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Les importations de pétrole au Québec et au Canada

7 janvier 2015

importations de pétrole(N.B. La majeure partie de ce billet a été mise à jour sans un autre billet en mars 2016) Il y a quelques semaines, on a assisté à un débat entre Greenpeace et TransCanada sur la provenance des importations de pétrole au Canada. TransCanada prétendait que «les raffineries de l’est du Canada importent actuellement plus de 700 000 barils par jour, soit 86 pour cent de leurs besoins quotidiens, de sources étrangères plus coûteuses comme l’Arabie saoudite, le Nigeria, le Venezuela et l’Algérie», ajoutant que «Le pétrole d’Énergie Est remplacera éventuellement ce pétrole étranger par un approvisionnement plus fiable provenant de l’ouest du Canada», alors que Greenpeace affirmait que «les raffineries de l’est du pays n’importent que 14 % de pétrole de ces pays».

Aucun des deux articles cités (du Devoir et de Argent Canoe) plus haut ne tranche le débat. Un autre article, de La Presse, conclut en donnant la réplique à Trans Canada :

«TransCanada a répliqué en contestant par courriel les données des groupes écologistes. L’entreprise a réitéré que les provinces de l’Est du Canada demeuraient dépendantes des importations de pétrole brut d’outre-mer.

«Bien que l’approvisionnement en provenance des États-Unis soit en croissance, la plupart des importations de pétrole du Canada proviennent de pays membres du cartel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole», fait-elle valoir.»

Cette habitude des journalistes de donner la parole aux responsables de deux versions opposées peut s’expliquer quand il s’agit d’opinions, mais elle est très frustrante quand il s’agit de faits. Pourquoi ne concluent-ils pas leurs articles en informant leurs lecteurs des faits basés sur des sources fiables? Cela me fait penser aux journalistes des États-Unis qui donnent une parole égale aux négationnistes du réchauffement climatique et aux scientifiques, comme si ces deux options avaient la même valeur intrinsèque. Paul Krugman compare cette attitude à un article qui serait titré : «Les points de vue divergent sur la forme de la planète» et qui accorderait la même importance aux propos des gens qui prétendent que la Terre est plate qu’à ceux des gens qui serait d’avis opposé, sans trancher…

Alors, qui dit vrai?

Les faits

Les deux graphiques qui suivent montrent la provenance des importations internationales de pétrole du Québec et du Nouveau-Brunswick au cours des 10 premiers mois de 2013 et de 2014, selon les données de Statistique Canada compilées par Industrie Canada sur le site des Données sur le commerce en direct. Pour ce, j’ai utilisé les données pour l’industrie «Extraction de pétrole et de gaz» (code SCIAN 211). Notons que ces données ne tiennent pas compte de leurs importations provenant des autres provinces canadiennes (par exemple, 7,9 % des importations totales du Québec en 2012, dont 7,1 % de Terre-Neuve). Ces données sont un peu différentes de celles utilisées par Greenpeace (par types de produits ou codes SH), mais, on le verra, elles donnent des résultats similaires (sauf dans un cas). Et elles sont tellement plus facile à colliger…

importations de pétrole1

Ce graphique montre éloquemment la grande différence entre 2013 et 2014 des pays d’où le Québec importe son pétrole. Alors que seulement 5,9 % de la valeur de ses importations de pétrole venait des États-Unis en 2013, c’était le cas de 53 % de celles-ci en 2014! Ce sont les importations en provenance du Kazakhstan (baisse de 15,3 points de pourcentage), de l’Algérie (15,1 points), de la Norvège (7,3 points) et du Royaume-Uni (5,7 points) qui ont le plus diminué.

importations de pétrole2Le portrait a aussi bien changé au Nouveau-Brunswick, mais un peu moins. Là aussi, la valeur des importations en provenance des États-Unis avoisinait les 50 % en 2014 (49,1 %), près du double de la proportion observée en 2013 (26,9 %). Les baisses les plus fortes provenaient de l’Irak (baisse de 9,1 points de pourcentage), du Brésil (4,4 points), du Venezuela (3,5 points) et du Nigéria (3,0 points).

Vérification des affirmations

Je vais ici vérifier les affirmations de Greenpeace et de TransCanada tirées de l’article de La Presse.

– TransCanada

«les raffineries de l’Est du Canada importaient 86 pour cent de leurs besoins quotidiens, principalement en provenance de l’Arabie saoudite, l’Algérie et le Nigeria.» [L’article du Devoir et le document de Greenpeace parlent aussi du Venezuela]

S’il m’est difficile de commenter le «86 %» (je ne sais pas quelle proportion du pétrole raffiné provient du Canada, mais la proportion – 14 % venant du Canada – semble plausible en regard de celle de 2012 pour le Québec que j’ai mentionnée plus tôt), il est clair que les quatre pays nommés sont loin d’être les sources principales d’importation du Québec et du Nouveau-Brunswick (seules provinces canadiennes de l’Est du Canada possédant des raffineries, sauf Terre-Neuve qui raffine avant tout son pétrole, même s’il en importe, mais pas de ces pays). Les importations provenant de ces quatre pays représentaient en 2013 seulement 33,5 % de la valeurs des importations de pétrole de ces deux provinces et 21,8 % en 2014, bien loin des États-Unis (51,1 % en 2014)! On se rappellera avec tristesse (et colère) que le train qui a explosé à Lac Mégantic transportait du pétrole des États-Unis et se dirigeait justement vers le Nouveau-Brunswick (raffinerie Irving à Saint-Jean)…

– Greenpeace

«les raffineries de l’est du pays n’importent que 14 % de pétrole de ces pays»

Comme mentionné auparavant, les données que j’ai consultées montre que cette proportion fut de 21,8 % en 2014, plus que ne l’affirme Greenpeace, mais bien moins que ne le prétend TransCanada. Le «14 %» de Greenpeace correspond plutôt aux importations du Québec et du Nouveau-Brunswick provenant de l’Arabie saoudite (13,8 %, entièrement importé par le Nouveau-Brunswick), alors que le document de Greenpeace parle de 7,8 % provenant de ce pays.

Il est possible que la différence entre nos sources explique cet écart. D’une part, les données que j’ai consultées portent sur 10 mois et celles avancées par Greenpeace sur huit mois. D’autre part, comme mentionné précédemment, j’ai utilisé les données par industries et Greenpeace par types de produits. Cela dit, les ordres de grandeur et les tendances sont généralement les mêmes.

«De plus, le Venezuela n’a rien exporté au Canada au cours de cette période.»

Exact.

«11,4 pour cent des importations québécoises de pétrole provenaient de l’Algérie, qui figure notamment devant le Nigeria, la Norvège, l’Angola, le Mexique, l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et le Royaume-Uni.»

Les pays mentionnés ici sont les mêmes que ceux représentés sur mon graphique… Bref, tout cela est exact, même la proportion venant de l’Algérie (j’obtiens 11,3 %…).

«De son côté, le Nouveau-Brunswick importe 22 pour cent de son pétrole en provenance de l’Arabie saoudite. L’Égypte, la Norvège, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Royaume-Uni figurent également sur la liste. »

Presque tout est exact, sauf la mention de l’Égypte (absente) et la proportion venant de l’Arabie saoudite (j’obtiens 32 %, différence congruente avec celle que j’ai déjà discutée sur le taux pour le total du Québec et du Nouveau-Brunswick).

– TransCanada

«Bien que l’approvisionnement en provenance des États-Unis soit en croissance, la plupart des importations de pétrole du Canada proviennent de pays membres du cartel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole»

Les données pour l’ensemble du Canada montrent que la proportion des importations de pétrole provenant des États-Unis était en 2014 encore plus élevée que pour le Québec et le Nouveau-Brunswick (59,0 %, plus du double qu’en 2013, 26,8 %). Il est donc faux de prétendre que «la plupart des importations de pétrole du Canada proviennent de pays membres du cartel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole». En fait, à peine un peu plus du quart (26,1 %) des importations canadiennes de pétrole venait en 2014 des pays de l’OPEP. Notons toutefois que cette proportion s’élevait à près de 42 % en 2013, ce qui est quand moins moins que «la plupart»…

Hausse des importations de pétrole au Québec en provenance des États-Unis

Par curiosité, j’ai cherché à savoir quand les importations de pétrole du Québec en provenance des États-Unis ont commencé à augmenter. On peut voir la réponse dans le graphique qui suit, aussi réalisé avec les données diffusées par Industrie Canada.

importations de pétrole4

On peut voir que, sauf en avril 2013, la proportion de la valeur des importations internationales de pétrole du Québec en provenance des États-Unis est demeurée inférieure à 10 % de novembre 2012 à septembre 2013 (et même inférieure à 5 % au cours de sept de ces onze mois), avant d’augmenter de façon importante pour dépasser 50 % en mars 2014 et atteindre même environ 80 % en juin et juillet 2014, pour ensuite diminuer à un niveau tout de même historiquement élevé. Reste à voir si cette tendance se maintiendra…

Et alors…

Je trouve déplorable de voir qu’une société comme TransCanada conteste ainsi des données fiables sans même prendre la peine de les vérifier (notons qu’elle l’a sûrement fait…), uniquement parce que la vérité nuit à son argumentation. Il est encore plus déplorable que des médias acceptent sans réagir ces mensonges sans prendre la peine de fournir à leurs lecteurs le fin mot. Greenpeace ayant clairement montré sa source, ce n’était pourtant pas si difficile de trouver les réponses (même si j’ai utilisé une autre source, plus facile à utiliser!).

Par ailleurs, et c’est encore pire, ce faux débat est venu occulter le message de Greenpeace : l’objectif de la construction des pipelines vers l’Est du Canada n’est pas de remplacer les importations canadiennes provenant des pays de l’OPEP comme l’affirme TransCanada, mais bien d’exporter le pétrole sale de l’Ouest vers l’étranger, avec tous les dangers que cela comporte pour l’écologie du fleuve Saint-Laurent et de la Baie de Fundy (sans parler de l’augmentation de l’émission des gaz à effet de serre). Comme c’est ce que je disais il y a bientôt deux ans («on peut s’attendre à ce que notre territoire serve d’autoroute pour acheminer le pétrole sale de l’Alberta vers l’Europe»), je ne peux qu’appuyer cette conclusion de Greenpeace…

21 commentaires leave one →
  1. 7 janvier 2015 10 h 56 min

    Beau travail avec les données.
    Je suis plus ou moins en accord avec la conclusion dans le sens que cela n’a aucune importance d’où provient le pétrole raffiné au Québec et au Nouveau-Brunswick. L’important est de l’obtenir au prix le plus bas possible, et celui de l’Alberta est présentement à $35 comparativement au Brent à $51. C’est ça qui compte au fonds et c’est là-desus que TransCanada devrait se concentrer. Pas sur la politique. D’ailleurs, TransCanada est fort mauvaise en politique.

    Pour compléter, c’est environ la moitié du pétrole transporté par Energy East qui sera exporté, le reste sera raffiné localement et remplacera les importations.
    Cette proportion pourrait augmenter si les rafineries canadiennes augmentent leur capacité.

    Ce qui est particulièrement intéressant est que le port de Cacouna n’est pas nécessaire au projet. TransCanada pensait qu’en réalisant une partie du projet au Québec, elle amadouerait la population et les politiciens; elle voyait cela comme une faveur. Ça montre à quel point l’entreprise connaît mal le paysage politique du Québec…

    L’entreprise aurait mieux fait de tout envoyer à l’Est et serait peut-être ainsi demeurée sous le radar. Le projet Cacouna a permi aux écolos d’amener le projet sur la place publique et de soulever l’opposition.

    Le projet Energy East et le port de Cacouna.

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  2. 7 janvier 2015 11 h 14 min

    « cela n’a aucune importance d’où provient le pétrole raffiné au Québec et au Nouveau-Brunswick»

    C’est pourtant une grande partie de l’argumentation de TransCanada et la raison pour laquelle elle nie les faits. Si cela n’a pas d’importance, pourquoi TransCanada lui en accorde-t-elle tant? Cela dit, je suis d’accord que cette société «est fort mauvaise en politique» et que cet argument n’est dans les faits pas très fort ni pertinent. Mais, une fois qu’elle s’est avancée sur le sujet, elle s’est elle-même piégée!

    « celui de l’Alberta est présentement à $35 comparativement au Brent à $51»

    Pensez-vous que cet écart se maintiendrait si le pétrole albertain avait accès aux marchés internationaux? Le seul écart qui se maintiendrait serait dû aux coût plus élevé de raffinage de ce pétrole (à moins qu’il fournisse son pétrole sous sa forme synthétique, encore plus polluante, cela dit…).

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  3. 9 janvier 2015 13 h 26 min

    @Darwin

    Oui. L’escompte actuelle de 32% est beaucoup trop grande. Avec Energy East ou Northern Gateway, on pourrait s’attendre à une escompte entre 15% et 20%, peut-être même moins.

    L’Inde serait un marché approprié pour ce pétrole d’un point de vue raffinage.

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  4. youlle permalink
    9 janvier 2015 14 h 11 min

    « Il est encore plus déplorable que des médias acceptent sans réagir ces mensonges sans prendre la peine de fournir à leurs lecteurs le fin mot. »

    http://www.mondialisation.ca/un-journaliste-allemand-devoile-le-controle-de-la-presse-par-la-cia/5416922

    « Pensez-vous que cet écart se maintiendrait si le pétrole albertain avait accès aux marchés internationaux? »

    À mon avis absolument pas.

    L’Alberta est « pognée » avec les américains les Américains. IL n’a aucun débouché pour ce pétrole À l’exception des USA qui en profitent. Les Américains ne veulent pas de pipeline tant à l’Est qu’à l’Est la Colombie Canadienne n’en veut pas, alors on se tourne vers le Québec mou. Alors, quand le pétrole passera à flot par le fleuve il sera vendu au prix international comme les autres. Pourquoi le vendre moins cher?

    D’ailleurs le pétrole sale de l’Ouest appartient en partie à la Chine. Je suppose qu’il n’est pas à vendre.

    Quant à l’Inde, surtout depuis l’histoire du Mistral, elle se méfie des USA et par le fait même de son petit chien de poche canadien Harpeur. Elle à bien plus d’affinité avec la Russie et la Chine et les BRICS. Surtout que le Canada est acheteur des Mistral payés par les Russes pour en priver la Russie.

    Le Québec n’est pas installé pour raffiner ce pétrole.

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  5. 9 janvier 2015 14 h 42 min

    @ Youlle

    La CIA contrôlerait les médias du Québec? Ouf, cela ne me donne pas plus le goût de lire les textes du site que vous mettez en lien (que j’évite déjà comme la peste!)!

    Par ailleurs :

    http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/428534/keystone-xl-une-decision-judiciaire-ravive-l-ardeur-des-republicains

    Cela aura-t-il un impact? À suivre…

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  6. benton65 permalink
    9 janvier 2015 18 h 20 min

    L’ALENA fait en sorte que le Canada doit vendre 66% de sa production pétrolière aux américains! Bizarrement, le Mexique est exclu de cette clause, l’ayant refusée.

    Un autre exemple de la libre concurrence…. (Ou de la main invisible… et cela dépend toujours de qui mène la main!)

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  7. 9 janvier 2015 20 h 45 min

    C’est encore l’État qui a corrompu le merveilleux libre-marché! 😉

    (À la demande de qui?) 😉

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  8. THE LIBERTARIAN BADASS permalink
    9 janvier 2015 23 h 44 min

    On peut voir sur vos graphiques l’effet miraculeux du pétrole de schiste!! 🙂

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  9. 9 janvier 2015 23 h 58 min

    De fait. Mais ces graphiques ne présentent pas leurs externalités…

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  10. THE LIBERTARIAN BADASS permalink
    13 janvier 2015 9 h 49 min

    Il est vrai que l’enrichissement collectif suite à l’intervention de la main invisible reste sous-entendu, mais on peut facilement le déduire quand meigne! 🙂 😈

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  11. 13 janvier 2015 10 h 13 min

    Déduire, dans le sens de soustraire?

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  12. 3 février 2015 9 h 40 min

    Mise à jour…
    J’ai eu une rencontre avec Alex Pourbaix de TransCanada il y a 2 semaines à Whistler.

    Il m’a confirmé qu’environ la moitié du pétrole transporté par Energy East sera raffiné au Canada (plus si les raffineries augmentent leur capacité) et que le reste sera exporté. Il a aussi confirmé que le port de Cacouna n’est absolument pas nécessaire au projet Energy East.

    Il indiquait qu’un projet Energy East sans Cacouna serait très bénéfique pour les bélugas puisqu’il réduirait le traffic maritime sur le St-Laurent (moins de cargo pétroliers puisque le pétrole arriverait par pipeline). Ceci dit, le port de Cacouna n’augmenterait le traffic maritime que de 2% sur le St-Laurent, donc ne changerait pas grand chose à ce niveau.

    Concernant les récents déboires au Québec, il mentionnait que l’ire des environnementaliste concernait le bruit causé par les forages. Pour construire le quai, ils doivent analyser le sol en-dessous, près de la rive, ce qui nécessitait 16 petits forages visant à extraire des carottes qui permettrait de constater la composition du sous-sol pour être sûr que le quai est solide. Aucun risque pour les bélugas­, du moins pour le moment.

    Une chose sur laquelle nous nous sommes entendus: le ministre Heurtel est un incompétent notable, et son incompétence a augmenté l’ampleur de la mini-crise de Cacouna.

    En passant, cette journée-là, j’ai pu assister à la présentation d’Hillary Clinton. Elle était 10 mètres devant moi, avec ses 4 agents des services secrets qui dévisageaient la salle.

    Ça a été quand même audacieux de sa part de dire que « ce n’est pas un pipeline de plus ou de moins qui va changer grand chose » (en référence à Keystone XL)….devant une salle remplie de PDGs d’entreprises d’énergie et d’investisseurs actionnaires de ces entreprises (et Alex Pourbaix). Je me demande comment aurait réagi les gens de Mégantic devant une telle sottise.

    Elle a ensuite dérivé sa réponse vers un projet de capture du carbone qu’elle a visité en Saskatchewan….qui coûtera probablement dans les $1000/tonne de CO2…pathétique.

    Par ailleurs, le gouvernement du Nebraska a approuvé la nouvelle route proposée par TransCanada pour XL et le Sénat a approuvé le projet…qui n’attend plus que le veto d’Obama pour retourner aux oubliettes jusqu’à l’élection des Républicains.

    …à suivre!

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  13. benton65 permalink
    3 février 2015 10 h 22 min

    Si c’est Alex Pourbaix de TransCanada qui le dit, c’est sûrement vrai…. C,est connu que TransCanada n’est pas le genre d’entreprise a passer par une firme de communication pour faire passer la pilule!

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  14. 3 février 2015 11 h 10 min

    @ Minarchiste

    Merci pour les infos. Même si, comme le dit benton, il est clair que M. Pourbaix n’est pas neutre, j’apprécie tout de même prendre connaissance de ses explications. Ça permet de mieux comprendre les points de vue.

    Quant à Mme Rodham Clinton, je n’ai jamais été un de ses fans et je ne risque pas de le devenir!

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  15. Yves permalink
    3 février 2015 11 h 25 min

    Mme Rodham Clinton pifff, son mari pouvait bien aller se faire sucer ailleurs!

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  16. 3 février 2015 11 h 47 min

    Disons que nous disons la même chose en des termes légèrement différents! 😉

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  17. benton65 permalink
    3 février 2015 13 h 08 min

    Pour M. Heurtel, c’est sûre que s’il aurait fait sa jobs de ministre de l’environnement convenablement dès de départ, il n’y aurait pas eu de crise. (Par contre, je considère que se plier aux pressions de l’industries n’est pas de l’incompétance!)

    Pour Mme Clinton, la stupidité serait qu’elle tienne un discours écologique devant les PDG de l’énergie… tout comme tenir un discours sur les biens faits du pétrole devant des écolos!

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  18. 3 février 2015 15 h 01 min

    «Pour Mme Clinton, la stupidité serait qu’elle tienne un discours écologique devant les PDG de l’énergie»

    Pas d’accord… La stupidité est de changer de discours selon l’auditoire. Cela nous retombe toujours sur le nez!

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  19. Lucien Mazerolle permalink
    20 avril 2019 12 h 36 min

    Je ne suis pas convaincue que le pétrole provenant du Canada est plus polluant que le pétrole provenant d’outremer et que les canadien ne sont pas a échanger leur voiture pour un cheval ou une becyclette,on ce doit de realiser que l’ on a encore besoin de pétrole jusqu’au jour ou d’autre alternative deviendron disponible. Entretemps exploiton nos resources naturel tout en stimulant l’économie canadienne plutot que d,enréchir les pays étranger

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