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C’était pourtant si bien parti…

10 octobre 2012

Dans un précédent billet, j’ai souligné mon appréciation du départ canon du mandat du PQ au gouvernement, en n’hésitant pas de parler de «Tout un début!». Demeurant lucide (si on a encore le droit d’utiliser cet adjectif…), je nous invitais à célébrer ce départ fulgurant, doutant que la suite soit aussi enthousiasmante. Malheureusement, je ne me trompais pas.

Les mines…

Dès le 29 septembre, je lisais dans le Devoir que la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet se montrait moins incisive envers le secteur minier, reculant sur les critiques qu’elle avait émise dans l’opposition.

«Mme Ouellet n’a par ailleurs pas voulu dire si les péquistes imposeront une taxe spéciale au secteur minier afin de payer pour la restauration des sites miniers abandonnés. Elle avait pourtant pressé les libéraux de mettre en place un tel mécanisme l’hiver dernier dans le cadre de la commission parlementaire qui étudiait la refonte de la Loi sur les mines. La facture refilée entièrement aux contribuables pourrait atteindre 1,25 milliard de dollars, selon les plus récentes données.»

Bon, c’était décevant, mais quand même pas catastrophique.

L’équilibre budgétaire…

Quelques jours plus tard, le ministre des Finances et de l’Économie, Nicolas Marceau, découvre l’inévitable «trou» que découvrent tous les nouveaux gouvernements au début de leur mandat et l’évalue à 1,6 milliard $. Cela ne l’empêche pas de déclarer, dans un contexte de croissance anémiqueLa croissance annualisée s’établit à 0,8 % au deuxième trimestre, comparativement à une hausse de 1,8 % au Canada») et après l’annonce que la fermeture de Gentilly-2 fera baisser les recettes du gouvernement provenant d’Hydro-Québec de plus de 1 milliard $, «qu’il maintient le cap sur le déficit prévu par l’ancien gouvernement pour 2012-2013, soit 1,5 milliard$; et sur l’atteinte de l’équilibre entre les dépenses et les revenus en 2013-2014. (…) Il en a fait un engagement gouvernemental solennel.» Il ne dit pas comment il fera, mais cela commence à être inquiétant… surtout qu’il laisse entendre qu’il utilisera la bonne vieille recette du PLQ, soit de demander aux ministères de se serrer la ceinture, c’est-à-dire de nous offrir moins de services.

Le pétrole de schiste…

Un autre jour passe et la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet récidive en refusant de fermer la porte à l’exploitation du pétrole de schiste. Bon, ne pas fermer n’est pas ouvrir… Quand elle précise que «On est très ouverts à l’exploitation du pétrole», on est plus inquiet, même si elle ajoute «mais pas n’importe comment et on veut prendre les décisions en toute connaissance de cause. Même s’il s’agit de pétrole de schiste, mais ça sera toujours précédé d’une étude environnementale avant que nous prenions une décision». Encore là, pas de désastre encore, mais on sent la détermination du départ canon fondre jour après jour…

L’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AÉCG)…

Là, même pas besoin d’attendre un autre jour pour apprendre que «le Parti québécois s’est résolument rangé dans le camp des défenseurs de l’ambitieux projet, vendredi.» En effet, le ministre des Relations internationales et du Commerce extérieur, Jean-François Lisée, et le ministre des Finances et de l’Économie, Nicolas Marceau, ont tous deux «la conviction qu’il y a moyen d’arriver à un accord qui va être à l’avantage du Québec».

Celle-là, je la trouve encore moins drôle. Cet accord est un pas supplémentaire dans la reddition de l’État face aux grandes entreprises. Nos deux ministres ont beau avoir organisé une rencontre «semi-publique» avec le négociateur en chef du Québec dans ce dossier, Pierre-Marc Johnson, vendredi dernier, ils n’apportent guère plus d’assurance que ne le faisait le gouvernement précédent et répètent les mêmes slogans, du genre «Un accord de libre-échange, évidemment ça contient des points positifs et des points moins positifs» ou encore «En retour, les entreprises canadiennes auraient accès aux marchés publics européens, qui totalisent pas moins de 1500 milliards par année».

Je pourrais écrire des pages sur ce sujet, mais je me contenterai de rappeler ce que j’ai déjà écrit à ce sujet, soit que cet accord est une menace à la souveraineté et à la démocratie, et de citer Claude Vaillancourt, qui a assisté à la rencontre organisée par le gouvernement et qui se demande s’il n’a pas davantage participé à un exercice de propagande qu’à un geste de transparence…

«

Les journalistes présents dans la salle pouvaient seulement écouter les discours officiels et complaisants de Pierre-Marc Johnson (et ceux moins élaborés du ministre). Ils devaient sortir lorsque de nombreux représentants de la société civile faisaient part de leurs objections et de leurs inquiétudes. D’où, chez certains groupes, l’impression d’avoir été manipulés : leur présence devenait en sorte une caution à un point de vue qu’ils ne partageaient pas.»

Je vous invite à lire ce billet en entier. Là, ça sent vraiment mauvais…

Et puis mercredi arriva…

C’est en effet le jour que le PQ avait choisi pour révéler la solution qu’il avait trouvé pour soulager l’«angoisse fiscale» des riches tout en annulant la taxe santé.

Un article de La Presse paru ce matin-là me laissait penser que le PQ ne reculerait finalement pas tant que ça et qu’il adopterait pour cette année une taxe santé progressive… J’en étais quasiment rendu à penser que le PQ avait adopté une solution semblable à celle que j’avais proposée dans la conclusion d’un récent billet, soit d’adopter une forme progressive de taxe santé pour cette année et attendre au prochain budget pour appliquer sa plateforme (deux nouveaux paliers d’imposition et hausse du taux d’imposition des gains en capital et des dividendes). Naïf que j’étais! Bon, allons-y en ordre…

– paliers d’imposition

Au lieu d’ajouter deux paliers d’imposition, un de 28 % pour ceux qui déclarent plus de 130 000 $ de revenu imposable et un autre de 31 % pour ceux qui en déclarent plus de 250 000 $, il n’en ajoutera qu’un de 25,75 %, soit à peine 1,75 point de pourcentage de plus que le palier actuellement en vigueur, mais à partir d’un revenu imposable de 100 000 $, et cela seulement l’an prochain.

Je serais malhonnête de prétendre que je suis surpris. Il était clair que le PQ reculerait sur cet enjeu. J’aurais espéré une hausse un peu plus forte, mais, pour cet enjeu, j’accepte en grinçant des dents l’excuse du PQ qu’il ne peut faire ce qu’il veut, car il est minoritaire…

– gains en capital et dividendes

Aucun gain capital, ni même mineur! Du vide en désert! Zip, rien du tout! Bref, c’est la capitulation totale! Pourtant..

Pourtant, le PQ ne peut cette fois invoquer son statut minoritaire, car la CAQ aussi proposait dans sa plateforme de réduire le crédit pour dividendes et de rehausser le taux d’imposition des gains en capital! Qu’il attende à l’an prochain pour mettre cette mesure en force pour éviter son effet rétroactif, je veux bien, mais là, rien, il ne tient carrément pas parole et renie ses engagements!

Même s’il avait été convaincu par les plaintes des petits propriétaires qui comptent sur la vente d’un immeuble pour leur retraite ou par celles des petits entrepreneurs qui affirment être imposés en double, il aurait pu simplement prévoir des mesures pour eux, comme le proposaient Yvan Allaire et Michel Nadeau dans une lettre au Devoir le matin même de cette annonce! Et eux recommandaient d’imposer ces revenus à 100 %, pas à 75 %!

– taxe santé

Autre déception! Non seulement le PQ ne fait rien pour cette année, laisse en force cette taxe qu’il a critiquée vertement durant la campagne électorale (tellement qu’un de ses candidats devenu ministre avait déclaré solennellement «Si le PQ renie cette promesse, jure le candidat, «je vous rembourserai moi-même ces 200$») et renie un autre engagement, mais la taxe santé qu’il propose d’instaurer l’an prochain n’est même pas progressive comme il le prétend, en fait même pas proportionnelle au revenu, comme on peut le voir dans le tableau qui suit.

Il faut quand même le faire! Mis à part les contribuables qui déclareront moins de 18 000 $ de revenu imposable, ce sont ceux qui déclareront entre 100 000 $ et 130 000 $, ou encore plus de 400 000 $ qui paieront les pourcentages de taxe les moins élevés! Et une très grande partie de la classe moyenne, celle qui déclare un revenu imposable entre 42 000 $ et disons 70 000 $, paiera exactement le même montant qu’elle payerait avec la taxe libérale tant honnie!

Qualifier cette taxe de progressive, c’est mentir et rire du monde! Pour la majorité des contribuables, elle est encore plus régressive que la taxe de vente!

Et alors…

C’était trop beau pour durer. Après la bulle technologique et la bulle immobilière, voilà une autre bulle, politique cette fois, qui vient d’éclater… Une? Non, en fait quatre ou cinq en un peu plus d’une semaine!

Et l’éclatement de la dernière bulle survient justement le lendemain du jour où l’Institut Broadbent a publié une étude montrant l’urgence de lutter contre les inégalités, notamment par une hausse de la progressivité des impôts. Dire que le Devoir présentait cette étude en disant «Pauline Marois et Ed Broadbent, même combat ?». Non, vraiment, leur combat n’est pas le même…

74 commentaires leave one →
  1. Mathieu Lemée permalink
    10 octobre 2012 23 h 37 min

    On y a cru… Jusqu’à ce que la norme politique depuis quelques années revienne à nouveau se pointer le bout du nez.

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  2. 10 octobre 2012 23 h 39 min

    Lecture rapide! 😉

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  3. Richard Langelier permalink
    11 octobre 2012 0 h 06 min

    Ce soir Luc Godbout faisait remarquer que le terme officiel était et est toujours « une contribution santé ». Je ne sais pas si ça peut consoler quelqu’un !

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  4. 11 octobre 2012 0 h 10 min

    Je vois qu’il sait toujours aussi bien distinguer l’essentiel de l’accessoire…

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  5. Alain Chicoine permalink
    11 octobre 2012 0 h 41 min

    C’est le problème des gouvernement minoritaire, la droite à encore le beau jeu avec la caq et les libéraux. Personellement la dernière campagne électoral m’a dégoûter avec la caq qui lançait préjugé et les libéraux et leur carte de la peur.

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  6. 11 octobre 2012 0 h 48 min

    @ Alain Chicoine

    «C’est le problème des gouvernement minoritaire»

    Un peu d’accord sur l’abandon de l’ajout des paliers d’imposition, mais pas du tout sur celui de la hausse du taux d’imposition des gains en capital et des dividendes (que la CAQ avait dans sa plateforme), et encore moins sur le choix du remplacement de la taxe santé à peine moins régressive que la précédente. Et je ne parle pas du recul sur l’AÉCG, les mines et le pétrole où l’opposition ne peut renverser le gouvernement.

    Cela semble plus montrer que le PQ a choisi dès le départ, alors qu’il n’est pas en danger, de se cacher derrière son statut minoritaire pour tenter de garder le pouvoir pour… pour garder le pouvoir!

    «Personellement la dernière campagne électoral m’a dégoûter avec la caq qui lançait préjugé et les libéraux et leur carte de la peur.»

    Là, on se rejoint davantage!

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  7. marc fiset permalink
    11 octobre 2012 1 h 01 min

    J’ai dit durant la période électorale « Attention au PQ ! Il flash à gauche et tourne à droite… » Mais là le virage est très serré. Quels explications avons-nous eu, sinon que de la « politicaillerie » de bas étage ? Je suis dubitatif. Clairement, il y a anguille sous roche.

    Est-ce qu’on est en train de tout sacrifier sur l’hôtel du déficit zéro ? Les agences de notation ont déjà frappé à la porte ? Ou est-ce la carte électorale qu’on souhaite brandir lors des prochaines élections ?

    Veut-on aller chercher une marge de manœuvre pour des mesures sociales (les places en garderie) ? Ou bien les indicateurs économiques sont-ils alarmants ?

    Pour ma part, à ce moment-ci, l’argument du gouvernement minoritaire ne tient pas. Alors … c’est quoi ça ?!?

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  8. 11 octobre 2012 1 h 29 min

    « Pourtant, le PQ ne peut cette fois invoquer son statut minoritaire, car la CAQ aussi proposait dans sa plateforme de réduire le crédit pour dividendes et de rehausser le taux d’imposition des gains en capital! »

    Si, il le peut! Voilà pourquoi :

    /large

    François Legault semble avoir volontairement oublié que la hausse de l’imposition des gains en capital faisait partie de ses promesses électorales…

    Pourtant, pas un seul important média pour soulever cette importante contradiction! Cependant, quand il s’agissait des bourdes de Pauline Marois durant la campagne, aussi mineure soit-elle, les journaux n’y manquèrent pas une occasion. Grrrr…

    Maintenant, en laissant ma partisannerie de côté, voici ce que j’ai à dire :

    1. Le maintien de la taxe santé (même plus progressive) est une mauvaise décision qui coûtera cher au PQ sur le plan électoral… Sincèrement, ils auraient du garder les deux paliers d’imposition au sein de leur budget. Je ne crois pas que le PLQ aurait eu le « guts » de voter contre, surtout pas présentement en n’ayant pas de chef officiel tout en étant pris dans le tordeur de la commission Charbonneau. Lino Zambito semble en avoir gros sur le coeur et il n’a probablement pas fini de vider son sac!

    2. Si le PQ croyait réellement que les critiques de l’opposition étaient de bonne foi…

    http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201210/10/01-4582043-taxe-sante-marceau-fait-marche-arriere.php

    Bachand, auteur de cette taxe, c’est le pire : « trahir son électorat… » Eille chose! Si je dis noir, tu diras blanc, si je dis blanc, tu diras gris…

    Le mot de la fin : je dédie cette pièce de Céline Dion à Mme Normandeau en espérant qu’elle fut en pleine mesure d’apprécier les talents de cette grande chanteuse notamment grâce à des promesses de contrats de construction aux coûts exhorbitants assumés par les contribuables :

    P.S. Le titre de la chanson me fait également penser à Gérald Tremblay

    Journaliste : Monsieur Tremblay, quels sont vos commentaires…, pouvez-vous nous expliquer…, étiez-vous au courant…?

    Gérald Tremblay : Je sais pas, je sais pas…

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  9. 11 octobre 2012 5 h 45 min

    @ marc fiset

    «Pour ma part, à ce moment-ci, l’argument du gouvernement minoritaire ne tient pas.»

    Pas pour tout en tout cas, je suis bien d’accord!

    @ pseudovirtuose

    «François Legault semble avoir volontairement oublié que la hausse de l’imposition des gains en capital faisait partie de ses promesses électorales…»

    C’est facile de lui rappeler! Et il prendrait l’odieux de renverser le gouvernement parce qu’il mettrait en application une de ses propres promesses? Ça ne tient pas… Si le PQ plie à chaque petite menace, on peut être cetain qu’il va en recevoir tous les jours!

    «Maintenant, en laissant ma partisannerie de côté, voici ce que j’ai à dire :»

    J’espérais que ce serait le coup fatal à cette partisannerie! 😉

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  10. Yves permalink
    11 octobre 2012 7 h 11 min

    En tout cas la gauche Québécoise vient d’en prendre pour son rhum. Elle vient vraiment d’être bafouée. La gauche qui s’énervait et qui criait sur tous les toits de voter PQ pour se débarrasser de Charrest, hé bien, je vois que ça valait bien la peine de s’énerver comme cela. Tout ça pour se retrouver comme avant, le PLQ n’aurait pas fait mieux. Quel gâchis, quelle perte de temps.

    Quand je pense que voilà pas longtemps ils étaient 200,000 avec chaudron et tout le tralala à demander une autre forme de démocratie et une meilleure justice sociale dans les rues jours après jours… En fin de compte, cette élection n’aura servi qu’à faire taire ce mouvement.

    Maintenant que tout est rentré dans l’ordre, le système en place peut continuer à fêter sa victoire et à nous cracher dessus.

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  11. 11 octobre 2012 7 h 59 min

    Excellent billet Darwin.

    Je suis d’accord avec toi, la table semble mise pour l’austérité financière. Ça sent Lulu version 2.012!

    Je suis surprise du traitement des journalistes, je fais référence à l’audience sur le libre échange. Ils s’en torchent de la démocratie!

    Une vrai honte!

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  12. 11 octobre 2012 8 h 00 min

    Bon commentaire Yves! Ça résume très bien!

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  13. 11 octobre 2012 8 h 40 min

    @ Yves

    Très juste!

    «En fin de compte, cette élection n’aura servi qu’à faire taire ce mouvement.»

    Bon les droits de scolarité sont gelés (pour combien de temps?), mais il ne faut pas s’attendre à grand chose de plus.

    Je lisais des commentaires sur le recul du PQ ce matin dans le Devoir. Plusieurs accusent QS d’avoir empêché que le PQ soit majoritaire et donc capable de réaliser ses engagements! Il faut le faire! Sans QS, la partie progressiste de la plateforme du PQ n’aurait même pas existé!

    Si beaucoup de gauchistes pensent comme ça, ça veut dire que le PQ ne paiera même pas le prix de son recul. Bon, je ne conclurai pas là-dessus en raison des trois-quatre exités du Devoir qui tapent toujours sur QS, mais, chose certaine, ce raisonnement farfelu risque d’avoir un certain appui…

    @ Koval

    «Ça sent Lulu version 2.012! »

    Je ne l’ai pas verbalisé comme ça, mais ça risque d’être en un sens pire, une version 2.012 pas assumée, mais mise sur le dos de son statut minoritaire!

    «je fais référence à l’audience sur le libre échange»

    De fait, j’ai trouvé moi aussi étrange que les journalistes n’en ait pas parlé. Ils avaient la matière pour leur papier et devaient être contents de partir plus vite sans avoir à entendre les contestataires!

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  14. 11 octobre 2012 9 h 49 min

    Extrait d’une chronique (cadenassée) de Michel David dans le Devoir

    «Quant aux milieux d’affaires,(…) ils savent maintenant qu’il suffit d’un peu de chantage économique pour le faire retraiter. »

    En effet! Je dirais la même chose des partis d’opposition.

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  15. 11 octobre 2012 13 h 13 min

    « «Maintenant, en laissant ma partisanerie de côté, voici ce que j’ai à dire :»
    J’espérais que ce serait le coup fatal à cette partisannerie! »

    Avec tous ces guillemets, mes commentaires prennent l’allure d’ébauche de formules mathématiques.

    ce serait le coup fatal…

    Dois-je comprendre que vous espériez d’un gouvernement minoritaire une fin du bipartiste ? Vous faites simple ! au sens Saguenéen. Nous ne sortirons pas du bipartiste en bas d’une nouvelle constitution. Et ça, seul Coalition pour la Constituante avait et n’avait ( aurais-je dû écrire navet) que cet élément à son programme à Élections Québec 4 septembre 2012.

    http://sansparti.org/

    p.s. Je fus pour un an agent de recherche et de développement socioéconomique au Ministère de l’éducation, de la science et de la technologie, de mémoire, porteur du dossier des applications pédagogiques de l’ordinateur (APO), principalement. Il y eut une parenthèse vulgarisation scientifique et une autre Francophonie et puis plus rien.

    C’était autour du 2 décembre 1985. Sous en moins d’un an trois ministres différents : Bérubé et Rodrique au PQ puis Claude Ryan au PLQ. Il y a l’illusion de la démocratie et la réalité. Je ne suis pas le seul à le croire : http://www.amazon.fr/Lillusion-économique-Todd-Emmanuel/dp/2070410587/. Entre l’illusion démocratique et l’illusion économique, il n’y a qu’un pas, l’inconscience démographique.

    Je vole en papillon ! Qui criera : Au voleur !

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  16. 11 octobre 2012 17 h 52 min

    «Vous faites simple ! au sens Saguenéen»

    Ça veux dire que je suis un peu épais… Ah bon! Ça doit être pour ça que je comprends pas toujours vos commentaires! 😉

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  17. Richard Langelier permalink
    11 octobre 2012 18 h 00 min

    @ Robert Lahance

    À cause Darwin fait simple? Il ne fait pas de vraie tourtière? Ah! C’est vrai, ce sont les Jeannois et non les Saguenéens qui font de la vraie tourtière.

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  18. 11 octobre 2012 20 h 19 min

    Tiens, je n’avais pas vu celle-là… j’aurais pu l’ajouter à ce billet! Faut dire qu’elle n’est sortie qu’aujourd’hui! Si ça continue, je vais devoir recommencer à collectionner d’autres histoires de recul du PQ!

    Les promesses en culture pourraient être reportées

    «Le secteur culturel pourrait devoir patienter avant que le gouvernement Marois réalise ses promesses. «Les pressions financières sont fortes, un peu déstabilisantes», a avoué hier le ministre de la Culture, Maka Kotto.»

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  19. 11 octobre 2012 20 h 35 min

    Ils sont rendus à reculer sur leurs grenailles de quelques millions……Je commence à penser que leur programme n’était que pour embobiner les bozos de la gauche le jour de l’urne! Des profiteurs!

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  20. Robert Lachance permalink
    11 octobre 2012 21 h 13 min

    @ Darwin,

    Pour faire vivant, j’ai fait vite et erreur en écrivant que vous auriez fait simple au sens Saguenéen du terme. Je retire ce que j’ai écrit et m’excuse. Merci de ne pas l’avoir mal pris.

    J’aurais dû au préalable me faire préciser à quoi réfère votre ce dans « J’espérais que ce serait le coup fatal à cette partisannerie. » J’ai supposé inopinément que c’était l’élection d’un gouvernement minoritaire.

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  21. Yves permalink
    11 octobre 2012 21 h 14 min

    @ Koval

    Ça fait longtemps que je le pense.

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  22. 11 octobre 2012 21 h 17 min

    «En fin de compte, cette élection n’aura servi qu’à faire taire ce mouvement.»

    Je dirais même plus: Lorsque les réels dirigeants du pays constatent que l’opposition s’organise, ils présentent un visage social-démocrate pour poursuivre leur politique en divisant l’opposition.

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  23. 12 octobre 2012 5 h 15 min

    @ Robert La chance

    « J’ai supposé inopinément que c’était l’élection d’un gouvernement minoritaire.»

    Non, c’est l’ensemble des reculs du PQ et le renoncement de ses engagements.

    «j’ai fait vite et erreur en écrivant que vous auriez fait simple au sens Saguenéen du terme. »

    J’ai pas du dout humblement conclu que vous vous mépreniez sur le sens saguenéen de cette expression!

    @ Raynald Blais

    «Lorsque les réels dirigeants du pays»

    Je ne nie pas la grande influence de certaines personnes, mais j’ai beaucoup de difficultés avec les raisonnements simplistes des conspirationnistes.

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  24. 12 octobre 2012 5 h 41 min

    «Québec cessera de financer les écoles privées qui font de la sélection. »

    Ultimatum de Québec aux écoles privées

    Combien de temps avant qu’elle ne recule? Les paris sont ouverts…

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  25. Yves permalink
    12 octobre 2012 5 h 57 min

    Raynald Blais. « les réels dirigeants, ils présentent un visage social-démocrate pour poursuivre leur politique en divisant l’opposition.«

    Darwin. «Je ne nie pas la grande influence de certaines personnes, mais j’ai beaucoup de difficultés avec les raisonnements simplistes des conspirationnistes.«

    N’empêche Darwin, c’est ce que le PQ a fait avec son fameux vote stratégique et ses mesures sociale-démocrates abandonner en cours de route.

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  26. Yves permalink
    12 octobre 2012 6 h 00 min

    «Combien de temps avant qu’elle ne recule? Les paris sont ouverts…«

    Tu sais que je gagne toujours mes paris, alors je ne crois pas que je vais parier sur cette question. 😉

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  27. 12 octobre 2012 6 h 46 min

    «c’est ce que le PQ a fait avec son fameux vote stratégique»

    Donc, ce seraient eux , les «réels dirigeants du pays» ?

    J’ai dû en perdre un bout. Je crois simplement que le PQ tente de s’accrocher au pouvoir et de se faire réélire majoritaire sans réelle intention de réaliser un programme qui se tient entretemps.

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  28. Yves permalink
    12 octobre 2012 7 h 38 min

    «J’ai dû en perdre un bout.«
    Je disais seulement que le PQ sans avoir nécessairement comploté a agi d’une manière à diviser la gauche avec son vote stratégique et le renie de ses promesses. De là le rapprochement avec ce que dit Raynald Blais, c’est tout!.

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  29. Yves permalink
    12 octobre 2012 7 h 45 min

    «Je crois simplement que le PQ tente de s’accrocher au pouvoir et de se faire réélire majoritaire«

    Je me demande bien quelles promesses va-t-il faire pour regagner le coeur des gauchistes aux prochaines élections. À moins qu’il pense qu’il peut la gagner sans la gauche, dans ce cas cela fera mon affaire. Des votes de plus pour QS.

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  30. 12 octobre 2012 8 h 20 min

    «Je disais seulement que le PQ sans avoir nécessairement comploté a agi d’une manière à diviser la gauche avec son vote stratégique et le renie de ses promesses. »

    Merci, je pensais avoir mal compris ce que Raynald Blais avait écrit.

    Là on est d’accord!

    «Je me demande bien quelles promesses va-t-il faire pour regagner le coeur des gauchistes aux prochaines élections.»

    Pas compliqué. Il va prétendre que c’est à cause de QS qu’il n’a pas pu réaliser ses promesses, car sans QS (et ON), il aurait été majoritaire. Les péquistes s’imaginent que tous ceux qui votent pour QS ou ON voteraient pour eux si ces partis se sabordaient, ce qui est évidemment faux. En plus, ce genre de réflexion relève d’un mépris élémentaire pour la démocratie.

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  31. Yves permalink
    12 octobre 2012 8 h 31 min

    Le PQ n’est plus que l’ombre de lui-même. Ça en fait des ombres ça monsieur! 😯

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  32. Richard Langelier permalink
    12 octobre 2012 12 h 18 min

    Il me semble que « gauchiste » désigne partisan de l’extrême gauche, mais bon, je suis peut-être dans les patates.

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  33. 12 octobre 2012 13 h 39 min

    «Il me semble que « gauchiste » désigne partisan de l’extrême gauche»

    C’est que les dictionnaires disent. Mon encyclopédie favorite donne par contre deux sens à gauchiste:

    GAUCHISTE, adj. et subst.GAUCHISTE, adj. et subst.
    A. − Vieilli. (Homme) de gauche. Synon. gaucher (v. ce mot B).Après le triomphe de juillet, un vieux ténor gauchiste avoua qu’il n’avait jamais écrit que le même article pendant douze ans (Balzac, Œuvres div., t. 3, 1843, p. 560).
    B. − (Celui) qui se réclame du gauchisme; qui émane du gauchisme.

    http://www.cnrtl.fr/lexicographie/gauchiste

    Le gauchisme est de fait d’extrême gauche. Mais, un homme de gauche ne l’est pas nécessairement. Cela dit, le terme est très souvent utilisé ici de façon générique. On doit se servir du contexte…

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  34. 12 octobre 2012 14 h 31 min

    @Darwin

    http://www.lapresse.ca/debats/nos-collaborateurs/pierre-paquette/201210/11/01-4582433-cest-mal-parti.php

    L’auteur, ayant titré son article de manière passablement semblable à la votre, rejoint assez bien mes positions face à ce volte-face du PQ. Personnellement, je crois que le PQ aurait du tenir son bout plus fermement face à l’opposition. La position minoritaire du gouvernement n’excuse pas tout, c’est vrai! Ils ont laché le morceau dès le début. Je suis déçu, je croyais que Pauline Marois aurait su faire honneur dans ce cas-ci au surnom de « dame de béton » dont elle fut précédemment affublée.

    D’ailleurs, comment se fait-il qu’aucun média n’ait pris la peine de réaliser un sondage afin de tâter le pouls de la population sur l’enjeu de « l’angoisse fiscale »? Était-ce car les résultats n’étaient pas favorables à l’opinion du CPQ et autres puissants lobbys? Peut-être que la propagande et la campagne de peur entamées par La Presse, le PLQ et la CAQ ne furent pas suffisamment efficaces au sein de l’opinion publique…

    Après les camions de la Brinks, il ne reste plus grand chose pour nous donner la frousse sur les supposées fuites de capitaux.

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  35. Blink permalink
    12 octobre 2012 15 h 04 min

    Blâmer QS et ON pour expliquer le statut minoritaire de ce gouvernement, c’est minable.

    C’est comme demander aux Pingouins de Pittsburgh d’enlever un patin à Sidney Crosby parce qu’on est pas certain que notre formation a ce qu’il faut pour gagner la partie. Il va bien falloir que certains péquistes frustrés en revienne. David à gagner contre Girard, ben oui, big deal. La campagne de Françoise était peut-être meilleure, comme sa candidature, comme son expérience. Les gens de Gouin l’on vu ainsi. Qui sont ces lecteurs du Devoir pour remettre en cause le choix légitime et éclairé de la population?

    Maintenant, à la lumière des derniers volte-face du PQ, je suis heureux de ne pas avoir cédé à la publicité paniquée qui demandait de donner au PQ un mandat majoritaire. S’cusez, mais la confiance ça se gagne et ça s’entretient. Et je ne crois pas que majoritaires, ils auraient fait très différent de ce que nous voyons maintenant. Trop de monde à satisfaire, résultat de promesses de girouettes.

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  36. 12 octobre 2012 16 h 16 min

    @ pseudovirtuose

    «L’auteur, ayant titré son article de manière passablement semblable à la votre, rejoint assez bien mes positions face à ce volte-face du PQ.»

    J’ai d’ailleurs été agréablement surpris par cette lettre. Le Bloc a, au cours des dernières années, suivi religieusement les position et décisions du PQ. Je pense bien sûr à l’amiante, mais aussi au refus de Duceppe et Paillé de représenter tous les indépendantistes. Probablement que son retour à la vraie vie l’a libéré de cette camisole de force…

    «D’ailleurs, comment se fait-il qu’aucun média n’ait pris la peine de réaliser un sondage »

    Qui vous dit qu’ils ne l’ont pas fait? 😉 (je blague… quoique…)

    @ Blink

    «Trop de monde à satisfaire, résultat de promesses de girouettes.»

    En plus, l’objectif du PQ est prétendument l’indépendance. Pour avoir une chance d’atteindre ce nirvana, aucun sacrifice n’est trop grand. Même le respect de ses engagements, qui ont aussi été pris dans le même objectif. Bon, certains diront que le seul objectif de beaucoup de députés et ministres est le pouvoir, or, ça revient au même, sauf qu’il n’y a même plus d’objectif suprême. Un ou l’autre fait ce que dit Paquette, soit alimenter le cynisme de la population envers la politique.

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  37. 12 octobre 2012 18 h 28 min

    « …j’ai beaucoup de difficultés avec les raisonnements simplistes des conspirationnistes. »

    Je constate que ma vision peut sembler celle d’un parano voyant des conspirations partout et c’est même peut-être vrai. Je m’en excuse de cette façon-ci :

    « Lorsque les réels dirigeants du pays constatent que l’opposition s’organise, ils présentent un visage social-démocrate pour poursuivre leur politique en divisant l’opposition. »

    Mais dans ce cas-ci, je ne voulais qu’attirer l’attention sur la classe qui profite le plus du recul du PQ sur les dividendes et les gains en capitaux. Tout en recroisant le chemin emprunté par l’État québécois vers le déficit zéro (le seul, y menant, selon Néo) et ce dernier pas dans la même direction afin d’épargner les riches oisifs et véritables bénéficiaires de la création de richesse au Québec, j’avançais bien maladroitement que les dirigeants de notre système dit-démocratique n’étaient vraisemblablement pas les actifs et que tout parti politique (dans ceux ayant déjà pris le pouvoir) ne servait que de pièce de jeu dans les mains d’intérêts privés.

    Mais j’avoue que je ne soulève que ce qui est apparent. L’État tel qu’il existe ici, aujourd’hui; les partis tels qu’ils existent ici, aujourd’hui; et les périodes électorales telles qu’elles se déroulent ici, aujourd’hui, fournissent le meilleur alibi à ceux qui ont le contrôle économique pour appuyer leur crédo démocratique tant qu’aucun des partis ne s’opposera réellement à ce contrôle. Et ce n’est pas dans le dossier des dividendes et des gains en capitaux que nous saurons la vérité. Pas plus que dans le dossier des mines. Ni dans celui des finances. Encore moins dans celui de la réappropriation de notre économie. Ils finissent toujours par reculer avant que l’on puisse mesurer le taux réel de leur démocratie, ce qui jette plus d’un dans le groupe des parano.

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  38. Richard Langelier permalink
    12 octobre 2012 19 h 54 min

    Darwin, je n’ai aucune objection à me servir du contexte et ne pas badtripper lorsque le terme « gauchiste » est utilisé de façon générique. J’avertis seulement ceux qui voudraient faire publier un texte dans Le Devoir qu’ils risquent de se faire plaquer un (sic).

    Le Devoir a publié une Libre opinion d’une amie « Notre pauvre petite planète bleue ». Elle avait écrit : « Nous devrons interroger nos habitudes de consommation ». Le réviseur du Devoir avait placé un (sic). Avec ma diplomatie proverbiale, je lui avais écrit qu’elle faisait honte à Québec solidaire. Un jour, Paul Cauchon a intitulé une chronique : « Il faudra interroger les politiques du CRTC ». Mon sens de l’amitié n’a pas été assez fort pour faire une plainte.

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  39. youlle permalink
    12 octobre 2012 20 h 46 min

    @ Raynald Blais

    « Ils finissent toujours par reculer avant que l’on puisse mesurer le taux réel de leur démocratie, ce qui jette plus d’un dans le groupe des parano. »

    Votre texte me fait penser aux batteurs d’enfants et aux batteurs de femmes. Quand la soupe de vient trop chaude ils reculent, deviennent bien fins, pleins de bonnes intentions, et très gentils.

    Une fois les gros nuages noirs passés, ils recommencent.

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  40. 13 octobre 2012 4 h 57 min

    « Ils finissent toujours par reculer avant que l’on puisse mesurer le taux réel de leur démocratie, ce qui jette plus d’un dans le groupe des parano. »

    J’aurais dû écrire pour être plus précis:

    Les partis politiques qui ont exercé le pouvoir jusqu’à aujourd’hui finissent toujours par reculer devant nos « élites économiques » et leurs menaces avant que l’on puisse mesurer le taux réel démocratique de l’État québécois, ce qui en jette plus d’un dans le groupe des parano, tel moi.

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  41. 13 octobre 2012 7 h 51 min

    @ Raynald Blais

    C’est déjà plus compréhensible pour moi. Quand je lis un commentaire trois fois et ne comprends toujours pas ce que l’auteur veut dire, je préfère ne pas réagir.

    «Les partis politiques qui ont exercé le pouvoir jusqu’à aujourd’hui finissent toujours par reculer devant nos « élites économiques » et leurs menaces»

    Si c’était vraiment le cas, la Loi 101 n’existerait pas, la Loi anti-scab (même affaiblie) non plus, le salaire minimum n’aurait pas augmenté de 50¢ trois ans d’affilée, le retrait préventif de la femme enceinte demeurerait un fantasme de gauchistes et de féministes, l’assurance-parentale un rêve et j’en passe.

    Bien sûr que les riches tentent d’influencer la population et le gouvernement en fonction de leurs intérêts. Ils ont les moyens de le faire, possèdent les principaux médias et ont des contacts privilégiés avec les politiciens. Mais, ils ne gagnent pas tout le temps, surtout quand on résiste plutôt que quand on se résigne.

    Il n’y a rien de pire que la résignation devant un pouvoir, grans certed, mais pas invincible.

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  42. 13 octobre 2012 8 h 25 min

    @Darwin

    Je suis en accord avec vous sur la vulnérabilité des propriétaires de notre économie face aux changements rêvés par les progressistes surtout lorsque ces magnats du commerce et de l’industrie sont divisés entre eux sur des sujets en particulier, comme sur le salaire minimum, la loi anti-scab, la loi 101, le retrait préventif de la femme enceinte.

    J’ai par contre tendance à croire qu’ils sont plus unis que jamais dans le dossier des gains en capitaux et des dividendes, ce qui explique le recul du PQ d’augmenter la taxation de ces revenus. Ce ne serait pas un mensonge prémédité de la députation péquiste dans ce cas si on leur accorde la naïveté due à leur récente élection.

    Comme disait un sage pêcheur: « tant que le poisson ne se cogne le nez sur les parois de son aquarium, il se croit réellement libre. »

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  43. Robert Lachance permalink
    13 octobre 2012 8 h 50 min

    En août dernier, le PQ s’offrait en alternative, dans une démocratie d’alternance, après 8 ans de règne libéral; la CAQ comme alternative offrait ce que tous ici savent mieux que moi, mais quoi au juste comme changement, un PQ minoritaire plutôt que majoritaire ? QS n’y serait pas arrivé même avec l’aide d’ON.

    Le PQ avait-il eu la prudence, sinon la franchise de conditionner ses engagements à un trou financier avoué dont-il ne pouvait connaître la profondeur réelle qu’avec le temps et qu’en accédant à ce que tout le monde appelle le pouvoir et que moi j’appelle la charge, vu notre démographie et notre endettement, pour ne nommer que ces deux éléments. Charge sous laquelle n’importe quelle équipe électoralement formée verrait les engagements de sa cheffe s’effondrer en moins de temps qu’un château de cartes.

    Les électeurs se sont donnés un gouvernement de transition. J’ai pas écrit le Québec, le Québec ne vote pas. Je fais donc contre mauvaise fortune bon coeur. Je ne nous souhaite pas d’élections multinationales québécoises pour ne pas écrire provinciales avant 4 ans. Seront-elles intergénérationnelles ?

    http://laqueste.wordpress.com/2012/09/29/quebecois-18-ans-et/

    François Legault mettait prioritaire la solution de quelques problèmes pratiques avant la souveraineté. Mme Marois n’a pas la rage de la souveraineté autant que Jean-Martin Aussant. Elle et lui peuvent s’atteler généreusement à nos déficiences pendant deux ans et remettre aux deux autres années l’exposition de leurs profondes différences. Le Canada sans le Québec continuera de s’en distinguer. Que fera le NPD ?

    Et les préoccupations fondamentales de QS là-dedans ?

    Elle seront mieux défendues à l’Assemblée multinationale à deux plutôt qu’un et le parti sera en mesure d’ajouter quelques comtés à la prochaines, sans compter ceux acquis grâce à un système de repartions de sièges en proportion du vote aux partis pour lequel, en désespoir de cause, le PLQ aura voté et deviendra un parti essentiellement anglophones et assimilables.

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  44. Richard Langelier permalink
    13 octobre 2012 20 h 00 min

    «Québec cessera de financer les écoles privées qui font de la sélection. »
    « Combien de temps avant qu’elle ne recule? Les paris sont ouverts… »

    Au lieu de supprimer les subventions à l’école privée et d’accorder à l’école publique le support financier et organisationnel pour permettre aux étudiants de se réaliser, le gouvernement péquiste sort de son chapeau une proposition abracadabrante : les parents vivant dans des conditions de pauvreté dans Côte-des-Neiges qui peuvent payer des frais de scolarité à Brébeuf pour leurs enfants auront droit de le faire, sinon Brébeuf n’aura plus de subventions.

    Marie Malavoy veut peut-être dire que c’est triste pour les parents qui aimeraient payer des frais de scolarité pour que leur enfant ait droit à la Cadillac des écoles, mais qui ne le peuvent pas parce qu’il n’a pas de belles notes.

    Voilà ce qui arrive quand un parti a la souveraineté comme article 1 de son programme et qu’il se retrouve avec 32% des votes, après avoir réduit les revenus de l’État sous les gouvernements Bouchard et Landry.

    J’ai radicalisé un peu les points de vue: http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/201210/12/01-4582962-la-peur-de-la-selection.php et http://blogues.journaldemontreal.com/bock-cote/general/pourquoi-dompter-lecole-privee/

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  45. 13 octobre 2012 20 h 07 min

    «les parents vivant dans des conditions de pauvreté dans Côte-des-Neiges qui peuvent payer des frais de scolarité à Brébeuf pour leurs enfants auront droit de le faire, sinon Brébeuf n’aura plus de subventions.»

    Je me suis fais la même réflexion…

    Je n’ai réussi à terminer le sermon de MBC…

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  46. Yves permalink
    13 octobre 2012 20 h 57 min

    @ Richard Langelier.

    Bonne remarque! Je n’avais pas fait cette réflexion et vous avez tout à fait raison.

    Merci!

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  47. Richard Langelier permalink
    14 octobre 2012 15 h 41 min

    Darwin, de quel droit ne nous présentes-tu pas un nouveau billet aujourd’hui? Moi, le Bon Dieu m’a donné le talent pour écrire des commentaires songés. J’ai une pulsion vers l’écriture que je ne peux satisfaire. Hier, j’ai pondu mon commentaire sur Marie Malavoy lors de la belle victoire des Carabins de mon alma mater, contre Le Rouge et Or de l’Université Laval.

    Nous en philo, en 68, contestions nos profs qui enseignaient l’idéalisme allemand, alors qu’à Laval, ils étudiaient encore l’aristotélo-thomisme, prétendions-nous. Tout n’est pas faux chez Mathieu Bock-Côté. À cette époque antédiluvienne, j’ai adhéré au discours : « je veux partir de mon vécu, si Platon, Hegel ou Merleau-Ponty peuvent m’aider à résoudre ma problématique, je les lirai ». J’ai ma part de responsabilité dans cette « dictature du vécu » qui s’est imposée dans le système public : « Dis-le dans tes propres mots », sans parler du comité du suivi des orientations.

    Après avoir fait mon autocritique, je me suis intéressé à l’histoire de la pensée économique. Les maudits jeunes gauchistes qui voulaient devenir économistes à la CSN, parce que c’était meilleur que la FTQ (la CSD étant considérée comme un syndicat jaune) déposaient le crayon et se mettaient à parler quand je posais une question à Gilles Dostaler.

    Par la suite, j’ai assisté à des cours d’anthropologie à l’U de M. Comme je l’ai déjà écrit ici, les jeunes étaient méprisants envers le personnel de la cafétéria. En attendant le 51, une jeune fille m’a demandé :
    – Vas-tu au cours d’Écologie culturelle?
    – Oui, mais j’ai l’impression qu’en sciences sociales, ils viennent tous de Brébeuf.
    – Moi-même, j’ai étudié à Brébeuf et je reconnais l’accent de Brébeuf un peu partout à la cafétéria.

    Tout ça pour dire que j’ai sauté un paragraphe sur deux dans le texte de Mathieu Bock-Côté. J’interprète le discours de Marie Malavoy ainsi, « les enfants qui habitent des taudis pas chauffables, nous n’avons pas une cenne à mettre là-dedans. S’ils arrivent à l’école, le ventre vide, la Fondation Chagnon paiera de petits déjeuners, avec les 50% d’imposition du gain en capital [1] qui n’ont pas été payés. D’ailleurs Bernard Landry avait bien expliqué que si les oiseaux avec leur petite cervelle réussissent à nourrir leurs rejetons, ce problème devrait pouvoir se régler, les doigts dans l’nez, en chantant du rock’n’roll. ».

    Le Parti québécois aimerait bien avoir la majorité des sièges avec 36% des votes. Il s’essaie avec des thèmes de gauche, mais il ne l’a pas l’affaire!

    [1] Ce gain a été majoré par le fait que la Caisse de dépôt a ajouté 500 M$ à l’offre de Québécor pour éviter que la câblodistribution passe à Rogers et qu’un instrument culturel échappe au Québec.

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  48. 14 octobre 2012 16 h 20 min

    «Darwin, de quel droit ne nous présentes-tu pas un nouveau billet aujourd’hui?»

    J’ai tous les droits pour ça!

    Mon prochain sortira lundi ou mardi, je ne sais pas, je suis en train de le rédiger.

    «j’ai pondu mon commentaire sur Marie Malavoy lors de la belle victoire des Carabins»

    J’ai aussi regardé des bouts de ce match en lisant Le Devoir.

    «Tout ça pour dire que j’ai sauté un paragraphe sur deux dans le texte de Mathieu Bock-Côté.»

    Je me demandais où menait ton commentaire!

    «Il s’essaie avec des thèmes de gauche, mais il ne l’a pas l’affaire!»

    En effet!

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  49. youlle permalink
    14 octobre 2012 17 h 21 min

    @ Richard Langelier

    Dans votre commentaire 15:41 vous y avez mis un gros morceau.

    Ne vous surprenez-pas si je vous envoie un courriel.

    J’y songe.

    Bonne fin de journée!

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  50. Richard Langelier permalink
    14 octobre 2012 18 h 06 min

    Ne faites pas que songer, Youlle, j’attends avec impatience votre courriel. Je sens qu’après avoir appris que l’école de Nicolet où ma sœur avait fait sa sixième année était bien celle où je passais en vélo, lorsque j’allais chez une amie du Centre du Québec, ayant appris à massacrer le français qu’elle avait appris chez les Ursulines, en prenant un coup avec la gang de mauvais compagnons de mon frère, j’apprendrai pourquoi l’école privée est si populaire chez les parents des classes moyennes. Voilà, je suis déjà dans la rédaction de mon commentaire sur la popularité de la médecine alternative.

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  51. youlle permalink
    14 octobre 2012 19 h 45 min

    @ Richard Langelier

    « …j’attends avec impatience votre courriel. »

    Soyez patient!

    « …ayant appris à massacrer le français qu’elle avait appris chez les Ursulines, en prenant un coup avec la gang de mauvais compagnons de mon frère,… »

    Votre soeur prenait un coup en sixième année avec les les compagnons de votre frère au CNDA de Nicolet? Votre frère était à Nicolet? Pas au petit séminaire? une autre école privée? Il y avait à Nicolet autant d’écoles que de clochers.

    Puisque l’on parle d’école privé, ma soeur à fait son secondaire au CNDA privé, ma cousine un peu plus vieille que moi, aussi, ma fille et mon fils ont fait chacun un ans de privé au secondaire et ils n’ont pas aimé, la mère de mes enfants, mon ex, à enseigné environ 15 ans au CNDA, d’autre cousines ect.

    Quant à moi je suis allé au privé un ans. J’ai bien aimé pour la simple raison que je n’avait pas mon ostie de père et de mère dans les pattes.

    Par contre la plupart de ceux que je connais, des femmes, qui sont allées au CNDA n’y retourneraient pas.

    En résumé, avec l’expérience que j’ai, je peux vous dire qu’il y a une énorme différence entre l’école privé et la publique, une sacré différence…….. sur le porte feuille.

    C’est à peu près toute la différence entre le privé et le public.
    =======

    Pour ce qui est du financement de écoles privées c’est une très bonne idée du PQ c’est presque la mort des écoles privées. Étant donné que c’est le Ca Ca Dé Q-libéral qui mène, le PQ reculera certainement faisant un compromis.

    C’est le peuple qui décide. À mon avis, s’il y à des élections avant Noël ou après c’est le parti Libéral qui prendra le pouvoir avec le docteur privatiseux et cela pour 8 ans.

    On aura beau faire toutes les chicanes de parti possible, mais pendant ce temps ce sont les petits criss de dretteux vulgaires sans instruction qui gagnent du terrain tous les jours. De plus en plus de monde sont convaincu que le privé c’est bien meilleur et quand ils en parlent ils deviennent agressifs rendant impossible toute discutions.

    Le PQ n’y peut rien, ni QS.

    Maudit que je m’ennuie du Point de Mire de mon enfance.

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  52. Richard Langelier permalink
    14 octobre 2012 22 h 17 min

    @ Youlle

    Une copine d’un de mes frères a fait son primaire et son secondaire chez les Ursulines. Ça fait cinq ans que je la connais, elle prétend toujours qu’elle a 49 ans et excuse ses sautes d’humeur par la ménopause. Comme les connaissances médicales ne se transmettent pas de père en fils, je la crois sur parole. Un jour, elle a rencontré la gang de mon frère, a pris un coup avec eux et elle s’imagine qu’elle est capable de parler joual adéquatement. Je ne veux pas donner son adresse, mais elle est le deuxième membre de mon échantillon, lorsque j’étaie la thèse que les gens du Centre du Québec habitant entre le fleuve et la 20 ont un langage plus cru que ceux qui habitent de l’autre côté.

    Moi aussi, je crains fort que Couillard, avec son allure de bon orateur pourra redonner le pouvoir aux libéraux. On le croira lorsqu’il dira qu’il n’était pas là si la Commission Charbonneau démontre suffisamment qu’il y a eu magouille ou qu’il ne pouvait savoir puisqu’il s’occupait du ministère qui administre (excusez le pléonasme double de trop) la part la plus importante du budget du Québec. Comme je suis trop vieux pour aller risquer un coup de matraque et perdre mes appareils auditifs, je serai un chialeux de salon.

    J’écoutais religieusement [1] Point de mire, lorsque René Lévesque expliquait la crise de Suez. Par la suite, je l’ai don’ détesté, à l’instar de Trudeau, Bourgault et Foglia qui trouvaient son esprit brouillon, avec les formules souveraineté association, avec ou sans trait d’union. Aujourd’hui, je reconnais que la géographie nous oblige à faire commerce avec le reste du Canada des deux côtés. Pour le reste, je considère que la social-démocratie du premier gouvernement Lévesque était du même type que celle du gouvernement Trudeau-Lalonde : on peut améliorer les programmes sociaux, si on peut emprunter.

    Un jour, le cousin de cette copine est venu souper. Il m’a expliqué que son père était complexé à cause de l’aura dont jouissait son frère. « À Trois-Rivières, Dr X était vu comme René Lévesque le sera à la grandeur du Québec ». J’ai compris lorsque quelqu’un d’Arthabaska me prenait sur le pouce : « T’es le fils du Dr Langelier, c’est don’ un homme en qui on peut faire confiance ». Jeanne Émard n’étant pas un courrier du cœur, je ne dirai pas que c’est en me promenant en charrette tirée par un poney dirigé par Robert que j’étais ben dans ma peau.

    [1] Je ne riais pas du sermon du curé qui expliquait que la seule position permise par l’Église était la position missionnaire, sauf dans les cas d’obésité avec permission du curé, puisque je ne savais pas de quoi il parlait.

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  53. Robert Lachance permalink
    15 octobre 2012 5 h 20 min

    « C’était trop beau pour durer. Après la bulle technologique et la bulle immobilière, voilà une autre bulle, politique cette fois, qui vient d’éclater… Une? Non, en fait quatre ou cinq en un peu plus d’une semaine! »

    Quelques 414 internautes au lendemain du 4 septembre avaient avoué sur Facebook leur amour sur le site du PQ. C’est moins que les 570 à ON mais plus que les 386 à QS et les 321 au PLQ.

    Ces deux dernières semaines, 203 internautes ont retiré leur amour du site du PQ pendant que 92 autres l’ont avoué chez QS, 90 chez ON et 21 au PLQ.

    Les pertes d’amour au total sont plus graves à la CAQ et surtout au PCQ.

    Par ailleurs, de 500 à 700 nouveaux internautes se branchent aux twitters des partis politiques chaque semaines depuis ce 4. Le PQ à la faveur mais QS, ON et le PLQ font peloton loin derrière, loin devant la CAQ.

    Tableau ici : http://laqueste.wordpress.com/

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  54. 15 octobre 2012 6 h 28 min

    Intéressant!

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  55. Robert Lachance permalink
    15 octobre 2012 13 h 09 min

    Lentement écris mon commentaire précédent, mais à quelle défaut d’excellence !

    Moé qui passai 8 années en collège privé privilégié dans les 56-65, hors de femmes. C’était une autre époque. Je n’y ai pas approfondi l’observation de règles autant que volonté institutionnelle s’y dédiait à. J’ai fait simple dans mon commentaire précédent, par exemple : chaque semaines, se branchent plutôt que se sont branchés, le PQ à, se dédiait à. Contrairement à ce que chante Céline, parfois je sais en rétrospective mais souvent, je ne fais pas à première bits.

    Il n’y a pas que l’amour, l’affection, mais le pognon et assimilable. Comme se plaisait à le répéter André Arthur, un monstre de la communication passé dans notre région, en citant, de mémoire, un éminent premier ministre canadien, les Québécois n’ont pas de valeur, que du sentiment : « J’aime ». En politique, je dirais une majorité de Québécois. En principe, la démocratie c’est la majorité; en réalité, la démocratie serait la résultante de forces inégales, dont certaines fortes en nombre mais faibles en connaissance de cause.

    Chez Alexa il y a plus de matière que chez Twitter ou Facebook mais l’extraction rentable y est plus compliquée pour les sites ou blogues non parmi les 100 000 les plus achalandés. Il faut surtout rétablir le synchronisme là où il fait défaut gratuitement.

    Ça m’encouragerait que l’on me dise comme a dit Lucien Bouchard à qui s’activait à le sauver à l’époque, un peu du sort du Québec en dépendant alors, : « Que l’on continue !

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  56. 15 octobre 2012 14 h 41 min

    Demandez et vous recevrez :

    «Que l’on continue !»

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  57. 17 octobre 2012 15 h 41 min

    J’ai écrit le 12 octobre

    «Ultimatum de Québec aux écoles privées
    Combien de temps avant qu’elle ne recule? Les paris sont ouverts…»

    Réponse : 5 jours!

    Écoles privées: Marois tempère les ardeurs de Malavoy

    « Pauline Marois assure que son gouvernement n’a pas l’intention « à ce moment-ci » de couper les subventions des écoles privées qui refusent de cesser la sélection de leurs élèves. Cette mesure n’est qu’une « hypothèse » parmi d’autres.»

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  58. 17 octobre 2012 20 h 01 min

    Ha ha! Bien vu Darwin, ce gouvernement est pathétique!

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  59. 18 octobre 2012 5 h 03 min

    «ce gouvernement est pathétique!»

    Là, il n’a même pas l’excuse d’être minoritaire!

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  60. 18 octobre 2012 16 h 05 min

    Et ça continue!

    Loi 101 au CPE: Québec fait marche arrière
    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/361748/loi-101-au-cpe-quebec-fait-marche-arriere

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  61. Yves permalink
    18 octobre 2012 16 h 40 min

    Ciboire qu’ils arrêtent de parler et d’annoncer!
    Ils n’auront pas besoin de reculer

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  62. 18 octobre 2012 17 h 16 min

    mdr!

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  63. koval permalink*
    18 octobre 2012 17 h 47 min

    J’avais passé proche l’écrire hier qu’ils allaient r’virer sur cette annonce!

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  64. 18 octobre 2012 17 h 55 min

    Et sur l’uranium?

    http://journalmetro.com/actualites/national/175261/daniel-breton-veut-un-bape-sur-luranium/

    Mais ça, ça risque d’être plus long!

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  65. 20 octobre 2012 23 h 24 min

    Vous comptez l’augmentation de l’impôt et de la taxe santé simultanément ? N’est-ce pas un peu tiré par les cheveux ?Peut-importe, c’est rendu d’un ridicule grave. La majorité des personnes avec un revenu élevé sont travailleurs autonomes ou propriétaires d’entreprises. Ils paient déjà eux-mêmes le FSS. En moyenne ça serait déjà 2000$ qu’ils paient (à un taux hypothétique moyen de 3%) sur le seuil maximal taxable. On y ajoute la contribution santé de 1000$.On y ajoute la contribution santé des autres membres de la famille 300$. On y ajoute l’assurance médicaments et dentaire 2000$. Ça fait au total 5300$. Aux États-Unis, deux personnes sur trois paient leur assurance santé familiale tout inclus pour 6000$ par année. Pour pratiquement le même prix on doit endurer un système de santé exécrable ici. Et là on ne parle même pas des impôts, des taxes et de toutes les tarifications qui sont beaucoup plus supérieures ici. Ça ne fait plus vraiment de sens !

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  66. 21 octobre 2012 0 h 57 min

    « La majorité des personnes avec un revenu élevé sont travailleurs autonomes ou propriétaires d’entreprises.»

    Avez-vous une source fiable pour appuyer cette affirmation? Les travailleurs autonomes se plaignent au contraire de gagner moins que les salariés.

    «En moyenne ça serait déjà 2000$ qu’ils paient»

    Avez-vous une source fiable pour appuyer cette affirmation?

    «On y ajoute l’assurance médicaments et dentaire 2000$.»

    Ils n’ont qu’à faire comme 90 % des Québécois, ne pas acheter cette assurance… Et moi, j’en ai une qui ne me coûte pas ça…

    «Ça fait au total 5300$.»

    Avez-vous une source fiable pour appuyer cette affirmation?

    «Aux États-Unis, deux personnes sur trois paient leur assurance santé familiale tout inclus pour 6000$ par année»

    Avez-vous une source fiable pour appuyer cette affirmation?

    Bizarre toutes les données vous contredisent, dont celles-ci http://qe.cirano.qc.ca/theme/sante/depenses_de_sante_et_financement

    «Pour pratiquement le même prix on doit endurer un système de santé exécrable ici.»

    Tellement exécrable que l’espérance de vie y est plus élevée qu’aux États-Unis (http://qe.cirano.qc.ca/theme/sante/longevite_et_etat_de_sante) et que la mortalité infantile y est beaucoup plus basse (http://qe.cirano.qc.ca/tab/mortalite/mortalite_infantile_2007)…

    «Ça ne fait plus vraiment de sens !»

    Mais déménagez alors dans votre paradis, qu’attendez-vous?

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  67. koval permalink*
    21 octobre 2012 18 h 16 min

    Oui! Bonne idée le déménagement! Je paye la pizza!

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  68. THE LIBERTARIAN BADASS permalink
    21 octobre 2012 18 h 40 min

    Et moi la bière…

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  69. Richard Langelier permalink
    21 octobre 2012 18 h 51 min

    Koval, un ami me racontait qu’il avait livré de la pizza dans une ville américaine. Si la pizza n’était pas livrée 15 minutes après l’appel, c’était lui qui payait. Il arrive dans un quartier clôturé. L’agent de sécurité l’a fait signer. De croissant en croissant, il arrive à la maison cossue. La cliente ne voulait pas payer.

    Si notre ami angoissé fiscalement va vivre dans ce paradis inégalitaire, il serait préférable de payer la pizza avant sa traversée des frontières, si vous ne voulez pas avoir un vol de livreur de pizza sur la conscience.

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  70. Yves permalink
    3 novembre 2012 4 h 52 min

    Encore un recul du PQ et pas le moindre.

    « Le PQ proposait aussi d’élargir les responsabilités des administrateurs de société. Ils auraient dû prendre en considération les intérêts des employés, des créanciers et des fournisseurs, et non pas seulement ceux de leurs actionnaires.«

    «On n’a pas d’échéancier», dit Mme Malenfant.«

    Dans ma tête «pas d’échéancier» cela veut dire que ça se fera probablement jamais.

    http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-quebecoise/201211/02/01-4589970-virage-nationaliste-a-la-caisse-le-gouvernement-recule-t-il.php

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  71. 3 novembre 2012 6 h 52 min

    «Dans ma tête «pas d’échéancier» cela veut dire que ça se fera probablement jamais.»

    Ils ont peut-être décidé que de ne pas avancer est le meilleur moyen de ne pas reculer deux jours après… Cela dit, tu as raison de citer cet exemple.

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