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The spirit level – L’héritage social

23 janvier 2012

J’ai terminé il y a plus d’une semaine un des livres les plus marquants des dernières années, The Spirit Level: Why Equality is Better for Everyone (Le niveau de l’esprit : pourquoi l’égalité est meilleure pour tout le monde). Ce livre démontre que, à partir d’un certain niveau de richesse, on n’observe aucune amélioration dans presque aucun indicateur de santé ou de bien-être. Par contre, presque tous les indicateurs de bien-être varient en fonction du niveau d’égalité des pays riches.

Je ne résumerai pas ici ce livre, d’autres l’ayant fait, et très bien fait, dont Eve-Lyne Couturier sur le blogue de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS).

«Une fois mesurés et agrégés la violence (taux d’homicide), la cohésion sociale (confiance envers les étrangers), l’obésité (femmes, hommes et enfants), la santé (mentale et physique), l’espérance de vie et l’éducation (taux de diplômes), une tendance claire se trace : plus une société est juste, meilleures sont les conditions de vies.»

On peut ajouter à cette liste que la confiance, la mobilité sociale et même le recyclage des déchets sont plus élevés dans les pays plus égalitaires.

Les auteurs ont aussi mis sur le Web un site qui développe divers aspects de la question, avec entre autres des vidéos et des graphiques. On y trouve aussi en français une synthèse du livre ainsi qu’une présentation des preuves appuyant les conclusions des auteurs. On y trouve finalement une vidéo sous-titrée en français hyper intéressante d’une présentation des éléments abordés dans le livre par un des auteurs, Richard Wilkinson. Je vous invite bien sûr à consacrer 17 minutes à cette vidéo, cela vaut vraiment la peine!

Corrélations et causalités

Les auteurs ne se contentent pas de montrer à quel point les indicateurs de bien-être sont corrélés avec le niveau d’égalité des pays (et des états des États-Unis), mais démontrent que ces corrélations sont causales. Ces démonstrations sont tellement pertinentes que je pourrais écrire un billet pour chaque chapitre, chacune des corrélations étant discutés avec rigueur.

Je me contenterai ici de présenter le chapitre qui aborde des facteurs généraux qui expliquent pourquoi tous les indicateurs utilisés sont aussi liés avec le niveau d’inégalité. Ce chapitre m’a aussi attiré parce qu’il rejoint tout à fait les observations de Jacques Généreux dont j’ai parlé dans La dissociété.

L’héritage social

Il peut être difficile pour certains de comprendre pourquoi, parmi des pays présentant pourtant des caractéristiques similaires en termes de richesse, le fait de vivre dans les sociétés les plus égalitaires permet de faire diminuer la violence, bénéficier d’une meilleure santé physique et mentale, etc. Ceux qui croient que le progrès dépend en premier de facteurs individuels, comme les économistes classiques et néolibéraux, auront tout particulièrement de la difficulté à accepter que l’égalité puisse être une cause d’un bien-être plus élevé, ceux-ci les mettant plutôt en opposition, en prétendant au contraire qu’il faut créer plus de richesse avant de la partager.

Pour comprendre cette causalité, il faut étudier l’être humain et trouver en quoi les inégalités nuisent à sa santé et à sa vie en société, et en quoi une société plus égalitaire correspond davantage à sa nature profonde.

– Amitié et statut social

De nombreuses études ont démontré que les gens qui ont le plus d’amis vivent mieux et plus longtemps. De même, et là personne ne sera surpris, le bien-être est intimement lié au statut social. Par contre, on sait moins que plus les écarts entre les classes sociales sont élevés, moins élevé est le bien-être, même pour les plus riches!

Les conséquences de l’appartenance à un certain niveau du statut social s’observe aussi bien chez les animaux que chez les humains. Chez les animaux, les classes les plus basses sont les dernières à manger et même à s’accoupler. Les batailles sont souvent plus féroces entre les membres d’une même espèce qu’entre des individus d’espèces différentes (prédation mise à part, bien sûr). Chez les humains, de désir d’accéder à une classe supérieure se traduit aussi bien par des achats de prestige que par la dépréciation des membres de certaines classes, comme on peut par exemple l’observer par les commentaires souvent empreints de jalousie contre les travailleurs en lock-out de l’Alcan.

D’autres études ont montré que les résultats à des tests d’aptitude chez des membres de classes inférieures se mettent à se dégrader quand leur appartenance à cette classe est révélée dans le processus (l’école ou l’enfant étudie, le quartier où les participants habitent, leur niveau de revenu, etc.). L’appartenance même à une classe sociale a donc des effets négatifs en soi!

Le lien entre le nombre d’amis et le bien-être s’explique aussi assez bien. Des amis partagent leurs ressources et collaborent entre eux plutôt que de se concurrencer pour des biens. En cas de coup dur, les amis aideront tandis que des inconnus s’ignoreront ou, pire, profiteront des malheurs de l’autre. Dans le même sens, des amis partageront de l’information, des connaissances, s’aideront à acquérir des compétences, etc., mais ne le feront pas nécessairement pour des gens qui ne font pas partie de leur cercle.

Les auteurs concluent à ce sujet en rappelant que des études ont démontré que ce sont les gens avec le moins d’amis et ceux des classes sociales les plus basses qui souffrent le plus de stress chronique. Il rappellent aussi l’importance des dons et des cadeaux depuis toujours dans le cadre des relations interindividuelles de même qu’entre les peuples.

– Les chimpanzés et les bonobos

Les deux espèces qui sont les plus semblables à l’être humain ont un fonctionnement social bien différent. Les chimpanzés ont une société fortement hiérarchisée, avec des batailles fréquentes pour régler les conflits. Les bonobos, eux, ont une société plus égalitaire et règlent une bonne partie de leurs conflits et évacuent leur stress au moyen de relations sexuelles très fréquentes, relations mixtes, homosexuelles ou individuelles. Ils font l’amour et pas la guerre!

Des chercheurs ont identifié la section de l’ADN qui explique ces différences de comportement. Cette section de l’ADN des bonobos se retrouve aussi dans l’ADN humain. Les auteurs en concluent que l’humain est moins adapté à une société hiérarchisée et plus à une société égalitaire, et qu’il est donc normal qu’il y ait moins de violence dans les sociétés plus égalitaires. Ils laissent au lecteur le soin de conclure sur les façons de régler les conflits qu’ils préfèrent!

– Le cerveau social

Des chercheurs ont démontré que les tensions et les conflits avec les autres, à la fois en termes d’intensité que de durée, sont de loin la principale source de stress qui affecte notre bien-être émotionnel et notre système cardiovasculaire, bien avant les ennuis d’argent et les autres problèmes. En plus, la qualité de nos relations avec les autres ne fut pas cruciale uniquement pour notre bien-être, mais aussi pour notre survie, notre reproduction et pour le développement de notre cerveau.

L’importance des relations sociales se manifeste aussi par la taille démesurée de notre néocortex par rapport à toutes les autres espèces (d’où le titre de cette section). On a aussi démontré que la taille des groupes sociaux de toutes les espèces varient en fonction de celle du néocortex, comme le montre d’ailleurs la plus grande dimension des premières sociétés humaines par rapport à celle des autres primates. Le développement du langage chez l’être humain va aussi dans le même sens. L’apprentissage des relations sociales est d’ailleurs une composante majeure de l’éducation des jeunes enfants.

– Un héritage double

Comme le fait Jacques Généreux dans La dissociété, les auteurs soulignent les deux caractéristiques complémentaires de l’être humain, une sociale, comme démontré dans la section précédente, et une individuelle, qui se reflète entre autres par la concurrence pour obtenir un meilleur statut social. C’est en raison de la présence de cette caractéristique que les membres des classes les plus basses veulent tellement monter en grade, ce qu’ils réalisent plus souvent qu’autrement avec l’aide de leurs proches ou amis.

Il est d’ailleurs remarquable de constater que c’est dans les sociétés les plus égalitaires qu’on observe les niveaux de mobilité sociale (se retrouver dans une classe de revenu différente de celle de ses parents) les plus élevés, comme le montre cette section française du site dont j’ai parlé au début de ce billet. Cela montre que l’individualisme seul réussit moins bien à atteindre cet objectif que l’apport d’une société plus égalitaire.

Il faut aussi se rappeler que l’individualisme et surtout les inégalités des sociétés humaines sont relativement récents dans l’histoire humaine. Comparé aux deux millions d’années de relative égalité, les inégalités qui sont apparues avec l’agriculture pèsent bien peu.

Alors…

Dans le même chapitre, les auteurs parlent aussi de l’empathie, du plaisir qu’on retire de la coopération, de la souffrance liée à l’exclusion et de quelques autres points. Cela dit, il est déjà clair, selon moi, que les arguments que j’ai développés ici démontrent suffisamment la causalité entre le niveau d’égalité d’une société et la plupart des éléments de bien-être qui y sont corrélés, même si ce texte ne peut pas rendre justice complètement aux arguments des auteurs.

Viser une meilleure répartition des ressources n’est pas une utopie, mais au contraire une des façons les plus efficaces d’améliorer le bien-être des sociétés tout en respectant les aspirations naturelles des êtres humains.

37 commentaires leave one →
  1. 23 janvier 2012 9 h 18 min

    Une bombe cet article! Une mine d’or pour troller des sites de droite! 😈

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  2. sombredereliction permalink
    23 janvier 2012 11 h 26 min

    Je disais donc, que cet article était une bombe, une mine d’or pour quelqu’un qui aime troller les sites de droite. 🙂
    Ceci dit, belle trouvaille, je me demande si ce livre est disponible en français… Sinon, je suppose que cela viendra.

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  3. Hefgé permalink
    23 janvier 2012 11 h 48 min

    Pas étonnant que Darwin nous parle de chimpanzés… De fait, leurs groupes sociaux sont fortement hiérarchisés et maintenus sous la férule de mâles dominants. Alors que, chez les bonobos, les femelles sont plutôt les égales des mâles.

    Par malheur, il semble bien que notre pauvre monde soit surtout dirigé par des chimpanzés et autres sortes de poilus…

    Desmond Morris notait que l’espèce humaine était dotée d’une grande capacité de coopération. Paradoxalement, remarquait-il, la manifestation la plus achevée de cette capacité s’est toujours révélée dans les efforts militaires.

    Comme l’écrit Yves Paccalet, l’humain n’est bon ni mauvais : il est exécrable.

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  4. 23 janvier 2012 13 h 58 min

    « Je disais donc, que cet article était une bombe, une mine d’or pour quelqu’un qui aime troller les sites de droite. »

    C’est comme donner de l’or a des chimpanzés, ils ne seraient pas quoi en faire… à part de les lancer comme des cailloux a tout ce qui est à gauche d’eux!
    C’est le problème propre aux sectes, pardon, aux sites de droite qui n’ont qu’une pensée unidimensionnelle…

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  5. 23 janvier 2012 14 h 07 min

    Je suis d’accord avec l’esprit du livre bien entendu mais je constate à quel point il est important, autant pour la gauche que pour la droite, de retourner à la nature pour appuyer nos thèses respectives.

    Dans un camp comme de l’autre, on veut prouver qu’il est dans la nature de l’homme de pencher à droite ou à gauche. Je suis assez sceptique par exemple sur cette histoire de la séquence d’ADN qui montre que nous sommes plus près du bonobo (moi je ne me sens pas comme un bonobo ;)) J’aimerais bien voir quel article de recherche a mené à de telles conclusions.

    Je n’aime pas tellement qu’on utlise la nature, encore bien moins l’ADN, comme argument explicatif des comportement parce que d’habitude, pas cette fois, ça sert à justifier des thèses réactionnaires, et c’est la majorité du temps des démarches bourrées d’erreurs. On voit d’ailleurs souvent ces références à la nature quand il s’agit de mettre en avant des thèses homopobes ou sexistes. Nous nous sommes pas mal éloigné de notre nature animale, heureusement….

    L’autre point où je tique un peu, c’est sur le sens de cette phrase:

    « Comparé aux deux millions d’années de relative égalité, les inégalités qui sont apparues avec l’agriculture pèsent bien peu. »

    Les tribus sauvages étaient-elles moins inégales que ce qu’on vit présentement? Pas certaine….

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  6. Nicolas permalink
    23 janvier 2012 15 h 18 min

    Je ne souscrits pas non plus aux analyses qui tentent de rapprocher les différentes races de singes aux êtres humains. Les réalités sont souvent bien plus complexes que les simplifications auxquelles les amateurs de telles théories se livrent. Ça m’amuse toujours de lire que les quelques millénaires de civilisation comptent moins que les millions d’années de tribalisme. Notre espèce a davantage évolué socialement depuis 10 000 ans que depuis son apparition jusqu’à la sédentarisation ! Pas les singes.

    Pour le meilleur et pour le pire, l’homme demeure la seule créature capable d’abstraction, de développer des concepts qui vont au-delà d’un impact immédiat sur sa propre vie. Il en résulte des systèmes et une organisation sociale sans équivalent dans la nature.

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  7. Richard Langelier permalink
    23 janvier 2012 17 h 56 min

    @ Koval

    « Les tribus sauvages étaient-elles moins inégales que ce qu’on vit présentement? Pas certaine… »

    Les ethnologues ont observé que les sociétés de chasseurs-cueilleuses dépassaient rarement une quarantaine de membres. Elles fonctionnaient au consensus. Après palabres, les membres qui n’étaient pas d’accord, n’avaient pas d’hypothèques à payer, alors ils partaient et fondaient une autre communauté avec d’autres dissidents qu’ils croisaient.

    Par contre, le schéma marxien-engelsien à l’effet que l’Humanité ayant débuté dans le communisme primitif dans une situation de rareté est appelée à atteindre le stade de communisme d’abondance, il est préférable de le laisser à la critique rongeuse des souris.

    Dans les sociétés iroquoiennes, les mères de clans choisissaient les chefs d’expédition de guerre et de chasse. Après l’expédition, c’était terminé. Celui qui aurait voulu rester chef aurait fait rire de lui.

    Malgré son caractère incomplet, l’article http://fr.wikipedia.org/wiki/Anthropologie_politique est intéressant.

    @ Darwin

    J’ai hâte de voir comment vous allez vous sortir de cet appui à la thèse de l’ADN des bonobos.

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  8. 23 janvier 2012 18 h 22 min

    @ Sombre

    «Une mine d’or pour troller des sites de droite!»

    Bien heureux de contribuer à la cause!

    «je me demande si ce livre est disponible en français… »

    Non, mais un des livres précédents d’un des auteurs qui aborde certains de ces sujets l’est. Mais je ne l’ai pas trouvé dans mes bibliothèques.

    L’égalité c’est la santé

    @ Hefgé

    «Pas étonnant que Darwin nous parle de chimpanzés…»

    Je me demande où tu vas chercher ça… 😉

    «Alors que, chez les bonobos, les femelles sont plutôt les égales des mâles.»

    Oui, les auteurs parlent aussi de ça en illustrant que les sociétés les plus égalitaires sont aussi celles où les droits des femmes sont les plus respectés. J’ai failli en parler, mais comme mon billet s’allongeait déjà et que je n’ai même pas pu parler de tous les arguments de ce chapitre, j’ai sauté ce bout.

    «Paradoxalement, remarquait-il, la manifestation la plus achevée de cette capacité s’est toujours révélée dans les efforts militaires.»

    Les auteurs parlent aussi de la «camaraderie» dans les armées.

    «l’humain n’est bon ni mauvais : il est exécrable.»

    J’ai longtemps pensé comme ça, mais certaines lectures ont nuancé ma perception.

    @ Koval

    «J’aimerais bien voir quel article de recherche a mené à de telles conclusions.»

    La principale source citée est celle-ci :

    Bonobo The Forgotten Ape

    L’auteur (le deuxième est photographe) est « psychologue, primatologue et éthologue» selon wiki.
    «Il est professeur en éthologie des primates au département de psychologie de l’Université d’Emory à Atlanta et directeur du Living Links Center au Yerkes National Primate Research Center.»

    Les auteurs de The Spirit Level citent aussi (sur l’ADN) :

    «Microsatellite Instability Generates Diversity in Brain and Sociobehavioral Traits»

    Les auteurs sont associés au «Department of Psychiatry and Behavioral Sciences, Center for Behavioral Neuroscience, Yerkes National Primate Research Center, Emory University, Atlanta»

    «Je suis assez sceptique par exemple sur cette histoire de la séquence d’ADN qui montre que nous sommes plus près du bonobo»

    Ça, ça doit faire des dizaines de fois que je lis ou entend que le bonobo est l’animal plus près des humains pour l’ADN. Sur Wiki, on lit sur le bonono

    «Takayoshi Kano, de l’Institut de primatologie de Kyoto, a commencé, en 1973, à étudier les bonobos dans leur milieu. Dans son livre, The Last Ape (Le Dernier Grand Singe), il oppose sans cesse le chimpanzé brutal et jaloux au bonobo pacifique et libertin. Selon lui, la société humaine serait née d’une liberté sexuelle comparable, et non de l’agression, comme le soutient Konrad Lorenz. (ça fait une autre source…)

    «Les tribus sauvages étaient-elles moins inégales que ce qu’on vit présentement? Pas certaine….»

    Ça aussi, je l’ai lu souvent. Wiki :

    «Les sociétés de chasseurs-cueilleurs tendent à ne pas avoir de structures sociales hiérarchiques, mais ce n’est pas toujours le cas. Étant nomades, elles n’ont la plupart du temps pas la possibilité de stocker des surplus alimentaires. Elles ne peuvent donc pas entretenir des dirigeants, artisans ou fonctionnaires à plein-temps. On peut cependant diviser les sociétés de chasseurs-cueilleurs en deux tendances selon le mode de redistribution :

    les sociétés égalitaires, avec une redistribution immédiate ;
    les sociétés inégalitaires, avec une redistribution différée.

    Les premières consomment leur production en un jour ou deux ; les autres stockent leurs surplus.

    Dans ces sociétés égalitaires, les systèmes familiaux sont différents des sociétés de cultivateurs, d’éleveurs ou des sociétés industrielles.»

    @ Nicolas

    «Les réalités sont souvent bien plus complexes que les simplifications auxquelles les amateurs de telles théories se livrent»

    Je suis bien d’accord que, seul, cet argument serait loin d’être concluant. Mais il converge avec les autres arguments que les auteurs présentent et qui, mis ensemble, tissent un ensemble de «preuves» qui vont dans le même sens.

    «Notre espèce a davantage évolué socialement depuis 10 000 ans que depuis son apparition jusqu’à la sédentarisation ! Pas les singes.»

    Tout à fait, on parle d’ailleurs des capacités extraordinaire d’adaptation et de résilience des êtres humains par rapport à toutes les espèces. Mais, je n’ai aucune difficulté à concevoir que la sélection naturelle des millions d’années avant la sédentarisation due à l’agriculture a laissé des traces.

    «Il en résulte des systèmes et une organisation sociale sans équivalent dans la nature.»

    Il n’en demeure pas moins que sa nature même semble faire en sorte qu’il vit mieux dans des types de sociétés qui favorisent l’équilibre entre ses aspects individualistes et altruistes.

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  9. 23 janvier 2012 18 h 27 min

    @ Richard Langelier

    «J’ai hâte de voir comment vous allez vous sortir de cet appui à la thèse de l’ADN des bonobos.»

    C’est fait! J’aurais aussi pu dire que c’est la thèse de l’auteur que je présentais, mais elle est appuyée par plusieurs scientifiques. Elle est peut-être aussi contredite, mais je n’ai rien vu dans ce sens. Cela dit, je le répète, il ne s’agit que d’un argument d’un ensemble qui me semble très solide.

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  10. 23 janvier 2012 19 h 56 min

    Ouais, mais moi, quand ça étudie des séquences d’ADN sans biologistes, je me méfie un max….

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  11. 23 janvier 2012 19 h 58 min

    Je ne crois pas qu’on puisse voir les comportements sociaux à travers l’ADN, cela me fait penser aux savants qui cherchent la violence dans les gènes, j’y crois pas, et ça me glace le sang!

    Si un tel déterminisme existe, nous sommes faits!

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  12. Nicolas permalink
    23 janvier 2012 20 h 05 min

    Déterminisme, sûrement pas, mais influence, peut-être. Malgré notre « intelligence » nous demeurons des animaux avec des capacités et des limites, inscrites dans patrimoine génétique. Mais à mon avis, ce n’est plus un facteur déterminant dans notre comportement. Ceci dit, c’est seulement mon point de vue…

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  13. youlle permalink
    23 janvier 2012 20 h 38 min

    @ Koval

    « …je constate à quel point il est important, autant pour la gauche que pour la droite, de retourner à la nature pour appuyer nos thèses respectives. »

    Si un jour vous écrivez vos mémoires j’espère que vous y inclurez cette phrase.

    « Les tribus sauvages étaient-elles moins inégales que ce qu’on vit présentement? Pas certaine…. »

    Mois non plus. Peut être faudrait-il regarder en arrière à l’occasion pour prendre l’expérience des ancêtres.

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  14. 23 janvier 2012 20 h 40 min

    @ Koval

    «Ouais, mais moi, quand ça étudie des séquences d’ADN sans biologistes, je me méfie un max….»

    Larry J. Young, un des auteurs est neurobiologiste.

    Elizabeth Hammock aussi!

    @ Nicolas

    «Déterminisme, sûrement pas, mais influence, peut-être. Malgré notre “intelligence” nous demeurons des animaux avec des capacités et des limites, inscrites dans patrimoine génétique»

    C’est aussi ma position

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  15. 23 janvier 2012 22 h 56 min

    Darwin

    Larry J.Young ne m’inspire pas confiance, je suspecte la pseudo science dans le lien que tu m’as fourni.

    Il me semble bien que la science n’a jamais été capable d’associer des gènes à des comportements chez l’homme. Ils y travaillent fort mais ils n’arrivent qu’à identifier des désordres comme par exemple les gènes responsables de la trisomie 21.

    Donc, je regrette mais pour moi, passer de la séquence d’ADN des bonobos à celle de l’homme et généraliser aux comportement sociaux est un grand écart que je refuse de faire.

    Ça sert à rien, je suis bouchée! 😉

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  16. 24 janvier 2012 5 h 27 min

    @ Koval

    «Ça sert à rien, je suis bouchée! »

    Sur ça, j’accorde mon vote aux neurobiologistes!

    De toutes façons, je le répète, on s’attarde ici à UN seul des arguments que j’ai mentionnés dans le billet. Sur le fond, il est clair pour moi que les relations que les auteurs présentent ne sont pas que des corrélations, mais ont aussi des liens causaux. Non?

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  17. 24 janvier 2012 8 h 05 min

    Disons qu’à première vue, il y a des prétentions dans ce livre que je n’accepte pas. Cela n’empêche pas que les conclusions puissent être vraies.

    Il me semble que Généreux est pas mal plus terre à terre.

    Je sais que j’ai l’air de marteler un point qui ne semble qu’un détail mais comme tu sais, démêler les hommes des enfants est important, surtout en science. Que dis-tu du domaine d’étude nouveau qu’on a baptisé « neuroscience sociale » dans le lien sur Young?

    Ce gars-là m’inspire 100 fois plus confiance!

    http://www.ens-cachan.fr/version-francaise/actualites/conferences-en-ligne/conferences-2008-2009/de-l-adn-aux-comportements-57515.kjsp?RH=1265375625011

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  18. 24 janvier 2012 8 h 32 min

    @ Koval

    «Il me semble que Généreux est pas mal plus terre à terre.»

    Généreux cite beaucoup moins d’études que Wilkinson et Pickett.

    «Ce gars-là m’inspire 100 fois plus confiance!»

    Du peu que j’ai lu, il ne semble pas nier le rôle des gênes dans le comportement, bien au contraire! Il dit seulement qu’on ratisse trop large à ce sujet, qu’on exagère. et, ça, je n’ai aucun problème avec ça. Il critique autant les tenants du tout à l’environnement.

    Il existe des gènes impliqués dans le comportement

    «L’alcoolisme, l’intelligence, la violence… Nos comportements en général dépendent du fonctionnement de l’organisme, qui inclue le fonctionnement du cerveau. De la même manière qu’il existe des gènes qui interviennent dans le fonctionnement du foie et du cœur, il existe aussi des gènes qui interviennent dans le fonctionnement cérébral. Le comportement n’est qu’une émergence du fonctionnement cérébral. Donc oui il existe des gènes du comportement. Reste à comprendre dans quelle mesure. »
    (…)

    «Quels sont selon vous les dangers de penser « tout génétique » ?
    Personne ne pense comme ça ! C’est une caricature du généticien, très éloignée de la réalité. En revanche, certains psys pensent en « tout environnement ». Ce qui conduit à des excès. Ce qui conduit à des excès plus graves que ceux du tout génétique.»

    «Que dis-tu du domaine d’étude nouveau qu’on a baptisé “neuroscience sociale” dans le lien sur Young?»

    Je n’aime pas le titre non plus, mais j’en connais trop peu pour me prononcer. L’histoire sur les bonobos et l’ADN n’occupe qu’un paragraphe sur les trente pages de ce chapitre. Et ils ne font que dire que le gêne (ou bout d’ADN) absent chez les bonobos et présent chez les chimpanzés ne se retrouve pas non plus chez les humains.

    Pierre Roubertoux parle aussi de ce gêne!

    «Existe-t-il un gène de la violence ou de l’intelligence ?
    Pour la violence, on a trouvé les gènes chez la souris, mais pas chez l’homme.»

    Il dit donc la même chose que les deux autres auteurs que le livre cite, qu’il existe un gêne de la violence et qu’on ne le trouve pas chez l’homme.

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  19. 24 janvier 2012 8 h 47 min

    Roubertoux dit qu’il n’y a rien de concluant, personne n’a réussi à relier aucun gène à un comportement chez l’être humain.

    « Il dit seulement qu’on ratisse trop large à ce sujet, qu’on exagère. et, ça, je n’ai aucun problème avec ça. Il critique autant les tenants du tout à l’environnement. »

    Voilà, c’est ce que je disais!

    On a réussi quelques percées à l’aide de souris transgéniques.

    Dans la conférence de Roubertoux, il explique la complexité de la chose, grosso modo, un gène est souvent responsable de plusieurs comportements, en plus, il y a l’effet de cascade, un gène opère souvent sur une multitude d’autres gènes, ajoute à ça les effets d’interactions, les gènes agissent possiblement en combinaison, De plus, deux combinaisons de gènes différents pourraient bien produire le même comportement, alors la chose est infiniment complexe…

    Si tu google « neuroscience sociale » tu trouveras des écrits qui mettent hautement en doute ce nouveau domaine de recherche.

    En voici un exemple.

    http://www.psychoweb.fr/news/actualites-de-la-recherche/546-correlations-fantomes-en-neurosciences-soc.html

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  20. 24 janvier 2012 9 h 01 min

    « Il dit donc la même chose que les deux autres auteurs que le livre cite, qu’il existe un gêne de la violence et qu’on ne le trouve pas chez l’homme. »

    Oups!

    Si on ne retrouve pas le gène responsable de la violence chez l’homme, c’est parce qu’on nage dans une marrée d’inconnus, d’imprécision, de complexité. Ce que dit Roubertoux ne confirme aucunement la thèse de tes auteurs. Absence de lien et incapacité à établir des liens ou mécanisme est très différent.

    Nous ne nous entendrons pas sur ce sujet et ce n’est pas grave…

    Bonne journée!

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  21. Richard Langelier permalink
    28 janvier 2012 20 h 31 min

    Dans « Le socialisme néomoderne », Jacques Généreux écrit : « […] la spécialisation de l’évolution dans la communication et la cohésion sociale entre congénères a nécessairement laissé une empreinte biologique, que l’on a pu notamment déceler dans les mécanismes de l’attachement et de l’empathie. Toutefois, nous y reviendrons plus loin, l’essentiel de la constitution génétique de l’homme moderne s’est effectué dans le cadre de très petites communautés nomades: quelques dizaines de personnes qui n’avaient quasiment jamais la nécessité de défendre un territoire. Si donc notre biologie a disposé de quelques millions d’années pour développer une chimie de l’empathie et de coopération avec nos proches, avec les membres familiers d’une petite communauté, elle n’a pas eu le temps d’inscrire en nous des prédispositions équivalentes avec l’inconnu, l’étranger, l’autre radical avec qui on n’a pas grandi. Le primatologue Frans de Waal va même jusqu’à dire : « Du fait de notre modèle évolutionniste, il nous est très difficile de nous identifier aux individus extérieurs à notre groupe. Nous avons été conçus pour haïr nos ennemis, pour ne tenir aucun compte des besoins des gens que nous connaissons à peine, et pour nous méfier de qui ne nous ressemble pas. » (Frans de Waal, Le singe en nous, traduction de Our inner Ape). Généreux s’inspire aussi fortement de Jean-Marie Pelt, La loi de la jungle. L’agressivité chez les plantes, les animaux, les humains.

    L’hominidé a perdu la griffe et la dent, l’enfant naissant prématurément le rend dépendant plus longtemps. L’hominidé s’est par contre adapté à différentes aires géographiques.

    Généreux n’a pas la chance d’admirer le beau coup de patin de Darwin : « […] il ne s’agit que d’un argument d’un ensemble qui me semble très solide. » 😉 Il s’attache plutôt à montrer que le concept d’individu créé par les penseurs du libéralisme politique et économique et embrassé par Marx était une nécessité pour se libérer des contraintes de la société féodale européenne. Pour proposer un socialisme néomoderne, il faut dépasser ce concept. Je blague souvent avec Youlle, parce qu’à Arthabaska, avec une petite antenne, l’image du canal 7 de Sherbrooke était aussi claire que celle du canal 13 aux Trois-Rivières et qu’en conséquence, le langage est moins cru dans le Centre du Québec chez ceux qui n’ont pas été élevés entre la 20 et le fleuve. Les difficultés de la création de la zone économique européenne nous montrent la candeur de ceux qui croyaient que l’Europe sociale se ferait les doigts dans l’nez en chantant du Rock’n roll. Pour que la planète survive, il faudra une forme de gouvernance mondiale. Cela ne se fera pas en gobant les différences nationales (j’éprouve en ce moment des scrupules après avoir tapé cette expression, j’ai l’impression d’être la réincarnation de Pierre Falardeau, voire de Lionel Groulx).

    Comme je lis lentement plusieurs livres à la fois et que j’écris des niaiseries sur internet, comme le dit si spirituellement Jeanne Edwards, j’espère que Généreux me donnera des recettes en conclusion. Sinon, je serai obligé de lire et réfléchir.

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  22. 28 janvier 2012 20 h 54 min

    «Généreux n’a pas la chance d’admirer le beau coup de patin de Darwin : « […] il ne s’agit que d’un argument d’un ensemble qui me semble très solide. »

    C’est le résultat de mon conditionnement génétique à éviter les conflits, quand je le peux! 😉 Sérieusement, comme je ne pouvais pas relater tous les arguments des auteurs dans ce billet déjà long, j’ai pensé sauter celui-là. Mais, je le trouvais irrésistible!

    «Sinon, je serai obligé de lire et réfléchir.»

    Ah non, pas ça! Pitié!

    Ça se guérit, semble-t-il, je ne le sais pas vraiment, car je n’ai jamais essayé, avec une heure d’écoute de Star académie… un succédané à Loft double!

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  23. 28 janvier 2012 22 h 03 min

    Vous êtes drôles 🙂 Jeanne Edwards, jolie nom!

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  24. Richard Langelier permalink
    28 janvier 2012 22 h 52 min

    J’ai déjà essayé 110% pour reposer mon cerveau. Des comiques qui ne connaissaient rien des disciplines olympiques péroraient : « Les athlètes canadiens ont déçu! ». Alors que je pensais m’entraîner comme un cheval (un chien?) en ski de fond, j’avais été doublé par Pierre Harvey lors d’un 15 km sur une boucle de 5 km en ski de fond. J’ai été doublé aussi, par des filles en ski de fond, en course à pied, en veux-tu, vas n’en mettre! Je plagie Jean Dion qui répondait à Dominique Poirier : « Si vous ou moi étions considérés comme 14e meilleur journaliste au monde, ça nous ferait un petit velours » et je dirai : « chose certaine, les comiques de 110% ne font partie des 15 meilleurs journalistes sportifs au monde ». Lorsque Michael Chang avait battu Ivan Lendl à Roland-Garros, L’équipe avait titré : « Chang sort le Tchèque ». Je ne pense pas trouver ça au Québec, alors?

    Je vais essayer quelques traductions Google pour prédire l’issue de la bataille des fondateurs des États-Unis d’Amérique. Le hic, c’est que je ne suis pas certain que le botté de sûreté qui donne un point au football canadien existe dans le vrai football.

    Bon! Je vais me contenter d’essayer d’être le 14e meilleur commentateur de Jeanne Émard. Pour paraphraser François Guy des Sinners, http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Sinners qui chantait (récitait) : « i’paraît qui a un top là-d’dans pis cé Hendrix» et Jean-Paul Sartre qui après avoir relu Le Capital affirmait : « le marxisme est la philosophie indépassable de notre temps », j’annonce que pour les smileys, je n’arriverai jamais à la cheville de Sombre.

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  25. 28 janvier 2012 23 h 36 min

    @ Richard Langelier

    «L’équipe avait titré : « Chang sort le Tchèque ». Je ne pense pas trouver ça au Québec, alors?»

    Heureusement! J’imagine que son jeu de fond laissant à désirer, on a ajouté «Chang a affronté un Tchèque sans fond»…

    Au Québec, c’est bizarrement les titreurs de la section économie des deux journaux que je lis qui sont friands de calembours poches. J’ai dû lire 10 000 fois que l’aéronautique prend son envol ou aterrit en douceur. Cela dit, j’accorde une mention au titre «Les taux se resserre» que j’ai lu dans Le Devoir il y a quelque temps quand les taux d’intérêt baissaient.

    «c’est que je ne suis pas certain que le botté de sûreté qui donne un point au football canadien existe dans le vrai football.»

    Le touché de sûreté vaut deux points au fotbbal canadien ET à ce que vous appelez le vrai football!

    « je n’arriverai jamais à la cheville de Sombre.»

    Il a un tour d’avance sur moi aussi!

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  26. Richard Langelier permalink
    28 janvier 2012 23 h 59 min

    Comment on appelle ça, au football canadien lorsque le receveur du botté met le genou au sol plutôt que d’essayer de sortir? Il me semble qu’il concède un point dans la société distincte canadienne alors qu’au vrai football, on recommence à la ligne de ? tout simplement.

    Sombre est un homme ? Je croyais que c’était une petite avatar fragile.

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  27. 29 janvier 2012 0 h 34 min

    @ Richard

    Un simple. Et on recommence à la ligne 20 au football de la NFL, sans point.

    «Sombre est un homme ? Je croyais que c’était une petite avatar fragile.»

    Est-ce que un contredit l’autre? Je croyais que tous savaient que Sombre est un gars… Mais quel personnage! Il signe parfois d’un autre nom, selon le message qu’il veut transmettre! Bref, il n’est pas seulement un as des smileys!

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  28. 29 janvier 2012 11 h 24 min

    Sombre est un gentil troll et à ce titre il a droit à quelques personnalités de rechange.

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  29. Richard Langelier permalink
    29 janvier 2012 14 h 04 min

    Je trouve Sombre très gentil, moi aussi et toutes ses personnalités mettent de la joie dans ma vie, surtout lorsque la pauvreté du débat politique me déprime. Même si je ne suis plus abonné à La Presse, il m’arrive encore de lire Lysiane Gagnon et Alain Dubuc. Les interventions de Sombre me convainquent que la vie vaut quand même la peine d’être vécue.

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  30. Richard Langelier permalink
    29 janvier 2012 14 h 20 min

    @ Darwin

    Si je comprends bien, comme disait Alban Flamand, tous les entiers positifs, sauf le zéro, sont permis dans mes prédictions sur la victoire des Patriots, en souvenir du Boston Tea Party, qui était un geste plus à gauche que le discours du Tea Party.

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  31. 29 janvier 2012 14 h 25 min

    «sauf le zéro»

    Pourquoi?

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  32. Richard Langelier permalink
    29 janvier 2012 14 h 50 min

    Une victoire par zéro point, je n’ai pas vu cela souvent. Au flag, quand c’était nul, peut-être que les quarts-arrière tiraient au poignet ou effleuraient la marguerite.

    Je me trompe peut-être en croyant que les entiers positifs embrassent le zéro. Je n’ai pas trouvé Alban Flamand sur Wiki, alors je punis Wiki. Ben bon pour lui ou elle ! C’est une encyclopédie, mais le nom est tiré du latin, mais il a été créé par des anglophones.

    De querelle sur le sexe des anges, en querelle sur le sexe de Sombre, en angoisse sur le sexe de Wiki, il est temps que mon andropause se termine.

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  33. 29 janvier 2012 16 h 39 min

    Vous n’aviez pas précisé que vous parliez de la différence de points… Certains tentent de prédire sur le résultat précis, et, dans ce cas, le 0 est possible. Peu probable, mais possible.

    «Je me trompe peut-être en croyant que les entiers positifs embrassent le zéro. »

    Il n’y a pas que wiki sur Internet…

    «le chiffre 0 est à la fois positif et négatif»

    http://biblio.alloprof.qc.ca/PagesAnonymes/DisplayFiches.aspx?ID=2505

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  34. 29 janvier 2012 19 h 35 min

    Elle, m’sieur Darwin, elle!! 🙂

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