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Y a-t-il toujours des riches au Québec?

17 juin 2013

richesIl y a un peu plus d’un an, j’ai écrit un billet à partir des Statistiques fiscales des particuliers – 2009 qui a montré que, non seulement il y a des riches au Québec, mais qu’il y en a de plus en plus. Comme le ministère des Finances et de l’Économie du Québec a enfin produit et diffusé l’équivalent pour 2010 il y a quelques semaines, je me suis dit que cela pourrait être intéressant de voir si l’enrichissement observé dans les données de 2009 s’est prolongé en 2010.

Évolution du nombre de riches au Québec

Comme je l’ai fait l’an passé, j’ai commencé par regarder si le nombre de contribuables gagnant 250 000 $ et plus par année avait augmenté. Je n’étais pas certain pour deux raisons. Tout d’abord, la hausse observée en 2009 de 21,2 % était étonnamment élevée, surtout lors d’une année de récession. Ensuite, les données fiscales fédérales pour la même année ne comptabilisaient que 30 800 contribuables dans cette tranche de revenu au Québec, alors que les données provinciales en dénombraient 35 176, soit 14 % de plus. Même en sachant que les règles fiscales sont quelque peu différentes au provincial et au fédéral, cet écart demeure très étonnant, d’autant plus que le nombre total de contribuables dans ces deux rapports ne différait que très peu, soit de 0,01 % (aux alentours de 6,18 millions dans les deux cas).

La troisième colonne du tableau qui suit nous montre que, si le nombre de contribuables a augmenté de 2,1 % entre 2009 et 2010 (le document explique aux pages XI et XII qu’une partie de cette hausse est due à un changement méthodologique), le nombre de contribuables des tranches de revenus supérieures ont augmenté bien plus rapidement, soit entre 6,5 % et 9,7 %, et le nombre de ceux gagnant 250 000 $ et plus par année a aussi augmenté bien plus vite que la moyenne (2,1 %), soit de 8,2 %, près de quatre fois plus vite que le nombre total de contribuables. Il est certain que le fait que ces données soient présentées en dollars courants explique une partie de cette hausse (100 000 $ en 2009 valait un peu plus que 100 000 $ en 2010), mais, comme l’inflation ne fut que de 1,2 % au Québec en 2010, cet impact fut mineur. Ces données montrent clairement que les inégalités de richesse continuent de se creuser.

riches1 La quatrième colonne (intitulée «Revenus»), montre la répartition des revenus totaux selon les tranches de revenus les plus élevés. On peut par exemple constater que les contribuables gagnant 250 000 $ et plus par année ont accaparé 8,3 % des revenus, soit près de 14 fois plus que leur proportion parmi les contribuables (0,6 %).

La cinquième colonne (intitulée «Impôts»), confirme que les plus riches paient bien plus d’impôt que leur proportion parmi les contribuables. Par exemple, les contribuables gagnant 250 000 $ et plus par année ont payé 12,7 % des impôts, soit près 21 fois plus que leur proportion parmi les contribuables (0,6 %). C’est le genre de statistique que nous répète sans cesse la droite pour se plaindre du niveau élevé des impôts. Mais, il peut être surprenant de constater que notre système d’imposition n’est pas plus progressif. En effet, cette proportion (12,7 % des impôts) est à peine un peu plus de 50 % plus élevée que la proportion des revenus qu’ils gagnent (8,3 % de tous les revenus). Au total, les contribuables gagnant 250 000 $ et plus par année (qui ont eu un revenu moyen de 520 000 $) ont payé 15,6 % de leurs revenus totaux en impôt provincial, par rapport à un taux de de 9,7 % chez les contribuables gagnant moins de 250 000 $ (y compris ceux qui ont gagné moins de 15 000 $ (28 % des contribuables) et à peine plus que ceux qui ont gagné entre 100 000 $ et 129 999 $ (14,2 %).

Les deux dernières colonnes de ce tableau expliquent en partie pourquoi ce taux (15,6 %) n’est pas plus élevé. On peut en effet constater que les contribuables ayant gagné 250 000 $ et plus par année ont accaparé 42,9 % des gains en capitaux et 36,9 % des dividendes (je rappelle qu’ils ne représentent que 0,6 % des contribuables!), les deux types de revenus qui sont imposés à des taux moins élevés que les autres revenus (50 % moins élevé pour les gains en capitaux, par exemple). D’ailleurs, 22,1 % des revenus de ces 0,6 % les plus riches est composé de gains en capitaux et de dividendes, alors que cette proportion n’atteint que 3,2 % chez les autres contribuables et 1,4 % chez ceux qui gagnent moins de 50 000 $ (soit 76,9 % des contribuables!).

Il en est de même, quoique à un niveau moindre, avec les déductions associées aux Régimes enregistrés d’épargne retraite (RÉER). Les 0,6 % les plus riches bénéficient de 7,5 % de ces déductions. Plus de 70 % d’entre eux ont bénéficié de telles déductions qui atteignaient une moyenne de 20 000 $, tandis que moins de 15 % des contribuables gagnant moins de 50 000 $ en ont bénéficié, pour une moyenne de seulement 2400 $.

Bref, toutes ces déductions, que ce soit du côté des gains en capitaux, des dividendes ou des RÉER (et de quelques autres) bénéficient beaucoup plus aux plus riches des plus riches qu’aux contribuables moins fortunés.

Et alors…

En fait, les données dont j’ai parlé dans ce billet ressemblent beaucoup à celles que j’avais mentionné dans mon billet sur les données de 2009, sauf qu’il y avait encore plus de riches en 2010. Et il y en a sûrement encore plus aujourd’hui en 2013!

Je conclurai comme dans mon billet de l’an passé : «Et, je n’ai parlé que des sommes déclarées par les riches, pas de l’évasion fiscale, ni des paradis fiscaux»

78 commentaires leave one →
  1. 17 juin 2013 7 h 07 min

    ….et dire que certains affirment que nous sommes une province socialiste, voir communiste!!!

    Comme quoi certains ne savent pas démêler leur gauche de la droite….

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  2. 17 juin 2013 7 h 20 min

    «Comme quoi certains ne savent pas démêler leur gauche de la droite….»

    Ils ne savent surtout pas démêler les faits des opinions!

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  3. peter permalink
    20 juin 2013 18 h 54 min

    Il est tout à fait normal et surtout nécessaire que la croissance du nombre de salariés soit plus élevé dans les plateaux supérieur. seule l’inflation vient expliquer l’écart. En 2010 on parle de 2% d’augmentation. Comme le 2e palier (100000$ a 149999$) est 30 fois moins nombreuse que le premier palier, chaque 0.1% de changement de palier représente un écart de 3.1% (-0.1% + 3%). Ilfaudrait vraiment que l,économie aille mal pour que la croissance soit égale. Est ce vraiment ce qu’on veut?

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  4. peter permalink
    20 juin 2013 20 h 04 min

    quoiqu’il arrive la croissance de la richesse des riches sera toujours supérieure à la croissance de la richesse des autres (du moins à moyen et long terme). Même si tu mets l’impôt à 0 pour les 100 000$ et moins, ils économiseront jamais autant en % de leur salaire que les riches.

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  5. 20 juin 2013 20 h 33 min

    «seule l’inflation vient expliquer l’écart. En 2010 on parle de 2% d’augmentation»

    Au lieu d’avancer n’importe quel chiffre comme vous le faites, j’ai vérifié les données de l’indice des prix à la consommation, et il a augmenté de 1,2 % en 2010, comme c’est indiqué dans mon billet.

    Ensuite, pour évaluer l’impact de cette inflation, il faut regarder les données de l’année précédente. Je vais prendre ici l’exemple des gens qui ont gagné 250 000 $ et plus. Leur nombre a augmenté de 2878 entre 2009 et 2010 (38054 – 35178). Pour que cette augmentation ne soit due qu’à l’inflation, comme vous le prétendez, il faudrait ajouter ceux qui gagnaient 1,2 % de moins que 250 000 en 2009, donc ceux qui gagnaient entre 247 000 et 250 000 (250 000 x 1,2 % = 3000) en 2009.

    Pour trouver combien de personnes gagnaient entre 247 000 et 250 000 en 2009, il faut regarder combien de personnes gagnaient entre 200 000 et 250 000 en 2009. Il y en avait 18172. En supposant que ces 18 172 se distribuaient également dans la fourchette entre 247 000 et 250 000, hypothèse qui surévalue ce nombre, car leur revenu moyen était de 222 308, soit moins que la moyenne de 225 000 entre 200 000 et 250 000, il y aurait donc eu 6 % (3000 / 50 000) de ces 18 172 contribuables qui gagnaient entre 247 000 et 250 000 $, soit 1090 personnes. Donc, même en surévaluant le nombre de contribuables qui gagnaient entre 247 000 et 250 000 en 2009, cela nous laisse tout de même avec une hausse de 1788 (2878 – 1090), ce qui représente encore avec une hausse de 4,9 % (1788 / (35178 + 1090) = 4,9 %), soit encore plus du double de la hausse du nombre de contribuables (2,1 %).

    Bref, cela correspond assez bien avec ce que j’écrivais, soit que «Il est certain que le fait que ces données soient présentées en dollars courants explique une partie de cette hausse (100 000 $ en 2009 valait un peu plus que 100 000 $ en 2010), mais, comme l’inflation ne fut que de 1,2 % au Québec en 2010, cet impact fut mineur.»

    J’ai aussi fait le même raisonnement avec ceux qui gagnent plus de 100 000 $ par année, et cela donnerait une hausse de 5,0 %, même si la là l’évaluation du nombre de personnes qui gagnaient entre 98 800 et 100 000 $ en 2009 est encore plus surévaluée, car le revenu moyen de ceux qui gagnaient entre 70 000 et 100 000 n’était que de 81 663, encore plus loin de la moyenne d’une distribution parfaite (85 000), ce qui montre qu’il y avait bien plus de gens qui gagnaient moins de 85 000 que de personnes qui gagnaient plus.

    Bref, comme je l’ai dit dans le billet, oui l’inflation a un rôle, mais drôlement moins important que vous ne le dites.

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  6. peter permalink
    21 juin 2013 0 h 11 min

    au lieu de vous attaquer à l’exactitude de mes chiffres, attaquez vous donc au concepte. Mon but n’était pas d’être précis sur une année donnée, mais d’expliquer qu’il est normal et voulut que les paliers supérieur augmente plus vite. d’ailleurs personne peut prétente que l’IPC réflète précisément l’inflation. Alors si vous vous seriez attaqué au concepte, vous auriez pu dire qu’il ne faut pas utiliser l’IPC dans cette exemple, mais bien l’augmentation des salaires moyens qui est pratiqment toujours plus élevé que l’IPC
    j’ai fait une recherche rapide!!! je dis pas avoir le chiffre exacte
    http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201012/23/01-4355104-le-salaire-hebdomadaire-moyen-en-hausse-au-canada.php
    donc 3.8% d’augmentation de salaire en 2009. refaite donc les mêmes calcule, au lieux des 6% de 18 172 qui gagnaient entre 247 000 et 250 000. on recherche plutot des 18% qui gagnaient entre 241 000 et 250 000. 18% de 18172 = 3270. tiens donc… est ce un pur hasard, oui probablement. mes chiffres sont surestimer comme vous le dites, les salaires ne sont pas réparti également. par contre, on peut aussi dire que plus les salaires sont élévé plus les salaires augmentent rapidement, donc le 3.8% est sous évaluer à ce niveau.
    vous pouvez refaire le calcule avec les autre palier si vous voulez, mais comme je dis mon but n’est pas d’arriver exactement sur les bons chiffres. mon but était seulement de vous montrer qu’on n’y peut rien avec cette tendance tant qu’il y aura croissance des salaires

    donc non c’est peut etre pas l’IPC qui joue sur vos chiffre mais l’Augmentation des salaire moyens joue pour beaucoup. j’ai aussi vu 3.2% d’augmentation des salaires en 2012 selon Mercer

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  7. 21 juin 2013 5 h 34 min

    Tiens, vous changez d’idée entre deux commentaires? C’est bien ça, quand on voit qu’on a tort, on attaque le messager et on change d’idée!

    Vous saurez que les revenus de salaires sont loin d’être le principal revenu des plus riches. En fait le revenu moyen de tous les contribuables, en tenant compte de tous les revenus, pas seulement de celui d’un de ses seuls éleéments et d’un seul mois qui fait votre affaire, a augmenté de 1,9 % (les revenus totaux de 4,0 % et le nombre de contribuables de 2,1 %). À l’oeil, 1,9 %, c’est la moitié de 3,8 % et ça donne 1635 (donnée surévaluée, bien sûr). Ce qui nous laisserait avec une hausse de 3,3 %, toujours supérieure à la moyenne. Mais, c’est vrai, l’écart diminue.

    «mon but était seulement de vous montrer qu’on n’y peut rien avec cette tendance tant qu’il y aura croissance des salaires»

    Ouf! Si c’était seulement les salaires qui augmentaient, et de façon égale, les inégalités n’augmenteraient pas! Or, elles augmentent!

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  8. peter permalink
    21 juin 2013 8 h 30 min

    j’ai pas changé d’idée, le concepte est le même. je vous ai d’ailleurs dit de ne pas s’attarder à l’exactitude des calcules. éloignez vous des chiffres. quand vous prenez des palier qui diminuent en nombre et que vous calculer votre croissance avec un chiffre positif c’est automatique que la croissance des paliers supérieur sera supérieur au palier inférieur.

    je serais intéressé de voir vos même calcule en divisant la population en 5 groupes de quantité égale d’individus

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  9. 21 juin 2013 10 h 09 min

    «éloignez vous des chiffres»

    Désolé, on a besoin de données fiables pour analyser ce genre de sujet. Vous-même, dans votre premeir commentaire, avez parlé de l’inflation et dans le deuxième de salaires. Et moi, je n’arais pas le droit?

    «je serais intéressé de voir vos même calcule en divisant la population en 5 groupes de quantité égale d’individus»

    C’est beaucoup de travail, d’autant plus qu’il faudrait encore faire des hypothèses de répartition à l’intérieur des trnches de revenus, pour 2009 et 2010. Et, pour que l’exercice soit utile, il faudrait en fait le faire sur plusieurs années. Il ne faut pas oublier, par exemple, que le nombre de contribiables gagnant 250 000 $ et plus a augmenté de 21 % entre 2008 et 2009. Dans un précédent billet, j’avais présenté l’augmentation entre 1998 et 2008. C’est drôlement plus significatif.

    Je peux toutefois vous recommander un document (pas de moi!) qui a analysé ces questions plus à fond.

    Cliquer pour accéder à notederecherche1_novembre2012.pdf

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  10. peter permalink
    21 juin 2013 10 h 13 min

    vous dîtes : « Si c’était seulement les salaires qui augmentaient, et de façon égale, les inégalités n’augmenteraient pas!  »

    c’est totalement faux.

    la preuve est simple imaginons deux gars qui ont un revenu d’emploi égale de 100 000$. l’un sans investissement et l’autre avec des investissement de 1 000 000$.

    imaginons ensuite une augmentation des revenu d’emploi de 3% pour les deux et un rendement des investissements de 6%. (pas besoin d’utiliser des hypotheses exacte pour démontrer le concepte, un peu par contre dire sans se tromprer qu’historiquement les rendement sur investissement sont plus du double de l’augmentation salarial pour une année moyenne)

    l’an 1 : un aura un revenue imposable de 100 000$ l’autre de 130 000$ (100 000$ + 0.5*6%*1 000 000$)

    l’an 2 : un aura un revenue imposable de 103 000$ (3%) l’autre aura un revenue imposable de 134 800$ (103 000 + 0.5*6%* 1 060 000), donc augmentation du salaire imposable de 3.7%

    Je viens de démontrer avec un exemple extrême j’en conviens que même si tout le monde avait le même salaire et que tout le monde avait la même augmentation salariale. la distribution des richesses serait inégale. la richesse va toujours dans les poches de ceux qui économisent. Alors imaginer dans un monde où les salaires ne sont pas égaux, où il est clairement plus facile pour une riches d’économiser par rapport à un pauvres. l’inégalité dans la distribution est amplifié…

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  11. peter permalink
    21 juin 2013 10 h 16 min

    pour analyser ce sujet on ne peut qu’en même pas renier des conceptes mathématiques.
    pour expliquer un concepte mathématique on n’a pas besoin de données exacte pour une année précise

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  12. 21 juin 2013 11 h 00 min

    « »Si c’était seulement les salaires qui augmentaient, et de façon égale, les inégalités n’augmenteraient pas!  »

    c’est totalement faux. »

    Votre exemple démontre en tout point mon affirmation que vous dites fausse. En effet, la plus grande augmentation de votre deuxième cas n’origine pas d’une augmentation des salaires (j’ai écrit «Si c’était seulement les salaires qui augmentaient, et de façon égale»), mais d’autres sources de revenus. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai considéré l’ensemble des revenus (bon, seulement ceux qui sont déclarés…) dans le calcul de mon commentaire de 5 h 34.

    On peut voir au tableau 18 de la page numérotée 31 du document que je commente dans ce billet que les revenus d’emploi ont augmenté de 3,9 %, légèrement moins que les revenus d’autres sources, car la moyenne de hausse de tous les revenus est de 4,0 %.

    Par contre, l’année précédente (année de récession) la hausse des revenus d’emploi ne fut que de 0,1 % et la hausse de tous les revenus de 1,4 %. Il faudrait donc regarder ces évolution sur une longue période. Ce sera peut-être pour une autre fois. Par contre, ces deux exemples (en plus du vôtre) montrent qu’il ne faut pas regarder que les hausses salariales (qui, en plus, ne tiennent pas compte de l’évolution des heures travaillées, et du travail autonome).

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  13. barefootluc permalink
    21 juin 2013 11 h 07 min

    @ peter

    Vous semblez confondre deux types de comparaisons c.-à-d. en valeur absolue et relative.

    Je vous suggère humblement de relire ceci:

    Ouf! Si c’était seulement les salaires qui augmentaient, et de façon égale, les inégalités n’augmenteraient pas! Or, elles augmentent! [ Darwin ]

    Et ensuite de prendre quelques heures, voir même quelques jours pour méditer sur ce que peut signifier cette phrase. Bien humblement, je crois que certaines nuances vous ont échappées. 😉

    Et pour les autres ambiguïtés que vous tentez d’utiliser afin d’essayer de nous convaincre que votre idéologie est juste et incontournable je vais m’abstenir de commenter. 😉

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  14. peter permalink
    21 juin 2013 11 h 14 min

    essayer seulement de contredire le concepte que la richesse va dans les poches de ceux qui économisent…
    jamais dans ce monde la richesse pourra être distribué également car jamais les gens n’économiseront de la même façon

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  15. barefootluc permalink
    21 juin 2013 11 h 19 min

    Si j’étais sarcastique j’écrirais qu’un « concepte » ça n’existe pas. 😉

    En conséquence, existe encore moins

    le concepte que la richesse va dans les poches de ceux qui économisent… [ peter ]

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  16. peter permalink
    21 juin 2013 11 h 20 min

    « Si c’était seulement les salaires qui augmentaient, et de façon égale, les inégalités n’augmenteraient pas »

    Même dans un monde où seule les revenue d’emploie existe, c’est FAUX parce que le gars qui dépense tout accumule beaucoup moins de richesse que le gars qui économise

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  17. peter permalink
    21 juin 2013 11 h 23 min

    @ barefootluc
    tu peux rire comme tu veux, mais tu n’as toujours pas prouvé que l’affirmation suivante est fausse :

    la richesse va dans les poches de ceux qui économisent

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  18. barefootluc permalink
    21 juin 2013 11 h 30 min

    @ peter

    Il faudra d’abord me prouver qu’une dépense n’est jamais un investissement. 😉

    Comme on l’a écrit dans ce repère de méchants gauchistes qu’est le journal « La Presse ».

    http://affaires.lapresse.ca/portfolio/emploi-et-formation/201303/11/01-4629732-un-investissement-pas-une-depense.php

    Bon je crois que je devrais aller jouer dehors dans un monde concret et non virtuel… 😉

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  19. peter permalink
    21 juin 2013 11 h 37 min

    @ barefootluc
    je vous avez raison sur certaines dépenses, j’ai pas dit le contraire. Par contre, la grande majorité des dépenses d’une personne à faible revenue n’est pas un investissement.

    mon affirmation tient toujours

    « la richesse va dans les poches de ceux qui économisent » (mise de côté + dépense étant un investissement)

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  20. youlle permalink
    21 juin 2013 12 h 06 min

    @ peter

    « au lieu de vous attaquer à l’exactitude de mes chiffres, attaquez vous donc au concepte. »

    Et bien on va parler concept et philosophie.

    « quoiqu’il arrive la croissance de la richesse des riches sera toujours supérieure à la croissance de la richesse des autres (du moins à moyen et long terme). »

    Vous avez écris le mot « toujours ». Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais ce que vous avez écris là est un serpent qui se mange la queue, un cycle qui à une fin, du moins en pratique.

    Si la croissance de de la richesse des riches est plus rapide que celle des autres, les autres vont finir par ne plus rien avoir et non seulement la croissance s’arrêtera, mais les salaires ainsi que tous les gains.

    Pas besoin de chiffres pour comprendre cela.

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  21. youlle permalink
    21 juin 2013 12 h 20 min

    @ peter

    « la richesse va dans les poches de ceux qui économisent » (mise de côté + dépense étant un investissement) »

    J’ai l’impression que vous n’avez pas d’expérience.

    « (mise de côté + dépense étant un investissement) »

    Si je vous suis bien; je me mets de l’argent de côté + dépenser pour m’acheter une caisse de bière étant un investissement et la richesse est à moi. C’est vous qui l’écrivez.

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  22. youlle permalink
    21 juin 2013 13 h 03 min

    @ peter

    J’ai pressé le bouton trop vite.

    Tout d’abord vous mêlez salaire et revenu et c’est complètement différent.

    « la richesse va dans les poches de ceux qui économisent »

    C’est faux!

    Si vous comptez devenir riche à économiser vous vous trompez pas à peu près. À moins que pour vous être riche, c’est avoir un quart ou un demi million, même pas une retraite de petit salarié moyen. Je ne sais pas qui vous a enseigné ça, mais ça ne vaut pas cher.

    En premier lieu, vous devrez vous priver toute votre vie pour accumuler de la richesse. De késé que sa donne de faire un salaire de deux cent milles et le trouble qui va avec, et d’avoir un niveau de vie de 50 000$?

    C’est en entreprenant qu’on pile ou mieux en faisant des affaires. Et encore; si vous êtes scrupuleux, si vous désirez rendre service à la société dans le système actuel vous avez peu de chances de devenir riche. Pour devenir riche faut pas avoir peur de varloper les pauvres.

    C’est avec des pauvres qu’on fait des riches.

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  23. peter permalink
    21 juin 2013 13 h 11 min

    @ Youlle
    vous avez raison pour le cycle qui a une fin. Mais tant que la terre offrira à l’homme des ressources pour permettre une croissance de la population il y aura une croissance de la richesse. « Toujours » n’était peut être pas le bon terme à utiliser, vous avez raison, mais on peut penser que ça durera encore plusieurs année.

    pour ce qui est de « dépense étant un investissement » encore là je me suis mal formulé. Comme Barefootluc disait, certaines dépenses peuvent être des investissements (maison), je n’incluais pas ici toutes les dépenses. j’aurais dû utiliser la phrase « dépenses considérés comme un investissement »

    pourquoi essayer de jouer sur les mots au lieu de contredire mon affirmation tient toujours

    « la richesse va dans les poches de ceux qui économisent » (mise de côté + dépenses considérés comme un investissement)

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  24. peter permalink
    21 juin 2013 13 h 21 min

    vous mal-formulez mes dires. je n’ai jamais dit « devenir riche », j’ai dit « accumuler de la richesse ».

    « C’est en entreprenant qu’on pile ou mieux en faisant des affaires. »

    piler = économiser non? donc oui c’est en entreprenant, en faisant des affaires ou simplement en gagnant un salaire d’emploie qu’il nous ai permis de « piler » de la richesse

    le gars qui fait des affaires mais qui dépense tout ce qu’il fait en dépenses non considéré comme investissement n’accumule pas de richesse.

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  25. peter permalink
    21 juin 2013 13 h 22 min

    si vous voulez pas vous priver c’est votre choix, mais venez pas chialer que vous n’accumuler pas de richesse pas rapport à d’autres

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  26. 21 juin 2013 13 h 35 min

    Ma dépense est le revenu d’un autre. Et mon revenu est la dépense de quelqu’un d’autres. Ça vient de Paul Krugman. Mais, c’est de toute façon on ne peut plus logique.

    Si tous économisent personne n’a de revenu. Comme actuellement quand les entreprises jouent à la finance plutôt que d’investir, justement parce que les gens ne dépensent pas suffisamment. Et, au total, il se crée moins de richesse.

    Vous n’aimez pas qu’on joue sur les mots, mais il est pour moi important de clarifier le sens des mots pour comprendre les concepts. Et, jue suis convaincu que nous n’avons pas la même vision du concept de la richesse.

    «tant que la terre offrira à l’homme des ressources pour permettre une croissance de la population il y aura une croissance de la richesse»

    Pas sûr que ça va durer si longtemps… Et la Terre n’offre rien à l’homme (autres mots-concepts…) l’homme la prend et épuise graduellement les économies (la richesse?) de la Terre.

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  27. peter permalink
    21 juin 2013 14 h 12 min

    « Si tous économisent personne n’a de revenu », oui sauf qu’il faut bien manger, se déplacer etc. Les pauvres ne font guère de dépense qu’on peut considéré comme investissement.

    ici on parle de richesse qui peut influencer le revenu imposable comme en parle votre billets. je doute qu’il y ai différente définition de cette richesse. et je vois pas pourquoi on parlerait des autres richesses ici

    mon affirmation tient toujours car la terre suffit encore…

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  28. 21 juin 2013 14 h 20 min

    «mon affirmation tient toujours car la terre suffit encore»

    Disons que je préférerais une gestion du long terme. Et le long terme pour notre présence sur cette Terre, c’est très long!

    On dervait économiser les ressources de la Terre pour augmenter sa richesse…

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  29. peter permalink
    21 juin 2013 14 h 28 min

    merci d’enfin insinuer que mon intervention était justifier.
    bonne journée et bonne fin de semaine. dépensez pas trop 😉
    parce que moi aussi j’ai qu’en même du respect pour les ressources de la terre.

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  30. youlle permalink
    21 juin 2013 14 h 40 min

    @ peter

    « Mais tant que la terre offrira à l’homme des ressources pour permettre une croissance de la population il y aura une croissance de la richesse. »

    Ha bon vous ne parlez plus du même concept. Vous parlez d’autre chose.
    Ça ne marche pas avec moi ça.

    Vous parlez maintenant de croissance de la population, de l’humanité tant qu’ils y aura des ressources.
    Même ça c’est faux.

    En d’autres mots vous avez dit que la richesse des riches augmentera toujours plus vite que celle des autres. Donc les autres s’appauvriront à l’infini, pour l’éternité.
    Vous n’en êtes pas conscient, mais c’est une référence circulaire éternelle, mais qui en pratique est impossible tout comme le serpent qui se mange la queue.

    Au bout du compte, comme le serpent, les riches s’enrichiront de moins en moins; le milliardaire s’enrichira d’un cent sur dix ans, mais il s’enrichira d’un cent. Le pauvre, lui n’a que dix sous, s’appauvrira d’un cent sur dix ans.

    Vous n’avez rien compris et vous nous faites la leçon.

    Vous êtes probablement de religion libertarienne.

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  31. peter permalink
    21 juin 2013 15 h 07 min

    les pauvres ne sont pas oubliger de s’appauvrir, je dis seulement que c’est ceux qui éconimisent qui profite de la nouvelle richesse. vous déformer toujours ce que je dis. D’ailleurs un pauvre ne peux pas s’appauvrir s’il n’a rien.

    j’ai pas du tout changer de concepte. je dis depuis le début qu’il est normal que ceux qui économisent, majoritairement des riches parce que plus facile de piler, aient un revenu imposable qui croit plus rapidement que le revenue imposable de ceux qui n’économisent pas, majoritairement des pauvres. salaire imposable qui augmente plus rapidement car c’est eux qui s’acquière la nouvelle richesse disponible.

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  32. youlle permalink
    21 juin 2013 16 h 13 min

    @ peter

    Je ne déforme pas vos propos. Je le redis, c’est vous qui ne comprenez pas. Vous ne comprenez pas ce que vous écrivez et ce que nous écrivons. Ce n’est pas un reproche.

    « …la nouvelle richesse. » « …c’est eux qui s’acquière la nouvelle richesse disponible. »

    Encore faut ils savoir ce qu’est la richesse.

    La richesse, c’est du travail, seulement du travail. Pas de travail, pas de richesse.

    Un monticule d’or ne vaut absolument rien, pas plus qu’un cailloux, sans travail. Quand un type place de l’argent à 10%, il ne travaille pas, mais s’accapare d’une richesse, c’est-à-dire du travail. Et vu qu’il n’a pas travaillé, d’où vient cette richesse qui est du travail? Et oui des autres.

    Donc, quand on fait des affaires et que l’on fait des gros profits sur les transactions, on n’a pas travaillé, mais on s’enrichit, donc on s’enrichit du travail des autres.

    Alors quand vous dites: « les pauvres ne sont pas oubliger de s’appauvrir… » vous avez parfaitement raison, ils ne sont pas obligées, mais les pauvres n’ont pas le choix; ils payent des intérêts aux riches, ils payent des profits sur les actions aux riches, ils payent des subventions aux riches, ils payent des taxes pour la création de leur emploi etc etc…

    Vous ne me montrerez pas comment faire ou perdre de l’argent, la richesse, moi qui suis sexagénaire et qui à fait travailler du monde toute ma vie.

    Je répète: c’est avec des pauvres que l’on fait des riches.

    Suivez le conseil de barefootluc.

    J’ajoute que les libertariens mentent à la grosse pelle pour se faire des adeptes dans la secte.

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  33. peter permalink
    21 juin 2013 16 h 30 min

    c’est moi qui comprends pas? essayer vous seulement de comprendre ce que je dis?

    moi aussi je dis que c’Est avec les pauvres que les riches s’enrichissent parce que tout le monde travail à créer de la richesse et que comme les pauvres sont obligé de dépenser tout leur revenu provenant de leur travail, c’est ceux qui éconimisent qui s’acquaparent tout la nouvelle richesse créé. on a exactement le même discourt

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  34. peter permalink
    21 juin 2013 16 h 36 min

    vous venez meme a votre tour de dire ce que je dis depuis le début

    « la richesse va dans les poches de ceux qui économisent » =  » Quand un type place de l’argent à 10%, il ne travaille pas, mais s’accapare d’une richesse, c’est-à-dire du travail. Et vu qu’il n’a pas travaillé, d’où vient cette richesse qui est du travail? Et oui des autres.

    Donc, quand on fait des affaires et que l’on fait des gros profits sur les transactions, on n’a pas travaillé, mais on s’enrichit, donc on s’enrichit du travail des autres. »

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  35. youlle permalink
    21 juin 2013 17 h 49 min

    @ peter

    Bon tu surf sur l’écriture des autres.

    « la richesse va dans les poches de ceux qui économisent » (peter) NON!

    NON! Non elle ne vas pas dans les poches de ceux qui économisent.

    Maintenant je vais te dire subtilement ce qu’ils en est de la répartition de la richesse et des économies.

    Les gens qui possèdent plus de 80% de la richesse des USA ont cette richesse parce qu’ils ont FOURRÉ le monde. Ils ne sont pas riches parce qu’ils ont économisé, ils ont accumulé de la richesse parce qu’ils t’ont fourré criss.

    Plus de 80% de la richesse pour environ 1% de la population.

    On fait de l’agent à fourrer le monde, pas à économiser en pépére, en gaspillant à se payant des bouffes à 2 000 piasses.

    L’argent c’est le pouvoir.

    Tu la comprends tu là?

    Je répète: Suivez le conseil de barefootluc.

    Fin des émissions.

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  36. peter permalink
    21 juin 2013 18 h 06 min

    Alors qu’est ce qui va dans les poches de ceux qui économisent ? Des bananes? Ceux qui ont fourré le monde que pensez vous qu,il font avec leur argent sale, ils économisent parce qu’ils n’arrivent pas a dépenser toute leur argent. Et ceux qui fourre le monde a coup de million mais qui dépenses toute en souper a 2000$. Est ce qu’il accumulent de la richesse? Absolument pas. Pour un gars qui insulte mon intelligence, je vous trouve plutôt bucké

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  37. youlle permalink
    21 juin 2013 19 h 33 min

    🙂

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  38. 21 juin 2013 19 h 34 min

    «Alors qu’est ce qui va dans les poches de ceux qui économisent ? Des bananes? »

    Non, simplement un droit de consommer plus tard une richesse qui, dans bien des cas, n’a pas encore été produite…

    Des babanes, c’est au moins une richesse qui existe déjà, mais, pour les avoir, il faut dépenser!

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  39. peter permalink
    21 juin 2013 20 h 54 min

    Hé boy, on recule
    ici c’est un billet qui parle des revenues imposable. Je pensais qu’on parlait des richesses qui pouvaient influencer son revenu imposable. On a clairement pas la même définition de richesse. Vous n’avez pas le même entre vous non plus. Une banane est une richesse seulement pour lui qui la vent. Pour l’autre c’est une dépense car ca n’influence pas son revenu. On setait entendu Youlle et moi que la richesse se produisait en travaillant. Donc le producteur de banane travaille pour avoir sa richesse qu,il transforme en revenu. si la banane est mangé, la seule richesse qui reste est le salaire du producteur. $ est donc une richesse dans mes termes ( pas les votre) car cette argent peut influancer son revenu imposable des plusieurs année a venir

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  40. 21 juin 2013 21 h 21 min

    Vous devriez peut-être dans ce cas vous tenir avec les gens qui partagent votre croyance. Vous ne convertirez personne ici!

    Si pour vous la richesse est une accumulation d’écritures comptables qui n’ont une «valeur» que parce que nous décidons de lui en accorder, alors paix à vous!

    Une maison est une richesse en soi. Mais, on l’a vu lors de la dernière crise, la valeur monétaire qu’on lui accorde peut drôlement varier! Pourtant, c’est la même maison…

    Mais, bon, si vous préférez considérer que les écritures comptables ont plus de valeur et sont la vraie richesse, libre à vous!

    Je dois avouer que je n’étais pas certain comme Luc et Youlle que vous étiez libertarien, malgré cette croyance envers l’épargne (typique des adeptes de l’économie de l’offre). Mais, là…

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  41. barefootluc permalink
    22 juin 2013 10 h 00 min

    @ Darwin

    Je dois avouer que je ne suis pas certain moi aussi de ce qu’est peter. La rigueur et la constance dans son discours ne sont pas sa force. 😉

    On argumente un peu pour nuancer les écrits de peter et son discours dérive. Ce qui me laisse pantois c’est que j’ai l’impression que ça peut dériver dans toutes les directions de façon chaotique. Je n’ai cependant pas la patience d’en faire la démonstration.

    Et encore une fois si j’étais sarcastique je pourrais suggérer à peter de se tenir loin des économistes. 😉

    P.S. J’ai sur un forum été spectateur d’une enfilade alimentée par un climato-sceptique. Malheureusement pour lui il y avait des personnes œuvrant en recherche dans le domaine de la climatologie. Depuis ce temps je m’abstiens de commenter quand un climato-sceptique se manifeste et j’opte pour utiliser mon temps à autre chose qu’essayer de l’aider à nuancer son discours. 😉

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  42. 22 juin 2013 10 h 27 min

    «Depuis ce temps je m’abstiens de commenter quand un climato-sceptique se manifeste»

    C’est rare que j’embarque dans ce genre de débat aussi…

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  43. Yves permalink
    22 juin 2013 13 h 13 min

    «C’est rare que j’embarque dans ce genre de débat aussi…«

    Oui, surtout quand la soixantaine approche à grands pas on n’a pas de temps à perdre. 😉

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  44. 22 juin 2013 15 h 12 min

    «Oui, surtout quand la soixantaine approche à grands pas »

    C’est vrai. Mais, il y aussi que je l’ai déjà fait dans mon antique jeunesse (quand j’avais 57 ou 58 ans…).

    Un génie prétendait que si la majorité des scientiques (97 %) endossent le réchauffenment climatique et le rôle de l’homme dans ce réchauffement c’est en raison de la fortune des groupes comme la Fondation Suzuki. «Suivez l’argent» disait-il. Je n’ai pas pu résister de comparer le budget complet de cette fondation avec les profits d’un an d’une seule société pétrolière (je n’ai pas le goût de chercher les chiffres, mais c’est sans commune mesure) et de conclure, que, oui, c’est une bonne idée de chercher l’argent! En ajoutant que c’est quand plus plus facile de soudoyer 3 % d’un groupe que 97 %!

    Il a seulement changé de sujet et sorti d’autres arguments aussi songés… Alors, j’en ai plutôt soupé de ces débats surréalistes.

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  45. 22 juin 2013 17 h 56 min

    Lorsqu’on me dit que la richesse, c’est d’économiser, il me revient en tête ces 9000 épargnants qui au final ont fait la richesse de,,, Vincent Lacroix!

    Il me revient aussi en tête cette citation d’un PDG:
    « Le capitalisme, c’est l’art de refiler la facture a quelqu’un d’autre. »

    À la base, l’économie fonctionne comme ceci: Il y a celui qui achète un travail et celui qui vend un travail. Dans un monde idéal, les deux y trouvent leurs comptes, dans ce monde-ci, il y en a souvent un qui s’enrichie au dépends de l’autre, rapport de force oblige….

    Pour terminer, Krugman dit souvent que l’erreur (ou est-ce une question de conditionnement) que font bien des gens, c’est de croire que l’économie mondiale fonctionne comme une cellule familiale…

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  46. 22 juin 2013 19 h 52 min

    «Pour terminer, Krugman dit souvent que l’erreur (ou est-ce une question de conditionnement) que font bien des gens, c’est de croire que l’économie mondiale fonctionne comme une cellule familiale…»

    En effet, que le gouvernement doit se serrer la ceinture quand les ménages sont obligés de le faire, alors que, au contraire, il doit remplacer les ménages pour stimuler la demande, favoriser leur embauche pour qu’ils ne soient justement plus obligés de se serrer la ceinture…

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  47. peter permalink
    22 juin 2013 21 h 10 min

    ok je vais m’incliner devant vos arguments, même si j’ai jamais compris en quoi ils invalidaient mon affirmation. Je ne dois pas être assez intelligent pour comprendre vos concepts mathématique. Après tout, je n’ai fait que des études supérieures en finances et je ne suis qu’un simple actuaire.

    Par contre, avant de suivre vos conseils de me tenir avec des gens qui pense comme moi, c’est à dire fermer mon ouverture d’esprit. J’aurais une simple question à vous poser. j’aimerais vraiment pouvoir avoir vos réponses avant de vous vous consultiez, mais j’imagine que vu votre entière compréhension de la situation vous seriez arriver à la même réponse anyway.

    Donc après avoir relut le billet. je crois comprendre que vous dénoncer, ou lever une alarme, sur le fait que le nombre de contribuables des tranches de revenus supérieures ont augmenté bien plus rapidement, soit entre 6,5 % et 9,7 %, que les contribuables gagnant 100 000$. je vous cite : « le nombre de contribuables des tranches de revenus supérieures ont augmenté bien plus rapidement, soit entre 6,5 % et 9,7 %, et le nombre de ceux gagnant 250 000 $ et plus par année a aussi augmenté bien plus vite que la moyenne (2,1 %), soit de 8,2 %, près de quatre fois plus vite que le nombre total de contribuables. »

    donc ma question, j’aimerais savoir quel aurait été les % par palier que vous auriez aimé avoir si le monde avait changé entre 2009 et 2010 et qu’il serait en train de devenir comme vous le souhaiteriez?

    vos réponses m’aideront sans doute à mieux comprendre votre point de vu. je promets ensuite de n’écrire qu’une seule fois pour vous remercier de vos réponse

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  48. 22 juin 2013 21 h 33 min

    Je n’ai pas d’objectif précis. Je voudrais simplement que les inégalités se réduisent (j’ai écrit un grand nombre de billets qui montrent clairement les avantages des sociétés plus égalitaires). Malgré ce que vous prétendez, cela est déjà arrivé, durant l’époque qu’on appelle les trente glorieuses. Il ne s’agit pas de retourner à cette époque, qui connaissait aussi son lot de problèmes, mais cette expérience montre que la réduction des inégalités est tout à fait possible.

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  49. peter permalink
    23 juin 2013 8 h 16 min

    Je n’ai pas besoin d’objectifs précis. Si vous êtes capable de voir que les % de 2010 sont pas bons pour en faire un billet, vous êtes assurément assez intelligent pour savoir ce que serait , a peu près,de bon pourcentages par palier….

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  50. 23 juin 2013 8 h 45 min

    « Si vous êtes capable de voir que les % de 2010 sont pas bons pour en faire un billet,»

    Vous ne comprenez rien à ma démarche. Si les données avaient montré une amélioration (selon moi), j’aurais écrit ce billet quand même. J’aurais dit quelque chose du genre : «la tendance à l’augmentation des inégalités semble s’être inversée en 2010; attendons tout de même les prochaines données pour voir si ce revirement est durable ou pas.»

    Mais, ce ne fut pas le cas, la tendance se poursuit…

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  51. peter permalink
    23 juin 2013 8 h 55 min

    Pourquoi ne pas répondre à ma question?

    Il aurait fallut quel pourcentage par palier pour dire que la tendance s’est inversé?

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  52. 23 juin 2013 9 h 36 min

    Pour quelqu’un qui ne se base pas sur les chiffres, vous y tenez! La tendance serait inversée si le revenu des plus riches augmentait à un rythme moins élevé que celui du reste de la population. Le taux d’augmentation du nombre de personnes par tranche de revenu n’est pas à lui seul un indicateur valable, j’en conviens. Tout dépend du taux d’augmentation globale. Le document de l’IRÉC que j’ai recommandé à mon commentaire du 21 juin 2013 à 10 h 09 montre l’application de cette méthode. L’évolution par quintile est moins précis, mais aussi valable. J’inclurai cette méthode à l’avenir. Merci!

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  53. peter permalink
    23 juin 2013 10 h 32 min

    je vous ai dis que j’avais pas besoin de chiffres précis, seulement un « à peu près ».

    « Tout dépend du taux d’augmentation globale »

    on sait que le taux d’augmentation global est de 2,1%, disons 2% pour enlever de la précision et parler seulement de tendance.

    sachant ça, alors Il aurait fallut quel pourcentage par palier pour dire que la tendance s’est inversé?

    pour répondre vous pouvez donner des % par pailer ou donner des > ou < (exemple tout de croissance du premier palier < que taux de croissance du 2eme palier. ainsi de suite. Ca devrait me permettre de comprendre la tendance

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  54. 23 juin 2013 10 h 43 min

    Écoutez, je ne suis pas actuaire, mais il est clair que vous voulez m’imposer une réponse pour me piéger. J’ai établi clairement ma position, si elle ne vous convient pas, tant pis!

    «sachant ça, alors Il aurait fallut quel pourcentage par palier pour dire que la tendance s’est inversé?»

    Une tendance, je l’ai dit, s’observe à long ou, à tout le moins, à moyen terme. Et je répète que ce n’est pas le % par palier qui importe, mais, par exemple, l’enrichissement des 1 % ou 10 % les plus riches (d’où la référence au document de l’IRÉC). J’ai expliqué que ce calcul n’est pas simple et qu’il sous-évalue ou sur-évalue les tendances recherchées, mais c’est ainsi qu’il faut procéder et que je procéderai à l’avenir (en tentant de minimiser les sous et sur évaluations). Bref, dès que l’accroissement du revenu des 1 % ou 10 % les plus riches est plus élevé que celui des autres contribuables, les inégalités croissent et vice-versa. Le chiffre précis ne sert qu’à évaluer l’ampleur de la tendance, pas son existence.

    «Ca devrait me permettre de comprendre la tendance»

    Plutôt de chercher la bête noire!

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  55. 23 juin 2013 11 h 29 min

    Mettons les choses au clair (ou compliquons-les!) : les données que j’ai analysées dans ce billet ne sont qu’un des nombreux indicateurs des inégalités. Pour avoir un portrait plus juste et plus complet, il faudrait entre autres établir la courbe de Lorenz des revenus et des revenus nets et estimer l’évolution du coefficient de Gini.

    Même là, ce serait insuffisant. Il faudrait aussi faire le même exercice avec les revenus des ménages. Puis, estimer le rôle des services publics dans la répartition des revenus (voir entre autres un résumé des travauc de l’OCDE à ce sujet à https://jeanneemard.wordpress.com/2011/12/12/leffet-des-services-publics-sur-les-inegalites-et-la-pauvrete/ et une application pour le Québec à https://jeanneemard.wordpress.com/2012/03/26/les-services-publics-et-les-inegalites/).

    Bref, c’est en regardant l’ensemble de ces indicateurs qu’on peut estimer l’évolution des inégalités. Alors, dans ce contexte, vous comprendrez (peut-être) que votre demande que je mentionne un seul chiffre précis pour les données d’un seul indicateur pour une seule année a peu d’intérêt.

    Comme il semble que ce soit le seul billet que vous avez vu sur ce blogue à ce sujet, vous vous imaginez peut-être que je réduis cette question à ce seul indicateur. Ce n’est pas le cas. Ce n’est qu’une pièce qui s’ajoute à plus de 80 billets que j’ai écrits qui abordent cette question (https://jeanneemard.wordpress.com/?s=in%C3%A9galit%C3%A9s).

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  56. peter permalink
    23 juin 2013 12 h 04 min

    c’est justement là que je veux en venir, ces % que vous prétendez être un indicateur De l’évolution des inégalités n’en ai pas un. peu importe les chiffres que vous auriez donné pour repondre à ma question, je vous aurait montré que les inégalités auraient continué d’augmenter, et peut être même encore plus vite.

    Je respect l,opinion des lecteurs, mais je pense important de montrer à ces lecteurs de ne surtout pas changer d’opinion à la suite de la lecture de ce billet. Car même ai l’auteur a des intentions nobles de dénoncer l’évolution grandissante des inégalités, il utilise des statistiques qui sont loin d’être des indicateurs.

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  57. 23 juin 2013 12 h 17 min

    «ces % que vous prétendez être un indicateur De l’évolution des inégalités n’en ai pas un»

    Il en est un, mais bien imparfait comme tout indicateur pris isolément.

    «peu importe les chiffres que vous auriez donné pour repondre à ma question, je vous aurait montré que les inégalités auraient continué d’augmenter, et peut être même encore plus vite.»

    Je ne me trompais donc pas sur vos intentions. Mais, désolé, je n’ai vu dans vos propos aucune démonstration de votre affirmation que les inégalités ne peuvent que croître. Si c’était le cas, nous n’aurions jamais vécu la baisse des inégalités lors des trente glorieuses et, à long terme, votre affirmation mènerait à une distribution où une seule personne accapare l’entièreté des revenus.

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  58. peter permalink
    23 juin 2013 13 h 11 min

    Donc si je vous demontre qu’avec d’autre %de croissance parpalier les inégalités peuvent qu’en meme croitre vous allez admettre qu’il ne s’agit pas d’un indicateur, autre statistiques étant ce qu’ils ont été en 2010. Pour ne pas que vous pensez qu’il s’agit d’un pièce. Je vous laisse le soin de choisir le % par palier. Je ne vous en tiendrez pas rigeure si au global ca ne fait pas exactement 2.1%.

    « Une seule personne accapare l’entièreté des revenus »
    Impossible car l’esclavage est interdit, mais 99.999% des revenue? Oui ca serait le cas si les humain avaient la vie éternelle et que le monde n’évoluait pas. Avant le monde achetait des cheveux, maintenant le monde acheté des voiture. L’évolution crée une certaine distribution de la richesse

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  59. 23 juin 2013 13 h 30 min

    «Donc si je vous demontre qu’avec d’autre %de croissance parpalier les inégalités peuvent qu’en meme croitre vous allez admettre qu’il ne s’agit pas d’un indicateur»

    Non, c’est un indicateur. Ce dont vous parlez est la façon d’interpréter cet indicateur, et là, je suis d’accord qu’il faut faire attention et que ma présentation était incomplète, que j’aurais-du y aller par la croissance de portions des contribuables (1 %, 10 %, quintiles, etc.). Il est donc inutile de continuer à tenter de me piéger. Je commence à en avoir vraiment assez de vous répéter les mêmes trucs.

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  60. Richard Langelier permalink
    23 juin 2013 14 h 31 min

    Darwin, j’aurais cru qu’après avoir reconnu que l’abolition de l’esclavage avait été une chose positive, Peter aurait conclu qu’il ne fallait pas s’arrêter en si bon chemin : améliorer les normes minimales de travail, faciliter la syndicalisation, avoir une fiscalité progressive pour faire en sorte qu’après impôts et transferts, les différences de revenus s’atténuent sans viser l’égalitarisme plat, mais non!!!

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  61. youlle permalink
    23 juin 2013 14 h 56 min

    @ peter

    Vous dites que vous êtes actuaire c’est-à-dire: « Bachelier ès sciences, B.Sc. ».

    La fréquentation des universités est importante pour comprendre la philosophie de chacun des actuaires.

    À quelle université avez-vous étudié pour faire votre BAC?

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  62. 23 juin 2013 14 h 58 min

    «avoir une fiscalité progressive pour faire en sorte qu’après impôts et transferts, les différences de revenus s’atténuent sans viser l’égalitarisme plat»

    Bien d’accord. Mais, il faut reconnaître que les données que j’ai utilisées sont avant impôts (mais après transferts). Il est impossible d’utiliser les revenus après impôts, car les données sont regroupées en fonction du revenu total.

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  63. youlle permalink
    23 juin 2013 15 h 10 min

    La fréquentation des universités set importante pour comprendre la philosophie de chacun des actuaires.

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  64. youlle permalink
    23 juin 2013 16 h 00 min

    À tousse je souhaite une bonne et joyeuse Sainte-John-the-Batist.

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  65. youlle permalink
    23 juin 2013 16 h 17 min

    À tousse je souhaite une bonne et joyeuse Sainte-John-the-Batist ainsi qu’à ma blonde qui est en Alaska.

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  66. 23 juin 2013 16 h 31 min

    Pareillement!

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  67. Richard Langelier permalink
    23 juin 2013 16 h 49 min

    @ Youlle

    Le Baron, c’était une Chryler Imperial. Décidément, il n’y avait rien de trop beau pour Clément Vincent. Moi, je viens de m’étouffer de rire en voyant une New Yorker, 2 portes hard top exactement comme celle qu’on voit sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Chrysler_New_Yorker . Le gars avait levé son hood et il essayait de la restarter. Je pensais que c’était Amir qui voulait faire son prolo. J’aurais pu me ramasser comme le personnage qui avait un bon boss d’Yvon Deschamps qui s’était rendu à la parade de la St-John-de-Baptiste et qui s’était retrouvé au milieu de l’émeute. « Les parades, qu’ossa donne? »

    @ Darwin

    Dans ton billet https://jeanneemard.wordpress.com/2012/06/18/evolution-des-inegalites-au-quebec/ , la ligne jaune indique le revenu après impôt. Dans le document « Statistiques fiscales des particuliers » du ministère des Finances et de l’Économie du Québec, les données sont regroupées en fonction du revenu total, c’est bien ça?Il faudra attendre que Stat-Can publie les données sur le revenu après impôt?

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  68. 23 juin 2013 17 h 26 min

    Le billet dont tu parles est basé sur des données par ménages (Enquête sur la dynamique du travail et du revenu), et celles du présent billet sur des données des particuliers. Les tranches de revenus sont établies par les revenus totaux. Or, selon les déductions, ceux qui ont les revenus nets les plus élevés ne sont pas nécessairement ceux qui ont les revenus bruts les plus élevés (quoique la différence ne doit pas être énorme). Mais, cela pose un problème supplémentaire pour estimer la part des revenus nets du 1 % le plus riche, par exemple.

    Je crois toutefois qu’il existe des fichiers où ces calculs sont fournis, mais à partir des déclaration fédérales. Je regarderai cela plus tard. Je dois faire le souper…

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  69. 23 juin 2013 17 h 44 min

    Ça me revient… J’avais déjà téléchargé ces données, mais l’IRIS a diffusé trois billets basés sur elles. Comme ils avaient couvert pas mal les possibilités qu’on peut en tirer, je n’ai pas cru bon d’en rajouter avec un autre billet.

    Le troisième est à http://www.iris-recherche.qc.ca/blogue/le-1-au-quebec-3-facile-dentrer-dans-le-club et les liens sur les deux premiers sont dans le premier paragraphe de ce billet.

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  70. Richard Langelier permalink
    23 juin 2013 18 h 17 min

    Je ne t’empêcherai pas de faire le souper. Les billets de l’IRIS m’ont satisfaits. J’aimerais seulement savoir si les Enquêtes sur la dynamique du travail et du revenu sont faits à partir de sondages et des recensements? Un organisme fédéral ne doit pas avoir accès aux données détaillées des paiements de transfert des provinces et des Territoires (j’allais dire jusqu’en Alaska, mais j’oubliais que l’État de Sarah Palin n’était pas à nous. J’étais sans doute encore dans l’euphorie que nous faisait vivre Solange Chaput-Rolland en 1980. Moi, quand je pars dans l’euphorie, sky is the limit).

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  71. 23 juin 2013 19 h 45 min

    «J’aimerais seulement savoir si les Enquêtes sur la dynamique du travail et du revenu sont faits à partir de sondages et des recensements?»

    C’est une enquête avec deux cohortes qui sont interrogées une fois par année pendant six ans («Chacun d’eux comprend deux groupes de renouvellement de l’EPA et couvre près de 17 000 ménages», voir http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p2SV_f.pl?Function=getSurvey&SDDS=3889&Item_Id=1370&lang=fr). Cela permet entre autres de connaître l’évolution des revenus des ménages, par exemple le taux d’entrée et de sortie des ménages du faible revenu. Une enquête passionnante, mais avec des concepts très difficiles à interpréter correctement (comme le concept de faible revenu). J’ai essayé d’expliquer ça à https://jeanneemard.wordpress.com/2011/11/01/le-faible-revenu-chez-les-personnes-agees/ .

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  72. youlle permalink
    23 juin 2013 20 h 30 min

    « …jusqu’en Alaska, mais j’oubliais que l’État de Sarah Palin n’était pas à nous. »

    Je me demande bin si ma blonde verra La Russie.

    « Le Baron, c’était une Chryler Imperial. »
    Je pensais que c’était deux gammes différentes. Pourtant dans le temps je savais tout ça. Moi je peux reconnaître une Mustang Mach1 1973.
    Voici traîneau que j’avais même couleur + un toit de vinyle + 650 HP.

    Clément Vincent ne vivait pas de politique. À St-Perpétue (tu parles d’un nom), il possédait une ferme exemplaire et les commerces du village.

    C’est mon père qui faisait les rénovations.

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  73. Richard Langelier permalink
    23 juin 2013 20 h 59 min

    650 HP? Oui il y avait des Mustang Shelby GT500 jusqu’à 750 HP http://fr.wikipedia.org/wiki/Shelby_GT_500 . vous fûtes King oh the road, Youlle!

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  74. Richard Langelier permalink
    23 juin 2013 21 h 21 min

    OK! Saint-Perpétue, près de Notre-Dame-du-Bon-Conseil. Il avait fait un gros effort pour aller vous visiter. Il aurait pu aller chercher de l’asphalte à Notre-Dame et le mettre dans un trailer. Sur le site http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/vincent-clement-5723/biographie.html , j’apprends qu’il a été Directeur général adjoint du financement des partis politiques de 1978 à 1983, date de sa retraite.

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  75. youlle permalink
    25 juin 2013 10 h 25 min

    On ne peut pas la manquer la photo hein !

    Je n’ai pas tellement connu les Shelby, ‘était avant moi, et je ne connaissais même pas la Shelby 500. Elle était dotée d’un 428 po cu et les 390 et 428 po cu étaient toujours sautés. J’y vois même le début du déclin de l’Amérique du nord la fin des 30 glorieuses et le début de l’enrichissement des riches en bernant les gens. On a commencé à fourrer le monde avec les chars et on connaît le reste avec la faillite de GM et la crise de 2008. Ça n’est pas étranger au sujet, hein ! L’Amérique connaîtra le même sort que ses automobiles.

    Bien pour dire, l’archéologie pourra retracer l’histoire du déclin par le biais des basous et des moteurs.
    +++++
    Pour en revenir au Mustang, c’était un 351 (6 litres) modifié, en fait tout le traîneau était modifié parce qu’il ne tenait pas la route. Je fût le King of the road bien sûr, mais la fin de semaine je sortais avec l’auto de courtoisie. Les femmes n’aimaient pas les chars qui arrache l’asphalte et ce n’était pas commode pour faire du stationnement. Finalement il y en avait une qui me disait : quand tu es avec ton vieux char tu roules en fou et avec ton Mustang tu roules en pépére. À 15 000 miles je m’en suis débarrassé.
    ++++++++
    « Il avait fait un gros effort pour aller vous visiter. »

    Clément Vincent passait régulièrement à la maison ; Mon père était maire et lui politicien. Je l’ai rencontré dans un restaurant il y a environ 6 ou 7 ans et il m’a reconnu après 35 ans. Les politiciens on un bonne mémoire.

    Dans ce reportage il souligne l’importance économique du pont Laviolette.
    http://www.lapresse.ca/le-nouvelliste/201011/04/01-4339262-un-cadeau-de-noel-de-50-millions-.php

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  76. youlle permalink
    25 juin 2013 10 h 28 min

    « …reconnu après 35 ans. »
    J’aurais du écrire 42 ans.

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  77. Richard Langelier permalink
    26 juin 2013 23 h 15 min

    Youlle, quand on y va gra-duellement, la mémoire reste intacte.

    Pour l’industrie automobile américaine et les consommateurs, le moteur 4 cylindres était une aberration. Le gallon d’essence coûtait des peanuts. À la suite des 2 chocs pétroliers des années 70, il y a eu une tentative. Ce ne furent pas de grands succès. Il y a eu des alliances avec des producteurs européens.

    À l’époque de la télévision noir et blanc, les principaux acteurs : RCA Victor, Electrohome, Westinghouse attendaient l’arrivée de la télévision couleur pour mettre quelques ingénieurs sur la table de travail. Pendant ce temps-là, les producteurs japonais planchaient. Les « vieux » producteurs ont dû s’associer.

    Ce ne sont pas les seuls facteurs de la mondialisation, tant s’en faut. Pour remplacer les téléphonistes de Bell par des téléphonistes des Philippines, il fallait un réseau de satellites. Avant l’invention d’internet, lorsque Bombardier recevait 300 M$ pour une livraison, elle les laissait à la banque pendant 3 semaines, si elle n’en n’avait pas besoin. Aujourd’hui, Bombardier a une division financière qui achète et vend des monnaies nationales, des actions, des papiers commerciaux, des options d’achats d’actions et whatever, 24 heures par jour. Lorsque la Bourse de New York ferme, celle de Tokyo ouvre, puis les Bourses européennes.

    Théorie du complot? J’ai cru au consommateur chien de Pavlov, en m’endormant l’autre soir. Je me suis souvenu qu’un jour, je faisais du pouce en face de chez Anselme. « Un espèce d’imbécile-né aux gros tires jackés » (Plume) est arrivé de la rue des Érables (celle de Jeannine et Robert). Il a fait un stop à l’américaine, m’est pratiquement passé sur les orteils et a atteint 100 milles à l’heure devant la maison chez nous. En me réveillant, je me suis dit, ça y est, j’ai déjà aperçu Youlle! (Freud a démontré que lors du sommeil, la censure saute et que nous jugements n’ont alors aucune implication morale). J’ai tout de même été soulagé de lire qu’en Mustang, vous rouliez en pépère. (D’ailleurs, c’était surtout les Javelin qu’on mettait des gros tires à l’arrière).

    Puisqu’on parle du pont Laviolette, j’aimais bien le traversier de Ste-Angèle. C’était un ancien traversier de Lévis que j’avais piloté quand j’étais petit. Lorsque j’allais chez mon grand-père maternel à Bienville, pour aller à Québec, il m’amenait dans la cabine du pilote du traversier puisqu’il était pilote retraité. Je tenais la barre. Je n’ai évidemment jamais accosté moi-même.

    J’ai cherché les paroles de la chanson du pont de Trois-Rivières. Selon mes souvenirs, c’était le verso du 78 tours du Rapide Blanc d’Oscar Thiffeault et ça allait comme suit :

    Ah! Mes mes amis
    Pensez-y don
    On va l’avoir le pont de Trois-Rivières
    Ah! Mes mes amis
    J’ai hâte de passer su’l’pont

    On a fait des élections
    Pour se faire construire un pont
    Qui sera j’en suis certain
    L’orgueil de nos citoyens…

    Ma vieille mémoire défaut et Google ne veut pas m’aider.

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