Le pétrole transporté en train
J’ai écrit il y a quelques semaines un billet qui faisait le tour des impacts économiques et environnementaux de l’exploitation du pétrole bitumineux. Je m’y inquiétais entre autres de l’intention de certaines pétrolières de transporter du pétrole de l’ouest en train en attendant que le réseau de pipelines ne soit prêt.
Ne voilà-t-il pas que j’apprends d’un court article plus récent que ce type de transport serait déjà en croissance.
«Le Canadien Pacifique transporte de plus en plus de pétrole brut, les producteurs canadiens tentant d’envoyer leur produit vers le marché alors que les entreprises d’oléoducs peinent à augmenter rapidement leur capacité. Ce facteur a notamment permis à la compagnie d’afficher le mois dernier ses meilleurs résultats du premier trimestre en 132 ans d’existence. M. Harrison ajoute que le débat sur l’oléoduc Keystone XL a rappelé que le transport ferroviaire était une alternative viable.»
Or, quelques jours auparavant, Statistique Canada avait mis à jour ses données sur les chargements ferroviaires. Je me suis dit que ces données pourraient peut-être nous indiquer à quel point ce type de transport a augmenté au cours des dernières années.
Voici le résultat :
On voit clairement sur le graphique précédent l’explosion du tonnage de mazout et de pétrole brut transporté en train depuis un an ou deux. Ainsi, le nombre de tonnes métriques transportées au Canada a augmenté de 88 % entre janvier 2012 et janvier 2013 (en fait de 37 % par la division est et de 148 % par la division ouest) et de 121 % entre janvier 2011 et janvier 2013 (de 68 % par la division est et de 180 % par la division ouest). Et cela n’est qu’un début, si on en croit l’article cité plus haut : «Le Canadien Pacifique prévoit doubler ses livraisons de pétrole brut 12 mois plus tôt qu’il ne l’avait prévu.»
On s’inquiète à bon escient de l’intention de l’Alberta, avec l’ouverture du Québec «à la réalisation de deux projets d’oléoduc qui permettraient de faire couler du pétrole des sables bitumineux vers le Québec», mais l’augmentation du transport en train de ce pétrole provoque, à ma connaissance, peu de réactions. Ça m’inquiète qu’on ne s’inquiète pas assez…
Et alors…
Ces données montrent bien que les pétrolières de l’ouest cherchent de nouveaux débouchés pour leur pétrole sale face à l’autosuffisance prévue des États-Unis en pétrole vers 2017.
Par ailleurs, les intentions de ces pétrolières de pouvoir vendre leur pétrole sur le marché du pétrole Brent dont je parlais dans mon précédent billet se précisent. La visite de cette semaine du ministre fédéral des Ressources naturelles Joe Oliver en Europe, où le Canada n’exporte pourtant pas de pétrole, n’a de sens que si le Canada parvient à trouver un moyen de faire parvenir le pétrole albertain vers des ports donnant accès à l’Europe.
L’objectif de la campagne pour acheminer le pétrole albertain vers le Québec et les Maritimes par pipeline ne semble donc pas être seulement de nous approvisionner, mais aussi, sinon surtout, d’avoir accès au marché lucratif de l’exportation de pétrole vers l’Europe. Si l’Europe finit par accepter les arguments du ministre Oliver, on peut s’attendre à ce que notre territoire serve d’autoroute pour acheminer le pétrole sale de l’Alberta vers l’Europe. Et, bien sûr, penser que tout ce pétrole transporté par pipeline (et même par train) ne fuira jamais relève de la pensée magique…
J’ai eu une rencontre avec Al Monaco la semaine dernière et il était sidéré du fait que les médias ne cesse de relater la fausseté que le renversement de la Ligne 9 va transporter du pétrole des sables bitumineux. Ce pipeline sera plutôt dédié au pétrole léger des schistes du Bakken.
Par ailleurs, nous avons rencontré les dirigeants de Suncor de passage à Montréal hier, et il est clair que si le renversement de la ligne 9 n’a pas lieu, l’entreprise fermera ses raffineries au Québec.
Le boum dans le transport de pétrole par train va se poursuivre; il n’est présentement limité que par la pénurie de wagons appropriés. Cette méthode est plus polluante et plus risquée que les pipelines.
Et bien sûr que Keystone XL va avoir des fuites, comme n’importe quel pipeline. Il y en aura cependant moins que le réseau existant qui est plus âgé.
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«Cette méthode est plus polluante et plus risquée que les pipelines.»
Sur ce point, nous sommes d’accord.
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@Minarchiste
Suncor ne fermera non pas « ses » mais « sa » raffinerie au Québec….
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Quand on cherche un peu, on arrive à comprendre le pourquoi du comment …
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@ Minarchiste
« J’ai eu une rencontre avec Al Monaco la semaine dernière… »
Vous nous dites que vous avez rencontré le PDG d’Embridge: douze milliard de chiffre d’affaires et avec 6 900 employés. Hé, vous n’êtes pas le dernier des minus de l’énergie.
En plus vous avez rencontré les dirigeants de Suncor, hier une valeur de $74.777 milliards.
Décidément c’est plus que le que le revenu de taxes et d’impôts du Québec.
Donc je n’écris pas à n’importe qui.
« Le boum dans le transport de pétrole par train va se poursuivre…”
La Colombie Britannique refuse de laisser passer sur son territoire ce pétrole sale.
Mais Pauline du PQ accepterait, semble-il de le laisser passer au Québec c’est-à-dire moyennement quelques fientes des trains ou des tuyaux, pour que le NB puisse faire quelques sous avec ses ports de mer. C’est pas grave, on a les moyens de payer pour se faire salir nous.
L’heureux gagnant… la Chine.
Eux, socialistes, communistes y voient à leurs affaires.
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«Eux, socialistes, communistes y voient à leurs affaires.»
Hum… un socialisme-communisme qui ne m’attire pas du tout, mais qui attire davantage les capitalistes!
«Donc je n’écris pas à n’importe qui.»
On n’écrit jamais à n’importe qui! 😉
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« Hum… un socialisme-communisme qui ne m’attire pas du tout, mais qui attire davantage les capitalistes! »
Moi non plus! Ça tient beaucoup plus à mon avis du régime impérial qui n’a pas de cadeau à faire.
Je disais ça parce que c’est un indice comme quoi le gouvernement réaliser tout comme le privé.
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«Je disais ça parce que c’est un indice comme quoi le gouvernement réaliser tout comme le privé.»
On dirait qu’il manque un bout à cette phrase. Je la corrigerais bien, mais je n’ai pas réussi à en deviner le sens…
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Pas capbble d’écrire trop en tabaranc .
Disphasie.
dysphasie
À demain!
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J’espère que ça va aller mieux…
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Maintenant ça va mieux.
Il y a des jours où c’est frustrant.
J’ai récupéré la parole à 95%, mais pour les discourt de politicien, ma carrière est foutue. 😉 Pour la lecture c’est la concentration. J’ai parfois de la difficulté à lire les phrases longues mais pas à les écrire.
Reste à travailler la concentration pour lire et l’écriture au clavier en réadaptation à l’Interval. Pour lire il faut que je fasse une pose à la page.
Pour écrire je n’ai pas encore compris. Je suis capable d’écrire en lettres carrées à une vitesse que je n’ai jamais atteinte et je fais environ quatre ou cinq erreurs à la page. Mais au clavier c’est la catastrophe. C’est long et une ou deux erreur par phrase. Aujourd’hui je me suis repris six ou sept fois pour écrire le mots « beaucoup ». Pourtant je viens de l’écrire sans problème. Pour le mot viens, je viens de me reprendre quatre fois.
Et question de clavier j’ai décidé de me remettre à la musique. Déception. J’ai constaté que dois réapprendre à jouer du piano autant que le clavier de l’ordi. Pour le pédalier (comme un orgue) pas de problème avec les pieds.
J’en ai beaucoup appris sur le fonctionnement du cerveau.
L’AVC que j’ai vécu est une expérience frustrante et décevante, mais tellement fantastique que je ne souhaite à personne.
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«mais tellement fantastique que je ne souhaite à personne.»
Il y a de quoi…
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Imaginons que ce train ait transporté du pétrole…
http://www.radio-canada.ca/regions/ontario/2013/06/02/004-deraillement-riviere-sudbury.shtml
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À propos de transport de pétrole…
C’est mon devoir que j’ai choisis en réhabilitation à l’Interval pour la concentration.
La pétroliose
30 mai. 2013 Pierre Duhamel 4 L’actualité
La pétroliose est une maladie contagieuse et virulente dans les milieux écologistes et de la gauche radicale. Elle se manifeste par une intolérance épidermique à tout ce qui touche le pétrole, sauf quand il s’agit d’en taxer la consommation.
Le pétrole est-il polluant ? Sans aucun doute. Doit-on lui préférer l’électricité ou d’autres sources d’énergie ? Oui, quand c’est possible. Faut-il encourager l’émergence de nouvelles technologies moins polluantes ? Bien entendu.
Ceci dit, on ne peut pas se passer de pétrole. Ross Bayus, le président d’Énergie Valero, la société qui possède la raffinerie de Saint-Romuald, disait cette semaine que les Québécois en consomment environ 14 milliards de litres par année pour leur autos et leurs camions. Le pétrole entre aussi dans la composition de nombreux produits, même de la carte de crédit que nous utilisons pour faire le plein. Ce n’est pas vrai que nous allons vivre du jour au lendemain dans une société sans pétrole.
Il faut applaudir quand Bombardier Transport annonce la fabrication d’un autobus électrique totalement mobile, quand les manufacturiers mettent au point des voitures électriques ou hybrides et qu’Hydro-Québec et le gouvernement fassent de l’électrification des transports une priorité. Voilà de bonnes nouvelles pour une société riche en énergie hydro-électrique.
La décision d’acheter ses véhicules publics et privés sera prise en fonction des coûts d’achats et d’utilisation et de l’efficacité et de la praticabilité de la technologie. L’autobus de Bombardier, par exemple, nécessite un système d’alimentation sousterrain à chaque arrêt. C’est très esthétique, mais le coût d’implantation risque d’être élevé, sans compter que l’asphalte nécessaire pour boucher les trous est faite… avec du pétrole. Les autos électriques devront être moins chères et avoir une plus grande autonomie avant de faire des percées substantielles chez les consommateurs.
Tout ça pour dire que le pétrole demeurera une source d’énergie incontournable et pour longtemps encore. Bonne nouvelle, les carburants sont plus propres et les véhicules beaucoup moins gourmands. Les émissions liées au smog et aux pluies acides ont été réduites de 90 % depuis 10 ans. On trouve aussi de nouvelles sources de pétrole comme les champs de Bakken, dans le Midwest américain. Il y en aurait peut-être même au Québec, notamment sur l’île d’Anticosti.
Le choix que nous avons devant nous aujourd’hui n’est pas celui entre le pétrole et l’électricité, mais celui entre les différentes sources d’approvisionnement du pétrole. L’Alberta a du pétrole à écouler et deux projets oléoducs sont discutés. L’un deux, de la société Enbridge, veut retourner à sa mission originale la canalisation entre Sarnia et Montréal. Le pétrole proviendrait dorénavant de l’ouest et approvisionnerait les deux raffineries du Québec. Le pétrole albertain est moins cher (25 % de moins que celui qu’elles achètent en Afrique et en Grande-Bretagne) ce qui pourrait assurer la survie de la raffinerie de Suncor, à Montréal, et le développement de celle de Valero, en face de Québec.
Les écologistes sont contre, leur aversion du pétrole est doublée d’une hantise de celui produit à partir des sables bitumineux. Quels sont leurs arguments ? J’en retiens trois.
Les oléoducs seraient dangereux. Si Enbridge se mettait dans l’idée d’abandonner ses oléoducs, il faudrait les remplacer par 6800 camions-citernes par jour pour transporter près d’un milliard de barils. L’empreinte écologique serait beaucoup plus élevée et le danger d’accidents accru. Enbridge affirme qu’il n’y a pas de moyen plus sûr pour transporter du pétrole et que sa fiche de sécurité à ce jour au Canada et aux États-Unis est de 99,999 %.
Les oléoducs transporteront du pétrole issu des gaz bitumineux. Ce pétrole est-il moins «éthique» que celui qui provient du Dakota, de l’Algérie ou du Nigéria ? Les pétroles bitumineux sont-ils plus polluants qu’une centrale au charbon du Missouri ? De plus, le pipeline transportera majoritairement du pétrole brut léger, issu de puits conventionnels.
L’oléoduc transportera du pétrole lourd provenant des sables bitumineux qui serait plus corrosif et plus dangereux que le pétrole conventionnel. Ce serait faux selon les études réalisée par le ministère des Ressources naturelles du Canada et corroborées par une agence internationale.
Les milieux d’affaires se sont mobilisées autour de ce projet. Le gouvernement Marois s’est dit en faveur, du moins sur le principe. Il tiendra des consultations qui porteront sur le pipeline en soi et non pas sur ce qu’il transportera. Une décision qui provoque déjà une rage de pétroliose chez bien des militants.
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Youlle
Certains acteurs de la droite qui disent des gens rationnels qui ne pensent pas comme eux qu’ils sont écologistes et de gauche et les Américains en sont. S’ils sont canadiens ou encore du Québec et ils le sont presque tous, ils essaient de faire passer les Québécois pour des écolos gauchistes, empêcheurs de tourner en rond qui veulent bannir le pétrole.
Il faut diversifier nos sources d’approvisionnement disent-ils et acheter du pétrole de l’Alberta. Or, c’est l’Alberta qui manque de diversification pour vendre son pétrole pas le Québec pour en acheter. Au Québec le pétrole coule à flots et nous avons le choix d’une multitude de provenance. Nous sommes un des plus grands consommateurs d’énergie per capita au monde.
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Dans les affaires.com :
« Ce manque de diversification géographique est très risqué, voire suicidaire, soulignent plusieurs analystes. C’est comme si une entreprise avait un seul client ou un seul fournisseur. Au fil des décennies, les producteurs de l’Ouest ont eu la vie facile : les États-Unis achetaient leur pétrole sans poser de questions.
La donne a changé. Le pétrole tiré des sables bitumineux a de moins en moins la cote chez nos voisins américains. D’une part, parce que cette production est plus polluante que les sources traditionnelles de pétrole. D’autre part, parce que les États-Unis produisent de plus en plus leur propre pétrole, ce qui diminue les besoins d’en importer. »
http://www.lesaffaires.com/monde/monde/petrole–lalberta-a-dormi-au-gaz/554909
Bien oui les méchants Américains sont devenus des méchants gauchistes écolos qui n’aiment pas le pétrole plus sale de l’Alberta et le pipeline Keystone XL de TransCanada.
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Les vraies raisons du pourquoi du pipeline au Québec.
1-Les entreprises de pétrole bitumineux albertaines n’ont qu’un seul client; les États Unis. Ils sentent la soupe chaude, très chaude. Déjà que le très gauchiste écolo Bush nous annonçait sous sa présidence que le pétrole de l’Alberta était très polluant et qu’il fallait évaluer la situation.
2- Les Américains, des gauchistes, ne veulent pas de Keystone XL de TransCanada.
3- Les États-Unis offrent pour le pétrole albertain environ 25% de moins que le marché. C’est à prendre ou à laisser.
4- « Le 23 juillet 2012, le chinois CNOOC annonce un accord pour le rachat Nexen (canadienne) pour un montant de 15,1 milliards de dollars américains. »
5- Les méchants gauchistes écolos de Colombie-Britannique ne veulent pas de pipeline sur leur territoire pour acheminer vers la Chine le pétrole de l’Alberta.
6- Donc reste la seule solution; passer au travers du Québec pour livrer à un port de mer au Nouveau-Brunswick.
Les entreprises albertaines veulent que leur pétrole prenne la mer pour le vendre PLUS CHER en Europe et Asie, et la Chine a certainement besoin se son pétrole canadien pour chez elle; elle ne l’a pas acheté pour rien.
Personnellement, je doute très fort que les raffineries du Québec investissent pour traiter le pétrole lourd des sables qui sera au prix du marché ou près du prix du marché.
Donc, les Québécois n’ont pas une cenne noire à faire avec ce pipeline qui a pour mission ultime de livrer à la mer au Nouveau-Brunswick.
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Pourtant les vendeurs du pétrole albertain et son pipeline veulent nous faire croire que le Québec en a besoin et que se serait avantageux.
Donc,
Ils veulent que les Québécois acceptent de passer le pipeline, alors ne feront pas un sous avec ce pétrole qui passera tout droit chez eux vers le Nouveau-Brunswick.
=Donc pas de revenus.
Ils veulent que les Québécois acceptent que les gaz de shale risqués soit exploités par des étrangers après qu’ils ont eu pour un prix dérisoire les permis de recherche y compris les résultats gratuits que les Québécois ont payés de leurs poches, pour quelques sous de redevances payés plus tard.
=Donc pas de revenus ou presque.
Ils veulent que les Québécois financent le « plan nord » dont les redevances minières ne rapporteront qu’une partie de ce financement.
=Donc pas de revenus et manger de l’argent.
Par compte, ils veulent que les Québécois acceptent de se débarrasser d’Hydro Québec qui rapporte presque trois milliards.
=Donc perte de revenu.
Allez donc comprendre!!
Mais pour quels patrons travaillent-ils ou vendent-ils?
Certainement pas pour le profit de la population du Québec.
Alors, la vraie raison, c’est qu’ils veulent nous convainque que le pétrole albertain se rende au port de mer du Nouveau-Brunswick pour le bénéfice de leurs patrons pour lesquels ils écrivent ou parlent.
L’industrie albertaine a été extrêmement négligente et elle veut que les Québécois la sauve.
En tant que gauchiste et écologiste, naïf, je suis d’accord que le pipeline passe au Québec moyennant la moitié des avantages du 25%, c’est-à-dire 12,5% du prix du baril, sinon on ferme la valve.
C’est simple, c’est à prendre ou à laisser.
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Beau devoir! 9/10! Pourquoi pas 10/10 ? Parce que ça ferait têteux!
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Des plans pour que je me fasse mettre à la porte de l’école de réhabilitation.
Ouf bah, un peut d’école buissonnière ne ferait pas de tort.
Il manque la rapidité.
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@Minarchiste:
Sur le site web d’Enbridge, on peut lire ce qui suit: « Le récent appel de soumissions a confirmé une demande supérieure aux prévisions initiales pour le transport de pétrole brut – principalement du brut léger – sur le pipeline après l’inversion de la canalisation. »
Que veut bien dire l’expression « – principalement du brut léger – « ?
Cela laisse entendre qu’il pourrait transporter autre chose que du brut léger. Qu’est-ce que cela pourrait bien être???
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@ Gaston Carmichael
Bienvenue ici!
«Cela laisse entendre qu’il pourrait transporter autre chose que du brut léger»
De ce que j’ai compris, il y aura du bitumineux. En effet, les raffineries disent vouloir modifier leurs équipements pour pouvoir le traiter. En plus, c’est la crainte des groupes environnementaux.
Si votre commentaire était ironique, je m’excuse de l’avoir pris au sérieux. Mais, laissons Minarchiste répondre…
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Non, mon commentaire n’était pas ironique.
Valero confirme ici que la raffinerie Ultramar de Lévis ne peut qu’accepter du brut léger: http://www.radio-canada.ca/regions/quebec/2013/05/23/014-enbridge-valero-pipeline.shtml
Je cite un extrait: « « En aucun cas, pour nous, est-il question d’aller chercher du pétrole lourd dans l’Ouest ou du bitume, parce que notre raffinerie n’est pas configurée pour traiter ce type de pétrole » »
Toutefois, ce n’est pas Valero qui va décider ce qui va circuler dans l’oléoduc d’Enbridge. Ce sera évidemment Enbridge.
Or, les raffinerie des maritimes peuvent traiter du pétrole lourd. J’imagine que ce sera le poids relatif de chaque clientèle (lourd vs léger) qui déterminera ce qu’Enbridge choisira de transporter dans son oléoduc.
Comme cet oléoduc se termine présentement à Montréal, Enbridge a un intérêt stratégique à laisser entendre que ce sera du pétrole léger (pour obtenir les approbations réglémentaires).
Une fois le processus de renversement approuvé et complété, il leur sera facile de justifier, que les conditions ayant changées, il est maintenant plus approprié de transporter du lourd. Une fois rendu là, il sera quasiment impossible de reculer.
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«Valero confirme ici que la raffinerie Ultramar de Lévis ne peut qu’accepter du brut »
Cet article, entre autres, parle de la possibilité que Suncor investisse pour transformer le pétrole lourd. Mais, bien sûr, il n’y a aucune décise qui est encore prise.
De toute façon, comme vous le dites et je l’ai mentionné dans ce billet, il est clair que le pipeline vise surtout à atteindre les marchés de l’Atlantique.
«Une fois le processus de renversement approuvé et complété, il leur sera facile de justifier, que les conditions ayant changées, il est maintenant plus approprié de transporter du lourd. Une fois rendu là, il sera quasiment impossible de reculer.»
Je partage cette lecture de la situation.
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Un train déraille lorsqu’un pont cède au dessus de la rivière Bow à Calgary
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/381722/un-train-deraille-lorsqu-un-pont-cede-au-dessus-de-la-riviere-bow-a-calgary
Tant mieux s’ils ont pu éviter le pire, mais on ne s’en tirera pas toujours aussi bien!
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« Un train déraille lorsqu’un pont cède au dessus de la rivière Bow à Calgary… »
Si les réservoir crèvent c’est pas grave cette rivière fini par se jeter dans la baie d’Hudson donc pas de dégâts aux États Unis qui pourrait révolter la population et signer l’arrêt de mort des sables sales.
Maintenant allez en paix.
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Si j’ai bien compris, ce n’était pas du pétrole brut, mais des produits raffinés.
Mais, je ne suis pas sûr que c’est mieux!
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Je pense avoir lu diésel.
Le pétrole raffiné pénétrant tue plus vite alors que le pétrole lourd flotte et dure plus longtemps et fini par être en suspend dans l’eau et collé sur les berges.
Ça me rappelle toujours qu’on pouvait se baigner dans le fleuve dans les années cinquante. Un jour un bateau a eu un accident et à déversé du pétrole dans le fleuve. À regarder ça ne paraissait pas, L’eau était limpide, mais il y avait plein de gouttelettes invisibles de pétrole lourd en suspension. Ces gouttelettes nous collaient à la peau faisant des taches brunes de 30 cm de diamètre et finalement couvraient tout notre corps.
Nous étions une douzaines de cousins et quant nous sommes entrés dans le chalet les mères nous ont sortit aussi tôt. Le lavage à été pénible autant pour les mères, les hommes et les enfants.
Ce fut les dernières baignades dans lac St-Pierre jusqu’à ce jour.
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C’est ce que je voulais dire par «je ne suis pas sûr que c’est mieux!». Mais, merci pour les précisions!
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Il y a des jours où je préfèrerais avoir tort…
Explosion à Lac-Mégantic : le centre-ville ravagé
http://www.radio-canada.ca/regions/estrie/2013/07/06/001-explosion-lac-megantic-train.shtml
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😦
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En effet…
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