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Jeanne express – Changement de cap au PQ?

8 février 2012

Cela fait quelques années que le PQ tente de séduire la droite. Il a d’abord invité les démissionnaires de l’ADQ, dont Éric Caire à le joindre, a adopté une position qui mettait de l’avant la création de richesse plutôt que sa répartition, a refusé d’appuyer la position des syndicats sur la nécessité de modifier la loi anti-briseurs de grève disant qu’il fallait aussi tenir compte des attentes du patronat, et j’en passe…

Tout d’un coup, maintenant que les projets de pactes avec Québec solidaire sont sur la glace et qu’il a soudain réalisé que la CAQ et le PLQ occupent tout le terrain à droite, le PQ arrive tout d’un coup en conférence de presse pour présenter quelques-unes des propositions mises de l’avant par QS dans sa campagne «courage politique».

Il propose en effet d’abolir la contribution santé de 200,00 $, d’ajouter deux nouveaux paliers d’imposition et d’enlever la moitié des crédits d’impôt pour dividendes et sur les gains en capital. Tout un virage!

Et alors…

Alors, je suis content de ce changement de cap du PQ. Je dis depuis longtemps que QS peut avoir de l’influence sans prendre le pouvoir. Qu’un autre parti vienne directement piger dans son programme en est un exemple patent.

Je vais bien sûr continuer à appuyer le parti à l’origine de ces idées, en espérant que les autres partis s’en inspirent et qu’au moins une partie de ses propositions puissent voir le jour avant qu’il ne prenne le pouvoir.

Il n’y a rien comme l’original!

55 commentaires leave one →
  1. 8 février 2012 21 h 43 min

    J’ai vu ça aux nouvelles, ça fait mon affaire, si le PQ revient vers le centre gauche et nous vend son projet de souveraineté d’aplomb sans niaiseries ou dérapes, il redevient intéressant pour bien du monde dont moi! Cela dit, il me faudra pas mal plus que ce petit pas!

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  2. 8 février 2012 21 h 46 min

    «Cela dit, il me faudra pas mal plus que ce petit pas!»

    Et ça durera combien de temps?

    «nous vend son projet de souveraineté d’aplomb sans niaiseries»

    À ma connaissance, il parle encore de gouvernance souverainiste…

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  3. 8 février 2012 21 h 51 min

    « À ma connaissance, il parle encore de gouvernance souverainiste… »

    Un long suicide….

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  4. Pragmatisme permalink
    8 février 2012 22 h 03 min

    Changement de cap ?

    « 4.2 Des Québécois plus riches

    j) Révisera dans un souci constant de responsabilité, de justice, d’équité et de solidarité, l’ensemble de la fiscalité et examinera de nouvelles sources de revenus potentielles pour l’État, notamment en considérant la possibilité d’instaurer un impôt sur les fortunes accumulées, en revoyant la table d’imposition afin d’y ajouter d’autres échelons pour les personnes à revenu élevé, en intensifiant la lutte contre l’évasion fiscale, en travaillant avec les autorités pertinentes à éliminer les paradis fiscaux, en réévaluant les crédits d’impôt aux personnes et aux entreprises, en revoyant la fiscalité des institutions financières et des entreprises, notamment celles qui exploitent des ressources naturelles, comme les mines, et finalement en étudiant la possibilité d’accroître les taxes à la consommation sur les produits de luxe. »

    « Agir en toute liberté » : le programme du Parti Québécois : http://pq.org/parti/programme

    On parle donc d’une proposition votée en mars 2011 mais qui date de plus d’un an. Il y avait des trucs semblables dans la plateforme précédente mais je ne la trouve plus….

    Pour la taxe santé :

    [Le Parti québécois dénonce le caractère inéquitable de « la taxe Charest sur la santé ». « C’est une taxe hautement régressive, inéquitable et devenue nécessaire en raison de la mauvaise gestion du gouvernement », dit Nicolas Marceau, critique du Parti québécois en matière de finances publiques.]

    La Presse, 30 mars 2010 : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/dossiers/budget-quebec-2010/201003/30/01-4265843-sante-impot-de-200-par-an-et-ticket-moderateur.php

    Ce n’est pas un changement de cap, enfin pas récemment et surtout pas sur cette question.

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  5. Pragmatisme permalink
    8 février 2012 22 h 08 min

    Mettre la gouvernance souverainiste aux poubelles, ça c’est un virage que je souhaite fortement que le PQ prenne…..

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  6. 8 février 2012 22 h 23 min

    @ Pragmatisme

    Merci pour les sources.

    N’empêche que depuis un bon bout de temps, comme je l’ai résumé dans ce billet (j’avais mis beaucoup plus d’exemples dans un commentaire il n’y a pas très longtemps, si vous vous souvenez…), le PQ ne mettait guère de l’avant les parties du programme que vous citez, mais plutôt des mesures de centre-droit.

    L’exemple du souci de ne pas changer le code du travail pour «évaluer les doléances des entreprises» même après que les conflits au Journeaux de Montréal et de Québec aient montré clairement le déséquilibre des forces en raison de la désuétude de la notion d’établissement dans le code du travail est très éloquent à cet égard.

    Bon, je ne répéterai pas tout ce que j’ai écrit la dernière fois…

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  7. 8 février 2012 22 h 30 min

    « Mettre la gouvernance souverainiste aux poubelles, ça c’est un virage que je souhaite fortement que le PQ prenne….. »

    Sur ce point, on est bien d’accord, c’est ce que disait Landry aussi…

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  8. 9 février 2012 5 h 46 min

    Mes amis, la CAQ a déjà pris ce virage! Vive la CAQ! 😡

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  9. 9 février 2012 6 h 33 min

    @ Sombre

    «Mes amis, la CAQ a déjà pris ce virage!»

    Un changement de CAQ? 😉

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  10. renord3 permalink
    9 février 2012 17 h 22 min

    Reblogged this on À la Face du Monde!.

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  11. 9 février 2012 20 h 13 min

    Tiens, j’ai trouvé tantôt, sans le chercher un autre exemple de la pertinence de parler d’un changement de cap pour le PQ.

    Il y a moins d’un mois, le PQ a annoncé vouloir faire comme les conservateurs, diminuer les impôts des entreprises! Bon, le titre de cet article ne mentionne pas que la proposition voulait aussi diminuer les subventions aux entreprises, ce qui a du sens quand on sait que les Québécois sont les champions de ce côté. Mais quand même, pourrait-on diminuer ces subventions sans faire baisser leur taux d’imposition et encourager plutôt les coopératives et entreprises de l’économie sociale?

    «En baissant les impôts des entreprises, ça leur donne plus de marge de manœuvre pour investir», a fait valoir le député de Rousseau [Nicolas Marceau], l’ancienne circonscription du chef de la Coaltion avenir Québec, François Legault.»

    C’est presque mot pour mot ce que prétend Jim Flaherty…

    Pour stimuler l’investissement privé
    Le PQ veut baisser l’impôt des entreprises

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  12. Serge-Étienne Parent permalink
    9 février 2012 20 h 58 min

    Le mois passé, le PQ se positionnait en faveur des baisses d’impôt aux entreprises.
    http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2012/01/20120112-130359.html

    Aujourd’hui, il veut taxer les riches.
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/342182/pauline-marois-veut-taxer-les-riches-pour-abolir-la-contribution-sante

    Le PQ a abandonné le scrutin proportionnel. Plus tard, il présentait des propositions pour « relancer la démocratie », comme le vote à 16 ans et les RIP.

    À force de comparer des pommes et des oranges en jouant sur tous les tableaux, et de mélanger la chèvre et le choux avec des solutions mi-figue mi-raisin, bin, euh…, c’est ça.

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  13. 9 février 2012 21 h 05 min

    @ Serge-Étienne Parent

    «Le mois passé, le PQ se positionnait en faveur des baisses d’impôt aux entreprises.»

    As-tu lu mon comm juste avant le tien ? 😉

    «bin, euh…, c’est ça.»

    Excellente conclusion!

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  14. Pragmatisme permalink
    9 février 2012 21 h 16 min

    Oui j’ai vu, ce n’est d’ailleurs pas au programme et j’ai ouvertement critiqué. Cette sortie de Marceau à fait grincer beaucoup, mais vraiment beaucoup de dents chez des militants du PQ. Donc Marceau a dit ça, mais ce n’est vraiment pas dans la poche pour lui.

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  15. 9 février 2012 21 h 35 min

    @ Pragmatisme

    «Donc Marceau a dit ça, mais ce n’est vraiment pas dans la poche pour lui.»

    J’ai déjà échangé avec Nicolas Marceau avant qu’il ne soit député. Je l’aimais bien, il expliquait beaucoup mieux ses points que bien d’autres, et surtout que maintenant!

    Depuis qu’il est élu, chacune de ses interventions semble laborieuse. Ça a été la même chose avec ses critiques des budgets Bachand. Lors du dernier, le premier reproche qu’il lui a fait est de ne pas avoir assez coupé les dépenses… L’idée était de montrer que les libéraux ne tenaient pas leurs promesses, mais c’était tellement maladroit…

    J’en étais venu à la conclusion qu’il n’était peut-être pas maladroit, mais mal à l’aise avec les position qu’on lui demandait de défendre. Mais, bon, peut-être aussi que ça vient de lui. Ça faisait bizarre de le voir défendre les hausses d’impôts aux riches après toutes ses sorties qui allaient dans un sens opposé!

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  16. Richard Langelier permalink
    9 février 2012 23 h 41 min

    @ Pragmatisme

    Le débat politique serait intéressant si Pauline Marois parlait régulièrement de l’article 4,2 du programme du Parti québécois et cessait d’appuyer le gouvernement Charest pour l’atteinte rapide de l’équilibre budgétaire. Le Parti québécois pourrait alors proposer d’abolir les catégories à l’Aide sociale (qui sont une véritable loterie médicale) et de changer les barèmes pour qu’ils permettent de couvrir les besoins essentiels. Ce pourrait, par exemple, être 12 000 $ pour une personne seule et 17 946 $ pour un couple, en conservant le ratio des barèmes actuels. http://www.mess.gouv.qc.ca/publications/pdf/sr_dep_montant_prestations.pdf (Je sens que je vais rire de moi si mes produits en croix réalisés sur ma calculatrice Windows sont erronés. Je ne serais pas le premier à me ridiculiser avec les produits en croix).

    Au lieu des 200 $ par mois de gains admissibles pour une personne seule prestataire d’Aide sociale et 100 $ par mois pour les prestataires du programme de la solidarité sociale, le Parti québécois pourrait s’engager à ce qu’une personne seule puisse conserver 50% de ses gains de travail. Mes lointains cours d’algèbre élémentaire me font conclure qu’une personne seule ayant 24 000 $ de revenus de travail n’aurait plus besoin du programme d’Aide sociale. Pour ce, il faudrait que le Parti québécois propose qu’un emploi de 40 heures au salaire minimum accorde 24 000 $, par année.

    Même si je suis membre de Québec solidaire, je serais plus près du Parti québécois, sur le thème de la sécurité du revenu, à l’intérieur des compétences provinciales, s’il faisait une proposition semblable. Je ne doute pas, un instant, Pragmatisme, que vous vous battez, à l’intérieur du Parti québécois pour qu’il fasse ce genre de propositions pour les laissés-pour-compte de la société. Je ne doute pas, un instant, que vous essayez de convaincre le Parti québécois, de promettre, sans rire, que lors d’un cinquième mandat, il instaurerait une forme de scrutin proportionnel sérieuse.

    Pour ma part, lors de mon assemblée locale de Québec solidaire, j’essaierai de convaincre les membres que la proposition de revenu minimum garanti adopté lors du dernier congrès soit de l’ordre de 12 000 $ par année, moins la moitié des gains de travail, moins les autres gains. Je ne pense pas avoir à convaincre les membres de proposer aux électeurs qu’un emploi de 40 heures au salaire minimum devrait accorder environ 24 000$ par année.

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  17. 10 février 2012 5 h 18 min

    @ Richard Langelier

    « moins la moitié des gains de travail, moins les autres gains»

    Il me semble avoir vu ça quelque part… 😉

    «Je ne pense pas avoir à convaincre les membres de proposer aux électeurs qu’un emploi de 40 heures au salaire minimum devrait accorder environ 24 000$ par année.»

    Ça correspond à un peu moins de 12,00 $ de l’heure, soit exactement la proposition de départ de QS…

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  18. Serge-Étienne Parent permalink
    10 février 2012 8 h 08 min

    @Darwin J’ai lu ton commentaire avant le mien. Malheureusement, je l’ai lu après avoir envoyé le mien. Trop occupé à retrouver l’article en question… 😉

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  19. 10 février 2012 8 h 16 min

    J’ai écrit hier :

    «Mais quand même, pourrait-on diminuer ces subventions sans faire baisser leur taux d’imposition et encourager plutôt les coopératives et entreprises de l’économie sociale?»

    Utopie ? Voici trois exemples récents :

    Pour démarrer une entreprise : pensez coop

    Ça pourrait se faire encore plus si on les encourageait vraiment plutôt que de donner des milliards à de grosses alumineries qui créent à peine un emploi pour 600 000 $, voire pour million de $ de subvention…

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  20. Serge-Étienne Parent permalink
    10 février 2012 13 h 31 min

    Autre archive diffusée sur Twitter. Le PQ a refusé d’appuyé cette motion d’Amir Khadir l’an dernier: « Blâmer sévèrement le gouvernement libéral pour son budget 2011-2012 (qui refuse) d’aller chercher les revenus nécessaires auprès d’entreprises et d’individus qui en auraient les moyens. »

    http://www.journaldequebec.com/journaldequebec/politique/provinciale/archives/2011/04/20110407-224919.html

    La seule cohérence possible est que le PQ désire imposer davantage les riches, mais de diminuer les impôts aux entreprises. Est-ce une bonne stratégie?

    @Darwin, un argument qui circule est que taxer les riches ne sert à rien au Québec, puisque ça ne rapporterait presque rien. Que penses-tu de cet argument?

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  21. Richard Langelier permalink
    10 février 2012 16 h 34 min

    @ Serge-Étienne

    Je ne suis pas Darwin, Dieu m’en garde même si je suis athée, mais je me permets de placer mon grain de sel. Philippe Hurteau explique bien que le Québec s’est privé de revenus dans cette note :
    http://www.iris-recherche.qc.ca/wp-content/uploads/2011/06/note_fiscalit%C3%A9.pdf et Ève-Lyne Couturier et Bertrand Schepper que les baisses d’impôts ont profité aux plus hauts revenus dans ce texte http://www.iris-recherche.qc.ca/wp-content/uploads/2011/09/Qui-senrichit-qui-sappauvrit.pdf .

    Revenir à plusieurs paliers d’imposition est d’abord une question de justice. Les premiers dollars de revenus sont vitaux. Les suivants le sont de moins en moins. Ensuite, il faut être prudent. Bien sûr, je considère que les contribuables à hauts revenus dans les statistiques officielles pourraient payer un peu plus d’impôts, sans que ce soit dramatique pour eux et sans qu’il y ait « exode de cerveaux ». Je considère cependant que pour les particuliers, le vrai problème, ce ne sont pas ceux qui acceptent de déclarer tous leurs revenus, ou qui n’ont pas le choix parce qu’ils sont salariés. J’ai eu un dentiste qui me disait : « Richard, si tu ne me demandes pas de reçu, je te ferai ça à tel prix ». J’acceptais, puisque j’étais serré financièrement, même si je savais qu’il ne déclarait pas ce revenu à l’impôt. Une redistribution des revenus, via les politiques d’emploi, un meilleur filet de sécurité sociale et pourquoi pas une extension de l’assurance-maladie aux soins dentaires permettraient d’éviter cette évasion fiscale et nous permettrait d’apprendre que les particuliers à hauts revenus sont plus nombreux que ce qui est publié dans les statistiques officielles.
    Des professionnels qui facturent leurs meubles personnels pour leur bureau, ça existe. Il faudrait plus d’inspecteurs : « Il y a un seul fauteuil dans cette salle d’attente. Il aurait coûté 30 000 $? ».
    Il y a un ménage à faire dans les crédits d’impôt. Il faut être prudent là aussi. Selon ce que proposaient les membres de la Commission Économie, fiscalité et lutte à la pauvreté avec qui j’étais en 2006, Gilles Carle et Claude Léveillée n’auraient eu droit à aucun crédit d’impôt pour le personnel qu’ils embauchaient lorsqu’ils étaient à la maison. J’ai évidemment exprimé ma dissidence, puisque ce n’est pas ma conception de l’humanisme de gauche. Il est normal qu’un contribuable ait un crédit d’impôt pour achat d’oeuvres d’art, contribution à une œuvre de charité, à un parti politique (je ne voudrais pas revenir à l’époque des caisses occultes), mais il existe en ce moment un impôt minimum. Un contribuable qui a des revenus de 300 000$ par exemple, mais qui après toutes ses déductions devrait payer moins de 40 000 $, doit les payer quand même (pour les chiffres à jour, voir le guide de Déclarations de revenus). Le hic, c’est que ce contribuable peut rapporter sur 7 ans d’autres crédits, ce qui fait en sorte que cet impôt minimum rapporte peu en ce moment. Il serait possible de limiter ce nombre d’années. Il y a aussi des fiducies familiales qui permettent des économies d’impôt pour en laisser plus aux héritiers.

    Il faut éviter de sombrer dans le gauchisme et croire qu’il suffit de hausser l’impôt de ceux qui déclarent le plus de revenus pour proposer d’excellents programmes sociaux au Québec (en tant que gouvernement provincial). Comme ordre de grandeur, je crois que chez les particuliers, il est possible d’aller chercher 1 G$ de plus chez ceux qui déclarent tous leurs revenus, 1 G$ en lutte à l’évasion fiscale, d’économiser 1 G$ par une assurance-médicaments universelle et un pôle d’achats des médicaments par tout le système de santé québécois. En ce qui concerne les entreprises, dans la mesure où le prix de l’électricité est fort avantageux, le gouvernement du Québec peut se permettre d’avoir un taux d’imposition un peu plus élevé que la moyenne des autres provinces canadiennes. Avec des redevances plus élevées pour les richesses naturelles, proposer aux électeurs d’accroître les revenus du gouvernement du Québec de 9 G$ et de déplacer 1 G$ du programme d’infrastructures du gouvernement Charest (financé par des emprunts) vers le développement du transport en commun, me semblerait crédible.

    Je m’excuse d’avoir répondu avec des chiffres au pif, mais il était impossible de faire des calculs avec des personnes-ressources lorsque j’étais membre de la Commission Économie, fiscalité et lutte à la pauvreté. J’ai lu par la suite, les rapports de cette commission, mais lorsque j’ai vu des chiffres, ils étaient erronés. Par exemple, prétendre qu’en 2006, le plafond de REER avait privé le gouvernement du Québec de 3,2 G$ alors qu’au total, les déductions fiscales pour REER étaient de 2,6 G$.

    L’effet rhétorique pour ridiculiser les propositions de hausses d’imposition des contribuables à revenus plus élevés que la moyenne provient du slogan du PCCML (Parti communiste du Canada marxiste-léniniste) de la fin des années 70 : « Faisons payer les riches ». J’ai eu leurs tracts quotidiens dans les mains tous les jours en entrant à l’UQAM parce que je n’avais pas le record du monde du 100 mètres.

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  22. 10 février 2012 18 h 40 min

    Je vais y aller en deux commentaires… Tout d’abord pour Serge-Étienne

    «Le PQ a refusé d’appuyé cette motion d’Amir Khadir l’an dernier:»

    Exact, plusieurs en parlaient hier sur Facebook. Et Françoise David l’a rappelé hier, ai-je vu dans un article (malheureusement cadenassé) du Devoir.

    «La seule cohérence possible est que le PQ désire imposer davantage les riches, mais de diminuer les impôts aux entreprises. Est-ce une bonne stratégie?»

    Ce n’est pas clair pour moi que c’est ce qu’ils veulent faire.

    Par ailleurs, Alain Dubuc partage pas mal mon analyse, mais pas de la même façon, bien sûr!

    PQ: à gauche toutes

    «La CAQ s’est mieux campée à droite, en promettant de rouvrir les ententes avec les omnipraticiens et les enseignants, provoquant chez ces derniers une prévisible et vive réaction. François Legault s’est aussi distingué en rappelant que l’environnement n’était pas une priorité pour lui et en annonçant «une réflexion d’affaires» sur la question, une hérésie dans bien des milieux.

    Le PLQ, de son côté, s’installe bien au centre. Le premier ministre Jean Charest a promis de verdir le Plan Nord, pendant que ses ministres s’indignaient des excès de la CAQ, dont le discours ressemble pourtant à celui des libéraux à l’aube de leur premier mandat.

    En toute logique, cette réorganisation de l’échiquier politique forçait le Parti québécois à réaffirmer davantage son identité social-démocrate. Mais on ne pouvait pas imaginer que Pauline Marois s’éloignerait autant du centre qu’elle ne l’a fait. En promettant d’abolir les hausses des droits de scolarité et de les regeler. Et surtout, avec un engagement qui consiste essentiellement à faire payer les riches, Mme Marois a placé son parti plus à gauche qu’il ne l’a jamais été dans son histoire.»

    Bon, il en met pas mal… Le niveau d’imposition serait encore loin de ce qu’il était au milieu des années 1990, comme l’explique bien le document de l’IRIS cité par Richard.

    «Darwin, un argument qui circule est que taxer les riches ne sert à rien au Québec, puisque ça ne rapporterait presque rien. Que penses-tu de cet argument?»

    Il y a plusieurs types d’argumentaires derrière cette affirmation.

    Certains prétendent qu’il n’y a pas assez de riches pour faire de l’argent là. Pourtant, ces même personnes s’empressent de dire que ceux qui gagnent 100 000 $ et plus de représentent que 4 % des contribuables, mais paient de 30 à 40 % des impôts (tout dépendant si on considère ou pas les crédits d’impôt de de solidarité). Si on ne les considère pas, c’était 30,6 % des impôts payé pas 3.9 % des contribuables en 2008. Pas mal pour du monde qui n’existe pas au Québec!

    Nous sommes en 2012, ils devraient être plus nombreux! Et 30 % des impôts montre que ce n’est pas inutile de les imposer! Si on se fie aux données du PQ, la hausse des impôts promise et la baisse des exemptions pour gains en capital et dividendes permettraient d’aller chercher près d’un milliard (un calcul rapide me confirme que l’ordre de grandeur est excellent). Si cela est trop peu pour valoir la peine, pourquoi avoir créé la taxe santé alors, puisqu’elle rapporte exactement le même montant? Si ça ne vaut pas la pein, aussi bien l’abolir!

    D’autres disent que cela ne réglera pas tous nos problèmes de déficit et de dette. C’est un argument que les républicains utilisent aux États-Unis. C’est con, car personne ne prétend cela et aucune mesure ne peut à elle seule tout régler! Alors aucune mesure ne devrait être adoptée, même pas les baisses de dépenses? Ridicule…

    Finalement, on invoque l’exode des riches… J’ai écrit un billet sur l’exode des cerveaux et les impôts il y a un an et demi. Il est encore pertinent.

    Jacques Généreux apporte d’autres arguments à ce sujet. Voir le point 4 de ce billet.

    En gros, à part de citer Luc Plamondon et Johnny Halliday (qui ont quitté pour payer moins d’impôt, pas parce qu’ils ont augmenté), ils ont bien de la difficulté à trouver d’autres exemples. La plupart des riches doivent rester ici pour faire les activités qui leur rapportent des sous. Les médecins sont parmi les plus mobiles, mais n’ont jamais quitté en grand nombre, comme je l’explique en détail dans mon billet, et bien moins que dans les autres provinces, en raison de la spécificité du Québec. Même les riches apprécie la vie au Québec, certains même voudraient que notre société soit encore plus égalitaire! De toutes façons, bien plus de riches ont quitté en 1976 à l’élection du PQ, des anglophones, essentiellement et pas en raison des impôts!

    J’espère que ça répond! Richard, tu devras attendre un bout, je dois faire le souper…

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  23. 10 février 2012 21 h 38 min

    @ Richard

    «Je ne suis pas Darwin, Dieu m’en garde»

    Je ne savais pas que c’était une telle tare… 😉

    «Revenir à plusieurs paliers d’imposition est d’abord une question de justice. Les premiers dollars de revenus sont vitaux. Les suivants le sont de moins en moins.»

    100 % d’accord!

    « Il est normal qu’un contribuable ait un crédit d’impôt pour achat d’oeuvres d’art»

    Là beaucoup moins. Cette question est complexe. Il y a déjà eu de la magouille avec des évaluateurs qui se faisaient payer pour gonfler la «valeur» (monétaire) des oeuvres, pour augmenter le montant des crédits. Ils ont leur place, oui, mais les règles devraient être plus serrées.

    «contribution à une œuvre de charité»

    Avez-vous déjà lu Brigitte Alepin ? Ou ce billet ?

    Quand l’Institut Fraser et l’IÉDM sont considérés comme oeuvres de bienfaisance, quand c’est rendu que des fondations privées décident des priorités en matière sociale, j’ai des réserves!

    «à un parti politique»

    Je serais pour l’abolition de ces crédits et leur remplacement par une hausse des contributions gouvernementales aux partis.

    «mais il existe en ce moment un impôt minimum»

    ? Vous voulez dire il devrait exister? Dans le rapport de 2008, on peut voir qu’il y avait 226 contribuables qui ont gagné plus de 250 000 $ qui étaient considérés non imposables…

    « Par exemple, prétendre qu’en 2006, le plafond de REER avait privé le gouvernement du Québec de 3,2 G$ alors qu’au total, les déductions fiscales pour REER étaient de 2,6 G$.»

    En incluant les régimes de retraites privés, c’était plus de 3,5 milliards $ en 2010… Voir page VIII. Et ça inclut la soustraction des impôts payés par ceux qui ont retiré leurs fonds de ces régimes.

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  24. 10 février 2012 22 h 38 min

    La Presse a copié mon titre!

    Changements de cap à la CAQ

    Voyons, la CAQ ne peut pas changer de cap, elle n’en a jamais eu!

    Les déclarations de la CAQ sont odieuses

    « C’est l’ensemble de la population et non seulement les fonctionnaires qui devrait profiter de la bonne performance de l’économie québécoise depuis deux ans, estime Marc Picard, député de la Coalition avenir Québec (CAQ), responsable des dossiers d’administration publique.»

    C’est justement parce que toute la population a bénéficié de cette croissance que les fonctionnaires, qui se sont fait imposer une entente qui ne couvre même pas l’inflation, auront une augmentation de salaire un peu moins en bas de l’inflation! On ne sortira pas l’ADQ de ces gars…

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  25. Richard Langelier permalink
    11 février 2012 2 h 39 min

    @ Darwin

    Vous aviez échappé un « tu » dans votre commentaire de 18h40. Vous êtes revenu au « vous ». Je te laisse trancher.
    En préparant mon spaghatt, je me suis dit : « chose certaine, je ne me permettrai pas d’écrire : pauvre famille! Ni heureuse famille? Entre la lecture de 2 rapports de Stat-Can, Darwin lit peut-être Jehanne Benoit http://fr.wikipedia.org/wiki/Jehanne_Beno%C3%AEt et Françoise Gaudet-Smet http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7oise_Gaudet-Smet ». J’ai écouté cette dernière à Télé-Métropole. J’ai retenu que saler ou poivrer avant d’avoir goûté, c’est insulter la cuisinière.

    Je suis évidemment d’accord pour resserrer les règles entourant les crédits d’impôt pour achat d’oeuvres d’art (par les particuliers et par les entreprises). Je suis pour le principe, mais je voulais donner une réponse nuancée à Serge-Étienne, même si sa question s’adressait à vous « le connaisseur ». Serge-Étienne a administré avec une patience exemplaire le forum d’Option citoyenne, alors qu’Yvan le terrible, Dominique et moi échangions « virilement ». En réalité, je faisais alliance avec Yvan pour rire de la pauvre petite Dominique, puis j’écrivais à Dominique pour rire d’Yvan. C’était la belle époque!

    Évidemment, je n’apprécie pas que la fondation Chagnon dise au gouvernement : « avec l’impôt que nous n’avons pas payé sur le gain en capital lors de la vente de Vidéotron (dont un gain en capital dû aux 500 M$ que La Caisse de dépôt et placement a ajouté à l’offre de Québécor, pour éviter que la culture québécoise passe aux mains de Rodgers, alors que Radio-Québec puis Télé-Québec ont toujours été sous-financés), nous sommes prêts à investir tant dans les écoles, à la condition que le gouvernement du Québec en fasse autant ». Comme le disait Françoise David, ce n’est pas la fondation Chagnon qui a été élue.

    Je dirais que dans toute la carrière de Jean Chrétien, il y a un bon coup : le montant accordé par vote annuellement aux partis politiques (1,50$ ou 2$, que le gouvernement Harper a décidé d’abolir graduellement). Devrait-on abolir tout crédit d’impôt pour contribution à un parti politique? Je ne tranche pas.

    Sur http://www.revenuquebec.ca/documents/fr/formulaires/tp/2011-12/TP-1.G%282011-12%29.pdf , à l’article 432, page 55, il existe un impôt minimum de remplacement. Il est écrit : « En règle générale, si vous n’êtes pas assujetti à l’impôt minimum de remplacement pour l’année d’imposition 2011, vous pourriez avoir le droit de déduire une partie ou la totalité de l’impôt minimum de remplacement se rapportant à une année avant 2011. Pour calculer le montant que vous pouvez déduire à la ligne 13 de l’annexe E, remplissez le formulaire Impôt minimum de remplacement (TP-776.42). ». Je suis d’accord avec vous qu’il est très théorique en ce moment. Sans être fiscaliste, il me semble qu’on pourrait réduire ou annuler le nombre d’années de cette déduction. Pour les corporations, dans le livre rouge de Jean Chrétien pour sa première campagne électorale, un impôt minimum de 20% était proposé. Cet engagement électoral n’a jamais été appliqué. Au Québec, l’impôt sur les revenus des entreprises est de l’ordre de 10%. Comme je l’avais écrit précédemment, étant donné que la tarification de l’électricité des entreprises est avantageuse au Québec, je considère que l’impôt sur les revenus des entreprises pourrait être un peu plus élevé que dans la moyenne des autres provinces. Un impôt minimum de 5% pourrait être instauré, ce qui permettrait des crédits pour les entreprises qui font de la recherche et du développement, qui participent au financement des arts (avec règles plus strictes).

    « En incluant les régimes de retraites privés, c’était plus de 3,5 milliards $ en 2010… Voir page VIII. Et ça inclut la soustraction des impôts payés par ceux qui ont retiré leurs fonds de ces régimes. ». Je suppose que vous vouliez dire les régimes de retraites collectifs. Bien sûr, je suis d’accord pour un plafond des REER et des RPA de l’ordre de 14 000$ par année.

    Alors voilà, sans être le clone de Darwin, je réponds à Serge-Étienne, qu’il est possible d’accroître les revenus du gouvernement de la province de Québec, sans jouer les Robin des bois des temps modernes. Quant aux prédictions, abolir telle dépense fiscale rapporterait tant, puisqu’il est écrit sur le site du ministère des Finances qu’elle représente tant, je rappelle que dans la vraie vie, toutes choses ne sont pas égales par ailleurs. Sans basses flatteries, je reprends la blague de Darwin : « malheureusement pour les économistes, heureusement pour les autres ».

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  26. 11 février 2012 8 h 20 min

    @ Richard

    Après toutes ces précisions, j’espère que Serge-Étienne sera content (s’il trouve le temps de lire nos looooooooongs commentaires!) 🙂

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  27. 11 février 2012 10 h 24 min

    Un autre analyste qui rejoint ma lecture du «changement de cap» du PQ. Michel David interprète, lui aussi, l’annonce de la hausse des impôts des riches comme un virage du PQ :

    «La création d’un nouveau parti dirigé par François Legault n’était encore qu’une rumeur à l’époque et la chef péquiste, qui entendait récupérer les vestiges de l’ADQ, avait mis résolument le cap sur la création de la richesse. Malgré les représentations du SPQ libre, qui n’avait pas encore été muselé, il était hors de question de «faire payer les riches». Au contraire, on examinait divers moyens d’alléger leur fardeau.

    Le paysage politique a cependant changé depuis, tout comme les intérêts électoraux du PQ. La Coalition avenir Québec est maintenant bien campée à la droite du centre et le PQ doit se tourner vers la gauche pour se remplumer.»

    La lutte des classes

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  28. 11 février 2012 21 h 11 min

    Pathétique….

    Comme d’habitude, le PQ clignote â gauche mais tournera à droite une fois au pouvoir…

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  29. 11 février 2012 21 h 50 min

    C’est comme le scrutin proportionnel qui était dans son programme…

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  30. 11 février 2012 22 h 32 min

    Ça remonte à Lévesque ça!

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  31. 11 février 2012 23 h 21 min

    Pas sûr, il me semble que l’article est resté plus longtemps que ça dans le programme.

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  32. Mathieu Lemée permalink
    12 février 2012 0 h 09 min

    @Darwin

    « Voyons, la CAQ ne peut pas changer de cap, elle n’en a jamais eu!

    Les déclarations de la CAQ sont odieuses »

    Pour avoir travailler dans la fonction publique, je confirme qu’avec ses propos, la CAQ a maintenant la tête dans l’autruche, qui elle a la tête dans le sable. Effectivement, on reconnait bien là l’influence de l’ADQ.

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  33. 12 février 2012 0 h 33 min

    «la CAQ a maintenant la tête dans l’autruche, qui elle a la tête dans le sable»

    Je veux une image! 😉

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  34. Mathieu Lemée permalink
    12 février 2012 1 h 12 min

    @Darwin

    Une image ne remplacera jamais le pouvoir de l’imagination, qualité qui fait défaut aux Caqueteux d’ailleurs.

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  35. 12 février 2012 1 h 45 min

    On ne veut pas le sawouère, on veut le wouère! (Yvon Deschamps dans Cable TV)

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  36. Mathieu Lemée permalink
    12 février 2012 1 h 48 min

    @Darwin

    Hahahaha! Que de souvenirs!!! Dans ce cas, je vais regarder du côté de nos caricaturistes.

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  37. 12 février 2012 12 h 50 min

    « Une image ne remplacera jamais le pouvoir de l’imagination, qualité qui fait défaut aux Caqueteux d’ailleurs. »
    WOOOOOOLAAAA! 😡

    On va donner une chance à ce parti salutaire, puis après on verra, ok là?! 😡

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  38. 12 février 2012 13 h 52 min

    «On va donner une chance à ce parti salutaire, puis après on verra»

    Comme quand trop de gens ont voulu donner une chance au p’tit Mario en 2007 ? On a vu et bien vu ce que ça donnait!

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  39. Mathieu Lemée permalink
    12 février 2012 14 h 16 min

    @sombredereliction

    Un parti salutaire? Il faudrait m’expliquer en quoi un retour en arrière alors que nous sommes rendus au XXIe siècle est salutaire. Déjà que Charest nous a fait reculer, je n’ai pas envie que le Québec recule encore plus avec Legault. Déjà qu’avec son financement sournois qui contourne habilement la loi, la CAQ n’a pas de leçon d’honnêteté à adresser à ses adversaires politiques.

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  40. sombredereliction permalink
    12 février 2012 15 h 27 min

    Non je ne grogne pas, nonjenegrognepasnonjenegrognepasnonjenegrognepas! 😐

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  41. sombredereliction permalink
    12 février 2012 15 h 39 min

    -Les libéraux provinciaux sont mes ennemis politiques

    -Je ne crois pas aux chances de QS à remplacer les libéraux aux prochaines. Beaucoup de bonnes idées viennent de QS, mais, mon avis est qu’ils font trop recours à l’État…
    -Le PQ on oublie ça, ils ne vont nulle part avec leur référendum d’initiative populaire et leur recul de l’âge de droit de vote…
    -La droite bouffonne à la Plante??? Meigne pas besoin de commenter, 2 ou 3 pourcent des votes probablement
    -Reste la CAQ à Legaut, des propositions loufoques en matière d’Éducation certes, mais il y a d’autres propositions intéressantes, comme revaloriser l’entrepreneurship et impliquer certains éléments économiques étatiques dans l’exploitation des ressources.

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  42. Mathieu Lemée permalink
    12 février 2012 16 h 15 min

    @sombredereliction

    Si je vous comprends, il faut voter pour « le moins pire » alors que la CAQ propose justement d’amplifier ce que les électeurs ne veulent pas du PLQ de Charest en gérant l’État comme une business, et tout ça à cause des « sondages » qui nous manipulent pour maintenir l’illusion qu’on va se débarrasser de Charest et de la corruption grâce à Legault? Pas à dire, le Québec a les politiciens qu’ils méritent, et que notre modèle électoral archaïque totalement dépassé n’aide pas. Le cynisme ne pourra que s’enrichir au détriment de la démocratie si on maintient votre état d’esprit.

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  43. sombredereliction permalink
    12 février 2012 16 h 54 min

    Ah come on! Combien de québécois pensent que la réforme du mode de scrutin est une priorité??
    L’État est déjà géré comme une business, mais comme une business se dirigeant vers la banqueroute! 😡
    Certes, présentement ma seule option sera de voter pour le moins pire! Je trouve ça dommage, mais je n’arrive pas à voir d’autres voies, hormis l’abstention.

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  44. Mathieu Lemée permalink
    12 février 2012 17 h 30 min

    @sombredereliction

    Il y en a une dont les médias ne parlent pourtant pas pour éviter qu’elle en soit une: Option Nationale.

    Pour ce qui est de la réforme du mode de scrutin, ce n’est certainement pas avec le mode actuel qu’on va encourager les gens à voter. Et ce n’est pas non plus les sondages qui témoignent clairement des priorités des Québécois. Ex. 69% d’entre eux sont pour la peine de mort, fait-il alors la restituer pour les satisfaire?

    La Finlande fonctionne avec le suffrage universel depuis 100 ans. Regarde où ce pays est rendu par rapport au Québec.

    il y a une grosse différence entre les priorités des Québécois et ceux véhiculés par les médias pour leur dire quelles sont leurs priorités.

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  45. 12 février 2012 19 h 29 min

    @ Mathieu Lemée

    «Ex. 69% d’entre eux sont pour la peine de mort, fait-il alors la restituer pour les satisfaire?»

    Ça varie beaucoup! Selon cet article, Les Québécois et la peine de mort: tout dépend du sondage… , votre 69 % date de 2010. Un sondage plus récent donne 32 %, moins de la moitié!

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  46. Mathieu Lemée permalink
    12 février 2012 19 h 57 min

    @Darwin

    C’est pour cette raison justement que je disais que les sondages ne veulent rien dire, et que de voter pour le moins pire, à cause des tendances dans les sondages, n’est pas un option valable à mes yeux.

    Vos statistiques récentes prouvent également à quel point le degré d’émotivité peut jouer sur les opinions concernant la peine de mort. 😉

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  47. sombredereliction permalink
    13 février 2012 9 h 21 min

    « Et ce n’est pas non plus les sondages qui témoignent clairement des priorités des Québécois. »
    Là dessus je suis un peu d’accord…
    Hey vous avez vu le caquiste hier à TLMEP’ y en avait long à dire ce courageux type n’est-ce pas? 🙂

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  48. 13 février 2012 9 h 35 min

    «y en avait long à dire ce courageux type n’est-ce pas?»

    Ça pour parler beaucoup, il a parlé beaucoup!

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  49. sombredereliction permalink
    13 février 2012 9 h 58 min

    Va sûrement monter dans les sondages! 🙂

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  50. Serge-Étienne Parent permalink
    13 février 2012 11 h 34 min

    Long, mais intéressant longtemps!

    Merci!

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  51. 13 février 2012 17 h 37 min

    «Va sûrement monter dans les sondages! »

    La CAQ? On verra!

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  52. Mathieu Lemée permalink
    13 février 2012 18 h 44 min

    Bonnardel a fait comme tous les politiciens; il a beaucoup parlé pour hypnotiser les foules, mais n’a pas vraiment répondu aux questions posés et a souvent changer de sujet de conversation, en plus de patiner sur d’autres. Bref, beaucoup de bruit pour rien.

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  53. Mathieu Lemée permalink
    13 février 2012 18 h 49 min

    Bonnardel s’est enfoncé également dans sa réponse sur le financement douteux de la CAQ en disant que c’était légal et qu’ils faisaient selon les règles. Bel exemple à donner pour l’honnêteté.

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  54. 13 février 2012 19 h 16 min

    Moi, c’est bizarre, mais j’ai de la difficulté à me rappeler de quoi il a parlé. Même Sombre n’en parle pas. Je sais qu’il a dit que l’école était meilleure en 1985, alors que le taux de décrochage était bien plus élevé que maintenant (voir page 106)… Bref, le peu dont je me souviens étais des slogans qui n’ont aucun rapport avec les faits!

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  55. Mathieu Lemée permalink
    13 février 2012 19 h 27 min

    @Darwin

    Ce que vous dites renvoie donc à mon interprétation de mon premier commentaire. Je ne garde de Bonnardel l’image d’un homme jouant une cassette électoraliste ou d’un pantin dont on a tourné la clé dans le dos pour qu’il délivre un laïus vide.

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