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Les motifs du décrochage

29 Mai 2010

Par Darwin – Nous avons vu dans le premier billet sur le décrochage que la définition et la mesure du décrochage scolaire varient passablement d’une étude à l’autre. Nous allons maintenant nous demander pourquoi tant de jeunes abandonnent l’école avant d’avoir obtenu leur diplôme d’études secondaires.

La première étude que j’ai lue sur le sujet, il y a une quinzaine d’années, avait offert sept choix de motifs aux répondants avec en plus le classique «aucune de ces réponses». Au grand dam des chercheurs, ce choix fut le plus populaire avec environ 45 % des réponses ! Cela montre à quel point la question du décrochage est complexe et ne peut être réduite à une analyse superficielle.

Les recherches sur le décrochage scolaire font ressortir deux types de prévalences : les facteurs de risque qui reposent sur des corrélations entre les caractéristiques des jeunes et le décrochage, et les motifs qui reposent en général sur les raisons données par les jeunes quand ils ont pris leur décisions de décrocher. Par ailleurs, un ensemble d’observations a permis de développer une description de quatre types de décrocheurs.

Facteurs de risque

Un facteur de risque est une caractéristique plus présente chez les décrocheurs que chez les persévérants. Quelle que soit l’étude, ces facteurs sont presque toujours les mêmes, quoique parfois le niveau de risque soit évalué un peu différemment. Les facteurs qui reviennent le plus souvent sont :

  • ménages ayant un plus faible revenu;
  • faible scolarité des parents, surtout de la mère;
  • monoparentalité;
  • milieu rural;
  • mauvais résultats scolaires;
  • plus de 20 heures de travail rémunéré par semaine;
  • vie maritale et maternité;
  • plus de consommation d’alcool et de drogues;
  • manque de confiance et d’estime de soi, peu de relations sociales et d’activités parascolaires, etc.

Comme ces facteurs ressortent simplement par corrélation, ils ne doivent pas nécessairement être considérés comme des causes de décrochage, un facteur pouvant bien être causé par un autre facteur. Par exemple, comme les familles monoparentales sont plus pauvres, il est difficile d’isoler la monoparentalité comme facteur causal, quoique la séparation des parents perturbe souvent un jeune.

Cela dit, aucun de ces facteurs ne doit être interprété comme inéluctable, menant automatiquement au décrochage. Ces facteurs ne sont d’ailleurs généralement utilisés que comme des éléments d’information pour organiser des activités d’intervention.

Motifs

Les motifs décrits ici proviennent d’entrevues avec des décrocheurs. Encore là, il faut faire attention, parce qu’ils proviennent d’autoévaluations. Bien des jeunes de cet âge (et même des plus vieux…) ont tendance à surévaluer les facteurs externes, par exemple de mettre leurs actions sur le dos des autres (école, profs, société, parents, autres élèves, etc.), sans reconnaître la moindre responsabilité. Cela ne veut pas dire qu’ils aient tort, mais simplement qu’on doit toujours faire attention en interprétant ce genre de réponses.

Les motifs les plus souvent cités par les jeunes sont ceux liés à l’école : c’est ennuyant, j’avais de mauvais résultats, j’ai été expulsé, etc. L’abandon scolaire pour entrer sur le marché du travail arrive tout de suite après chez les garçons, mais en troisième position chez les filles. De leur côté, les motifs personnels, en premier lieu la maternité (certains curés vont être contents…), arrive en deuxième place, mais en quatrième chez les gars (les motifs personnels, pas la maternité…). Finalement, il y a les autres motifs… qui arrivent en troisième position chez les garçons et en quatrième pour les filles.

Beaucoup d’études soulignent qu’il faut éviter de considérer ces motifs comme étanches. Les motifs sont souvent nombreux et reliés entre eux. Est-ce parce que le jeune trouve l’école ennuyante ou encore parce qu’il a de mauvais résultats qu’il est attiré par le marché du travail ? Toutes les combinaisons sont possibles.

Typologie des décrocheurs

Un chercheur québécois, Michel Janosz, a créé une typologie pour mieux décrire les types de décrocheurs. Cette typologie est maintenant utilisée partout au Québec et même dans d’autres pays.

Les décrocheurs discrets (40 % d’entre eux) aiment l’école, ne montrent pas de problème de comportement, passent inaperçus et ont un rendement scolaire un peu supérieur à la moyenne, mais peuvent abandonner l’école à la suite d’un choc majeur.

Les décrocheurs inadaptés (40 %) ont un rendement scolaire faible, sont désengagés face à l’école, font preuve d’indiscipline et ont aussi des problèmes à l’extérieur de l’école.

Les décrocheurs désengagés (10 %) ont un rendement scolaire un peu plus faible que la moyenne malgré des capacités suffisantes pour réussir, font preuve d’indiscipline et aiment peu l’école.

Les décrocheurs sous-performants (10%) ont un rendement scolaire très faible, font preuve d’un peu d’indiscipline et sont désengagés face à l’école.

Une conférence récente portant sur une étude basée sur cette typologie présente les traits de personnalité de ces décrocheurs. Cette étude permettrait de préciser encore plus leurs caractéristiques et les motifs de leur décrochage.

Conclusion

Ce petit tour permet de mieux connaître les caractéristiques, les motifs et les types de décrocheurs. Cette information est précieuse et fondamentale pour pouvoir développer des programmes d’intervention efficaces…

À suivre…

30 commentaires leave one →
  1. koval permalink*
    30 Mai 2010 10 h 18 min

    Puis, le décrochage ?

    Bon, le premier billet disait qu’on ne mesurait pas cela de façon très claire.

    Les causes (corrélations) m’agacent…les trucs de psycho ed, des fois j’en ai ma claque…

    De façon plus personnelle, je suis monoparentale (bon plus maintenant, mon fils a 21 ans). Mon fils a été un décrocheur….kossé-tu veux? Pas de chance, les psycho-ed martèlent aussi que la scolarité de la maman est un facteur prédéterminant.

    Est-ce qu’avant, quand les familles étaient tellement si plus fines que les enfants décrochaient moins? Je ne crois pas.

    L’aspect longitudinal m’échappe.

    Ma cohorte au secondaire n’a pas formé de décrocheurs, les gars qui n’aimaient pas étudier, les fils de cultivateurs et de travailleurs forestiers pour la plupart, pouvaient aller étudier dans des métier professionnels dès le secondaire 2 ou 3. Aujourd’hui, il faut un secondaire 4 avant d’aller aux métiers, sauf pour concierge qui demande un secondaire 3.

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  2. koval permalink*
    30 Mai 2010 10 h 39 min

    Je précise pour mon dernier paragraphe…

    Demander à un jeune de faire son secondaire 4 régulier avant de pouvoir accéder aux métiers manuels, c’est quasiment faire exprès pour fabriquer des décrocheurs…

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  3. Darwin permalink
    30 Mai 2010 11 h 19 min

    @ Koval

    Un des miens aussi a décroché… pendant un peu plus d’un an et je n’étais pas monoparentale. Je dis bien dans le texte qu’il n’y a rien d’inéluctable dans la présence de ces caractéristiques. Mais, il est vrai que certains professionnels ne comprennent pas ces données ainsi.

    «Demander à un jeune de faire son secondaire 4 régulier avant de pouvoir accéder aux métiers manuels»

    C’est vrai, mais ces exigences tombent à 18 ans. Cela dit, tu as raison, on restreint ainsi les possibilités de transférer directement du secteur jeunes au secteur professionnel.

    «Est-ce qu’avant, quand les familles étaient tellement si plus fines que les enfants décrochaient moins? Je ne crois pas.»

    Dans le premier billet, je mentionnais le fait que le niveau de décrochage a baissé énormément depuis 30 ans. Donc tu as raison de ne pas croire…

    «L’aspect longitudinal m’échappe.»

    Dans quel sens ?

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  4. koval permalink*
    30 Mai 2010 11 h 33 min

    D’accord, tu réponds à mon interrogation…le décrochage est en baisse.

    Je n’ai fait aucune recherche sur le sujet….

    J’aurais dû utiliser « évolution du taux de décrochage » à la place d’aspect longitudinal…

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  5. Darwin permalink
    30 Mai 2010 11 h 55 min

    «évolution du taux de décrochage»

    Va voir le graphique à la page deux de http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/indicateurs/pdf/IndicEdu2009_F2_06.pdf .

    Tous les nostalgiques du système d’éducation du passé devraient prendre connaissance de ce graphique…

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  6. koval permalink*
    30 Mai 2010 15 h 25 min

    C’est bien ce que je pensais.

    Ce qui agace, c’est que le statut des familles est pointé du doigt souvent. Les divorces et familles monoparentales se sont multipliés ces 30 dernières années mais le décrochage a baissé…

    Je crois que si on veut être plus sérieux, il faut plutôt parler des familles où les relations sont difficiles, c’est tout, de la pauvreté qui est bien certainement une charge difficile pour n’importe quel milieu familial.

    Ces manières d’afficher les statut, états civils des gens est blessant et ne démontrent aucunement ce qu’est le mécanisme du décrochage…

    Je sais, tu le mentionnes dans le billet et que tu a fait attention, mais hélas, ce langage devient coutumier…

    Ça me rappelle une conférencière qui énumérait les causes de consommation de drogue chez les jeunes…

    Elle mentionnait

    1-L’inceste
    2-La consommation des parents.
    .
    .
    6-Le fait d’être monoparentale avec un enfant de l’autre sexe.
    .
    .
    10- bla bla bla

    Et Paf! Ça m’a choquée ben noire!

    Les autres causes ou facteurs mentionnées dans ton billet sont très superficiels aussi.

    Consommation de drogue et trop de travail, ça c’est clair, mais pour les autres, ruralité, mauvaises notes, manque d’estime de soi, faudrait approfondir un peu…(je ne m’adresse pas à toi, mais bien aux auteurs qui retracent ces corrélations).

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  7. Darwin permalink
    30 Mai 2010 15 h 36 min

    Tout cela montre la complexité de la question que certains aimeraient simplifier pour trouver des solutions faciles…

    Tu as raison, travailler avec des corrélations peut mener à plus de confusion que de clarté. Et je n’ai pas abordé la question des garçons…

    La question de la monoparentalité est en effet une des plus sensible. J’ai déjà assisté à des colères noires à ce sujet, en général avec raison.

    Pour les mauvaises notes, je crois que c’est une évidence que c’est un facteur à la obtention du DES. Mais est-ce une cause ou une conséquence ?

    J’essaierai d’aborder ces questions dans le prochain billet, mais je sens que je vais pédaler pas mal… Il me reste tant de choses à aborder…

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  8. 1 juin 2010 12 h 45 min

    Un peu comme koval, ton billet a également répondu à une de mes interrogations, à savoir si le décrochage était en hausse ou en baisse. Une autre munition pour envoyer promerner les disciples de maxime bernier (notez ici les minus-culs)… 😉

    Je ne suis pas certain, mais je crois avoir déjà lu quelque part que le décrochage était plus fréquent dans les milieux défavorisés… Je vais essayer de trouver le temps et chercher ça sur la toile…

    Et merci pour les infos!

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  9. Darwin permalink
    1 juin 2010 18 h 58 min

    @ Luto

    « je crois avoir déjà lu quelque part que le décrochage était plus fréquent dans les milieux défavorisés»

    Bien sûr ! par exemple, à http://www.ledevoir.com/societe/education/232633/statistique-canada-le-decrochage-scolaire-a-augmente-au-quebec-sous-les-liberaux , on peut lire :

    «Si à Westmount, seulement 6 % des jeunes décrochent, dans des quartiers comme Pointe-Saint-Charles ou Parc-Extension, à Montréal, la proportion dépasse les 40 %, indiquent les statistiques officielles.»

    C’est d’ailleurs pourquoi il y a plus de ressouces accordées aux écoles des milieux défavorisés (maternelles à 4 ans, programme Agir autrement, etc.).

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  10. Sébas permalink
    5 juin 2010 15 h 20 min

    Les étudiants (parce que les profs décrochent aussi, de plus en plus!), qui décrochaient de l’école avant les années 60, savaient mieux écrire, lire, compter et étaient ‘mieux préparer pour la vie’, que ceux qui décochent aujourd’hui.

    Beaucoup moins de monde allaient à l’école, parce que cela n’étaient pas nécessaire… de 1) parce que les techno était bcp moins avancée et 2), comme disait koval, une simple infirmiere ou technicienne en garderie ou un prof, n’avait pas besoin d’un dec ou d’un bac… souvent aussi une vraie perte de temps, pour le peu de ‘plus-value’… comparé au contenu du passé.

    Par exemple, les profs peuvent passer plusieurs mois/années pour étudier les dernières ‘avancées’ en ‘pédagogie’, tout en ne sachant pas écrire.

    C’est comme ça dans presque tous les domaines. Il faut des sacro-saints diplômes et des ‘minimum requis’ (souvent mal adaptés ou complètement inutiles), pour exercer n’importe simple métier. Des tets de compétences et surtout du compagnonnage pourraient remplacer bien des trucs… pour le plus grand plaisir des étuidiants et pour le plus grand déplaisir des… syndicats.

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  11. Sébas permalink
    5 juin 2010 15 h 40 min

     »n’était nécessaire »

     »tests de compétences »

     » étudiants »

    ***

    Autres choses:

    1)
    C’est vrai que dans la quartiers pauvres, le taux de dérochage est plus élevé qu’ailleurs.

    C’est aussi dans ces quartiers que le taux de monoparentalité est le plus élevé…

    *

    2)

    Le Québec accueille beaucoup, beaucoup trop d’immigrants… pour sa capacité actuelle d’accueil… qui se retrouvent de plus en plus au chomage ou sur le bes…
    Cela ne fait pas des ‘modèles de familles’ très encourageants pour ces enfants… de ces nouveaux arrivants. Allez voir les chiffres, cela va vous décourager…

    *

    Alors OUI, la monoparentalité est le facteur #1 de pauvreté pour les Québécois plus ‘anciens’ et OUI l’immigration trop nombreuse, augmente le taux de décrochage chez certaines minorités…

    *

    3)
    Avant les années 60, peu se rendaient à l’université (de toute façon, comme je l’expliquais, cela était bcp moins nécessaire qu’aujourd’hui), mais ceux qui allaient, provenaient de tous les milieux…

    Je me demande même si cela n’était pas plus ‘égalitaire’ dans ce temps-là (dans un certain sens et par rapport à l’accès à l’école-qui-donnait-le-minimum-pour-travailler), qu’aujourd’hui.

    Beau sujet de thèse…

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  12. Sébas permalink
    5 juin 2010 15 h 56 min

     »mais ceux qui Y allaient »

     »La techno »

    ***

    p.s.

    Le but d’isoler la monoparentaitlé comme facteur n’est pas d’ostraciser les parents… mais de faire prendre conscience que l’impact -réel- de celle-ci sur le taux de décrochage…

    Mais de toute façon, il y a 2 sortes de monos, les monos professionnelles et -la majorité- les monos non-professionnelles. Nous pourrions dire alors que c’est la pauvreté de ces dernières, qui est le plus responsable du taux de décrochage…

    On s’en sort pas… mais certains aiment mieux se concentrer sur les ‘facteurs’ qui endossent leur idéologie… au lieu de constater les faits, tels qu’ils sont.

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  13. Darwin permalink
    5 juin 2010 17 h 36 min

    «les élèves issus de l’immigration de la cohorte du secondaire de 1994-1995 obtiennent un diplôme dans une proportion moindre après 5 ans comparativement aux autres élèves, les proportions se situant à 55,9 % et 61,0 % respectivement. Cependant, après 7 ans, l’écart de cinq points de pourcentage se réduit à trois, les proportions de diplômés se situant à 69,2 % pour les élèves issus de l’immigration et à 72,4% pour les autres élèves. En somme, on observe un rattrapage dans la diplomation de part et d’autre, ce rattrapage étant un peu plus prononcé chez les élèves issus de l’immigration.»

    Étude exploratoire du cheminement scolaire des élèves issus de l’immigration :

    Cliquer pour accéder à bulletin_34.pdf

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  14. koval permalink*
    5 juin 2010 17 h 55 min

    « comme disait koval, une simple infirmiere ou technicienne en garderie ou un prof, n’avait pas besoin d’un dec ou d’un bac…  »

    Non, koval ne disait pas ça….

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  15. Darwin permalink
    5 juin 2010 18 h 28 min

    «Non, koval ne disait pas ça….»

    Tu disais plutôt qu’il est ridicule d’exiger une scolarité de 4ème secondaire pour accéder à des DEP qui mènent à des métiers manuels. C’est en effet très différent.

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  16. Sébas permalink
    6 juin 2010 1 h 37 min

    @ Darwin: merci

    J’ai écrit:

    «OUI l’immigration trop nombreuse, augmente le taux de décrochage chez ***certaines*** minorités…»

    Et le chomage et le bes chez les immigrants récents montent très rapidement, depuis quelques anées…

    Disons -pour rester poli- que vos chifres ont un peu de barbe.
    😉

    ***

    @ Koval: vous disiez presque ça…

    Les métiers qui demandent plusieurs années d’école pour… chauffer / user les bancs ?

    Me semble que cela ne s’aplique pas seulement aux concierges de ce monde, me semble en tout cas.

    Ce phénomène ne se retrouve pas seulement dans les métiers manuels et pas seulement au niveau du DEP…

    Selon mon très, très humble, humble, humble avis, en tout cas.

    (sentez-vous que je fais un effort pour ne pas trop vous imposer LA réalité… d’un coup ?)
    😉

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  17. koval permalink*
    6 juin 2010 8 h 42 min

    « Koval: vous disiez presque ça…

    Les métiers qui demandent plusieurs années d’école pour… chauffer / user les bancs ?  »

    Non plus, je parlais d’accès plus rapide seulement….

    Sébas, merci de comprendre que nous sommes très imités et que vous vous devez nous imposer votre réalité à petite dose comme vous dites…

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  18. Sébas permalink
    6 juin 2010 10 h 04 min

    Koval:

    Et moi aussi dans un sens large…je pensais à l’accès ‘retardé’, mais non pas exclusivement.

    Accès pas assez rapide à des techniques comme éducatrice en garderie ou prof ou… concierge. Des bacs en ‘mopologie’, est-ce pour bientôt ? 😉

    Je sais que vous comprennez le sens de mes commentaires… ou non???

    L’acces pour presque tous les métiers/techniques est retardé… souvent inutulement, ***en plus*** d’être ‘rallongé’, tout aussi inutilement. Là, la longueur d’onde sera peut-être la même ?

    Oui je suis très conscient de vos limites/faiblesses… et des miennes aussi. C’était une tentative d’humour plutôt…. râté… avec un bon fond de vérité ?

    L’égalitarisme:
    J’ai toujours du attendre que ‘les autres comprennent’ depuis que je suis tout petit. Cela m’a oblige et m’oblige encore à développer mon côté pédagague -parfois- un peu pédant?

    Savoir, comprendre, etc, c’est une chose. L’expliquer aux autres, cela exige de la sagesse, bauvoup de sagesse et d’humilité., et comme tout le monde, j’en jamais assez….

    Désolé.

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  19. koval permalink*
    6 juin 2010 10 h 18 min

    Sébas

    J’vais être très claire….

    Je vous vois depuis 2 ans barbouiller la toile québécoise de propos sexistes (je me retiens pour ne pas dire misos), et ça ne me tente plus….vos propos ne sont jamais éclairants, seulement nauséabonds, je ne ferai pas semblant….

    Vous me cherchez, vous ne me trouverez plus….

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  20. Sébas permalink
    6 juin 2010 10 h 43 min

    Je ne vous cherche pas (sic et lol)… j’essaye de vous démontrer vos erreurs de logiques. Et elles sont nombreuses dans presque topus les sujets ou je vous vous essayer de ‘fermer les débats’ à coups de: «Je ne discute pas avec les cons», mais rarement vous apportez des arguments pour démontrer que vos propos ne sont pas de cet ordre…

    On dirait que des l’instant ou quelqu’un ne pense pas comme vous, vous vous sentez attaquée dans votre intégrité personnelle. Et ensuite, vous dites presque invariablement que vous ne voulez plus discutez. Tout en continuant de répondre…. souvent par des insultes et des insignifiances, pas rapport.

    Il y a un certain ‘pattern’ ici. Mais je n’ai pas de sacro-saint diplome en ‘psy’, je dois donc ne pas savoir de quoi je parle…
    😉

    Mais une chose est certaine, vous ne devreiz plus discutez avec des gens qui ne pensent pas exactement comme vous, vous devenez franchement impossible, à chaque fois. Vous ne supportez pas les arguments contraires et/ou les débats d’idées. Les blogues -de vrais débats- (qui dit débat, dit idées contraires), ne sont peut-pêtre pas fait pour vous?

    On discute là… et j’essaye d’être le plus diplomate possible… surtout que je suis tout seul ‘pour ne pas penser comme ceux qui écrivent sur ce blogue’.

    Et c’est souvent comme ça, sur tous les blogues. Je suis loin d’être un mouton. Je suis celui quim aime tyrouver les failes de raisonnaments. Avec les féministes, je me fais traiter de mascu-machin-truc. Avec ces derniers, de ‘traitre’. Avec ceux qui se disent de gauche, je suis souvent un drétiste. Avez les chrétiens je me fais souvent servir du: «anarchiste!!!» ou autre «argument» (lol), du genre», etc. Vous comprennez ce que j’essaye de vous dire. MAIS JAMAIS JE DEVIENS COMME VOUS.

    ***

    Pas le restant de vos propos, c’est mal me connaitre et je vous conseil un miroir pour vos innombrablez propos misandres.

    Moi aussi je vous lis sur plusieurs blogues et aussi longtemps que vous.

    Trouvez (de façon honnete),un seul commentaire rééllement sexiste de ma part (bonne chance), et je vais facilement en trouver 100 des votres, qui sont véritablement misandres.

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  21. Sébas permalink
    6 juin 2010 10 h 52 min

    Oups, j’ai accroché le bouton ‘envoyé’. Voici la bonne version:

    Je ne vous cherche pas (sic et lol)… j’essaye de vous démontrer vos erreurs de logiques. Et elles sont nombreuses dans presque tous les sujets où vous essayez de ‘fermer les débats’ à coups de: «Je ne discute pas avec les cons». Mais rarement vous apportez des arguments pour démontrer que vos propos ne sont pas de cet ordre…

    On dirait que des l’instant ou quelqu’un ne pense pas comme vous, vous vous sentez attaquée dans votre intégrité personnelle. Et ensuite, vous dites presque invariablement que vous ne voulez plus discuter. Tout en continuant de répondre…. souvent par des insultes et des insignifiances, pas rapport.

    Il y a un certain ‘pattern’ ici. Mais je n’ai pas de sacro-saint diplôme en ‘psy’, je dois donc ne pas savoir de quoi je parle…

    Mais une chose est certaine, vous ne devriez plus discuter (euh hum), avec des gens qui ne pensent pas exactement comme vous, car vous devenez franchement impossible, et ce, à chaque fois. Vous ne supportez pas les arguments contraires (aux vôtres) et/ou les débats d’idées. Les blogues -de vrais débats- (et qui dit débat, dit idées contraires), ne sont peut-être pas fait pour vous, après tout ?

    Moi je suis en paix (j’suis même stimulé intellectuellement !), même lorsque quelqu’un dit tout le contraire de moi… mais chez vous je sens une grande fragilité… je me trompe?

    On discute là… et j’essaye d’être le plus diplomate possible… surtout que je suis tout seul ‘pour ne pas penser comme ceux qui écrivent sur ce blogue’.

    Et c’est souvent comme ça, sur tous les blogues. Je suis loin d’être un mouton. Je suis celui qui aime trouver les failles de logiques. Avec les féministes, je me fais traiter de mascu-machin-truc. Avec ces derniers, de ‘traitre’. Avec ceux qui se disent de gauche, je suis souvent un drétiste. Avez les chrétiens, je me fais souvent servir du: «anarchiste!!!» ou autre «argument» (lol), du genre, etc. Vous comprennez ce que j’essaye de vous dire ? MAIS JAMAIS JE DEVIENS COMME VOUS. Je deviens parfois tr;s ‘animé’ (dans un débat), mais rarement j’attaque émotionnellement, parlant (ou l’intégrité de la personne)

    ***

    Pour le restant de vos propos, c’est mal me connaitre et je vous conseille un miroir pour vos innombrables propos misandres.

    Moi aussi je vous lis sur plusieurs blogues et aussi longtemps que vous.

    Trouvez (de façon honnete),un seul commentaire rééllement sexiste de ma part (bonne chance), et je vais facilement en trouver 100 des votres, qui sont véritablement misandres.

    ***

    Bon, je suis toujours ouvert au -vrai- débat. Et dsl d’avance si je ne suis aussi ‘parfait’ que vous.
    😉

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  22. Pervère pépère permalink
    6 juin 2010 16 h 13 min

    « Avec les féministes, je me fais traiter de mascu-machin-truc. Avec ces derniers, de ‘traitre’. Avec ceux qui se disent de gauche, je suis souvent un drétiste. Avez les chrétiens je me fais souvent servir du: «anarchiste!!!» ou autre «argument» (lol), du genre», etc. »

    Pauvre Sébas, tu es vraiment seul partout où tu vas. Me semble que si j’étais à ta place je me poserais de sérieuses questions genre, pourquoi je suis seul. Je n’y vois que deux réponses, de un: tu es trop intelligent et tu as tout compris et ce qui n’est pas le cas pour les autres. De 2: tu es le seul qui est con et les autres n’aime pas les cons.

    Alors, tout serais plus simple si tu ne perdais plus ton temps sur les blogues.

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  23. Sombre Déréliction permalink
    6 juin 2010 16 h 27 min

    Pourtant, moi aussi il m’arrive de me sentir seule, détestée de tous et trisse. Voilà pourquoi je deviens si pensive.

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  24. Darwin permalink
    6 juin 2010 17 h 12 min

    @ SD

    Je me disais bien que cela allait arriver…

    @ PP

    🙂

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  25. Sébas permalink
    6 juin 2010 21 h 50 min

    «Les motifs du décrochage»

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  26. Sombre Déréliction permalink
    6 juin 2010 22 h 11 min

    « la tristesse et l’évasion »

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  27. Darwin permalink
    6 juin 2010 22 h 31 min

    @ SD

    «“ « la tristesse et l’évasion” « »

    Sont-ce des motifs de décrochage ?

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  28. sébas permalink
    7 juin 2010 14 h 48 min

    Je constate que quelques-uns se sont égarés… sur le chemnin de la Kaverne,,, du bavardage inutile.

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  29. 9 juin 2010 16 h 40 min

    Billet intéressant, mais je n’aime pas la prémisse dans laquelle on considère le décrochage comme un désastre.

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  30. Darwin permalink
    9 juin 2010 17 h 54 min

    @ DG

    «je n’aime pas la prémisse dans laquelle on considère le décrochage comme un désastre.»

    Où ai-je écrit cela ? J’ai parlé de gros problème, surtout pour les garçons, mais pas de désastre. Je l’ai aussi montré ici :

    Hors de l’école, point de salut!

    où je conclus :
    «Bref, pour ceux qui y sont allergiques, il est toujours possible de trouver le salut hors de l’école!».

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