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La grande coalition

24 août 2013

coalitionJe sais qu’il s’est publié au cours des derniers mois de très nombreux textes portant sur la possibilité de bâtir une coalition des partis indépendantistes du Québec. En fait, j’en ai lus seulement quelques-uns, me contentant en général de regarder le nom de l’auteur, parfois aussi de parcourir l’amorce et la conclusion.

Il y en a un qui a toutefois retenu mon attention dernièrement parce qu’il m’a été signalé par Lutopium. Il s’agit d’un texte signé par le président de l’Association de circonscription de Rimouski pour Option nationale, Éric Lévesque, intitulé Bilan politique du Québec et solutions.

L’humanisme est la voie du salut

Je dois dire d’emblée que j’appuie de nombreuses parties de ce texte, en premier lieu la phrase avec laquelle j’ai coiffé cette section de mon billet. En effet, l’humanisme est la voie du salut. Je suis aussi d’accord que les Québécois devraient contrôler leur destin. Qu’il est ridicule que la consommation prenne le dessus sur des choses plus essentielles à la vie comme l’amitié, l’amour et le partage. Que nous sommes en train de rendre la planète invivable pour les humains (et aussi pour de nombreuses espèces d’animaux non humains).

Ce que je ne comprends pas, c’est que l’auteur affirme du même souffle que, pour atteindre l’objectif qu’il vient de définir, qui est fortement partagé par la gauche de tous les pays et combattu plus souvent qu’autrement par la droite, on doit abandonner le clivage gauche/droite et former une coalition formée non seulement des partis dits indépendantistes, le PQ, ON et QS, mais voire aussi des Verts et, plus tard, de la CAQ. Bref un amalgame de partis indépendantistes, fédéralistes, de droite et de gauche (si peu…) pour faire l’indépendance et appliquer un programme de gauche!

Utopistes, vous dites?

On accuse souvent QS d’être un parti utopiste. Mais, n’est-ce pas encore plus utopiste de miser sur une coalition qui regroupe des partis aux différends aussi fondamentaux tant du côté des valeurs que des politiques constitutionnelles? Par exemple, les Verts ont toujours refusé toute discussion avec QS parce qu’il est indépendantiste (d’autres partis parce qu’ils ne le trouvent pas assez!). Et, depuis, et le PQ et QS ont rejeté toute possibilité de coalition, et même d’ententes tactiques. Bon, la CAQ ne l’a pas fait, parce que personne ne s’est même imaginé qu’elle pourrait être sollicitée pour ce faire!

Les conditions pour faire l’indépendance

Étant militant d’ON, j’imagine que l’auteur s’y investit parce que sa grande priorité est l’indépendance. Ce parti a même refusé de faire de la lutte à la pauvreté une priorité entre autres parce qu’il dit n’en avoir qu’une, faire l’indépendance. Pourtant, il se vante entre autres de vouloir nationaliser les ressources naturelles et implanter Pharma-Québec. Pourquoi ces positions et pas la lutte à la pauvreté? Je devrais plutôt dire pourquoi avoir adopté ces positions? Pourquoi adopte-t-il d’autres éléments à son programme que l’indépendance? Pourquoi organise-t-il des congrès qui parlent d’autre chose que d’indépendance? Sûrement parce qu’il sait qu’un parti ne peut pas avoir une seule priorité. Si je me trompe, qu’on m’explique.

Je sais, j’exagère. Je suis bien placé pour savoir que tous les membres et militants d’un parti ne sont pas nécessairement d’accord avec toutes les positions qui sont adoptées en congrès. Il n’empêche que ces positions manquent de cohérence.

En fait, la recette pour faire l’indépendance est simple : il faut que la majorité de la population l’appuie. Et il faut travailler dans ce sens. Aucune coalition, alliance, pacte ou vote stratégique ne parviendra à remplacer cette condition. On l’a vu avec le PQ lorsqu’il était cette coalition pendant plus de 30 ans. C’est passé proche, mais passer proche ne compte pas…

Une coalition (ou alliance, pacte…) ne peut que faire en sorte qu’un parti indépendantiste prenne le pouvoir, pas qu’il puisse faire l’indépendance. Mais, ON prétend qu’il ne veut pas du pouvoir, qu’il veut faire l’indépendance. Je respecte cette position et suis content que ce parti existe, puisqu’il correspond aux aspirations d’un partie de la population et permet à plein de gens de s’intéresser à la politique plutôt qu’à s’enfoncer dans le cynisme. Par contre, je ne comprends pas en quoi une grande coalition pourrait, même si elle était possible, déboucher sur autre chose que sur une prise de pouvoir impuissante à faire l’indépendance. À l’inverse, si la majorité de la population appuyait l’indépendance, il est presque certain qu’un parti indépendantiste prendrait le pouvoir, surtout si on tient compte de la division du vote fédéraliste entre le PLQ, la CAQ et, dans une moindre mesure, le parti Vert. Et, dans ce cas, l’indépendance serait possible. Et les partis indépendantistes s’allieraient durant la campagne référendaire. Alors, où est le problème avec la structure de partis actuelle?

En attendant…

Un des problèmes avec un parti qui n’a qu’une seule priorité est qu’il néglige toutes les autres questions. Un vieux militant indépendantiste comme moi a vécu cela pendant des décennies, disons surtout depuis 1980. Pendant ce temps, on a dû subir la «néolibéralisation» graduelle de notre société, à coups de privatisations, déréglementations, révolutions culturelles (ou tarifaires), pppisations et autres mesures d’austérité.

Je ne veux pas charrier : ce fut moins pire au Québec qu’ailleurs. Mais la direction actuelle est la même. Et pendant ce temps, on n’avance pas vers une société plus juste. Et il faudrait laisser tomber toutes nos tentatives d’améliorer notre société pour une seule de ces priorités, primordiale, bien sûr, mais qui n’a jamais semblé si lointaine.

On me dira que la société dont je rêve est aussi lointaine que l’indépendance. Vrai. Mais, il y a une différence. L’indépendance est un enjeu où on a tout ou rien. Par contre, on peut s’approcher d’une société plus juste, plus égalitaire, même si on ne l’atteint pas. On obtient de temps en temps de petites victoires, que ce soit en empêchant la hausse abrupte des droits de scolarité (mais pas la gratuité qu’on voudrait), en obtenant des remboursements de congés parentaux (insuffisants, mais plus substantiels qu’avant) ou une assurance médicaments (insuffisante aussi). On sensibilise la population au réchauffement climatique, à l’exploitation des gaz de schiste, au «free mining», à l’inutilité d’un port méthanier, que ce soit par les urnes ou par la rue. On rend de nouveau possible l’ajout de paliers d’imposition, l’imposition plus juste des gains en capital. Et, j’en passe… Bref, on fait tout pour avancer, même si on n’obtient pas ce qu’on voudrait!

Et alors…

Alors, qu’est-ce qu’on fait? On vise l’alliance impossible pour au bout du compte se retrouver avec un pouvoir politique qui ne pourra pas faire l’indépendance et continuera à appliquer un programme néolibéral en diminuant les prestations de l’aide sociale, en privatisant davantage et en augmentant les tarifs, ou on reste chacun de notre côté en militant pour une société qui correspond davantage à nos valeurs?

Pour moi, le choix est clair. Et si l’improbable arrivait, on aurait à la fois l’indépendance et la société plus juste et plus respectueuse de l’environnement!

39 commentaires leave one →
  1. Mathieu Lemée permalink
    24 août 2013 9 h 15 min

    « Ce parti a même refusé de faire de la lutte à la pauvreté une priorité parce qu’il dit n’en avoir qu’une, faire l’indépendance. Pourtant, il se vante entre autres de vouloir nationaliser les ressources naturelles et implanter Pharma-Québec. Pourquoi ces positions et pas la lutte à la pauvreté? »

    Pour avoir été présent sur place sur invitation, j’ai un élément de réponse dont les médias se sont bien d’ailleurs gardés d’en parler. ON n’est pas contre la lutte contre la pauvreté en soi en tant que priorité. Les membres ont tout simplement été incapables pour l’instant de s’entendre sur un plan précis ou sur les manières de faire pour livrer cette lutte. Le désaccord est dans les détails, pas sur l’idée générale. Est-ce là un signe de la jeunesse des membres d’ON? De son inexpérience? Il est trop tôt pour le dire. Cela dit, ma réponse n’est pas une excuse pour justifier quoique ce soit à propos d’ON. C’était seulement pour apporter un élément de réponse dont les grands médias pourtant présents ont passés sous silence.

    Personnellement, je crois que l’indépendance viendra de la même façon qu’une société juste et équitable: par la base que représente sa population et son implication démocratique. C’est elle qui représente en somme la vraie coalition, même avec quelques désaccords sur les moyens d’y arriver. Chaque petite victoire constitue une avancée ou un progrès important et passe en effet par une multitude de moyens (sensibilisation, vote, manifestation etc.). Il y a encore beaucoup de mythes à faire tomber et de patience à avoir pour que le Québec s’épanouisse pleinement dans sa pluralité, mais n’est-ce pas là ce qui est le plus motivant dans cette quête du bonheur, de l’harmonie, de la justice, d’un plus grand respect pour la nature qui nous entoure? Tout ce qui revient à l’idée du construit avec tous les citoyens au coeur de cette fondation est important et essentiel.

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  2. 24 août 2013 9 h 50 min

    @ Mathieu Lemée

    «dont les médias se sont bien d’ailleurs gardés d’en parler»

    La version que j’ai mentionnée provient du clavier de militants d’ON, pas seulement des médias. Cela dit, j’ai aussi lu la version, non contradictoire, mais complémentaire, que tu précises. Merci de l’avoir fait.

    Il est toujours difficile de résumer les motifs qui peuvent amener les délégués d’un congrès à adopter ou à rejeter une proposition, car ils peuvent avoir un grand nombre de motifs pour voter dans un sens ou dans l’autre. Il en est de même à une élection, on ne peut pas isoler un seul facteur pour expliquer les votes en faveur ou en défaveur d’un parti.

    Par contre, la version que j’ai mentionnée dans mon billet ressort nettement. En plus, elle concorde avec le slogan «pas à droite ni à gauche, mais en avant» (à moins que ce slogan ne soit qu’une exagération des médias?). Mais, c’est vrai, j’aurais pu être plus nuancé et parler «d’un des facteurs». J’ai modifié légèrement mon billet dans ce sens : «Ce parti a même refusé de faire de la lutte à la pauvreté une priorité entre autres parce qu’il dit n’en avoir qu’une, faire l’indépendance».

    «par la base que représente sa population et son implication démocratique»

    On se rejoint tout à fait là-dessus!

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  3. 24 août 2013 11 h 52 min

    Vous omettez de dire sur quoi il est question de faire l’UNION… il est question de la faire sur le plus large dénominateur commun qui soit… à savoir La DÉMOCRATIE et ce quelle engage : le respect de la souveraineté du peuple…

    Qu’est-ce que la « lutte à la pauvreté » sous dictature d’occupation canadianisatrice ? RIEN. Rien d’autre que valider la dictature. Il faut donc d’abord et avant toute chose donner l’occasion à ce peuple de RENVERSER l’État de clair DÉNI démocratique canadianisateur. Rien de ce qui pourra être fait sous dictature n’a de sens féminhumaniste ( l’humanisme tel que transformé par le féminisme égalitariste ). Tout ce qui sera fait sous dictature ne pourra qu’être corrompu par la dictature…

    Un peuple DIVISÉ sera toujours vaincu ! Il faut donc UNIR ses forces citoyennes et politiques DÉMOCRATIQUES, sur quoi, sinon sur la Raison d’État DÉMOCRATIQUE ? Ce, par delà les concurrents programmes de gouvernance des partis, plus à gauche ou plus à droite.

    « On vise l’alliance impossible » !? Non pas ! On vise l’UNION de TOUTES les forces DÉMOCRATIQUES d’un peuple, les citoyennes comme les politiques…

    « … un parti qui n’a qu’une seule priorité est qu’il néglige toutes les autres questions » vaut mieux qu’un parti qui néglige d’appeler ce peuple à RENVERSER la dictature, et forme un gouvernement collabo de la dictature qui NIE la primauté démocratique de la souveraineté du peuple. Il faut ROMPRE avec la gouvernance collabo, elle ne peut que nous mener à l’impasse, nous y sommes. Il faut en sortir en élisant une députation qui REFUSE de gouverner Le PEUPLE quand le gouvernement est gouverné par une loi constituante qui n’est pas celle du PEUPLE…

    La gauche AUTOCRATE canadianisatrice des soi-disant néo-DÉMOCRATES doit comprendre qu’on ne peut être DÉMOCRATES quand on tolère la négation de la souveraineté du peuple… Québec soli-TAIRE noyauté par cette gauche AUTOCRATE qui valide la dictature n’est pas la solution… Il nous faut un Québec SOLIDAIRE de la lutte de libération de ce peuple.

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  4. 24 août 2013 12 h 06 min

    @ Luc Archambault

    «Qu’est-ce que la « lutte à la pauvreté » sous dictature d’occupation canadianisatrice ? RIEN.»

    Je préfèrerais un revenu minimum garanti à des compressions à l’aide sociale, ce qui est possible dans le cadre actuel. Je préfère des hausses d’impôt (aux particuliers et aux entreprises) à l’augmentation des tarifs. Une petite hausse du salaire minimum en plus?

    «Il faut donc d’abord et avant toute chose donner l’occasion à ce peuple de RENVERSER l’État de clair DÉNI démocratique canadianisateur.»

    Comme au cours des 45 dernières années… Je n’ai pas remoncé à travailler dans ce sens, mais j’émets humblement l’hypothèse que ce travail a une petite possibilité de ne pas être couronné de succès et qu’il faut continuer à lutter contre le néolibéralisme en attendant.

    «Il faut en sortir en élisant une députation qui REFUSE de gouverner Le PEUPLE quand le gouvernement est gouverné par une loi constituante qui n’est pas celle du PEUPLE…»

    Et c’est avec la CAQ et le PQ que vous voulez faire cela? Ah bon…

    «Québec soli-TAIRE»

    Hein, je n’avais jamais pensé à ce jeu de mots tellement original et rempli de sens que j’en reste toute pantoite. Face à la force d’un tel argument, je ne peux que m’incliner…

    «noyauté par cette gauche AUTOCRATE qui valide la dictature n’est pas la solution»

    Et vous voulez former une coalition avec des gens de ce genre? Re Ah bon…

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  5. mathieulbouchard permalink
    24 août 2013 12 h 13 min

    Si j’ai voté non à la proposition sur la priorisation de la lutte à la pauvreté, c’est en partie pour s’assurer de garder le cap sur la raison d’être du parti, mais j’ai dû penser ça en partie parce qu’il n’y avait pas d’objectif concret à atteindre, ni de mesures concrètes. Je voulais pas voter pour quelque chose dont on saura jamais si on en a atteint les objectifs ou non, et dont l’énoncé est de type « fera en sorte que » sans même une suggestion de manière de procéder (ce qui est correct quand c’est évident, mais dans ce cas-ci, le sujet est large).

    Même les mots « priorité nationale » sont indéfinis : on pourra inventer à postériori un sens à l’expression, de telle sorte que tous les adorateurs d’une mesure seront déçus de la place qui y sera réservée, parce que les uns penseront que « priorité nationale » veut dire au moins telle chose, tandis que les autres penseront que ça n’engage à pas plus que telle autre chose.

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  6. 24 août 2013 12 h 29 min

    @ mathieulbouchard

    «j’ai dû penser ça en partie parce qu’il n’y avait pas d’objectif concret à atteindre»

    Il fallait alors travailler à amender la proposition, pas la rejeter. Cela dit, comme je l’ai mentionné dans un précédent commentaire, je reconnais que les motifs qui peuvent mener au rejet (comme à l’acceptation) d’une proposition peuvent être nombreux et variés. Même si seule l’indépendance peut nous donner tous les outils d’intervention pour lutter contre la pauvreté, je maintiens qu’il y a des actions qu’il est possible de mettre en branle entre-temps.

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  7. THE LIBERTARIAN BADASS permalink
    24 août 2013 13 h 09 min

     » Bon, la CAQ ne l’a pas fait, parce que personne ne s’est même imaginé qu’elle pourrait être sollicitée pour ce faire! »
    C’est effectivement assez dur à imaginer! 😆
    aussi je ne comprends pas pantoute la raison d’être d’Option Nationale, ni le prestige dont jouit ce parti dans certains milieux de gauche. Ce n’est pas le PQ qui a sabordé l’option souverainiste, mais le peuple Québécois qui s’est dit non deux fois et demi…

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  8. 24 août 2013 13 h 46 min

    @ THE LIBERTARIAN BADASS

    «je ne comprends pas pantoute la raison d’être d’Option Nationale»

    Moi, si. Oui, tu as raison, c’est la population qui a rejeté l’option (quoique, la deuxième fois, c’est discutable…). Par contre, si des gens qui voient l’indépendance comme la seule priorité politique pensent que le PQ vise davantage la prise de pouvoir que la promotion de l’indépendance, je les comprends de vouloir militer dans un tel parti.

    Et le dernier ballon du PQ sur les «valeurs québécoises» me semble davantage une tentative de gagner les prochaines élections qu’un mouvement favorisant l’indépendance, quoiqu’en disent les éditorialistes du reste du Canada.

    http://www.ledevoir.com/politique/canada/385879/une-crucifixion-en-regle-pour-la-charte

    «ni le prestige dont jouit ce parti dans certains milieux de gauche»

    Là, je dois dire que je me pose la question, autant que sur la présence de gauchistes au PQ. Ils divisent le vote de gauche! 😉

    Non, sérieusement, je pense que ce sont des gauchistes qui voient l’indépendance comme la seule priorité politique, encore une fois.

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  9. mathieulbouchard permalink
    24 août 2013 14 h 01 min

    @ Darwin : mais il n’y avait PAS de possibilité d’amendement dans ce congrès-là (!!), et c’est pas nécessairement à moi de m’arranger pour que toutes les 149 propositions deviennent acceptables à chaque fois. Il y avait une limite très basse du nombre d’interventions par proposition, ce qui rendait impossible de couvrir un sujet donné, et on a juste réussi à couvrir la moitié du cahier de propositions. On faisait tout avec pas moins de 900 personnes dans la même salle, aucune division en atelier. Après le congrès, il y a eu beaucoup de discussions sur des changements au processus de soumission de propositions, et/ou la tenue d’un congrès complémentaire à moyen terme.

    (149 propositions, c’est juste pour le programme ; en plus il y avait les statuts…)

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  10. THE LIBERTARIAN BADASS permalink
    24 août 2013 14 h 01 min

    Pfffffffffffffffffffff! Y en font-tu toute une patente de ces histoire de turbans dans les journaux-qui-se-plient. Pauvre charte à trudeau! Le fils pourra tchour demander qu’on inclut le Québec gold dans la charte des valeurs québécoises. Un bonne puff de valeur Québécoise, c’est ça que ça te prends mon justin!

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  11. 24 août 2013 14 h 15 min

    @ mathieulbouchard

    Merci pour les précisions. Mais, avant le congrès, vous n’aviez pas l’occasion de proposer des amendements? Étrange… Je comprends que des membres veuillent chager les procédures.

    @ THE LIBERTARIAN BADASS

    «Le fils pourra tchour demander qu’on inclut le Québec gold dans la charte des valeurs québécoises»

    Je crois que j’appuirais plus cette valeur que celles de Drainville (quoiqu’il refuse de les nommer…) !

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  12. 24 août 2013 18 h 31 min

    « Et le dernier ballon du PQ sur les «valeurs québécoises» me semble davantage une tentative de gagner les prochaines élections qu’un mouvement favorisant l’indépendance, quoiqu’en disent les éditorialistes du reste du Canada. »

    Entièrement d’accord avec ce constat. Il y a confusion entre charte de la laïcité et charte des valeurs québécoises, ce qui me chagrine et me hérisse le poil.

    « Mais, c’est vrai, j’aurais pu être plus nuancé et parler «d’un des facteurs». J’ai modifié légèrement mon billet dans ce sens »

    Je l’avais bien lu et c’est d’ailleurs pour ça que la précision que j’ai apporté n’était pas du tout une critique de ton billet, ce que tu as remarqué aussi.

    « On se rejoint tout à fait là-dessus! »

    Et sur bien d’autres choses encore. C’est certain. 😉

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  13. 24 août 2013 19 h 52 min

    « la précision que j’ai apporté n’était pas du tout une critique de ton billet,»

    Et si critique il y avait eu, tant qu’elle eut été positive, je l’aurais appréciée!

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  14. mathieulbouchard permalink
    24 août 2013 20 h 59 min

    @ Darwin : disons qu’il y a des choses qui ont été bousculées dans le but que ce 2è congrès se passe tôt dans l’année plutôt que tard, et que les congressistes ont reçu le cahier à la dernière minute, … et toutes sortes d’autres problèmes qu’on apprendra à pas répéter lors des prochains congrès. Mais ça veut quand même pas dire que je me serais mêlé d’assez de choses différentes pour en arriver à réécrire la proposition sur la pauvreté pour qu’elle finisse par vouloir dire de quoi ! (J’avais déjà écrit 6 propositions sur 6 autres sujets…)

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  15. 24 août 2013 21 h 08 min

    «Mais ça veut quand même pas dire que je me serais mêlé d’assez de choses différentes pour en arriver à réécrire la proposition sur la pauvreté»

    Il y avait 899 autres personnes, non? Je ne vous reproche rien (ni aux 899 autres!), mais je crois que c’est une mauvaise idée d’essayer d’adopter un programme trop rapidement. Beaucoup de partisans du PQ et d’ON reprochent à QS d’y aller trop lentement (j’ai lu bien des gens rire de nous parce que notre programme n’est toujours pas complet après 7 ans…). Et même à notre faible vitesse, il arrive parfois que nous allions trop vite. Alors, je comprends bien que, quand on veut aller vite, il se passe des choses comme ça.

    Par contre, la lutte à la pauvreté et aux inégalités me semble quand même fondamentale. C’est la première raison pour laquelle j’ai décidé de militer à QS. Chacun ses priorités! C’est une des raisons pour lesquelles je trouve que c’est sain qu’il y ait plus d’un parti indépendantiste.

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  16. 25 août 2013 9 h 38 min

    « Aucune coalition, alliance, pacte ou vote stratégique ne parviendra à remplacer cette condition. » Ah bon et rentrer dans la Canada par un vote de parlement sans avoir obtenu un clair oui référendaire des québécois. La convergence fut un échec car, bien notre grand vouloir nous chez ON, on veut faire avancer la cause. La prétention d’ON d’être le seul et unique parti indépendantiste m’exaspère et attendre des critiques de QS pour dire qu’on est contre la pauvreté je réponds : Parce que comment voulez-vous éliminer la pauvreté quand on donne la moitié de nos impôts à un autre pays et qu »il » décide comment « il’ la redonnera! Comment voulez-vous éliminer la pauvreté quand le gouvernement actuel coupe dans l’aide social!

    La seule façon d’éliminer la pauvreté c’est quant nous serons en plein moyen de notre destinée! et là on pourra faire les changements appropriés!

    « On vise l’alliance impossible pour au bout du compte se retrouver avec un pouvoir politique qui ne pourra pas faire l’indépendance et continuera à appliquer un programme néolibéral en diminuant les prestations de l’aide sociale, en privatisant davantage et en augmentant les tarifs, ou on reste chacun de notre côté en militant pour une société qui correspond davantage à nos valeurs? »

    Une alliance impossible, mais si ON a un rapport de force et le PQ qui va manger ça dur à la prochaine élection et avec un gouvernement majoritaire libéral, le monde vont se lever et vont bien finir par voir que QS et ON sont les partis de l’avenir et de la justice sociale. Y’a des limites de l’insulte à l’injure, les Québecois ont la mémoire courte, la devise « je me souviens » fait lacune et le monde vont revoter libéral même s’ils se sont faites voler 9 ans de temps.

    QS = Gauche, ON = centre-gauche, alors que le PQ = PLQ au centre avec le porte-feuille à droite et finalement la CAQ qui est un amalgame centre-droit. Les partis pourrait au moins se positionner au lieu de vouloir le pouvoir de toutes les façons possibles pour tromper la population, au moins on aurait une démocratie plus saine.

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  17. 25 août 2013 10 h 10 min

    @ Éric Lévesque

    Tout d’abord merci de venir commenter ici.

    «attendre des critiques de QS pour dire qu’on est contre la pauvreté »

    Je ne sais pas tout ce que d’autres membres de QS disent, mais je ne dis pas ici que ON est contre la lutte à la pauvreté, mais que, pour beaucoup de ses membres, ce n’est pas une priorité, que la seule est l’indépendance et qu’on s’occupera du reste par après. Encore là, on ne peut pas généraliser, comme le montrent les commentaires de Mathieu Bouchard. Et, le rejet de la proposition de considérer la lutte à la pauvreté comme une priorité ne fut pas unanime non plus!

    «comment voulez-vous éliminer la pauvreté quand on donne la moitié de nos impôts à un autre pays et qu »il » décide comment « il’ la redonnera!» «La seule façon d’éliminer la pauvreté c’est quant nous serons en plein moyen de notre destinée! et là on pourra faire les changements appropriés!»

    Ce commentaire semble vous mettre dans les rangs de ceux qui pensent qu’on ne peut rien faire sans l’indépendance. Il est certain que l’indépendance nous donnerait beaucoup plus d’outils pour combattre et éradiquer la pauvreté (j’ajoute diminuer les inégalités, ce qui est une autre facette de la même question, mais plus globale).

    Par contre, comme je tente de l’expliquer dans ce billet, si l’indépendance est du tout ou rien (on accède à l’indépendance ou on reste une province), les questions socio-économiques ne sont pas de cette nature : on peut s’approcher d’un idéal sans l’atteindre. L’instauration d’un revenu minimum garanti, la hausse du salaire minimum, l’amélioration des services publics sont par exemple toutes des mesures possibles à implanter sans être indépendant qui permettraient de réduire la pauvreté, d’en diminuer l’ampleur et de réduire les inégalités. On pourrait bien sûr aller plus loin dans ce sens avec l’indépendance, mais il est inexact de prétendre que seule l’indépendance permet de lutter contre la pauvreté. Et, avec une indépendance ni à gauche, ni à droite, le fait de disposer de plus d’outils pour lutter contre la pauvreté et les inégalités ne garantirait nullement qu’on les utiliserait à cette fin.

    «le monde vont se lever et vont bien finir par voir que QS et ON sont les partis de l’avenir et de la justice sociale»

    C’est une vision optimiste de l’avenir, mais j’aimerais bien moi aussi que la population réagisse ainsi! Ce que je ne comprends pas, c’est ce que vient faire votre projet de grande coalition dans ce contexte.

    «Les partis pourrait au moins se positionner au lieu de vouloir le pouvoir de toutes les façons possibles pour tromper la population, au moins on aurait une démocratie plus saine.»

    Encore une fois, je partage ce désir et ne vois pas comment votre projet de grande coalition de partis de droite, de centre et de gauche, fédéralistes et indépendantistes pourrait permettre d’atteindre les objectifs que vous poursuivez.

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  18. 25 août 2013 10 h 26 min

    @ Darwin, je prépare une réponse aux critiques dans un autre billet, voyez-vous je suis officier et déjà ça fait jaser dans le parti, que la majorité des onistes sont réfractaires avec ma proposition. « comment votre projet de grande coalition de partis de droite, de centre et de gauche, fédéralistes et indépendantistes. » Les fédéralistes sont exclut justement du processus ; Vous devriez étudier le programme commun de M. Archambault, vous auriez peut-être les idées plus claires. Si on parle de QS par exemple, vous n’excluez pas les fédéralistes de vouloir assister à votre assemblée constituante et aussi je suis un ancien solidaires de coeur, donc, non, je n’exclut personne par partisanerie, il y a distinction à faire ici. C’est pas parce que j’ai un poste que je me voile dans une vision partisane inclusive.

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  19. 25 août 2013 10 h 59 min

    @ Éric Lévesque

    «Vous devriez étudier le programme commun de M. Archambault, vous auriez peut-être les idées plus claires»

    Je croyais que votre billet avait justement pour but de présenter clairement votre vision. Je ne crois pas l’avoir ici dénaturée et rien dans vos commentaires ne penche de ce côté. Quant à M. Archambault, si ses écrits sont de la même eau que le commentaire qu’il a laissé ici, je ne vois aucun intérêt à la lire.

    «je n’exclut personne par partisanerie,»

    Votre projet ne parle pas d’individus, mais de partis. C’est cela que je questionne.

    «C’est pas parce que j’ai un poste que je me voile dans une vision partisane inclusive.»

    Cela vous honore!

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  20. mathieulbouchard permalink
    25 août 2013 14 h 29 min

    @ Darwin : n’ayez crainte, les opinions de Luc Archambault sont pas seulement minoritaires, elles sont très marginales (Éric Lévesque est son seul appui). Si ça « fait jaser » dans les cercles d’ON, c’est seulement parce qu’on sait pas où il veut en venir, pourquoi il écrit de même, et qu’est-ce que ça donne. L’idée d’un programme commun entre plusieurs partis est pas nouvelle, ça fait plus qu’un an qu’on la mentionne, et il y a sûrement beaucoup de gens qui appuient cette idée chez ON, mais c’est tellement pas à cause de Luc Archambault.

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  21. 25 août 2013 14 h 38 min

    @ mathieulbouchard

    Merci des précisions. Je dois dire que cela ne m’étonne pas. Cela appuie ce que je disais dans un commentaire précédent, qu’il ne faut pas généraliser. Mais, votre commentaire ajoute beaucoup de fois à ce que je disais.

    Cela m’enrage aussi quand on prend des affirmations de certains membres de QS comme la position du parti. Parfois c’est le cas, d’autres fois non. De même, ce que j’écris ne correspond pas toujours à la position de QS (quoique ça corresponde assez souvent). Je n’en suis pas un porte-parole et tous ont droit à leurs opinions!

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  22. Richard Langelier permalink
    25 août 2013 20 h 08 min

    Je m’étais toujours demandé si c’était par paresse que je ne prenais pas la peine de lire le programme d’Option nationale. Tu as trouvé, Darwin, la réponse à mes angoisses. J’ai toujours trouvé bizarre que Jean-Martin Aussant ait dit qu’il redeviendrait membre du PQ, si ce parti promettait un référendum dans le mandat suivant. À quoi bon rédiger un programme de celui du PQ sur les questions de redistribution des revenus, écologistes, féministes et altermondialistes si on est prêt à jeter ce programme à la poubelle?

    Je ne doute pas un instant de la sincérité des membres d’Option nationale. Au cours des années 60, j’ai lu de nombreux textes [1] sur le débat « indépendance et socialisme, non socialisme et indépendance », au cours des années 70 la pensée de Mao-tsé-tung, contradiction principale contradiction secondaire, semblait apporter un peu de scientificité au débat. Inutile de dire qu’elle n’apportait que de la bouffonnerie. Lors du référendum de 80, les groupes maoïstes En Lutte et La Ligue communiste marxiste-léniniste du Canada ont lancé le mot d’ordre d’abstention pour ne pas diviser la classe ouvrière canadienne [2].

    Je m’excuse d’écrire en associations libres, voire à la Jacques Beauchamp [3]. Les nombreux lecteurs de Jeanne Émard ne sont pas obligés de me lire jusqu’à la fin! Pierre Elliot-Trudeau avait le pouvoir de désavouer la loi 101. Si le mouvement souverainiste n’avait pas été aussi fort, je pense qu’il l’aurait fait. Le hic, c’est qu’il aurait démontré qu’il était impossible de faire une loi pour défendre la langue française sans la souveraineté.

    Je n’adhère pas à la thèse des référendums volés [4]. Je n’imagine pas un partisan du oui passer au non à cause du love-in. Bien oui, nous vivons dans une société plutôt que dans une communauté http://fr.wikipedia.org/wiki/Ferdinand_T%C3%B6nnies . Chaque électeur a le droit d’exprimer son choix. Un spécialiste des sondages peut faire des hypothèses qu’il tente de démontrer par des constantes. Il se situe alors dans les sciences sociales et il sait qu’il ne recherche pas de preuves formelles comme en mathématiques, qu’il n’est pas en physique newtonienne ni ensteinienne. Par contre, je ne peux accepter : « Nous avons perdu à cause de… » ni ces propos de Luc Archambeault :
    « Qu’est-ce que la « lutte à la pauvreté » sous dictature d’occupation canadianisatrice ? RIEN. Rien d’autre que valider la dictature. Il faut donc d’abord et avant toute chose donner l’occasion à ce peuple de RENVERSER l’État de clair DÉNI démocratique canadianisateur. » J’ai l’impression de retomber en 1964. Je répète que je ne juge pas l’ensemble des membres d’Option nationale à partir de ce commentaire de Luc Archambeault.

    [1] ronéotypés, polycopiés au stencil à l’alcool, puis à la gestetner avec stencil en carton puis électronique https://www.google.ca/search?q=gestetner&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=_HkaUsq7HIym9gS9k4GQBQ&ved=0CEwQsAQ&biw=800&bih=439 .
    [2] J’ose croire que personne n’interdira le droit de parole aux membres de ces 2 groupes.
    [3] Je n’ai jamais compris que les péquistes (dont René Lévesque) aient admiré Pierre Péladeau qui aurait démontré que nous les Québécois avons le sens des affaires. Si vous êtes trop jeune pour avoir lu les débuts de ce journal à sensation, lisez http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Journal_de_Montr%C3%A9al . Péladeau a été bien généreux, il a fait un don à l’UQAM, qui a baptisé un pavillon en son honneur.
    [4] Dans le film Il était une fois le Québec rouge, le réalisateur Marcel Simard laisse Jean-Claude Leclerc soutenir pendant une longue partie du film qu’En Lutte et La ligue ont été un complot du fédéral contre la souveraineté. Pourtant, Françoise David et Lorraine Guay ont accepté de témoigner. Pour paraphraser Mario Tremblay, il ne faudrait pas que les rushes de ce film me tombent dans les mains, j’irais interviewé Dominique et Louis-Toussaint Desanti qui ont été membres du Parti communiste français de la Résistance jusqu’à « l’intervention de l’armée soviétique en Hongrie ».

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  23. 25 août 2013 20 h 40 min

    @ Richard

    «À quoi bon rédiger un programme de celui du PQ sur les questions de redistribution des revenus, écologistes, féministes et altermondialistes si on est prêt à jeter ce programme à la poubelle?»

    Je me suis déjà aussi posé la question sous cet angle. Dans mon billet, j’aborde la même question mais plutôt sous l’angle de la priorité unique. Quelque part, ça revient au même, mais, dans mon billet, ON ne se saborde pas.

    «J’ai l’impression de retomber en 1964»

    Et encore… Mais à l’époque, on n’avait pas 40 ans de coaltion péquiste sans résultat derrière la cravate… Il était donc plus logique pour Bourgault de recommander de fondre son parti à la coalition indépendantiste de l’époque. Et, même là, il l’a regretté souvent!

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  24. youlle permalink
    25 août 2013 21 h 32 min

    Les souverainsites sont divisés en plus de ne pas vouloir faire de la promotion et de la pub pour la souveraineté excepté le microbe ON.

    Le PLQ va gagner haut la main les élections du printemps et il sera au pouvoir pour 8 ou 9 ans.

    Pendant ce temps gesca, IEDM, l’idée fédérale, le hournal de Montréal et tous les dretteux vont continuer leur publicité et leur propagande et personne ne parlera de souveraineté.

    28 ans sans entendre parler de souveraineté.

    Les souverainistes attendent un MIRACLE pour que les Québécois décident d’avoir un pays.

    Au moins Bourgault en parlait.

    Pas de souveraineté, la lutte à la pauvreté oubliez ça.

    Ce sont le PQ et QS et ON qui sabordent lentement à coup d’omission et de silence l’option souverainiste, pas le peuple.

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  25. 25 août 2013 21 h 50 min

    @ youlle

    «Les souverainistes attendent un MIRACLE pour que les Québécois décident d’avoir un pays.»

    Pas faux. Mais, que proposez-vous?

    «Au moins Bourgault en parlait.»

    Vrai. Manifestement, cela n’a pas suffi.

    «Ce sont le PQ et QS et ON qui sabordent lentement à coup d’omission et de silence l’option souverainiste, pas le peuple.»

    QS a consacré une campagne qui a duré près d’un an à l’indépendance, un pays de projets. Cette campagne consistait entre autres en une tournée panquébécoise, la production de vidéos et la réalisation d’un site Internet (http://paysdeprojets.org/). Qui en a entendu parler? Est-ce le genre d’omission et de silence dont vous parlez?

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  26. youlle permalink
    25 août 2013 22 h 34 min

    « QS a consacré une campagne qui a duré près d’un an à l’indépendance… »

    Si Molson avait consacré un an de pub intensive avec un boucan pour faire la promotion de sa bière de puis que je suis né, elle n’existerait plus.

    C’est coulé dans le béton en promotion, un grosse promo choc et le lendemain on vous à oublié.

    « Pas faux. Mais, que proposez-vous? »

    Que tous gens actifs en politique pro souveraineté en parlent tous les jours et que la population souverainiste finance de la pup TV radio etc selon leur moyens, peu ou beaucoup, mais régulièrement et sans arrêt ANNÉE après ANNÉE.
    Les fédéralistes le font par tous les moyens et lis sont unis. Allez voir antagonisse un petit site minable mené par un trou du cul et regardez la pub.

    Maintenant essayez d’organiser de quoi avec des gens qui regardent chacun dans leur coin et ce même au sein d’un même parti. Pas facile!

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  27. youlle permalink
    25 août 2013 22 h 37 min

    « Est-ce le genre d’omission et de silence dont vous parlez? »

    Non!

    C’est ce que les décideurs ne font pas. Voir avant dernier paragraphe 22:34.

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  28. Richard Langelier permalink
    25 août 2013 23 h 02 min

    @ Darwin

    Lorsque j’ai écrit : « J’ai l’impression de retomber en 1964 », c’était au sujet du langage de Luc Archambeault. Évidemment, des termes écrits en majuscules sur des textes polycopiés n’avaient pas la même connotation que dans un texte sur un blogue. Il y avait alors identification des Québécois aux damnés de la terre, particulièrement dans la revue Parti-Pris. Je confesse avoir adhéré à cette thèse. J’ai alors expliqué le choc que j’ai eu en allant dans le Griffintown http://fr.wikipedia.org/wiki/Griffintown [1] par des discours comme celui de Luc Archambeault. 49 ans plus tard, les bras me tombent. Je ne juge pas tous les membres d’Option nationale par le commentaire de Luc Archambeault.

    P.-S. À sa mort, j’ai réécouté des entrevues de Pierre Bourgault. Il se définissait « clairement social-démocrate » (avec sa liberté d’esprit, je l’imagine mal stalinien). Comme je n’ai pas réussi à me servir en français au terminus de l’ouest, la première fois que je suis venu à Montréal, j’ai applaudi Bourgault lorsqu’il lançait : « Les Anglais ne veulent pas parler français au Québec ». Avant la loi 101, Montréal était sur le point de devenir majoritairement anglophone. Comme je l’ai déjà écrit ici, Lévesque a fait rapidement une entente avec Gilles Grégoire du Ralliement national (René Jutras avait quitté le RIN parce que Bourgault avait dit qu’il était athée, il en était le chef [2] lors des élections de 1966, le parti s’est joint au Parti créditiste du Québec, mais bon Bourgault a charrié en disant : « les anglophones du Québec n’ont pas de droits, ils n’ont que des privilèges »).

    [1] Comme il n’y avait pas de cours classique pour les filles à Victo, ma sœur était à Basile-Moreau et allait « aider » les familles pauvres le samedi. Elle m’y a amené. Je n’ai pas fait d’études scientifiques pour comparer l’isolation des logements dans le Griffintown avec ceux des quartiers pauvres de Victo, ni des maisons dans les hauteurs des campagnes de Victo.
    [2] Une bonne partie des membres du RIN d’Arthabaska l’avaient suivi (de mémoire 15 sur 30).

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  29. 25 août 2013 23 h 10 min

    «Je ne juge pas tous les membres d’Option nationale par le commentaire de Luc Archambeault.»

    Et tu fais bien! As-tu lu tous les commentaires de ce billet? mathieulbouchard a mentionné clairement que ses thèses ne sont appuyées que par une faible minorité des membres d’ON. D’autres faits vont dans le même sens.

    «mais bon Bourgault a charrié en disant : « les anglophones du Québec n’ont pas de droits, ils n’ont que des privilèges »

    Bien d’accord. Avec toi, pas avec Bourgault!

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  30. mathieulbouchard permalink
    26 août 2013 0 h 50 min

    @ Richard : C’est peut-être que M. Archambault s’est fait dire que ON était une sorte de RIN moderne… 🙂 C’est pas complètement faux, mais dans ce sens-là, c’est faux. Je vois ON comme ayant une pensée et une approche plus proches de Parizeau que de n’importe qui d’autre (d’ailleurs c’est pas pour rien que c’est lui qui a été invité pour faire un discours au 2è congrès). Je crois que c’est encore le cas après le départ de JMA, une grosse constante alors même que d’autres aspects du parti changent vite depuis juin.

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  31. mathieulbouchard permalink
    26 août 2013 0 h 50 min

    @ Darwin : « faible minorité », c’est une drôle de manière de dire « 2 membres sur 6350 » ! 😉 Et encore, je peux même pas vous dire si M. Archambault est membre du parti !

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  32. 26 août 2013 8 h 01 min

    @ mathieulbouchard

    «, c’est une drôle de manière de dire « 2 membres sur 6350 »

    C’est le reflet de ma grande pruidence quand je tente de quantifier des phénomènes. Cela m’étonnerait que vous puissiez connaître l’opinion sur le sujet des 6350 membres d’ON! Il est tout de même possible qu’il y en ait quelques autres qui les appuient!

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  33. 26 août 2013 8 h 28 min

    Je viens de relire une reformulation de la coalition de Éric Lévesque à http://www.politicoglobe.com/2013/08/reforme-levesque-proposition-pour-une-reforme-majeure-des-partis-independantistes-quebecois/

    Non seulement il revient sur l’idée de sa coalition, mais là il demande aux partis de se conformer à son modèle avant de se coaliser (par exemple, QS ne serait plus indépendantiste et ON serait de gauche alors qu’il se prétend ni de gauche, ni de droite…). Il prétend ainsi clarifier son projet alors qu’il le rend encore plus nébuleux et irréaliste.

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  34. mathieulbouchard permalink
    26 août 2013 11 h 54 min

    @ Darwin : entendons-nous, j’ai pas demandé aux 6350 membres (j’ai même pas accès aux adresses en dehors de ma circonscription), et si on sondait l’ensemble des membres, on trouverait sûrement quelques appuis, mais je vois les réactions (ou le manque de réaction) sur certains forums internes, et alors je me dis que ça peut pas aller loin, et que leurs quelques appuis risquent de disparaître vite.

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  35. 26 août 2013 17 h 03 min

    Dans ce billet, j’ai écrit :

    «Pendant ce temps, on a dû subir la «néolibéralisation» graduelle de notre société, à coups de privatisations, déréglementations, révolutions culturelles (ou tarifaires), pppisations et autres mesures d’austérité.»

    Et voilà que le gouvernement annonce un autre ppp pour un nouveau centre de détention :

    «Un partenariat public-privé a été conclu entre le gouvernement du Québec et le consortium Horizon Justice Sorel-Tracy (HJST) pour la construction, l’entretien, le financement et la gestion du nouvel édifice pour une période de 30 ans.»

    Ce même PQ critiquait les ppp du gouvernement libéral :

    pour le CHUM

    pour les CHSLD

    pour l’Hôtel-Dieu de Québec

    Mais, maintenant qu’il est au pouvoir, cela semble bien beau pour lui!

    http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2013/08/26/007-centre-detention-sorel-tracy-horizon-justice-sorel-tracy.shtml

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  36. mathieulbouchard permalink
    26 août 2013 17 h 23 min

    @ Darwin : Un PPP, c’est comme n’importe quel contrat, ça peut être un contrat équitable comme ça peut être un contrat de merde. Je crois qu’on devrait légiférer contre les contrats de merde en général, et pas contre les PPP en général : sinon, on se trompe de cible.

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  37. 26 août 2013 17 h 36 min

    C’est votre opinion. Pour moi, un ppp est par définition un contrat de merde.

    Dans tous les cas, on paye pour les profits des entreprises, pour les taux d’intérêts plus élevés que paient les entreprises par rapport à l’État, on perd le contrôle et si ça va mal pour les entreprises, c’est encore la population qui paye.

    Voici trois billets du blogue de l’IRIS qui vont plus en détail que mon petit commentaire sur le sujet.

    http://www.iris-recherche.qc.ca/?s=ppp

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