Mais, c’est une industrie!
En regardant le calendrier, je me suis aperçu que non seulement l’été est commencé, mais qu’on vient d’embarquer dans sa deuxième moitié… Et moi, j’écris encore des billets sérieux d’une longueur beaucoup plus hivernale qu’estivale. J’ai donc décidé d’écrire au moins un billet plus léger et moins long (on verra quand j’aurai terminé…).
Je reviens donc à un thème que j’ai exploré quelques fois, soit les termes ou expressions qui me tapent sur les nerfs. Aujourd’hui, ce n’est pas d’un terme ni d’une expression qui me fatigue dont je veux vous entretenir, mais de l’utilisation d’un terme.
Qu’est-ce qu’une industrie?
«Une industrie est un groupe d’établissements se livrant à des activités économiques identiques ou similaires.» Statistique Canada
Bon, il parle d’un billet léger, et il cite Statistique Canada… Avouez que pour une définition de Statcan, celle-ci est courte, précise et facile à comprendre. Facile à comprendre? Je me le demande parfois…
Ce terme peut être utilisé pour désigner un ensemble d’activités assez spécifique, comme l’industrie de l’aluminium, ou assez vaste, comme l’industrie manufacturière (qu’on appelle aussi industrie de la fabrication, quand ce n’est pas seulement «l’industrie»). Pour les ensembles encore plus vastes, on n’utilise jamais ce terme, mais on parle plutôt de «secteur», comme dans secteurs primaire, secondaire et tertiaire.
Dans quoi tu travailles?
Demandez à quelqu’un quel est son travail. De grâce, ne lui demandez surtout pas qu’est-ce qu’il fait dans la vie! La vie, ce n’est pas le travail. Et on peut vivre sans travailler. Mais, je m’égare… Ce quelqu’un vous répondra de différentes façons. Certains identifieront leur emploi de façon générale :
- Moi? en informatique.
- Je suis dans le domaine de la santé.
- J’œuvre dans l’enseignement.
- Je travaille pour le gouvernement.
- Je me prépare pour mon prochain emploi (oups…)
D’autres accoleront leur emploi à leur profession ou leur domaine d’études :
Je suis médecin, avocat, économiste, psychologue, vendeur, acupuncteur, joueur de poker professionnel, etc.
D’autres enfin préciseront leur industrie, mais sans mentionner que c’est une industrie :
Je travaille dans le plastique (ça doit être inconfortable…), pour une banque (ça doit être moins «glamour» depuis le début de la crise…), dans le vêtement (moi aussi, je travaille dans mes vêtements…), etc.
Mais c’est une industrie!
Pourquoi certains sentent qu’ils ajoutent de la valeur à leur activité professionnelle en spécifiant que leur domaine constitue une industrie? En effet, le terme «industrie» ne sert pas qu’à préciser «des activités économiques identiques ou similaires», comme le dit Statcan. On s’en sert aussi pour accentuer l’importance d’une activité pas trop invitante au départ… Dans cette utilisation, on ne parle pas de la pertinence d’une activité, mais seulement de son impact sur «l’économie» et sur l’emploi. L’ajout du mot «industrie» sert dans ce cas à justifier une activité dont on est pas trop fier. Par exemple :
- industrie de la chrysotile (où on évite d’utiliser le mot «amiante», bien sûr : c’est en effet gênant de dire qu’on travaille à exporter un produit aussi létal dans les pays pauvres…);
- industrie des courses de chevaux (domaine qui ne survivait que grâce aux subventions et au travail acharné d’un sénateur…);
- industrie du sexe (on dira moins «de la prostitution» ou «de la pornographie»…);
- industrie de la drogue (ben quoi, ça crée plein d’emplois directement et même indirectement dans les services de santé…);
- industrie de la guerre (on utilisera davantage l’expression industrie de l’armement, ou des équipements militaires…).
D’autres «industries» permettent aux journalistes de bien s’amuser à peu de frais : L’industrie des feux d’artifice explose… Là, on veut protéger son petit domaine assez douteux, merci, en parlant de l’industrie de la revente de billets (industrie qu’on n’a pas osé appeler l’industrie du scalp)!
Et alors…
Alors, ce n’est pas si grave. Par contre, cela ressemble pour moi à un pléonasme. En effet, toute activité est liée à une industrie, et toute industrie compte un certain nombre d’emplois. Lorsqu’on en vient à mettre l’accent sur cette seule particularité qui n’en n’est pas une, c’est souvent parce qu’on a de la difficulté à justifier la finalité sociale de notre activité. Quand on est encore moins certain de l’utilité de cette finalité, on parle des retombées économiques, comme je l’ai déjà souligné dans un autre billet. Or, n’importe quelle activité, même jeter de l’argent par terre entraînera des retombées… Mais, il n’y a pas encore d’industrie du jetage d’argent par terre (quoiqu’il y a peut-être une industrie du jetage d’argent par les fenêtres…)!
Je me joindrais bien à l’industrie du chialage, mais elle est déjà trop encombrée!
Je ne suis pas un artiste, mais l’expression « l’industrie culturelle » (souvent au pluriel) me fait grincher des dents.
Comme je suis un dilettante de la pire espèce, j’espère qu’on ne me casera pas dans une industrie.
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«Je ne suis pas un artiste, mais l’expression « l’industrie culturelle » (souvent au pluriel) me fait grincher des dents.»
Chuttttt! C’est le sujet de mon prochain billet! C’était même à la base de l’idée qui m’a traversé l’esprit quand j’ai pensé à ce billet la première fois, il y a plusieurs mois…
Ce cas est un peu particulier comme on le verra, car l’utilisation du terme «industrie» dans cette activité ne me fatigue pas pour les mêmes raisons que les exemples que j’ai donnés dans le présent billet. Je n’élaborerai pas davantage pour l’instant!
Mais si vous avez d’autres exemples d’utilisations fatigantes du terme «industrie» avec un lien sur un exemple de son utilisation, allez-y, ce serait amusant!
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Il y a aussi L’industrie de l’Holocauste. 😉
http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Industrie_de_l'Holocauste
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«Il y a aussi L’industrie de l’Holocauste.»
Ishhhhh! Ça, c’est une catégorie spéciale à elle seule! 😉
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@ Darwin
Ce blogue change de look à la vitesse de l’éclair. Lorsque j’écrirai un texte destiné à la critique rongeuse de ma souris, celle-ci ne saura pas où cliquer pour envoyer mon texte à mon insu.
Chuttt! Ça veut dire : « farme ta… ». Bon, je le ferai par realpolitik. Lancer de basses flatteries à Koval et vous obéir, ça me protège pour l’éternité (ou presque, comme dans l’infini moins 1).
« Je n’élaborerai pas davantage pour l’instant! ». Ce ne serait pas un pléonasme double de trop too much ? (Jean Dion nous a plagiés. Nous faisions cette blague au vrai Café campus en 1968). René Lecavalier disait : « n’anticipons point davantage ». Donc, c’est un pléonasme vertueux.
En cliquant sur les liens de textes que vous avez publiés sur ce blogue, je me suis rappelé que les textes d’Alain Dubuc comme chroniqueur économique dans La Presse étaient excellents. D’ailleurs Foglia était allé rouler aux États-Unis. Dans un snack-bar, la serveuse et les clients s’étaient esclaffés : « vous êtes canadien. Votre petit dollar ». Foglia leur a expliqué que c’était le dollar américain qui s’était trop valorisé (à partir de ses échanges avec Alain Dubuc).
Comme j’ai cliqué hier sur un lien qui m’a conduit sur un blogue où la page d’accueil présente un compteur illustrant le montant de la dette québécoise et qu’on y propose de continuer à baisser l’impôt des plus hauts revenus, je me permets d’ajouter que ça fait partie des choses qui me donnent de gros boutons.
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@Richard Langelier
Moi, il y a beaucoup de bloyes qui me donnent des crises d’urticaire. Je tente de les éviter.
P.S. Ce sont, la plupart du temps,les sites dogmatiques ou « ésotériques ».
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@ Richard Langelier
«Ce blogue change de look à la vitesse de l’éclair»
Ah, je ne vois pas de changement aujourd’hui…
«Je n’élaborerai pas davantage pour l’instant! »
En fait, comme j’avais élaboré un peu avant d’écrire cette phrase (en mentionnant que les raisons de ne pas aimer cette expression ne sont pas les mêmes que les exemples cités dans ce billet), j’estime qu’il ne s’agit pas vraiment d’un pléonasme. Mais, bon, si vous le considérez vertueux, cela me va!
«je me suis rappelé que les textes d’Alain Dubuc comme chroniqueur économique dans La Presse étaient excellents»
C’est ce que je disais dans ce billet (je sais que vous le savez, mais je pense à l’éventuel lecteur qui suit peut-être nos échanges). C’est quand il est passé à la page éditoriale que ça s’est gâté. Je me souviens de son premier éditorial où il disait que la direction s’était engagée à ne pas intervenir dans ses éditoiaux (enfin, quelque chose du genre). Pauvre lui, il n’avait pas compris que le contrôle idéologique (fédéraliste, de centre droit, etc.) avait été fait avant de lui proposer ce poste…
Et, sans avoir eu besoin de pression, dès la première élection, il avait recommandé de voter conservateur (Mulroney). Je rêvais d’imprimer cet éditorial, de reculer 15 ans en arrière, d’aller à la cafétéria des sciences sociales où il vendait la Taupe rouge, et de lui dire :«Regarde ce que tu vas devenir dans 15 ans, sale ce gosse de riche»… Moi, les gosses de riche qui se disaient d’extrême gauche à l’université (il n’était pas le seul, et surtout pas le pire), je ne leur faisais pas confiance.
«sur un blogue où la page d’accueil présente un compteur illustrant le montant de la dette québécoise»
Il y en a beaucoup comme ça, dont celui de l’IÉDM… qui est copié sur le blogue de Philippe David, celui que vous avez vu, j’imagine.
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@ lizzie
«Je tente de les éviter.»
Je vous ai pourtant lue dans un tel blogue récemment! 😉
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@Darwin
Je suivais la conversation entre des commentateurs et je n’ai pu m’empêcher de commenter (par un pas de commentaire) les contradictions d’un commentateur sué 7! 😉
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@Darwin
J’ajouterais que je me gratte depuis! 😆
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«J’ajouterais que je me gratte depuis!»
Le reste de notre corps comprends parfois mieux que notre cerveau ce qui est bon et mauvais pour nous!
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@ Darwin
Le look dont il est question porte sur la place où laisser le commentaire. N’étant pas de la génération de l’Agora des temps modernes qu’est la blogosphère, je me laisse impressionner par un petit changement de look.
J’ai connu Alain Dubuc (pas intimement) avant et pendant qu’il vendait la Taupe rouge (d’obédience trotskiste si ma mémoire est bonne). Que vous n’ayez pas eu confiance aux « sales gosses de riches », je peux le comprendre. Mon père était médecin spécialiste, le père de Françoise David aussi. Est-ce à dire que nous n’avons pas droit de parole au Québec? Est-ce à dire qu’Amir Khadir n’a pas droit de parole parce qu’il est médecin spécialiste tout comme son épouse?
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@ Richard Langelier
«Le look dont il est question porte sur la place où laisser le commentaire»
Je ne vois pas de changement…
« Est-ce à dire que nous n’avons pas droit de parole au Québec?»
Je ne vois pas le rapport entre «ne pas avoir confiance» et vouloir enlever le droit de parole! Quelle mauvaise foi! Vous me faites dire ce que je n’ai jamais pensé! Cela me rappelle davantage (oui davantage) certains démagogues de droite que les commentateurs réguliers de chez Jeanne!
Et je parlais de ce que je pensais à l’époque (vous avez sûrement remarqué l’utilisation de l’imparfait dans la phrase «je ne faisais pas confiance») des gosses de riches «qui se disaient d’extrême gauche à l’université»! C’est quand même assez limité!
Était-ce votre cas? Quant à Amir Khadir, je ne crois pas non plus qu’il était d’extrême gauche, et s’il l’avait été, je ne lui aurais pas non plus fait confiance à l’époque, pas plus qu’à Françoise David (qui était membre d’En lutte, si je ne m’abuse)! Ce qui ne voudrait pas dire que j’aurais eu raison ou tort. Vous donnez une drôle d’extension de sens à un propos précis et bien démarqué dans le temps. Je ferai attention à l’avenir à ce que je révélerai en toute innocence ici…
Plusieurs d’entre eux me reprochaient de ne pas embarquer dans leur mouvement. Moi qui travaillais l’été 60 heures par semaine dans une shop, selon eux, je connaissais, moins les travailleurs qu’eux qui revenaient d’un voyage à Cuba (exemple vécu)! J’avais mes frustrations comme vous avez les vôtres.
«d’obédience trotskiste si ma mémoire est bonne»
Exact, publié par le très célèbre GMR, Groupe marxiste révolutionnaire.
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Hum… Tout dépend de mon interlocuteur, mais, règle générale, j’avais tendance à évoquer mon « travail de bureau », sans en dire davantage, à moins d’être vraiment prompté à (comme dirait madame Edwarth) en dévoiler davantage!
Profession perçue comme étant occupée par des snobillards inaccessibles, que voulez-tu!
J’aurais pu dire que j’appartenais à l’industrie du porc. Ou à l’industrie du spectacle – ou de la magie, dans la mesure où les effets de toge, c’est bien connu, ne sont que des écrans de fumée destinés à occulter la vérité.
Maudits avocrasses!
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@ Papitibi
«J’aurais pu dire que j’appartenais à l’industrie du porc. Ou à l’industrie du spectacle – ou de la magie»
Je vois mieux l’analogie avec celle du spectacle (dont la magie est une sous-industrie)!
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« Lorsque j’écrirai un texte destiné à la critique rongeuse de ma souris, celle-ci ne saura pas où cliquer pour envoyer mon texte à mon insu. » 😆 😆
Ou l’industrie de la dinde restée pognée au bureau?
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@ Richard Langelier
Je voudrais ajouter que, depuis ce temps, j’ai drôlement nuancé mon opinion sur «les gosses de riche». À l’âge que j’avais, il était normal d’avoir des opinions tranchées. Normal ou pas, c’était mon cas, comme celui de bien d’autres. Je généralisais beaucoup trop.
Bon nombre de ces gosses de riches sont restés fidèles à leur valeur. Un bon nombre aussi, comme Alain Dubuc, sont devenus condescendants quand ils parlent de leur valeurs de l’époque. Et cela est aussi arrivé à des gosses de pauvres…
Mais, eux, ne me parlaient pas de leurs stages à Cuba… et connaissaient en général le mileu des travailleurs d’expérience, pas de lectures et de voyages.
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«Ou l’industrie de la dinde restée pognée au bureau?»
😆
As-tu un lien pour nous montrer un exemple de cette industrie? 😉
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Y’en a plein sur l’industrie you tube.
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@ Darwin
Très amusant! Comme Météomedia annonçait de la pluie sur mon territoire, la nuit de samedi à dimanche, j’ai écrit « pour » Jeanne, plutôt que de partir en vélo, dimanche. Je suppose que quelqu’un a monopolisé la pluie sur sa rue. J’ai à nouveau commencé à écrire un texte songé « pour » Jeanne cet après-midi [1], mais ce texte est devenu caduc avec vos précisions. Comme disait Sol : « Pauvre de moi! »
[1] J’ose croire que Claude Meunier n’a pas de droits d’auteur sur cette expression. Sait-on jamais, s’il est normal de breveter le vivant, sky is the limit.
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@ Lizzie
«Y’en a plein sur l’industrie you tube.»
C’est Koval qui sera contente!
@ Richard Langelier
«mais ce texte est devenu caduc avec vos précisions»
Dommage…
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Entre filles, on se soutient!
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J’aurais espéré un billet sur l’industrie des superhéros, mais j’imagine que ce sera pour une prochaine fois 🙂
Très bon texte Darwin. J’aime bien ton humour. Tu m’as fait réalisé qu’il y a bien des gens qui travaillent dans le vêtement lol! Et les naturistes qui font du tricot, ils travaillent dans quoi? J’imagine que l’expression « J’ai rien à m’mettre » origine d’eux!
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@ Blink
«J’aurais espéré un billet sur l’industrie des superhéros, mais j’imagine que ce sera pour une prochaine fois»
Pour ça, je compte sur le vrai expert, c’est-à-dire toi!
«J’aime bien ton humour.»
Merci!
«Et les naturistes qui font du tricot, ils travaillent dans quoi?»
Que voilà un beau sujet de recherche! Pour moi, ils sont bien dans leur peau et ils aiment tricoter (gag pour les auditeurs de la défunte émission de télé CA…)!
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Il y a l’industrie de bouche trous.
Dans mon ancienne et lointaine page Facebook pour décrire le métier que je fais je disais boucheur de trous. Étant paysagiste c’est un geste que je fais souvent.
Je sais bien qu’il y a une autre industrie qui fait un geste semblable, mais c’est une autre histoire et elle n’ose pas se nommer comme cela. Je ne vais pas élaborer, sinon je risque encore une fois d’être vulgaire. 😉
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😆
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« sinon je risque encore une fois d’être vulgaire »
Pourquoi déjà t’as été banni de Facebook? 😉
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@ Yves
« Je ne vais pas élaborer, sinon je risque encore une fois d’être vulgaire.»
Je l’ai nommée dans mon biilet!
«Il y a l’industrie de bouche trous.»
J’ai trouvé ça:
http://www.usinenouvelle.com/expo/bouche-trous-en-matier-p139911.html
et ça:
http://www.ledevoir.com/societe/sante/313682/lettre-du-college-quebecois-des-medecins-de-famille-les-generalistes-acceptent-de-jouer-les-bouche-trous
Bon, ils ne disent pas à qui appartiennent les trous qu’ils bouchent, mais on peut laisser aller notre imagination, voire nos fantasmes!
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«Pourquoi déjà t’as été banni de Facebook?«
Mon torrieux toi! Tu sais bien! 😀
C’est parce que j’ai osé mettre une photo de moi complètement nue comme avatar. Et vu l’immense beauté qui m’accable j’ai fait de nombreux jaloux qui se sont plaints.
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Je l’ai nommée dans mon billet«
Quoi t’as nommé les boucheur de nid de poule????? 😆
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«Quoi t’as nommé les boucheur de nid de poule?????»
De nid, je ne sais pas…
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À voir de nombreux blogue qui sont parfois mentionnés ici on peut croire qu’il y a une industrie du complot aussi.
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Le mot « Industrie » vient de l’expression « Hindu’s Three », soit les trois dieux de l’hindouisme Brahma, Vishnu et Shiva qui préconisaient le travail d’équipe dans les coins de la patinoire.
J’avais le goût d’écrire quelque chose, mais je savais pas quoi. 🙂
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😀
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«mais je savais pas quoi»
Pas mal du tout! 😉
En fait, c’est quand Tri fait des sushis de façon indue… d’où le nom de son resto, Tri express!
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Quoi? L’industrie du jetage d’argent par les fenêtres n’existe pas?
Voilà une fenêtre, voyance en ligne, voyance par e-mail, voyance par web cam, annuelle ou permanente….
http://www.unevoyante.com/
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Tu as raison, on peut jeter notre argent par une fenêtre sur l’écran d’ordi… Je dirais même qu’il s’agit d’une industrie en pleine expansion!
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En fait, c’est quand Tri fait des sushis de façon indue…
Hihihi
Des sushis de façon indue avec le torse Bombay 🙂
J’espère que la légèreté de nos commentaires n’affectera pas le crédibilité de Jeanne. Une fois n’est pas coutume.
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«J’espère que la légèreté de nos commentaires n’affectera pas le crédibilité de Jeanne. »
Disons que le billet lui-même portait à ça!
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Voilà une autre bonne industrie du jetage d’argent par la fenêtre….y’en en beaucoup d’autres ….
http://fr.pokerlistings.com/
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Fiou, une chance que je n’ai pas rejeté la possibilité de l’industrie du jetage d’argent par la fenêtre dans mon billet! La, ma crédibilité en prendrait vraiment un coup!
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Rigolo ce billet… Et plus ça va, plus on se croirait dans l’industrie des cavernes… 😉
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«Rigolo ce billet»
Merci. C’était un peu l’objectif, même si il y a une couple de phrases qui sont sérieuses!
« plus on se croirait dans l’industrie des cavernes»
Si tu veux te faire réembaucher dans cette industrie, fais-moi signe! J’ai maintenant le pouvoir de recruter du personnel!
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@ lutopium
« Rigolo ce billet… Et plus ça va, plus on se croirait dans l’industrie des cavernes… »
Vous m’excuserez, mais sur le coup j’ai lu industrie des Tavernes. 🙂
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Tiens, le Devoir parlait aujourd’hui d’une autre industrie, celle des Recycleurs d’images sur le Web !
Certaines des vidéos contenues dans cet article valent le détour!
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Très bien Darwin, surtout DSK et Adolph!
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«Très bien Darwin, surtout DSK et Adolph!»
J’ai dû en voir des dizaines sur Adolph, sur toutes sortes de sujets!
Il y en a aussi beaucoup sur DSK, mais celle que tu as vue est probablement la meilleure.
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Tiens, une nouvelle industrie!
«Depuis deux ans, un règlement adopté par la Ville interdit dans tous les bâtiments l’installation d’un appareil à combustibles solides, hormis les appareils à granulats certifiés EPA, c’est-à-dire respectant la norme de l’agence de protection environnementale américaine.»
«L’industrie du chauffage conteste devant les tribunaux cette décision de la Ville de Montréal.»
Promouvoir les produits polluants, c’est pas très médiatique, mais défendre son «industrie», ça c’est important!
http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2011/08/15/004-poele-bois-programme-debars-remplacement.shtml
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Je viens de retrouver des liens que j’avais gardés pour ce billet, mais que j’ai oubliés… Ils sont sur l’industrie de l’affichage extérieur du Québec qui se plaint du méchant maire du Plateau Mont-Royal qui a annoncé l’interdiction des panneaux publicitaires dans son arrondissement (merci M. Ferrandes!) :
«Mais selon lui [Jeannot Lefebvre, porte-parole du Regroupement de l’industrie de l’affichage extérieur du Québec (RIAEQ)], c’est une erreur de s’en prendre à l’industrie de l’affichage extérieur, «qui soutient 360 emplois directs et indirects dans la province».»
Ben oui, laissons-nous polluer, c’est pour créer de l’emploi…
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/06/20110601-062109.html
Et celui-ci, sur la même «industrie»:
«Une coalition contre les panneaux publicitaires»
«Mais l’industrie ne restera pas les bras croisés»
«Dans un mémoire présenté il y a trois ans, l’industrie de l’affichage qui représente 500 emplois avait plaidé que les structures publicitaires avaient un apport positif en masquant notamment le piètre état de certaines infrastructures.»
http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/archives/2011/06/20110601-062109.html
Oh oh, il sont passés de 360 à 500 en une journée! Le Plateau ne dérange pas tant que ça cette industrie!
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Lu ce matin dans le Devoir:
«Le NPD devrait cesser de prendre le parti des extrémistes qui veulent tuer l’emploi», a répondu David Anderson, le secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles. «Ils peuvent aller dehors et se joindre à ces quelques douzaines de manifestants, mais, nous, nous préférons prendre le parti des centaines de milliers de Canadiens qui dépendent de ces sables bitumineux.»
Manifestation contre les sables bitumineux – «Des extrémistes qui veulent tuer l’emploi»
Cette défense de l’industrie des sables bitumineux est du même ordre que la défense de l’industrie de l’amiante par le gouvernement Charest, le PQ et le Bloc québécois. On ne s’interroge pas sur ce que produit l’industrie ni sur ses externalités, on ne parle que du fait que cela crée de l’emploi.
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Dans la même logique, on peut aussi bien dire:
« Exploitation des sables bitumineux – «Des extrémistes qui veulent tuer l’environnement»
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«Dans la même logique, on peut aussi bien dire:»
Ce n’est pas du tout la même logique, c’est vrai qu’ils veulent tuer l’environnement! 😉
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Tant qu’à parlez d’extrémistes… quand la logique devient un sophisme…
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«L’Institut [du chrysotile] recevait 250000 $ du gouvernement fédéral chaque année et 200000 $ du gouvernement provincial, un financement auquel les gouvernements ont mis fin lors de leurs derniers budgets.»
Je ne savais pas que cet organisme de propagande, qui fait (et bientôt faisait) la promotion de ce produit mortifère, recevait près de 1/2 millions $ par année! Voilà une coupe budgétaire que je ne dénoncerai pas, bien au contraire! On ne pourra pas dire que la gauche est contre toutes les coupures!
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201204/29/01-4520100-linstitut-du-chrysotile-ferme-ses-portes.php
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