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Un militant qui n’a jamais lâché

19 novembre 2018

Dans son livre Un militant qui n’a jamais lâché. Chronique de la gauche politique au Québec de 1950 à aujourd’hui, Paul Cliche nous livre les moments les plus marquants de sa vie et de son militantisme.

Préface : Amir Khadir relate sa première rencontre avec Paul Cliche ainsi que les suivantes et explique pourquoi ce militant mérite le titre de ce livre, lui qui n’a jamais abandonné, malgré le lent cheminement de la gauche au Québec.

Première partie – De la Grande Noirceur à la Révolution tranquille

1. Une enfance beauceronne au sein du clan des Catoche : L’auteur, né en 1935, raconte sa jeunesse en Beauce et s’attarde notamment sur les personnes et les événements qui l’ont le plus influencé. Il poursuit en parlant de ses huit ans de pensionnat au Collège classique de Lévis, de son choix d’étudier en sciences sociales à l’université et de ses premières expériences de journalisme pendant ses études à l’Université Laval.

2. Au creux de la Grande Noirceur : L’auteur présente les faits saillants du long passage de Duplessis au poste de premier ministre du Québec. Il parle de nombreuses activités contre le gouvernement de Duplessis, de la première grève étudiante pour la gratuité scolaire (en 1958) et de l’élection de Jean Lesage à la direction du Parti libéral du Québec.

3. L’envol et les ratés de la Révolution tranquille : Ce chapitre porte sur les nombreux changements apportés de 1960 à 1966 par le gouvernement libéral. L’auteur déplore toutefois la trop grande centralisation de l’appareil gouvernemental, qui sera compensée en partie par le développement de groupes communautaires et de coopératives de proximité. La période est aussi marquée par la création de partis et de revues politiques progressistes. L’auteur, de son côté, obtient un poste à La Presse en 1961 où il sera entouré de nombreuses personnes qui marqueront l’histoire de l’époque. Il vit la grève de sept mois de 1964-1965, et constate à son retour une plus grande mainmise de la direction sur le contenu journalistique. Il quitte alors La Presse pour Le Devoir dirigé par Claude Ryan.

4. Prélude de l’affrontement entre fédéralistes et souverainistes : Le mandat de l’Union nationale qui suit (1966-1970) est fertile en événements politiques. Par exemple, René Lévesque quitte le PLQ pour fonder le Mouvement souveraineté-association (MSA), puis le PQ, et Pierre Elliott Trudeau devient chef du Parti libéral du Canada et premier ministre en 1968. L’auteur obtient un poste de correspondant parlementaire à Québec (son rêve) en 1966, mais ce sera de courte durée, son patron n’appréciant pas ses liens avec des progressistes indépendantistes. Face au harcèlement constant de Claude Ryan, il démissionne du Devoir à la fin 1967 et trouve un emploi dès le début de 1968 au service d’information de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) au même salaire, ce qui lui permettra enfin de travailler dans un milieu qui répondra à ses aspirations et où il se sentira plus libre.

Deuxième partie – L’âge d’or du syndicalisme

5. D’un syndicalisme de bedeaux à un syndicalisme de combat : Après une présentation de l’évolution de la Confédération des travailleurs catholiques du Canada (CTCC, qui est devenue la CSN) telle qu’illustrée par le titre de ce chapitre, l’auteur se penche sur les changements dans l’orientation de la centrale après le remplacement de Jean Marchand par Marcel Pepin à la présidence, notamment par la création d’un deuxième front plus politique qu’axé directement sur la syndicalisation et la négociation. L’auteur donne de nombreux exemples des domaines sur lesquels ces actions ont porté (assurance-maladie, logement, etc.). Cette période est effervescente. L’auteur mentionne les nombreuses grèves (parfois illégales) dans les secteurs public et privé, les attentats du FLQ, les manifestations nationalistes et pour la langue française, les grèves étudiantes, et bien d’autres actions du genre.

6. L’aventure mémorable du FRAP : L’auteur aborde cette fois les événements qui ont mené à la création en 1969 du Front d’action politique (FRAP), parti municipal de Montréal présidé par l’auteur, qui a présenté 31 candidat.es (dont seulement quatre femmes) sur 52 postes de conseiller.ères en 1970 contre le Parti civique de Jean Drapeau. Bien partie, la campagne électorale dérape en raison de l’enlèvement de James Richard Cross et de Pierre Laporte par le FLQ, et de l’adoption de la Loi sur les mesures de guerre par le gouvernement fédéral. Malgré les dénégations du FRAP, il est associé au FLQ par Drapeau, le gouvernement fédéral et des médias. Il obtient malgré tout plus de 15 % du vote, en fait 18 % dans les quartiers où il a présenté des candidat.es. Face à la dissension au sein de l’exécutif. Paul Cliche démissionne de sa présidence en décembre 1970.

7. À la recherche d’un socialisme d’ici – La grève générale de 1972 : De retour à la CSN, l’auteur se consacre notamment aux relations houleuses entre Marcel Pepin et Michel Chartrand et au Front commun intersyndical de 1972 (au cours duquel les présidents de la CSN, Marcel Pepin, de la FTQ, Louis Laberge et de la CEQ, Yvon Charbonneau, sont incarcérés pour avoir recommandé de défier une loi spéciale) qui a permis des gains majeurs aux travailleur.euses. Il décrit ensuite la vague de désaffiliations qui a suivi, soit celle liée au départ des trois D (Paul-Émile Dalpé, Jacques Dion et Amédée Daigle, tous les trois membres de l’exécutif de la CSN) pour fonder la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) avec 30 000 membres et celles des syndicats des fonctionnaires provinciaux du Québec (50 000 membres), des employés de la Société des alcools du Québec, des infirmières de Montréal et de l’aluminium (Alcan).

8. Québec-Presse et Cooprix – Les grands chantiers du deuxième front : L’auteur se penche sur d’autres chantiers du deuxième front. Il s’agit de la campagne réussie contre les clubs de chasse et de pêche privés, de la création en 1969 par les trois centrales syndicales d’un hebdomadaire progressiste et autogéré qui a dû fermer ses portes en 1974, Québec-presse, et de l’implication de l’auteur et de la CSN à partir de 1974 dans le fonctionnement des Cooprix de Montréal.

9. Nouveau front municipal – Le Rassemblement des citoyens de Montréal : Moins radical que le FRAP, le Rassemblement des citoyens de Montréal (RCM) fondé en 1974 n’en demeure pas moins bien plus progressiste que le Parti civique de Jean Drapeau et donne l’espoir que Montréal soit administré de façon démocratique. L’auteur se présente et est élu avec 17 autres conseiller.ères (dont trois femmes) et le candidat à la mairie du RCM, Jacques Couture, obtient 44 % des voix, à la consternation de Jean Drapeau. Il se penche ensuite sur de nombreux dossiers abordés par son parti et par lui même, à cette époque où les Jeux olympiques se sont déroulés à Montréal dans un stade que nous paierons pendant des dizaines d’années.

Après n’avoir fait élire que deux conseillers en 1978 et 15 en 1982, le RCM prend le pouvoir en 1986 avec 55 conseiller.ères sur 58 et un nouveau maire, Jean Doré, chef du parti depuis 1982. Le parti n’a plus rien de progressif et se contente d’administrer la ville (avec lourdeur et beaucoup de bureaucratie, selon l’auteur), ne réalisant aucune des propositions avant-gardistes de son programme. Après avoir survolé les années suivantes jusqu’à l’arrivée prometteuse de Projet Montréal au pouvoir en 2017, l’auteur conclut ce chapitre avec une réflexion sur le municipalisme (voir ce billet sur le livre À nous la ville! Traité de municipalisme de Jonathan Durand-Folco que l’auteur cite).

10. Après la prise du pouvoir par le Parti québécois, l’euphorie se dissipe vite : L’auteur mentionne quelques bons coups du premier mandat du PQ de 1976 à 1981, mais, lui qui avait milité pour ce parti de 1969 à 1978, le quitte en constatant qu’il avait mis de côté de nombreuses propositions progressistes de son programme, dont le mode de scrutin proportionnel.

11. La solidarité syndicale s’effrite, le néolibéralisme surgit : L’idéologie néolibérale gagne du terrain, même au sein des syndicats qui s’affrontent au lieu de s’unir et qui délaissent l’action politique pour se concentrer à leur rôle traditionnel de représentation des travailleur.euses. Dans ce contexte, l’auteur quitte son emploi à la CSN et en trouve un à l’Office de la protection des consommateurs (OPC). Les rondes de négociations des années 1980 sont marquées par l’utilisation de plus en plus fréquente de lois spéciales de plus en plus répressives, et par le recul des conditions de travail des employé.es de l’État, que ce soit le PQ ou le PLQ qui soit au pouvoir (voir ce billet sur le livre Grève et paix – Une histoire des lois spéciales au Québec de Martin Petitclerc et Martin Robert).

12. D’un syndicalisme de combat à un syndicalisme de partenariat : L’auteur revient sur le recul du syndicalisme de combat et y va de quelques recommandations, basées notamment sur le livre Agir ensemble – Penser la démocratie syndicale de Christian Nadeau (que j’ai présenté dans ce billet). Il raconte ensuite rapidement son passage dans la fonction publique provinciale de 1980 à 1996.

Troisième partie – La gauche politique se rassemble

13. L’amère défaite référendaire de 1980 – Le virage à droite du Parti québécois : Après la défaite amère du référendum de 1980 (avec un décevant 40,4 % de «oui»), le PQ vire à droite, se prépare au prochain référendum qui aura lieu en 1995 et qui sera aussi perdu (avec quand même 49,4 % de «oui»), puis vire encore plus à droite sous la gouverne de Lucien Bouchard (je ne peux pas résumer plus en détail cette section qui est elle-même un résumé). En 1996, il prend sa retraite de la fonction publique, retrouve donc son droit de parole et l’utilise en s’engageant dans des mouvements progressistes.

14. La construction d’une alternative politique – L’expérience du Rassemblement pour une alternative politique : Face au néolibéralisme ambiant de la deuxième moitié des années 1990, l’auteur et d’autres militant.es ressentent de plus en plus l’urgence de regrouper les forces progressistes. Cette démarche débouche sur la fondation du RAP en 1998, mouvement qui deviendra un parti politique en 2000, malgré l’opposition de l’auteur à cette transformation. Il poursuit ses démarches de rapprochement avec d’autres partis et mouvements progressistes, et parvient, avec d’autres, à organiser des rencontres conjointes.

15. L’élection dans Mercier – Un électrochoc : L’auteur se présente dans Mercier en 2001 lors d’une élection partielle comme candidat indépendant appuyé par plusieurs partis de la gauche. Il raconte ici en détail la campagne électorale qu’il a menée, les appuis reçus, les hésitations des électeur.trices, l’intérêt grandissant pour sa candidature et la fierté qu’il ressent d’avoir réussi à réunir des mouvements trop souvent antagonistes. Au bout du compte, il obtient plus de 24 % des votes, un résultat jamais vu pour un candidat de gauche.

16. Le parti de l’alternative – De l’Union des forces progressistes à Québec solidaire : Le résultat inattendu de l’élection dans Mercier permet une discussion féconde entre le RAP, le Parti de la démocratie socialiste (PDS) et le Parti communiste du Québec (PCQ) qui débouchera sur la fondation de l’UFP en 2002, puis sur celle de QS en 2006, en s’unissant avec le parti Option citoyenne. Ces partis unifiés ont gagné constamment en popularité, permettant même l’élection de député.es par QS, leur nombre atteignant 10 en 2018 avec 16,1% du vote (ça, l’auteur ne le savait pas en écrivant ce livre). Il aborde ensuite le dossier du mode scrutin proportionnel, dont ses interventions (notamment par la publication du livre Pour réduire le déficit démocratique : Le scrutin proportionnel en 1999), celles de l’UFP, de QS et du Mouvement pour une démocratie nouvelle (MDN), et les tergiversations des partis au pouvoir à ce sujet.

17. Parti en processus, Québec solidaire s’est métamorphosé en 2017 : L’auteur revient sur la progression des appuis à QS et y va de recommandations pour faire augmenter encore plus ses appuis. J’ignore si ce texte aurait été le même s’il avait été écrit après l’élection de 2018! Il aborde ensuite quelques questions stratégiques, analyse le rejet de la convergence avec le PQ par les délégué.es du congrès de mai 2017 de QS et l’évolution du type d’assemblée constituante adopté par QS, et salue la fusion d’Option nationale (ON) avec QS en décembre 2017. Puis, il espère le mieux pour l’élection de 2018. On peut dire que son souhait a été exaucé!

Et alors…

Lire ou ne pas lire? Lire! Il s’agit d’un véritable livre d’histoire sur la gauche québécoise, livre qui couvre encore plus à fond cette période que ceux que j’ai déjà lus sur le sujet. L’auteur sait nous intéresser en passant sans cassure d’éléments autobiographiques à des analyses plus étoffées sur les courants qui se sont succédé au cours des 70 dernières années. Je dois aussi avouer que, comme je partage la plupart de ses positions, il m’était facile d’être séduit par ce livre. Je tiens en outre à préciser que, même si ce billet est relativement long, il ne fait qu’effleurer les sujets abordés dans ce livre. Autre aspect positif, les notes, nombreuses et parfois substantielles, sont en bas de page. Seul bémol, l’édition laisse à désirer, avec plusieurs coquilles, des bouts de phrases laissés par erreur, des doublons, des années erronées (2005 au lieu de 1965, par exemple), une donnée qui change d’une page à l’autre (probablement en raison d’un bout de phrase laissé par erreur), etc. Cela dit, cela ne m’a pas vraiment enlevé le plaisir de la lecture de ce livre. Souhaitons seulement que ces erreurs soient corrigées pour la prochaine édition!

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4 commentaires leave one →
  1. Richard Langelier permalink
    20 novembre 2018 2 h 59 min

    Puisque je peux mourir avant Paul Cliche, ton billet me permet de pondre le plan du texte de dissidence que j’écrirais, si un hommage était adopté lors d’un congrès de QS:
    «Paul Cliche ne s’est pas gêné pour se dissocier du concert d’éloges lors du décès de Jean Drapeau, je me permets d’exprimer des dièses et des bémols sur la partie de l’oeuvre de Paul Cliche que je connais. J’admire le travail qu’il a fait lors des élections municipales de 1970. Jean Drapeau a profité de la loi des mesures de guerre pour faire emprisonner des candidats du FRAP. Jean Marchand a dit que le FRAP était un «front» pour le FLQ (Il a ensuite dit que c’était à cause de sa méconnaissance de l’anglais qu’il avait échappé ça). À la suite de ce «balayage» du Parti civique de Jean Drapeau, la déprime s’est installée. Les membres qui sont restés ont fait adopter une proposition affirmant que le FRAP devait abandonner l’action électorale et passer à l’agitation-propagande. J’ai entendu Paul Cliche au Téléjournal affirmer: «Le FRAP ira rejoindre les chapelles de gauche».

    J’admire le travail Paul Cliche du premier RCM. Là aussi, la vieille gauche est venue foutre le bordel au RCM qui a implosé. Qui plus est, il y a eu la création du parti dirigé par Nick Auf Der Maur et Serge Joyal. En 1978, l’électorat francophone de Montréal était fier, parce que Jean Drapeau avait mis «Montréal su’à map» en endettant le reste de la province pour les Jeux olympiques. Nouveau balayage.

    Le Rassemblement pour l’alternative politique (mes bémols en termes diplomatiques pour qu’ils soient acceptables sur Jeanne Émard)
    Paul Cliche était persuadé que les membres des mouvements sociaux ne votaient pas pour le Parti communiste du Québec, ni pour le Parti de la Démocratie socialiste du Québec, parce qu’il manquait une passerelle. Il n’envisageait pas l’hypothèse que les théories et le vocabulaire de ces partis qui ne tenaient pas compte de ce qui s’était écrit et surtout vécu depuis 150 ans n’intéressaient pas les mouvements sociaux. Dans les pages de L’Aut’journal. (avec d’autres membres de l’équipe?), il a lancé l’idée d’un rassemblement pour l’alternative politique). Surprise, des gens comme moi avons pris des exemplaire de L’aut Jounal laissés dans un présentoir des bibliothèques et nous sommes inscrits au congrès de fondation (dans mon cas, j’ai cru que ces gens avaient enfin compris. Comme nous étions dans les années Bouchard, ily a eu 600 inscriptions. Au RAP-Montréal, nous trouvions que c’était trop rapide pour se transformer en parti. Qui plus est, les statuts précisant qu’il fallait la parité des sexes a fait en sorte que des femmes qui n’avaient participé au congrès du RAP-Montréal ont été déléguées, alors que des hommes qui avions participé aux comités et congrès, étions observateurs. La transformation en parti, battant tous les amendements laissant une certaine formule de mouvement RAP a été adoptée. J’ai sacrifié de beaux samedis ensoleillés de vélo pour faire des propositions pour concrétiser le manifeste en programme. J’ai participé à des congrès du RAP-Montréal pour faire les débats sur le cahier de propositions. Pendant ce temps-là. Paul Cliche faisait signer des cartes de membre pour venir voter contre le fait que le RAP fît connaître ce programme aux électeurs de Mercier, en lançant le message que le Parti communiste du Québec, le Parti de la Démocratie socialiste du Québec, les éléments radicaux du RAP chassés par des concours d’applaudissements et de chahuts, c’était la même chose.

    Les 24%. Selon moi, les 4000 votes pour le candidat Paul Cliche s’expliquent par l’affaire Michaud et l’affaire Toussaint. Le taux de participation a été très bas, le pourcentage de 24% a été présenté comme un record historique expliqué par par cette alliance. Pourtant, Amir Khadir avec 5000 votes aux élections suivantes a obtenu 17% des votes.

    Mario, admire Paul Cliche sans conditions, si tu veux. Moi, c’est «non plus» à propos du RAP. D’ailleurs, lorsqu’il est intervenu contre la proposition du RAP-Montréal demandant que les membres du RAP comparent les programmes du Rap avec ceux des partis avec qui on nous demandait de faire une coalition a été battue, un conseiller syndical retraité de la CSN nous a raconté qu’il lui avait dit: «Lorsque ton assemblée syndicale te donnait un mandait, si tu avais défendu le contraire, au retour, les membres, t’auraient traités de fourbes, menteurs, croches. C’est exactement, ce que tu viens de faire!»

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  2. 20 novembre 2018 10 h 42 min

    «Mario, admire Paul Cliche sans conditions, si tu veux»

    Je ne vois pas pas de quoi tu parles. Je n’ai jamais dit cela ou laisser entendre ça. Où ai-je dit que je l’admirais et en plus sans conditions? Tu conclues souvent vite à partir d’impressions, je trouve (est-ce la même chose dans tes commentaires?). Ce serait bien si tu adoptais la formule de la question plutôt que de l’affirmation dans ces cas-là (ou le conditionnel).

    Si tu parles de mon billet, il porte sur le livre, pas sur la personne. J’ai seulement dit que nos idées se rejoignent souvent. Honnêtement, je ne le connais pas assez pour me faire une idée nette sur lui. D’ailleurs, je n’ai même pas voté pour lui en 2001 (je trouvais que ses propositions ressemblaient trop à une liste d’épicerie, si je me souviens bien)!

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  3. Richard Langelier permalink
    21 novembre 2018 5 h 01 min

    T’as raison, Mario. Je n’aurais pas dû écrire cette phrase-là.

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