour notre petite famille. Si l’hypothèse du réchauffement climatique s’avère véridique, il est fort à parier que cette nouvelle tendance qui attire les québécois vers les plages de Cuba, de la République Dominicaine ou du Mexique tire à sa fin…

« L’industrie touristique tend à gommer l’exotisme, en tant que choc culturel et esthétique, voire existentiel. Les transports sont organisés, les sites aménagés, les hôtels standardisés. Même pour les voyageurs indépendants, il est difficile de sortir des chemins balisés.

C’est aujourd’hui la première activité économique mondiale. Le paradoxe du tourisme, c’est qu’il tue ce dont il vit. Partout sur la planète, on massacre l’environnement pour rendre les lieux « accueillants ». Côtes bétonnées, parkings, consommation d’eau à outrance… Les touristes représentent une infime minorité de la population mondiale, mais ils ont un impact majeur sur les lieux qu’ils visitent. Le tourisme exploite, pollue, détruit. » – Rodolphe Christin, auteur du livre l’Antitourisme.

Alors… on se reparle à mon retour! D’ici ce temps-là, soyez sages et, pour ceux qui profiteront de cette pause, je vous souhaite de vous lâcher lousse! Avec une certaine retenue, évidemment…

Ajout – 27 février 12h00: Les plages mexicaines de la discorde

3 commentaires leave one →
  1. 27 février 2010 16 h 30 min

    Rougissez-bien vos joues sur les pentes!

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  2. 28 février 2010 7 h 17 min

    Merci Renart. Bone semaine à toi aussi!

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  3. 2 mars 2010 9 h 51 min

    Merci et bravo Jeanne pour cette escapade de vacances loin des sentiers battus touristiques…!
    Et merci pour la référence à notre livre.

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