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Les voisins

15 juillet 2011

Par Koval – Voilà des nouvelles quelque peu inquiétantes du côté de nos amis du sud.

Historique récent de la dette:

La dette américaine est colossale, 14 000 milliards!  Depuis les 10 dernières années, elle est passée de 31% à 64% du PIB.  Début 2000, avant l’arrivée de Bush, le gouvernement engrangeait des surplus, une fois la prise de pouvoir par les républicains, de fortes baisses d’impôts ont été octroyées, ce qui a eu comme effet d’augmenter la dette. Les guerres succédant à 2001 ainsi que le remboursement des banques sous Obama, ont, eux aussi été des facteurs aggravants.

Qui détient la dette américaine ?

  • Le gouvernement fédéral : 1/3
  • Le public : 2/3

Mais dans une proportion de près de 50%, la partie publique appartient aux étrangers, principalement aux Chinois qui commencent à user de pression sur le géant américain.

C’est quoi le problème ?

Les États-Unis sont l’un des rares pays qui limitent la taille de leur dette par une loi fédérale, qui oblige le gouvernement fédéral à faire autoriser le total de sa dette par le Congrès. En vertu de cette loi datant de la Première Guerre mondiale, l’administration Obama ne peut pas endetter davantage le pays que le plafond permis par le Congrès. L’administration Obama estime qu’elle aura atteint ce plafond de 14 294 milliards US autour du 2 août prochain. «Actuellement, il n’y a pas de crise, mais il pourrait y en avoir une bientôt s’il n’y a pas d’entente à la date limite», dit David Moss.

Quelle est l’impasse?

Afin de pouvoir rehausser ce plafond, les États-Unis doivent se soumettre à un programme d’austérité par rapport à leurs finances publiques. Obama a présenté un plan  de sauvetage plutôt de droite avec pas mal de coupures sur les programmes sociaux et les dépenses gouvernementales. Par ces mesures, on pourrait aller chercher environ 80% de l’argent qu’il faut pour sortir de l’impasse, l’autre 20% proviendrait d’une hausse des impôts. Mais voilà que  pour la droite américaine, c’est comme si le diable était  lâché lousse. Des hausses d’impôts!  La pire chose qui peut arriver dans un monde de républicains!?! Les républicains ne veulent rien entendre, Eric Cantor, une des meneuses des têtes à claques du tea party, cette engeance, ne veut rien entendre et a pas mal trop d’influence….

Vous voulez que je vous parle plus en profondeur de cette engeance qu’est le tea party?  Ok, bon ça va être 3.75$ la minute et pour adultes seulement! 😆

67 commentaires leave one →
  1. 15 juillet 2011 21 h 36 min

    «Afin de pouvoir rehausser ce plafond, les États-Unis doivent se soumettre à un programme d’austérité par rapport à leurs finances publiques.»

    En fait, ce n’est pas une obligation, mais bien un choix politique.

    Comme d’habitude, Obama a commencé ces négociations avec un plan qui contenait déjà plein de concessions aux républicains, comme des compressions aux budgets des programmes sociaux, dans un pays qui en offre déjà beaucoup moins que nous, ne se gardant aucune marge de manoeuvre pour négocier.

    Ce court billet de Paul Krugman montre bien que la position de départ d’Obama est déjà plus à droite que celle des électeurs républicains! Et bien sûr, les représentants républicains en veulent plus, encore plus de coupures… et surtout pas de pertes de privilèges pour les plus riches!

    http://krugman.blogs.nytimes.com/2011/07/14/obama-moderate-republican/

    «l’autre 20% proviendrait d’une hausse des impôts»

    En fait, il s’agirait en grande partie de ne pas reconduire les dernières baisses d’impôt «temporaires» aux contribuables les plus riches à la fin de 2012, reconduction qu’Obama a accordé en 2010 dans une autre de ses rondes de négociation où son point de départ est de plier aux demandes des républicains avant même le début des négociations…

    «Des hausses d’impôts! La pire chose qui peut arriver dans un monde de républicains!?!»

    Et voilà! Ce n’est pas une question économique, mais une question purement politique, voire idéologique…

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  2. 15 juillet 2011 21 h 48 min

    Merci pour ces précisions Darwin…

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  3. Yves permalink
    15 juillet 2011 21 h 55 min

    Sont drôles pareil les Américains.

    Il suffirait d’une p’tite taxe de vente 4% de pour éliminer le déficit… en 34 mois et même pas un an et demi si cette taxe est de 10%. C’est effrayant la capacité fiscale qu’ils ont et ne s’en sert pratiquement pas.

    http://tiny.cc/jlim4

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  4. the Ubbergeek permalink
    15 juillet 2011 22 h 39 min

    Je plains mes amis américains.

    Réveillez-vous, tabarnak!

    Quoique même le Démocrate sudiste un peu conservateur socialement déteste ces conneries.

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  5. 15 juillet 2011 23 h 05 min

    Yves, faut dire que nos amis y ont goûté ces dernières années…

    http://www.pressegauche.org/spip.php?article3510

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  6. Yves permalink
    16 juillet 2011 4 h 56 min

    Koval, cela n’empêche pas que les Américains sont les contribuables les moins lourdement imposés des pays du G8.

    En tout cas, c’est cela qui arrive quand tu ne veux pas payer de l’impôt pour que ton pays s’équipe d’infrastructure sociale digne de ce nom. Un jour c’est toi qui se retrouve dans la rue et la seule place qu’il te reste c’est sur le bord d’la route.

    Le pire dans tout ça c’est que ces sans-abris continuent d’admirer Sarah Palin.

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  7. 16 juillet 2011 6 h 24 min

    «Yves, faut dire que nos amis y ont goûté ces dernières années…»
    «En tout cas, c’est cela qui arrive quand tu ne veux pas payer de l’impôt pour que ton pays s’équipe d’infrastructure sociale digne de ce nom»

    Bien d’accord avec Yves.

    C’est en appliquant des recettes néolibérales, comme la déréglementation et les baisses d’impôts, que les États-Unis se sont mis dans la schnoutte et ont entraîné beaucoup d’autres pays dans cette sprirale infernale. Et les républicains, y compris Obama (ce n’est pas un lapsus…), prônent les mêmes solutions…

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  8. 16 juillet 2011 7 h 06 min

    Ouais, vu comme ça, c’est vrai que c’est assez désespérant, ils ne comprennent pas trop vite….

    Le pire, c’est qu’ils risquent de nous entraîner à la longue.

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  9. 16 juillet 2011 7 h 59 min

    «Le pire, c’est qu’ils risquent de nous entraîner à la longue.»

    Cela ne nous aide pas en effet, mais le pire, ici, c’est la maladie hollandaise… Avec leurs problèmes, le $ canadien risque de monter encore plus, accentuant les effets de cette maladie.

    Solde du commerce extérieur au premier trimestre 2011 : 26,7 milliards $, soit 8 % du PIB (ligne 17 de http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/econm_finnc/conjn_econm/compt_econm/tab02int.htm ). Je me demande comment il se fait que cela ne nous entraîne pas déjà en récession… Cela viendra peut-être avec les compressions des dépenses gouvernementales et la hausse des tarifs (y compris de la TPS) au début 2012.

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  10. lizzie permalink
    16 juillet 2011 8 h 13 min

    Les Tea-party haïssent tellement le gouvernement qu’ils sont prêts à faire écrouler l’économie américaine pour obtenir, en fin de ligne, un p’tit gouvernement.

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  11. 16 juillet 2011 8 h 35 min

    «’ils sont prêts à faire écrouler l’économie américaine pour obtenir, en fin de ligne, un p’tit gouvernement.»

    Tout à fait. C’est le principe du «starve the beast» (affamons la bête) en force depuis l’arrivée de Bush II au pouvoir (et même initié par Reagan)..

    http://www.post-gazette.com/pg/10054/1037783-109.stm

    Conclusion de la chronique :

    «But there is a kind of logic to the current Republican position: In effect, the party is doubling down on starve-the-beast. Depriving the government of revenue, it turns out, wasn’t enough to push politicians into dismantling the welfare state. So now the de facto strategy is to oppose any responsible action until we are in the midst of a fiscal catastrophe. You read it here first.»

    Écrit en février 2010!

    Version française de cette chronique et de la conclusion :

    http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_les-gars-de-la-faillite?id=4809163&chroniqueurId=5032403

    «Mais il y a une certaine logique dans la position Républicaine actuelle : en réalité, le parti double la mise pour affamer la bête. Priver le gouvernement de recettes n’a finalement pas suffi à pousser les politiques à démanteler l’état-providence. Donc la stratégie est maintenant de s’opposer à toute action responsable jusqu’à ce qu’on soit au beau milieu d’une catastrophe fiscale. Je vous aurai prévenus.»

    Application au Québec :

    Cliquer pour accéder à noel.pdf

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  12. lizzie permalink
    16 juillet 2011 8 h 57 min

    Darwin

    Krugman n’est pas un prix Nobel pour rien!

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  13. 16 juillet 2011 9 h 05 min

    «Krugman n’est pas un prix Nobel pour rien!»

    Pour moi, ce n’est pas une preuve. Robert Lucas et Gary Becker l’ont aussi reçu (j’en ai parlé ici : https://jeanneemard.wordpress.com/2011/06/20/citations-de-milton-friedman-et-autres-neo-classiques/ )… Mais, j’aime beaucoup le sens de l’analyse de Krugman. Il ne se trompe pas souvent! Je le suivais quotidiennement et avais lu quelques livres de lui bien avant qu’il reçoive ce prix!

    Lu dans le Devoir de ce matin :

    «À suivre le bras de fer que les élus républicains poursuivent avec le gouvernement Obama sur fond de dette publique, c’est à se demander si, chez les premiers, la bêtise n’est pas au diapason de l’irresponsabilité et du revers de celle-ci: le fanatisme.»

    (…)

    «Au début de cette année, ces derniers [les républicains] avaient pondu un rapport dans lequel ils soutenaient que la solution au problème que pose la dette était la suivante: la réduction de celle-ci devrait être faite de 85 % de compressions dans le public et 15 % seulement de hausses des taxes. Le plan élaboré par Barack Obama est en phase, à quelques centièmes près, avec celui des républicains (83 % et 17 % respectivement). Et que font-ils depuis plusieurs jours? Ils rejettent ce qu’ils ont proposé. Leur posture se conjugue avec folie et irresponsabilité, et non plus avec calculs politiciens. Tout ce qui leur vient en tête c’est couper, couper, couper. Qui? La masse de leurs concitoyens qui se répartissent entre les pauvres et les classes moyennes. C’est à se demander s’il n’y aurait pas un soupçon d’aryen chez ces républicains.»

    Ce n’est pas pour rien que j’ai associé Obama aux républicains…

    La dette américaine – De la bêtise
    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/327533/la-dette-americaine-de-la-betise

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  14. lizzie permalink
    16 juillet 2011 9 h 14 min

    @Darwin

    Je l’ai lu ce matin.

    Ils font cela strictement pour des motifs politiques. Ils veulent la peau d’Obama.

    Je reprend un billet sur The Dish :

    «  »Now is a time for choosing. Now is your time for choosing. As I pointed out to John Boehner yesterday, despite what the pundits in Washington are telling you, it is you and not Obama who hold most of the cards. Obama has a legacy to worry about. Should the United States lose its bond rating, it will be called the “Obama Depression”. Congress does not get pinned with this stuff, » – Erick Erickson, RedState.

    What shocks the conscience here is that Erickson isn’t denying that the U.S. might lose its bond rating and spiral into a depression – he just thinks a win for Team R is worth causing immense suffering to millions of people around the world. And House Republicans appear to be reading this. »

    http://andrewsullivan.thedailybeast.com/2011/07/malkin-award-nominee.html

    Reste à savoir à qui cet affrontement profitera.

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  15. 16 juillet 2011 10 h 26 min

    «Reste à savoir à qui cet affrontement profitera.»

    Profitera politiquement ou financièrement? Politiquement, c’est le genre de question qui rend les gens si cyniques (avec raison, cette fois). Je dirais que le choix est tellement dans les mains des républicains qu’ils devraient être les seuls à pâtir d’un échec. Mais, les Fox News de ce monde prétendraient sûrement le contraire…

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  16. 16 juillet 2011 11 h 42 min

    Les républicains étaient beaucoup moins réticents à augmenter le plafond lorsque c’était W Bush qui était au pouvoir…quelle hypocrisie

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  17. 16 juillet 2011 12 h 06 min

    @ mizentropie

    «quelle hypocrisie»

    Oui, mais c’était pour baisser les impôts des plus riches et faire la guerre, pas pour payer une retraite honorable et des frais de santé aux plus pauvres! Là, c’était important!

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  18. the Ubbergeek permalink
    16 juillet 2011 12 h 19 min

    Obama n,est pas républicain, mais il est TRÈS naif en voulant ‘unir le pays’,et il a des conseillers discutables…

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  19. 16 juillet 2011 13 h 03 min

    «il a des conseillers discutables…»

    Le fait qu’il les ait choisis et qu’il les écoute montre qu’ils lui conviennent très bien. Il a eu des rencontres il y a plus d’un an avec Krugman et Stiglitz (et quelques autres qui ont de l’allure), mais, il ne les a jamais écoutés et a toujours préférés ses conseillers proches de la pensée républicaine.

    1+1=2…

    On pouvait croire au début qu’il était naïf. Plus maintenant…

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  20. 16 juillet 2011 20 h 30 min

    C’est ce qui arrive quand une nation se soumet aveuglément aux diktats économiques de quelques-uns. La création de richesse n’est qu’une illusion véhiculée pour satisfaire la cupidité d’une minorité au détriment de l’ensemble. J’ai encore du respect pour la nation américaine mais pratiquement plus d’admiration. Le dollar est au centre du système pas l’humain. La vision du monde capitaliste est vouée à l’échec à plus ou moins long terme. Je n’ai pas de solution miracle. Espérons qu’une fois l’écoeurantite individuelle généralisée, nous pourrons commencer à changer les règles actuelles afin de favoriser l’ensemble et la démocratie.

    J’imagine qu’il faut s’assurer de contrôler les 4 axes suivants pour y parvenir : l’axe de la solidarité sociale, l’axe de la communication, l’axe de la démocratie imputable et l’axe du développement économique durable.

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  21. 16 juillet 2011 23 h 11 min

    Très jolie proposition ton dernier paragraphe Maxmtl 😉

    Faudrait que tu passes plus souvent!

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  22. 16 juillet 2011 23 h 41 min

    « What shocks the conscience here is that Erickson isn’t denying that the U.S. might lose its bond rating and spiral into a depression – he just thinks a win for Team R is worth causing immense suffering to millions of people around the world. And House Republicans appear to be reading this.  » du commentaire de Lizzie à 9h14

    S’ils font en sorte que ça crash, la population ne leur pardonnera pas et ils seront balayés aux prochaines élections. J’espère qu’ils en sont conscient et qu’Obama ne cédera pas, trop…

    Comme Yves l’a dit, « C’est effrayant la capacité fiscale qu’ils ont et ne s’en sert pratiquement pas. »

    Obama est moins draconien que les républicains, c’est le moins qu’on puisse dire, mais il refuse lui aussi de s’attaquer aux nantis. La première fois qu’ils ont reconduit les baisses d’impôts de Bush, ils étaient majoritaires? C’était quoi leur excuse dans l’temps?

    Darwin, dans votre 07h59 le tableau dit que le Québec a un déficit commercial d’environ 25 milliards par trimestre depuis 2 ans. C’est énorme! Comment on fait pour s’en tirer?

    Le tableau dit aussi que le PIB est de 329 milliards au premier trimestre. Ça ferait un PIB de 1200 milliards pour l’année???

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  23. 16 juillet 2011 23 h 49 min

    Bonjour à tous en passant. 😉

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  24. 17 juillet 2011 0 h 09 min

    «la population ne leur pardonnera pas et ils seront balayés aux prochaines élections. »

    Comme je l’ai mentionné plus tôt, Fox peut convaincre bien du monde que c’est à cause du socialiste Obama qui voulait faire augmenter les impôts en moyenne de x$ par ménage (même si les hausses ne seraient que pour les riches!)… Est-ce que ça marcherait ? Je n’en sais rien. Mais avec un taux de chômage qui tournera encore entre 8 et 9 %, les républicains seront déchaînés…

    «La première fois qu’ils ont reconduit les baisses d’impôts de Bush, ils étaient majoritaires? C’était quoi leur excuse dans l’temps?»

    Je suis d’accord avec vous sur le fond. Leur excuse était, si je me souviens bien que, après le décès d’Edward Kennedy et l’élection d’un républicain à sa place, les démocrates avaient moins de 60 sénateurs et ne pouvaient donc pas contrer le «filibuster».

    «Ça ferait un PIB de 1200 milliards pour l’année???»

    Non, ce sont des données annualisées (grossso modo, multipliées par 4). On lit d’ailleurs en haut du tableau «données désaisonnalisées au taux annuel». Ne vous en faites pas, ce n’est vraiment pas évident.

    «le Québec a un déficit commercial d’environ 25 milliards par trimestre depuis 2 ans»

    De même, il s’agit d’un déficit annualisé.

    «Comment on fait pour s’en tirer?»

    C’est un peu la question que je posais dans ce commentaire…

    Cela dit, la réponse est à http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/econm_finnc/conjn_econm/compt_econm/cea2_2.htm

    Les autres composants du PIB (ici, en dollars courants) ont connu des hausses plus fortes que la baisses du solde international (dans ce tableau, ligne 18 – ligne 25), surtout la consommation et les investissements (surtout publics, ligne 7). Mais, ça ne peut pas durer, surtotu avec le niveau d’endettement des ménages…

    En passant, les données de 2009 des deux tableaux ne concordent pas tout à fait. Ne vous en faites pas, c’est un des plaisirs des économistes de se casser la tête à ce propos. Comme je l’ai indiqué dans un billet récent sur le PIB, ces données sont révisées pendant au moins 5 ans. Ici, un tableau date de décembre 2010 et l’autre de juin 2011 (voir au bas de ces pages)…

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  25. 17 juillet 2011 0 h 10 min

    «Bonjour à tous en passant.»

    Ah, c’est votre premier commentaire ici ? Je ne savais pas, sinon je vous aurais souhaité la bienvenue!

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  26. 17 juillet 2011 0 h 49 min

    ««Le pays le plus puissant de la planète se remet à peine d’une calamité financière auto-infligée qu’il s’apprête déjà à s’auto-infliger une autre calamité financière aux proportions épiques», se désolait, il y a deux semaines, la revue britannique The Economist.»

    «Un tel relèvement serait normalement de la routine, le Congrès l’ayant déjà fait à 16 reprises seulement depuis 1993.»

    «Pour ces gens, moins d’État est toujours mieux et une impasse au Congrès sur le relèvement du plafond de la dette n’est pas forcément vue comme une mauvaise chose.»

    «Plus de la moitié de la dette américaine est détenue par des étrangers.»

    «Inquiète que sa guérilla finisse par la faire passer pour la méchante dans cette histoire, ou pire, qu’elle l’associe au bilan que les électeurs américains dresseront dans un an de l’action économique du gouvernement, la droite américaine a commencé, cette semaine, à chercher une porte de sortie à l’impasse dans laquelle son intransigeance l’a placée. Grand expert des règles parlementaires, le leader républicain au Sénat, Mitch McConnell, a imaginé une procédure qui permettrait au président de relever lui-même le plafond de la dette, aux élus républicains de voter contre, et au président de passer outre grâce à son droit de veto.»

    !!!!!!

    (je ne la savais pas celle-là!)

    «Certains républicains seraient parfaitement capables de choisir de faire replonger l’économie américaine pendant les prochains mois, sachant que ce sera le principal facteur sur lequel sera jugé Obama aux élections de 2012.»

    (un peu ce que je disais à quelques reprises)

    Lu à :

    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/327536/relevement-du-plafond-de-la-dette-americaine-le-bras-de-fer-se-poursuit

    (un des meilleurs articles que j’ai lus pour résumer ce sujet)

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  27. the Ubbergeek permalink
    17 juillet 2011 1 h 27 min

    C’ets négliger qu’il veut actuellement réunir la nation. ENtêtement.

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  28. 17 juillet 2011 2 h 03 min

    Entêtement en partie, bêtise aussi, mais surtout incompréhension. Après plus de deux ans au pouvoir, cela devient inexcusable.

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  29. 17 juillet 2011 10 h 29 min

    Bienvenue ici Spritzer

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  30. 17 juillet 2011 12 h 25 min

    Très bon article en effet Darwin

    Voilà le problème des républicains:

    Plusieurs ont été élus en promettant explicitement de ne pas augmenter la dette ni les impôts

    Qui aurait pu croire il y a 4 ou 5 ans que cette mentalité « tea party » ou cette vague de libertariens pourrait avoir autant de pouvoir sur le sort des USA, et par extension, sur l’économie mondiale…C’est pas mal de pouvoir dans trop peu de mains d’imbéciles…

    J’imagine que les républicains pourraient pousser Obama à utiliser son droit de veto, lui faisant porter l’odieux de l’austérité économique à venir pour ainsi mieux l’éliminer. Le gouffre a été crée par la droite, on en accusera le socialisme d’Obama, classique! Le plus grand danger sera à la prochaine élection, si on remet les républicains en selle!

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  31. 17 juillet 2011 12 h 39 min

    «Le plus grand danger sera à la prochaine élection, si on remet les républicains en selle!»

    C’est déjà tragique pour l’instant, imaginons-les en contrôle de la présidence et des deux chambres…

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  32. 17 juillet 2011 16 h 40 min

    Qui aurait pu croire il y a 4 ou 5 ans que cette mentalité « tea party » ou cette vague de libertariens pourrait avoir autant de pouvoir sur le sort des USA, et par extension, sur l’économie mondiale… -Koval

    Faut pas oublier non plus que ce mouvement a été créé et mis de l’avant par des financiers et des industriels. Je ne connais pas les détails, mais l’histoire des frères Koch est bien connue.

    Et quand on voit dans quelle direction ils veulent aller, les répus, le tea party, Obama, on devine à qui ça profite.

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  33. Benton permalink
    17 juillet 2011 18 h 13 min

    Fox a compris que l’on rejoint la majorité des gens par le coeur et non la tête. L’émotion demande moins d’effort que la réflexion parce plus directe.

    Ils s’adressent a leur instinct primitif….

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  34. 17 juillet 2011 19 h 31 min

    Benton

    C’est bien pour ça qu’on dit « Fucks news  »

    Un ptit moment épique entre eux et Chavez!

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  35. 18 juillet 2011 8 h 24 min

    Le 16 juillet à 6 h 42, j’écrivais :
    «Et les républicains, y compris Obama (ce n’est pas un lapsus…), prônent les mêmes solutions…»

    Aujourd’hui, Richard Hétu intitule son article:
    Obama, ce «républicain modéré»

    N’ayez crainte, je ne l’accuserai pas de copier ce blogue!

    http://www.cyberpresse.ca/international/etats-unis/201107/17/01-4418703-obama-ce-republicain-modere.php

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  36. the Ubbergeek permalink
    18 juillet 2011 11 h 00 min

    Bon, bon, faut arrèter de tomber dans ce traver de la gauche de ‘blaster’ cceux qui dévient d’une ‘pureté idéologie’ diront certains…

    Je n,aime pas ca, mais comme disent des américains sur les forums que je suis, ilsa n’ont pas les même barèmes et idéologies que nous. Obama EST un démocrate pur jus et un ‘liberal’ (sens américains). pas un socialiste, mais PAS un républicain.

    Faus pas dire n’importe quoi.

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  37. 18 juillet 2011 11 h 44 min

    @ the Ubbergeek

    «Faus pas dire n’importe quoi.

    Si citer des faits est dire n’importe quoi, je plaide coupable. Je reproche suffisamment à la droite de ne citer que les données qui appuient son idéologie, je ne ferai pas la même chose.

    Désolé, mais quand on constate que les décisions d’Obama sont de plus en plus à droite, on ne peut pas se fermer les yeux et dire le contraire de ce qu’on observe.

    Avez-vous lu l’article de Hétu? Qu’y a-t-il de faux là-dedans?

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  38. the Ubbergeek permalink
    18 juillet 2011 12 h 11 min

    Dépend de ce qu’on veut dire par la droite aussi.

    Le problème est pas Obama, c’est le continuum politique américain, héritage de décades de peurs des ‘Rouges’, et le consensum et continuum des deux gros partis.

    Il néglige le fais que la politique d’Obama est actuellement TRÈS Démocrates sur certains pointsm, comme la politique étrangère, à la Clinton (of course…).

    Obama n’est pas à droite au degré des Républicains, quand même. Aile droitriste des Démocrates, peut -êtres, mais pas Républicains.

    Je vois ici pas mal du ‘il agis pas selon les codes X de la gauche, donc, c’ets pas un X’.

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  39. 18 juillet 2011 13 h 27 min

    L’article de Hétu montre clairement que la politique économique d’Obama est encore plus à droite que celle de Reagan. On parle bien de républicain modéré, espèce en voie de disparition chez les républicains. Si c’est ce que vous entendez par «le continuum politique américain», nous pouvons avoir un terrain d’entente.

    Par contre, notre désaccord ne mérite pas des affirmations comme «Faus pas dire n’importe quoi».

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  40. the Ubbergeek permalink
    18 juillet 2011 16 h 24 min

    Franchement, Reagan, c’est du n’importe quoi là.

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  41. 18 juillet 2011 16 h 36 min

    «Franchement, Reagan, c’est du n’importe quoi là.»

    Puisque vous êtes incapable d’échanger sans m’insulter, je cesse de répondre à vos commentaires.

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  42. the Ubbergeek permalink
    18 juillet 2011 16 h 59 min

    Hé oh, est-ce que j’ai utilié des insultes là?

    Est-ce mal de ne pas regarder un article X par example quand vous avez des indices que ca va être biaisé ou ridicule, comme l’usage du mot ‘étatiste’ pou les libertariens?

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  43. 18 juillet 2011 18 h 55 min

    The Ubbergeek

    Je ne vole pas au secours de Darwin, mais dire qu’Obama sur ce coup se positionne à droite, et même à droite du républicain moyen est de l’ordre de faits tout simplement…

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  44. the Ubbergeek permalink
    18 juillet 2011 20 h 23 min

    Disons que le républicain moyen est plus à droite alors qu’avant.

    De là à le comparer un Reagan…

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  45. 18 juillet 2011 20 h 54 min

    Sur cette question, Obama est allé très à droite, il ne le fait pas de gaité de coeur mais c’est quand même ça qui est ça!

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  46. 18 juillet 2011 21 h 08 min

    «Obama est allé très à droite»

    «Ce plan ramènerait les dépenses de l’administration fédérale américaine à un point de pourcentage du PIB en-dessous du creux historique de l’époque post-Reagan (18,2% du PIB en 2000) tout en maintenant les recettes budgétaires à trois points de pourcentage du PIB en-dessous du niveau atteint la même année (20,6% du PIB). En somme, le plan d’Obama permettrait d’atteindre le niveau de dépense le plus faible de l’ère post-Reagan avec un niveau de pression fiscale moindre que celui qui prévalait aux débuts de l’administration Bush»

    Quand même Martin Coiteux approuve le plan Obama…

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  47. Benton permalink
    19 juillet 2011 0 h 12 min

    Tout est relatif.

    À l’époque de Lincoln, les républicain étaient les démocrates d’aujourd’hui et les démocrates étaient les républicains d’aujourd’hui…

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  48. youlle permalink
    20 juillet 2011 19 h 02 min

    Hors sujet, mais j’aimerais qu’à un certain moment vous commentiez sur la valeur de cet écrit.

    http://www.courtfool.info/fr_Couts_mefaits_dangers_du_dollar.htm

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  49. Richard Langelier permalink
    21 juillet 2011 18 h 30 min

    J’ai déjà lu que les deux partis politiques américains étaient des bouteilles vides avec des étiquettes différentes. J’ai aussi lu qu’aux États-Unis, le pouvoir se servait des intellectuels, comme un gars chaud se sert d’un lampadaire : pas pour s’éclairer, mais pour se tenir debout.

    À partir des bribes de commentaires que j’ai lus ou entendus ces derniers temps [1], une hypothèse me semble plausible :
    si les investisseurs institutionnels, les « zinzins » http://fr.wikipedia.org/wiki/Investisseur_institutionnel
    perdent confiance, le dollar américain pourrait chuter sérieusement. Plusieurs pays « inondés » de produits américains pourraient développer des réflexes protectionnistes. Après ces décennies de discours libre-échangiste, avec traités commerciaux sans clauses sociales ni environnementales, je pourrais considérer cette hypothèse avec réjouissance. Maintenant que les entreprises canadiennes qui produisaient pour le marché intérieur grâce aux protections tarifaires et non tarifaires, sont disparues, le réflexe protectionniste serait suicidaire pour les entreprises exportatrices canadiennes.

    Évidemment, je ne prédis pas qu’une telle hypothèse s’avérera. Lors de mes journées optimistes, je souhaite tout simplement un retour à la social-démocratie [2]. Lors de mes journées pessimistes, je vide ma corbeille et reprends mon discours catastrophiste marxiste uqamien des années 70. Lors de mes journées optimistes à l’intérieur de mes journées pessimistes, je souhaite une crise qui nous mettrait le nez dans la m…, et nous obligerait à repartir sur d’autres bases.

    Je viens de lire la retranscription de l’intervention orale de Michel Freitag lors du colloque qui est à l’origine du livre « Décroissance versus Développement durable ». Grosso modo, Freitag distingue trois façons de voir le dérapage de l’histoire de l’humanité
    – celui qui relève de la révolution néo-conservatrice récente (30 à 50 ans)
    – 200 ans : « le capitalisme aurait été relativement innocent s’il ne s’était développé que dans sa phase primitive où il ne mettait pas encore la main sur la production, mais seulement sur les échanges. Le grand moment classique fondamental, c’est la révolution industrielle où le capitalisme a mis la main sur le travail [et…] sur la terre… »
    – 2500 ans. La raison humaine (en Grèce) qui s’autonomise par rapport à la tradition et au mythe. Pour Freitag, « la connaissance, disons de Galilée, la connaissance de Newton, c’était une connaissance du monde en tant que création divine… ».

    L’accélération se fera avec l’idée « qu’est-ce qu’on peut faire avec la nature?».

    J’enverrai peut-être un texte à Jeanne sur ce sujet. J’ai lu et entendu plusieurs présentations de Freitag. Ni lui, ni moi, ni vous ne considérons qu’Euclide et Lavoisier étaient dans le champ. J’ai entonné avec Ferré : « M. Einstein a découvert des équations qui vont nous r’tomber sur la tête, Y’en a marre! ». Lorsque ce qu’ils appellent la canicule en campagne, arrivera à Montréal, je mettrai un peu d’ordre dans mes idées. Est-ce seulement depuis qu’on peut breveter le vivant, que l’humanité dérape?
    [1] J’espère qu’on ne me reprochera pas d’avoir peu lu lorsque je claquais des dents à la campagne et lors de mon retour à Montréal…
    [2] à la scandinave, « l’ancien capitalisme, amélioré ailleurs qu’en Scandinavie, mais en moins productiviste.

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  50. 21 juillet 2011 18 h 50 min

    @ Richard Langelier

    «si les investisseurs institutionnels, les « zinzins » http://fr.wikipedia.org/wiki/Investisseur_institutionnel
    perdent confiance, le dollar américain pourrait chuter sérieusement.»

    Ils sont pris comme les Chinois : s’ils partent un mouvement de vente, la valeur monétaire (en je ne sais plus trop quelle monnaie…) de ce qui leur resterait risquerait de s’écrouler. Est-ça qu’on appelle un «attrapé 22» ?

    «J’ai déjà lu que les deux partis politiques américains étaient des bouteilles vides avec des étiquettes différentes. »

    Je ne vais quand même pas aussi loin. Tout d’abord, j’ai donné mon accord à l’évaluation d’Obama comme républicain modéré en matière de politique économique seulement. Ensuite, j’ai ajouté qu’il ne reste à peu près aucun autre républicain modéré. Puis, je n’ai parlé que de lui. Il reste bien des démocrates qui sont moins à droite que lui en matière économiques. Et ils grincent des dents…

    «J’ai lu et entendu plusieurs présentations de Freitag»

    Je ne connais pas Freitag. Je ne sais de lui qu’une chose, c’est l’auteur (ou penseur) favori d’un membre du collectif décroissance que je connais.

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  51. Richard Langelier permalink
    21 juillet 2011 21 h 07 min

    À propos de bouteilles vides, faudrait pas s’conter trop trop d’grosses menteries! pour paraphraser Gilles Vigneault. Il me semble que c’était un prof du Collège Ste-Marie qui avait cité un auteur qui avait écrit cela lors du règne d’Eisenhower. Dans les pays où règne le système uninominal à un tour, le régime bipartite fait en sorte que les principaux partis doivent aller vers l’extrême-centre. Lorsque Clinton baissait dans les sondages à cause du Monicagate, il faisait bombarder l’Irak et remontait dans les sondages. Lorsque j’entendais Luc Lavoie se réclamer d’Obama, mon enthousiasme pour celui-ci en prenait pour son rhume. Je ne prétends pas que le scrutin proportionnel serait la panacée, mais il me semble qu’il serait un outil pour que la multiplicité des points de vue soit représentée. Quand Lucien Bouchard a accordé 10 ¢ comme augmentation du salaire minimum lors de la Marche mondiale des femmes, la différence avec Jean Charest est apparue minime. Le débat actuel aux États-Unis m’inquiète et j’ai senti la même inquiétude dans le texte de Koval et dans vos commentaires. En ce moment, il ne s’agit pas de bouteilles vides, puisque les deux partis refusent une augmentation sérieuse de l’imposition des plus hauts revenus, donc une diminution des services aux citoyens.

    À mon humble avis, si les Zinzins perdent confiance, le dollar américain pourrait chuter. Les Américains ont-ils des produits de qualité à vendre, je ne le sais pas? Je vous pose la question, mais je ne vous somme pas de me donner une réponse (si vous connaissez l’adresse courriel de Jojo Savard, je vous saurais gré de me la donner. Elle pourrait peut-être me dire si c’est un bon moment pour acheter des billets de loto. Si je suis chanceux, j’aimerais savoir où je dois placer mon million…).

    J’ai suivi un cours de Michel Freitag comme cours complémentaire, lorsque j’étais étudiant en Information culturelle à l’UQAM au début des années 70. Je le trouvais « idéaliste », puisque les résumés de résumés de Marx sortaient de l’index et que j’y lisais que « Marx avait remis Hegel sur ses pieds ». Après cette dérive de ma part, j’ai assisté son cours « Épistémologie de la sociologie [1] » et j’ai lu ses textes jusqu’à sa mort dans la Revue Société. Parfois je partage son pessimisme heideggerrien sur la technique, d’autre fois moins. Je ne sais pas si le membre du collectif Décroissance que vous connaissez, vous exprime sa pensée avec toutes les nuances, mais personnellement, par respect pour l’oeuvre de Freitag, j’hésiterais. Lorsque j’essayais de placer un mot sur la commission Économie, fiscalité et lutte à la pauvreté, ce n’était pas parce qu’à la page 85 de la Théorie générale de Keynes, il était écrit que la solution était, pour l’éternité… Je répondais au mandat.
    Par contre, un collectif n’a pas de mandat comme tel, mais Marx a écrit : « chose certaine, je ne suis pas marxiste! ». Ceci étant, ce membre du collectif a le doit d’avoir un auteur favori.

    Devant ce qui se passe aux États-Unis, avec la crise de la zone Euro, avec les problèmes écologiques, la sagesse du passé est-elle réactionnaire ou la voie de l’avenir? J’ai le goût d’essayer de vous pondre un billet sur ce sujet, tout en sachant que la formule du blogue permet difficilement d’exprimer les nuances, à moins de maîtriser l’esprit synthétique, pardon l’esprit de synthèse.

    [1] Le Département de philosophie avait refusé que ce cours s’intitule « Épistémologie des sciences sociales » sous prétexte que ça relevait d’eux. Évidemment, il ne s’est pas caché pour nous dire dans quel contexte avaient écrit Hume, Locke, Smith, Ricardo, etc.

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  52. 21 juillet 2011 21 h 54 min

    «Devant ce qui se passe aux États-Unis, avec la crise de la zone Euro, avec les problèmes écologiques, la sagesse du passé est-elle réactionnaire ou la voie de l’avenir?»

    La sagesse du passé? Quand ça? 😉

    Allez-y, ne vous gênez pas!

    «tout en sachant que la formule du blogue permet difficilement d’exprimer les nuances»

    Merci…

    «à moins de maîtriser l’esprit synthétique»

    Merci encore!

    «À mon humble avis, si les Zinzins perdent confiance, le dollar américain pourrait chuter.»

    Je n’ai pas dit que je n’étais pas d’accord, au contraire, mais seulement que ce n’est pas évident qu’ils vont agir même s’il perdent confiance…

    Krugman niaise souvent cette notion de confiance. Il appelle ça «the confidence fairy» ou quelque chose du genre. Pour lui, et je suis d’accord, ce n’est pas une question de confiance, mais de calculs, d’anticipation. De vrais keynésiens! Bref, s’Ils s’attendent à ce que les Chinois vendent, ils vont essayer de les devancer. Mais, je ne vois pas ça à court terme, même si je suis plutôt pessismiste par les temps qui courent…

    «Je ne prétends pas que le scrutin proportionnel serait la panacée, mais il me semble qu’il serait un outil pour que la multiplicité des points de vue soit représentée. »

    Tout à fait.

    «Quand Lucien Bouchard a accordé 10 ¢ comme augmentation du salaire minimum lors de la Marche mondiale des femmes, la différence avec Jean Charest est apparue minime.»

    Tout à fait encore! En fait, Charest a fait augmenter 3 fois le salaire minimum de 50 ¢!

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  53. the Ubbergeek permalink
    22 juillet 2011 2 h 00 min

    Comme l’a dit un posteur du forum d’Alternate History – ne ‘trashons’ pas Obama trop. Vous voudriez un Républicain à la place? Bien pire.

    En fais, il est très possible qu’il soit battu, et un républicain à la place vienne. Et le Tea Party voudra sa part.

    Faut des fois se rappeller la vieille expression greque que j,adore…

    « De Charabydes à Scylla ».

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  54. 22 juillet 2011 5 h 50 min

    «ne ‘trashons’ pas Obama trop»

    Ce n’est pas parce qu’on l’appuierait dans une élection qu’on n’a pas le droit de lui reprocher ce qu’on n’aime pas de lui.

    « De Charabydes à Scylla ».

    De Charybde en Scylla… Vous m’avez quasiment fait oublier la bonne expression!

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Charybde_et_Scylla

    Je ne considère quand même pas Obama comme Charybde…

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  55. 22 juillet 2011 6 h 53 min

    @Richard Langelier

    « J’enverrai peut-être un texte à Jeanne sur ce sujet.  »

    Ça devrait être intéressant, d’autant plus que peu de gens semblent connaître ce gars, nous avons mis une adresse courriel où nous joindre en haut à droite de ce site, ne vous gênez surtout pas.

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  56. 22 juillet 2011 18 h 09 min

    C’est bizarre, on parle un peu de Freitag dans le livre que je voens de commencer:

    L’indice de progrès véritable du Québec, de Harvey Mead
    http://multim.com/titre/?ID=343

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  57. 22 juillet 2011 21 h 52 min

    Après la comparaison Obama-Reagan, en voici une Obama-Nixon. Pour ceux qui sont à l’aise en anglais, ça vaut la peine de le lire. Et il faut le lire avant de commenter! 😉

    Barack Obama: The Democrats’ Richard Nixon?
    http://www.thefiscaltimes.com/Columns/2011/07/22/Barack-Obama-The-Democrats-Richard-Nixon.aspx

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  58. 25 juillet 2011 17 h 59 min

    J’ai lu aujourd’hui une analogie qui m’a fait sourire. On y compare l’attitude des républicains qui refusent tout compromis pour hausser le plafond de la dette, mais accusent Obama d’être responsable de la situation à celle d’un bandit de grands chemins qui mettrait son fusil sur la tempe du président en lui disant de ne pas augmenter les impôts des riches sinon il va tirer et ce sera le président qui sera le meurtrier!

    «A highwayman holds a pistol to my ear, and mutters through his teeth, “Stand and deliver, or I shall kill you, and then you will be a murderer!”» (tiré d’un discours d’Abraham Lincoln)

    http://krugman.blogs.nytimes.com/2011/07/25/abraham-lincoln-on-the-debt-ceiling-crisis/

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  59. the Ubbergeek permalink
    26 juillet 2011 9 h 08 min

    Nixon était une belle ordure, mais comme toutes choses dans la vie peut être très compliqué…

    C’est le président qui a eu les couilles d,aller à Beijing et parlé À MAO.

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  60. 31 juillet 2011 22 h 00 min

    Obama n’est pas vraiment de droite :

    La Maison Blanche et les leaders du Congrès en viennent à une entente
    http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/328495/la-maison-blanche-et-les-leaders-du-congres-en-viennent-a-une-entente

    «L’accord ne prévoit pas de hausses de taxes, un élément que le président Obama tenait à inclure dans l’entente.»

    «M. Obama a ajouté que ces coupures auront pour effet de réduire les dépenses gouvernementales à leur niveau le plus bas depuis l’époque où Dwight Eisenhower occupait la présidence du pays, durant les années 1950.»

    Et il en est fier!

    Non, il n’est pas vraiment à droite, il est très à droite!

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  61. 12 octobre 2012 18 h 18 min

    Le 22 juillet 2011 j’ai écrit :

    «Après la comparaison Obama-Reagan, en voici une Obama-Nixon. Pour ceux qui sont à l’aise en anglais, ça vaut la peine de le lire. Et il faut le lire avant de commenter!

    Barack Obama: The Democrats’ Richard Nixon? »

    Un ancien candidat aux primaires du Parti démocrate en 2008 et ancien représentant de l’Alaska, Maurice « Mike » Gravel, va encore plus plus loin. Non seulement il qualifie Obama de lâche, mais, à la page 3 de http://www.lactualite.com/monde/obama-est-un-lache-selon-un-ex-senateur-democrate, il dit :

    «Le bilan d’Obama peut se résumer en trois points. Des subventions aux compagnies d’assurance sous prétexte de réformer le système de santé. Des subventions au complexe militaro-industriel sous prétexte de lutter contre al-Qaida. Et des subventions à Wall Street sous prétexte de tenter de relancer l’économie.»

    Ouch!

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  62. youlle permalink
    12 octobre 2012 18 h 46 min

    Disons que je me retiens de ne pas qualifier Obama d’être de l’ultra droite.

    Le peuple américain n’a presque plus aucun contrôle sur son pays et ici on s’en approche.

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  63. Richard Langelier permalink
    12 octobre 2012 19 h 22 min

    J’ai l’impression que depuis la défaite de George McGovern contre Richard Nixon, le parti Démocrate est figé http://fr.wikipedia.org/wiki/George_McGovern . Des Américains qui s’étaient impliqués lors de cette élection m’ont dit qu’ils avaient décroché à tout jamais de la politique.

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  64. 12 octobre 2012 19 h 48 min

    «Des Américains qui s’étaient impliqués lors de cette élection m’ont dit qu’ils avaient décroché à tout jamais de la politique.»

    Ça ne m’étonne pas…

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