Quel cauchemar…
Par Darwin – J’ai fait tout un cauchemar la nuit dernière :
– il y avait un note en pourcentage sur le bulletin de mon fils et même la moyenne de sa classe, mais cela ne l’empêchait pas de vouloir décrocher;
– il n’y avait plus de commission scolaire, mais le toit de l’école coulait quand même;
– les assistés sociaux cueillaient des fraises à la place des Mexicains qui, de toute façon, se plaignaient bien trop de leurs conditions de travail et cherchaient même à se syndiquer, les ingrats;
– il n’y avait plus de liste d’attente dans les hôpitaux, car cela coûtait trop cher de s’y inscrire;
– le salaire des employés de l’État étaient gelés, mais les pénuries d’infirmières occasionnaient la fermeture de la moitié des urgences du Québec;
– les peines de prison étaient plus lourdes, mais les pensions de vieillesse avaient été réduites pour compenser les coûts liés au durcissement des peines;
– les droits de scolarité universitaires avaient triplé pour rejoindre la moyenne canadienne, mais les inscriptions provenant des milieux défavorisés avaient baissé de moitié;
– les impôts avaient diminué de moitié, mais les écarts de richesse entre les plus riches et les plus pauvres avaient doublé;
– les tarifs de l’électricité avaient doublé, mais les cas d’engelures et d’hypothermie avaient explosé;
– les avortements étaient interdits, mais le taux de mortalité des femmes de 15 à 45 ans avait triplé;
– tous les centres de la petite enfance étaient dans le secteur privé, mais tous les amis des ministres influents avaient de nouvelles maisons payés par les contribuables;
– le financement gouvernemental des partis politiques avait été aboli, mais les dirigeants des plus grosses sociétés siégeaient au conseil des ministres.
Soudain, je vis une femme couverte d’une burka, trébuchant en raison de sa dernière séance de lapidation, se pencher dans l’isoloir pour voter pour le candidat de l’Alliance de la réforme démocratique du Québec-Canada/Équipe Stephen Deltell.
Je me suis réveillé en sueur…
Que voulez-vous, c’est cela qui arrive quand un gars du Plateau mange trop de poutine avec son ragoût de pattes juste avant d’aller se coucher !
J’ai comme un air de déjà vu… t’aurais pas fait une lettre à la Presse ou un commentaire sur ce mode?
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La presse ? Non une refusée au Devoir que j’ai mise au commentaire neuf cents quelque chose d’un billet qui compte plus de 1000 commentaires… mais que je ne peux retrouver, car mon ordi ne pas y aller ayant peur d’un virus (c’est vrai !).
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ah, bon, sans être parfaite, ma mémoire est donc globalement fiable, ça fait plaisir.
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@ Déréglé
«ma mémoire est donc globalement fiable»
En fait, je n’ai conservé que le style et quelques phrases et en ai ajouté pas mal.
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Ouais, c’est ce que je me disais aussi de laisser tomber la poutine et le ragoût de patte avec cette chaleur.
J’aime bien les liens insérés je reviendrai les lire tous.
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