La rétention de l’immigration au Québec
Dans un billet que j’ai publié il y a un peu plus d’un mois sur l’entrevue donnée par Michel C. Auger à Tout le monde en parle à propos de son livre qui venait de paraître (25 mythes à déboulonner en politique québécoise), j’ai montré entre autres que son affirmation sur le fait qu’il «y a le tiers des immigrants qui arrivent au Québec bon an mal an qui partent dans la première ou la deuxième année» est fausse, car il interprétait les données sur le solde migratoire de façon erronée. Mais, le fait que je le contredise n’a bien sûr pas empêché cette interprétation erronée de devenir une nouvelle «vérité». Par exemple, j’ai lu la semaine dernière une chronique de Françoise David dans laquelle elle affirmait que «Le Québec retient 71 % des immigrants sur son territoire, mais c’est plus qu’en 2014 (57 %)». Or, cette affirmation correspond à l’interprétation fautive de M. Auger du concept de solde migratoire. Notons que je ne lui reproche rien, elle n’a probablement fait qu’utiliser une source (M. Auger) qu’elle croyait valide (à moins qu’elle ait pris cela ailleurs, elle ne le dit pas). Je vais donc revenir ici plus à fond sur ce concept et sur la source adéquate pour savoir quelle proportion des immigrant.es reste vraiment au Québec.
Solde migratoire
Le tableau qui suit, tiré du fichier Excel offert sur cette page du site de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) auquel j’ai ajouté une colonne, présente les principales données liées aux migrations internationales et interprovinciales. La colonne que j’ai ajoutée est la dernière à droite, intitulée solde m t sur Immigrants, ce qui signifie que c’est le résultat de la division des données de la colonne du solde migratoire total (la huitième) par celles de la colonne sur le nombre d’immigrants (la deuxième). C’est ce résultat que M. Auger interprète comme étant le pourcentage d’immigrant.es qui restent au Québec annuellement. De fait, la moyenne de cette colonne de 2011 à 2017 donne 66 %, ce qui correspond à son affirmation qu’il «y a le tiers des immigrants qui arrivent au Québec bon an mal an qui partent dans la première ou la deuxième année» (en fait, ce serait toujours la première année, mais passons). De même, les deux données que j’ai mises en caractère gras au bas du tableau correspondent à l’affirmation de Mme David, soit que le Québec a retenu 71 % de ses immigrant.es en 2017 (70,9 % dans le tableau) et 57 % en 2014 (56,9 % dans le tableau). J’ai ajouté l’année 1970 au haut de ce tableau pour montrer, avant même de définir les termes qui y sont utilisés, que les proportions de cette colonne n’ont rien à voir avec le taux de rétention de l’immigration. On peut en effet voir que ce taux fut de -193,1 % cette année-là… Bref, trois fois plus d’immigrant.es que ceux et celles qui sont arrivé.es cette année-là seraient reparti.es! Le taux de rétention aurait été de -193,1 %! On voit bien que cette interprétation n’a aucun sens.
Pour savoir ce que signifient vraiment les données de ce tableau, j’ai utilisé les définitions du chapitre 4 sur les Migrations internationales et interprovinciales du document de l’ISQ intitulé Le bilan démographique du Québec, Édition 2017.
- Immigrants : Ce sont les «nouveaux immigrants admis au Canada une année donnée»; il faut noter que ces personnes ne sont pas nécessairement arrivées au Québec l’année courante, car il peut s’agir de résident.es non permanent.es, comme des demandeur.euses d’asile, arrivé.es au cours d’années précédentes, qui ont reçu leur admission au cours de l’année courante.
- Émigrants totaux : Il s’agit de la «somme des émigrants et du solde des personnes temporairement à l’étranger moins le nombre d’émigrants de retour (par exemple, les citoyens canadiens qui reviennent au Canada après avoir résidé dans un autre pays)»; il ne s’agit donc pas de nouveaux.elles immigrant.es qui sont reparti.es, comme le dit M. Auger, mais bien de l’ensemble des citoyen.nes canadien.nes et des résident.es permanent.es qui habitaient au Québec l’année précédente (que ces personnes aient été immigrantes ou pas) qui sont parti.es s’établir à l’étranger au cours de l’année courante (plus le solde mentionné dans la définition).
- Solde migratoire international : Ce solde «correspond à la différence entre le nombre d’immigrants et le nombre d’émigrants totaux». La dernière fois que ce solde a été négatif remonte à 1970 et on peut voir sur le tableau qu’il est supérieur à 40 000 depuis 2009.
- Entrants : Ce sont les citoyen.nes canadien.nes et les résident.es permanent.es qui habitaient une autre province l’année précédente et qui habitent maintenant au Québec. L’ISQ ne publie plus cette donnée depuis 2011. On peut toutefois y avoir accès à cette donnée et à celle sur les sortants par année allant de juillet à juin grâce au tableau cansim 051-0018. Comme dans le tableau pour les données antérieures à 2011, le nombre d’entrants gravite depuis 2012 autour de 20 000 et le nombre de sortants autour de 30 000.
- Sortants : Ce sont les citoyen.nes canadien.nes et les résident.es permanent.es qui habitaient au Québec l’année précédente et qui habitent maintenant une autre province.
- Solde migratoire interprovincial : Il s’agit du nombre d’entrants moins le nombre de sortants. La dernière fois que ce solde a été positif remonte à 1962. Le tableau nous montre que c’est passé proche en 2003 (-221).
- Solde migratoire total : Il s’agit du total des soldes migratoires international et interprovincial. On voit donc que ce solde ne correspond nullement au nombre de nouveaux.elles immigrant.es demeuré.es au Québec.
- Solde des résidents non permanents : «Les résidents non permanents (RNP) sont des étrangers admis de façon temporaire au Canada, par exemple les travailleurs temporaires, les étudiants étrangers ou encore les demandeurs d’asile. Ils entrent dans les statistiques de l’immigration internationale seulement quand ils sont acceptés comme immigrants, même s’ils résidaient déjà au Canada» (voir l’encadré sur cette page). On remarquera que ce solde est beaucoup plus souvent positif que négatif, probablement en raison de la hausse du nombre d’étudiant.es étranger.ères et de travailleur.euses étranger.ères temporaires depuis le début du siècle. Le sommet de plus de 32 000 atteint en 2017 s’explique plus probablement par l’afflux de demandeur.euses d’asile l’an dernier.
Statistiques sur la présence au Québec de l’immigration récente
Maintenant qu’on sait que le solde migratoire total n’est pas une source valable pour estimer le taux de rétention des immigrant.es, il s’agit de trouver la bonne source et, ensuite, de bien la comprendre pour pouvoir interpréter correctement ses données. Cette source s’intitule les Statistiques sur la présence au Québec de l’immigration récente et est disponible sur cette page du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI). Le MIDI fournit des données pour les périodes allant de la présence en 2012 des immigrants admis au Québec de 2001 à 2010 jusqu’à celle de la présence en 2017 des immigrants admis au Québec de 2006 à 2015. C’est à partir de ces six documents que j’ai pu réaliser le tableau qui suit et les deux suivants.
Avant de présenter les données de ce tableau, il est préférable d’expliquer leur source. Pour ce, je me baserai sur les Précisions méthodologiques fournies aux pages 21 à 23 du plus récent des documents du MIDI. Pour pouvoir faire ces calculs, le MIDI «procède annuellement à des jumelages des renseignements contenus dans ses banques de données sur les admissions permanentes avec ceux disponibles dans le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ)». Il juge ces jumelages fiables parce que l’admissibilité à la RAMQ est universelle et qu’elle commence au plus trois mois (il y a des exceptions) après l’inscription à la RAMQ (il faut donc s’inscrire).
Le MIDI considère que les personnes avec des cartes valides sont présentes au Québec et que celles dont la carte a expiré (parce que non renouvelée) ou qui n’ont aucun dossier à la RAMQ sont absentes (y compris les personnes décédées). Le MIDI explique aussi que les personnes considérées absentes peuvent être présentes si on ne les retrouve pas dans les dossiers de la RAMQ, mais n’estime pas l’ampleur de ces «fausses» absences. Cela dit, on peut voir au tableau de la page 24 du même document que le taux de personnes non jumelées entre les immigrant.es admis.es et les dossiers de la RAMQ passaient en 2017 de 4,9 % pour les personnes admises en 2006 à 14,7 % pour celles admises en 2015. Cela ne veut surtout pas dire que toutes ces personnes sont présentes, mais on ne peut pas être certain qu’elles ont quitté avant de s’inscrire à la RAMQ. On ne peut pas non plus savoir la proportion des personnes non jumelées qui sont présentes ou absentes. On peut toutefois conclure que les pourcentages de rétention présentés dans le tableau (et les deux suivants) sont en fait des niveaux minimaux de présence, et que l’impact de cette absence de jumelage est plus fort pour les immigrant.es récent.es que pour ceux et celles plus ancien.nes (parce que le taux de personnes non jumelées est plus élevé pour les immigrant.es récent.es).
Pour illustrer que les taux de rétention du tableau sont des taux minimaux et non des taux exacts, on peut regarder les données des années 2010 à 2013. On remarquera en effet que, dans les quatre cas, le taux de présence estimé augmente entre la première année (qui est en fait le taux de présence entre un et deux ans après l’admission) et la troisième année (qui est le taux de présence entre trois et quatre ans après l’admission). En 2010, ce taux augmente de 2,3 points de pourcentage entre 2012 et 2014 (de 79,9 à 82,3 %), en 2011, de 2,4 points entre 2013 et 2015 (de 76,9 à 79,3 %), en 2012, de 2,4 points entre 2014 et 2016 (de 76,3 à 78,7 %) et en 2013 de 2,0 points entre 2015 et 2017 (de 77,1 à 79,1 %). En 2014, il a augmenté de 3,4 points en une seule année, entre 2016 et 2017 (de 72,6 à 76,0 %). Ce phénomène signifie sûrement qu’une certaine proportion des immigrant.es admis.es ne s’inscrivent pas tout de suite à la RAMQ, mais le font au cours des années suivantes (quand ils et elles en ont besoin?). Par la suite, soit à partir de trois à quatre ans après l’admission, le taux de présence diminue (par exemple de 82,2 à 75,2 % entre 2014 et 2017 pour les immigrant.es admis.es en 2010), ce qui est logique. S’il est en effet curieux que le taux de présence soit plus élevé entre trois et quatre ans après l’admission qu’entre un et deux après l’admission, il est tout à fait normal qu’il diminue par la suite, les immigrant.es ayant eu plus de temps pour décider de partir (ou pour décéder, le taux de décès atteignant en 2017 un maximum de 0,6 % en 2006 pour les personnes arrivées entre 2006 et 2015).
Tout en gardant en tête cette caractéristique, le tableau nous montre que, en moyenne, le taux de rétention des immigrant.es fut au moins entre 74,2 et 75,9 % de 2012 à 2017 entre un et onze ans après leur admission. Ce taux, même s’il est sous-estimé et calculé plusieurs années après l’admission, est quand même nettement plus élevé que ceux mentionnés par M. Auger (les deux tiers) et par Mme David (71 % en 2017 et seulement 57 % en 2014) après un ou deux ans.
Le tableau nous montre aussi que le taux de rétention minimal en janvier 2012 des personnes admises en 2010 (79,9 %), soit entre un et deux ans après leur admission, fut nettement plus élevé (de 6,6 points de pourcentage) que celui en janvier 2017 des personnes admises en 2015 (73,3 %). À l’inverse, le taux minimal de rétention en janvier 2012 des personnes admises en 2001 (61,6 %), soit entre dix et onze ans après leur admission, fut nettement moins élevé (de 7,2 points de pourcentage) que celui en janvier 2017 des personnes admises en 2006 (68,8 %). La situation semble donc se détériorer à court terme, mais s’améliorer à long terme.
Pour mieux comprendre la dynamique de la rétention de l’immigration, il est bon de la regarder sous d’autres angles. C’est ce que je vais faire dans les deux prochaines sections.
Présence au Québec de l’immigration récente selon la catégorie d’admission
Le tableau ci-contre illustre les taux minimaux de rétention de l’immigration selon les catégories d’admission, ainsi que, à la dernière ligne, la proportion des immigrant.es admis.es dans chacune des catégories au cours de la dernière période (2006-2015). Ce tableau nous montre que l’ordre des taux minimaux de rétention fut le même au cours des six périodes étudiées. Il faut dire que ce sont en grande partie les mêmes personnes!
- Autres («demandeurs non reconnus du statut de réfugié et cas d’ordre humanitaire») : Le taux minimal de présence dans cette catégorie s’est situé entre 84,1 et 87,2 % au cours de ces six périodes. Cette catégorie représente toutefois moins de 2 % des immigrant.es admis.es (entre 1,3 et 1,6 % selon les périodes).
- Regroupement familial (dont entre 75 et 80 % de conjoint.es et d’enfants) : Le taux minimal de présence dans cette catégorie est le plus stable, variant de 83,3 et 83,6 %. Il est normal que, quand on fait venir des membres de sa famille, on ait l’intention de rester. Cette catégorie représente un peu plus de 20 % des immigrant.es admis.es (entre 21,1 et 21,8 % selon la période).
- Réfugiés : Le taux minimal de présence des réfugié.es est le moins stable, ayant varié entre 77,1 et 81,5 %. Leur proportion des immigrant.es admis.es tend à diminuer, étant passée de 13,8 % pour la cohorte de 2001 à 2010 en 2012, à 10,6 % pour celle de 2006 à 2015 en 2017, même si cette proportion a augmenté en 2015 (15,5 %), tout en restant inférieure à son sommet de 2001 (19,3 %). Ces proportions furent toutefois inférieures à 10 % de 2009 à 2014 (peut-être en raison des restrictions apportées sous le gouvernement Harper, quoiqu’il était encore au pouvoir au cours de la plus grande partie de 2015).
- Immigration économique (dont plus de 85 % sont des «travailleur.euses qualifié.es») : Cette catégorie, qui est pourtant formée des immigrant.es qui sont sélectionné.es en fonction des besoins du Québec (surtout du marché du travail), est celle qui présente le taux minimal de rétention le moins élevé, taux qui tend en plus à baisser (de 72,7 % pour la cohorte de 2001 à 2010 en 2012, à 69,9 % pour celle de 2006 à 2015 en 2017). À l’inverse, son importance relative tend à augmenter, leur proportion parmi les immigrant.es admis.es étant passée de 63,0 % à 66,4 % entre ces deux mêmes cohortes.
Présence au Québec de l’immigration récente selon la connaissance déclarée de la langue lors de l’admission
Le tableau ci-contre montre les taux minimaux de rétention de l’immigration selon la connaissance déclarée des langues officielles canadiennes lors de l’admission, ainsi que, à la dernière ligne, la proportion des immigrant.es admis.es dans les quatre regroupements retenus au cours de la dernière période.
- Français seulement : Il s’agit du groupe qui présente les taux minimaux de présence les plus élevés, ceux-ci variant de 85,1 à 86.1 %. Ce taux élevé peut s’expliquer par une plus grande facilité d’adaptation au Québec, mais peut-être aussi par une mobilité moindre. Ces immigrant.es représentaient selon les périodes entre 23,9 et 25,1% de l’ensemble des immigrant.es admis.es.
- Français et anglais : Les taux minimaux de présence de ce groupe sont assez semblables à la moyenne, mais ont diminué à chaque cohorte, passant de 75,7 % pour la cohorte de 2001 à 2010 en 2012, à 72,8 % pour celle de 2006 à 2015 en 2017. C’est le groupe le plus important, représentant entre 33,4 et 35,9 % des immigrant.es admis.es selon les périodes.
- Ni français ni anglais : Les taux minimaux de présence de ce groupe ont varié entre 71,4 et 73,6 % selon les périodes, soit un peu moins que la moyenne. Ces immigrant.es représentaient selon les périodes entre 22,6 et 25,5 % de l’ensemble des immigrant.es admis.es. Je rappelle que la donnée présentée ici est la connaissance des langues lors de l’admission. Ces personnes peuvent très bien avoir appris le français ou l’anglais par la suite. D’ailleurs, selon le fichier 98-400-X2016351 du recensement de 2016, seulement 4,4 % des immigrant.es ne connaissaient ni le français ni l’anglais en mai 2016.
- Anglais seulement : Il s’agit à la fois du groupe le moins nombreux (entre 16,7 et 17,3 % des immigrant.es admis.es, selon les périodes) et qui a le taux minimal de présence le plus faible (entre 63,6 et 67,6 % des immigrant.es admis.es, selon les périodes, avec une tendance à la baisse). Cette dernière caractéristique devrait être un autre argument, en plus de celui de la préservation du caractère français du Québec, pour limiter la sélection d’immigrant.es qui ne connaissent que l’anglais (parmi les langues officielles canadiennes). Cela dit, cela n’est pas nécessairement facile, car c’est parmi les immigrant.es non sélectionné.es (regroupement familial, réfugié.es et autres) que la proportion de ces immigrant.es est la plus élevée.
Et alors…
Même si on dit souvent que les informations factuelles sont faciles à trouver, on voit qu’il est moins évident de choisir les sources les plus pertinentes et surtout de les interpréter correctement. On a souvent l’impression que le gouvernement est un Big Brother qui sait tout sur nous. En fait, Facebook en sait peut-être davantage! C’est entre autres parce que le gouvernement ne sait pas tout sur nous (je sais, il en sait peut-être déjà trop…) que les méthodologies pour obtenir des données sont souvent aussi complexes.
Je suis peut-être tannant de préciser comme je l’ai fait dans ce billet toutes les précautions qu’il faut prendre avant de lancer des chiffres ronds faciles à comprendre, mais c’est pour moi la seule façon de ne pas faire dire aux chiffres ce qu’ils ne disent pas et de pouvoir analyser une situation correctement dans le but de prendre des décisions éclairées. Au sujet du taux de rétention des immigrant.es, on a vu qu’il est beaucoup plus élevé que les taux qui sont mentionnés sur la place publique, et pas seulement par M. Auger et Mme David. Entre une et onze années après l’admission des immigrant.es, ce taux fut en moyenne d’au moins 75 %, la majorité des départs ayant lieu la première année (même si le fait que ce soit l’année où il y a le plus d’inscriptions manquantes à la RAMQ ne permet pas de connaître le taux de départ exact cette année-là).
En examinant les taux de rétention par catégorie d’immigration et selon la connaissance des langues, on voit qu’il serait possible de développer des politiques pour faire augmenter ce taux. Et, si on veut vraiment le faire augmenter, il faudrait surtout s’assurer que les immigrant.es soient bien reçu.es et qu’on reconnaisse leur formation et leurs expériences de travail. Mais, cela, c’est un autre sujet!
Est-ce que cela te fait un petit « velours » d’être cité par Francis Vailles ce matin?
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Ça ne fait pas mal! Il m’avait en fait demandé l’autorisation (et comment me présenter) il y a quelques jours, donc, je m’y attendais. C’est moi qui lui avais envoyé la source qu’il cite un peu avant. Il s’agit de la conclusion de ce billet : https://jeanneemard.wordpress.com/2016/12/17/les-resultats-des-eleves-quebecois-au-pisa-2015-2/
Et, pour les personnes qui se demandent de quoi on parle, la chronique de Francis Vailles est au :
http://plus.lapresse.ca/screens/1e975537-b485-43f2-8f16-205a1ed16032__7C___0.html
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