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Le bug humain

29 juillet 2019

Avec son livre Le bug humain – pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher, Sébastien Bohler, ingénieur spécialisé en neurobiologie moléculaire et journaliste, montre que notre cerveau a «un défaut de conception, un véritable bug», car «les neurones en charge d’assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir».

Première partie – Dans la boîte noire du cerveau : «Nous sommes peut-être la dernière génération qui vivra dans l’opulence, la santé et la consommation sans frein. (…) Pour la première fois, l’enjeu pour l’humanité sera de se survivre à elle-même. Non plus à des prédateurs, à la faim ou aux maladies, mais à elle-même». Et elle n’y est pas préparée.

Perdre ce que l’on aime : «Nous sommes passés d’un monde où chaque individu pouvait planifier son avenir et celui des générations futures à une réalité nouvelle, où le futur est impensable. (…) Nous détruisons le monde. (…) Je ne vous apprends rien. Nous savons tout cela, et c’est le fond du problème».

Ce cerveau auquel nous devons tout : Son cerveau a permis à l’être humain de réaliser des choses extraordinaires. Il porte toutefois une contrepartie pouvant le mener à la ruine et à la destruction.

Le concept du dépassement : L’auteur explique le concept du dépassement des ressources que nous prélevons sur la planète par rapport à la quantité de ressources qui sont reconstituées. Même si nous savons que des civilisations se sont déjà détruites en raison de l’épuisement des ressources, nous continuons à surexploiter la Terre. Le problème est «notre incapacité à faire le tri entre les besoins vitaux (…) et les envies de confort». Si nous ne voulons pas que notre espèce disparaisse comme trop d’autres, nous «devons débusquer les profonds défauts de fabrication de notre pensée».

Les cinq motivations secrètes de notre cerveau : Il s’agit de «manger, se reproduire, acquérir du pouvoir, le faire avec un minimum d’efforts et glaner un maximum d’information sur son environnement». L’auteur décrit comment le cerveau fonctionne pour atteindre ces objectifs.

La grande bouffe : L’auteur explique le rôle du striatum et des sécrétions de dopamine qu’il contrôle dans notre survie et celle des animaux. Aussi essentiel soit-il à la survie des espèces, son fonctionnement risque de mener l’être humain à sa destruction.

Le vrai maître du monde – le circuit de la récompense : Ce chapitre porte sur les expériences qui ont mené à la découverte du rôle du striatum, ou du circuit de la récompense.

Programmés pour le sexe : «L’un des comportements les plus activateur du système de récompense est le sexe». L’auteur mentionne bien sûr le rôle de ces récompenses sur la reproduction de l’espèce, mais aussi sur la popularité de la pornographie sur Internet (qui serait responsable d’entre 0,5 et 1,0 % des émissions de gaz à effet de serre…).

Atteindre le haut de la pyramide : «Aucune autre espèce que la nôtre n’a poussé aussi loin l’obsession de la domination et du statut social». Le statut social a bien sûr déjà eu un rôle sur la possibilité de se reproduire, ce qui est encore le cas de nos jours dans une moindre mesure, mais il active par lui-même le striatum, donc le système de récompense et les sécrétions de dopamine. Cela s’observe aussi chez les gagnant.es d’un jeu et d’un sport, même chez les partisan.es d’un.e joueur.euse ou d’une équipe. L’auteur donne de nombreux exemples de ce phénomène, tant chez les humains que chez les primates. Cette course au statut social et à la satisfaction de notre striatum (qui gagne en taille avec le statut social) entraîne, on s’en doute, une hausse de la pollution et des émissions de GES, et contribue grandement à l’épuisement des ressources. Mais, qu’importe l’avenir si cela permet de recevoir ses doses de dopamine? En tout cas, c’est ainsi que semblent raisonner les membres de notre espèce (alors qu’ils et elles ne raisonnent pas vraiment)…

La bénédiction du chômage : La quatrième motivation secrète de notre cerveau correspond à la loi du moindre effort (d’où l’idée du titre de ce chapitre). L’auteur explique qu’il s’agit en fait d’une forme de calcul coût-bénéfice, soit d’obtenir le plus de récompenses en se forçant le moins possible. Par contre, le chômage, s’il peut permettre de faire sécréter de la dopamine en raison la motivation du moindre effort, fait en général réduire les sécrétions dues aux trois premières motivations, surtout de l’obsession d’améliorer son statut social, ce qui crée un conflit au sein du striatum. L’auteur présente ensuite les prévisions de disparition d’emplois par l’automatisation et l’intelligence artificielle (sans suffisamment de nuances à mon goût), ce qui ne pourra qu’accentuer le conflit entre l’appréciation du moindre effort et l’obsession du statut social. Il poursuit en analysant le rôle des réseaux sociaux sur notre estime et sur notre statut social, activité qui pourrait compenser la perte du travail comme marqueur social. Mais, conclut-il, cela serait un leurre… Ce chapitre est intéressant, mais construit de façon très sinueuse.

Informé, surinformé : Non seulement l’information suscite-t-elle d’elle-même des sécrétions de dopamine, mais elle permet d’en faire sécréter encore plus si elle porte sur de la nourriture ou si elle améliore les possibilités d’avoir des relations sexuelles ou de rehausser son statut social. Les publicitaires de même que les chaînes d’information continue et les géants du Web savent bien exploiter notre soif d’information, tellement qu’on parle même de nos jours d’une nouvelle pathologie, l’infobésité, qui génère elle aussi une grande quantité d’émissions de GES. L’auteur aborde aussi les jeux vidéo, qui activent la sécrétion de dopamine aussi bien pour l’attrait de l’information que pour l’obsession du statut social (et parfois aussi pour le sexe). Il conclut en introduisant la deuxième partie du livre : que faire pour domestiquer le striatum?

Deuxième partie – Le bug humain

Le règne de l’incohérence : L’auteur donne quelques exemples d’incohérence, dont le fait que des environnementalistes continuent à prendre l’avion (j’ai un peu adapté celle-là…) ou qu’on se félicite de la création du bitcoin (ou qu’on en soit indifférent) sans que celle-ci améliore le moindrement le bien-être humain tout en émettant des quantités effarantes de GES, alors que l’on connaît très bien les conséquences du réchauffement climatique. Et on se félicite de toute hausse des ventes d’avions ou de pétrole (c’est bon pour la «croissance»!) même si on sait que cela fait baisser la probabilité de survie de notre espèce.

Programmés pour vouloir toujours plus : Ce ne sont pas que les cinq motivations qui actionnent le striatum, mais aussi leur amélioration, ce qui explique notre propension à préférer la croissance à la stagnation. Cette caractéristique qui a contribué à notre évolution est celle qui nous menace le plus de nos jours. L’auteur donne des exemples de cette caractéristique pour chacune des cinq motivations du cerveau.

Nous sommes prisonniers du présent : Nous survalorisons le moment présent par rapport à l’avenir, parfois rapproché. L’auteur nomme cette caractéristique (due au striatum, bien sûr) la dévalorisation temporelle (d’autres parlent du biais du moment présent). Il est toutefois possible de contrôler cette dévalorisation. En effet, le cortex frontal peut contrôler le striatum. Il ne s’agit pas d’une caractéristique innée comme la dévalorisation temporelle, mais d’une aptitude qui se développe par l’expérience, souvent dès l’enfance (apprendre à attendre). Comme l’humain a le plus gros cortex frontal des animaux, il a donc appris à contrôler son striatum lors de son évolution. Par contre, comme tout va de plus en plus vite, et qu’on s’est habitué, notamment avec Internet, à tout avoir plus rapidement et sans attendre, notre contrôle du striatum aurait diminué récemment (notamment chez les milléniaux, selon des études présentées par l’auteur). Ce serait une des raisons du gain en popularité de la livraison de nourriture à domicile et de la vente de repas pré-préparés, nocifs pour la santé, et du fait qu’on choisit souvent de partir en vacances en avion, même si on sait que ce mode de transport émet beaucoup de GES.

Troisième partie – Les voies de la sobriété

Pouvons-nous reprendre le contrôle de notre destin : Les tentatives les plus connues de contrôle du striatum viennent des religions. L’auteur souligne à ce sujet que cinq des sept péchés capitaux des religions chrétiennes sont liés aux motivations récompensées par le striatum :

  • la gourmandise au fait de manger;
  • la luxure au sexe;
  • l’orgueil et l’envie au statut social;
  • la paresse à la loi du moindre effort.

J’ajouterai que la recherche d’information a souvent aussi été découragée par les religions, que ce soit par la censure, la publication des textes sacrés en latin ou même la méfiance envers les intellectuel.les. L’auteur propose dans ce chapitre et dans le suivant deux méthodes pour contrôler le striatum. La première est de détourner son énergie. Il existe par exemple des personnes qui font réagir leur striatum avec des gestes altruistes plutôt qu’égoïstes. Les réactions du chien de Pavlov relèvent du même processus. Edward Thorndike a observé d’autres adaptations de ce genre et «a créé le concept de conditionnement opérant». L’auteur donne de nombreux exemples de ce conditionnement et propose de l’utiliser pour faire réagir le striatum à des gestes positifs pour la société et pour l’environnement (comme chez les Suédois qui seraient de plus en plus nombreux à avoir honte de prendre l’avion). Mais l’auteur se demande si cela serait suffisant pour contrer l’attrait des plaisirs accentué par le striatum, face à tout ce qu’offre la société moderne.

Faire plus avec moins – la puissance de la conscience : Dans ce chapitre, l’auteur présente la deuxième méthode pour contrôler le striatum, soit de prendre conscience de son existence et de sa façon de fonctionner. Il donne de nombreux exemples de cette méthode, notamment au moyen de thérapies de pleine conscience. Il montre par exemple que la méditation de pleine conscience fait réduire fortement la dévalorisation temporelle chez les personnes obèses. Ne pourrions-nous pas l’utiliser pour réduire cette dévalorisation et pour accorder au réchauffement climatique l’importance qu’il a vraiment? Un autre moyen de contrôler le striatum serait de profiter davantage de ses récompenses pour la recherche d’information et la résolution de problèmes, et moins de celles qu’il fournit pour la nourriture, le sexe, le statut social et la paresse.

«Amener notre degré de conscience à un niveau comparable avec notre niveau d’intelligence sera sans doute un enjeu de premier plan pour l’avenir de notre espèce».

Et alors…

Lire ou ne pas lire? Lire, sans faute! J’ai lu bien des livres sur les nombreux biais de notre cerveau, notamment l’inévitable Système 1, système 2 – Les deux vitesses de la pensée de Daniel Kahneman, auquel j’ai consacré deux billets. Par contre, ce livre est le premier que j’ai lu qui explique clairement l’origine biologique de la plupart de ces biais. Les explications de l’auteur sont claires et faciles à comprendre grâce à son travail de vulgarisation. Je pourrais toujours reprocher certaines répétitions et une structure parfois un peu déficiente, mais cela ne nuit pas vraiment au plaisir de la lecture ni à l’intérêt que suscite son contenu. Autre bémol, les notes sont à la fin du livre, mais comme elles sont constituées uniquement de références bibliographiques, on peut lui pardonner. Il s’agit d’un livre essentiel pour mieux comprendre notre incohérence apparente.

17 commentaires leave one →
  1. 29 juillet 2019 8 h 12 min

    La très vaste majorité des gens ne prend jamais l’avion

    Aimé par 1 personne

  2. Robert Lachance permalink
    29 juillet 2019 9 h 58 min

    En traitement à notre bibliothèque. J’ai réservé.

    L’auteur attribue la découverte du conditionnement opérant à Thorndike; si c’est exact, B. F Skinner l’a beaucoup plus fait connaître avec l’invention de l’enseignement programmé, microgradué et ses livres.

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  3. 29 juillet 2019 10 h 55 min

    @ Gilbert Gélinas

    Il n’en demeure pas moins que la proportion des gens qui en prennent et leur nombre est en hausse constante.

    @ Robert Lachance

    «L’auteur attribue la découverte du conditionnement opérant à Thorndike»

    J’avais vérifié au cas. Il me semble qu’il a aussi mentionné Skinner, mais je ne suis pas certain. Et comme je n’ai plus le livre, je ne peux pas vérifier.

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  4. Robert Lachance permalink
    29 juillet 2019 12 h 45 min

    « En utilisant une terminologie moderne, on peut décrire ses grandes lois de l’apprentissage comme des principes gouvernant l’association entre stimulus et réponse.

    Ce type d’apprentissage par essai-erreur ( essai jusqu’à succès ou abandon, ou mort) et association progressive entre une action et son résultat est à la base du béhaviorisme et du conditionnement opérant de Skinner. »

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Thorndike

    Thorndike serait l’inventeur du connexionnisme, soit des principes gouvernant l’association entre stimulus et réponse. Skinner le promoteur du conditionnement opérant en enseignement et application en communauté expérimentale.

    Aimé par 1 personne

  5. Robert Lachance permalink
    29 juillet 2019 13 h 07 min

    « La très vaste majorité des gens ne prend jamais l’avion »

    Il.les n’auraient pas à payer une taxe sur le carbone à titre de non polluant.es dans un monde meilleur mais serait admissible à un crédit d’impôt sur parole.

    Taxe sur le carbone à l’achat du billet Mario ?

    Remboursable par l’aviateur, genre facturation à l’usager, comme ça ne se passe pas en santé ?

    Dix mythes sur la tarification du carbone au Canada

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  6. 29 juillet 2019 16 h 45 min

    «Taxe sur le carbone à l’achat du billet Mario ?»

    La taxe fédérale sur le carbone ne s’applique pas au Québec. Et je ne suis pas certain que ce secteur soit soumis au marché du carbone québécois (je pense que non, car j’ai trouvé une source crédible qui mentionne son exclusion).

    «Remboursable par l’aviateur, genre facturation à l’usager, comme ça ne se passe pas en santé ?»

    Au bout du compte, c’est généralement le consommateur qui paye. Et, c’est bien comme cel, si on veut que la taxe serve de désincitatif.

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  7. Robert Lachance permalink
    30 juillet 2019 19 h 54 min

    «les neurones en charge d’assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir».

    J’ai du mal à imaginer que nous disposons, humain.e, de tels neurones. Survie personnelle, peut-être; survie d’espèce, ça relève d’un processus évolutif et non de neurones personnels. Sur ce sujet, j’ai acheté Parole d’un bouleau jaune de Michel Leboeuf; assez instructif en matière d’évolution d’espèces.

    Paroles d’un bouleau jaune

    Autrement que Dîner avec Darwin de Jonathan Silvertown que j’ai beaucoup apprécié.

    Dîner avec Darwin

    Sur ce, il me vient en tête un événement où ma survie était en question : lendemain de Noël, carambolage dans une tempête de neige, auto en feu, cadette en siège d’enfant à l’arrière, près du réservoir, flammes autour. Dans l’énervement, extrême difficulté à l’en tirer. Bref, moi ou elle ? Ce fut elle, neurones majoritairement pour sa survie… au risque de la mienne. Question d’honneur, à plus tard la nourriture, le sexe et le pouvoir.

    Par ailleurs, pourquoi l’avion plutôt que l’alimentation ?

    http://plus.lapresse.ca/screens/c857b4b9-2488-40b5-9741-0f9281dc6c1f__7C___0.html

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  8. 30 juillet 2019 20 h 00 min

    «Par ailleurs, pourquoi l’avion plutôt que l’alimentation ?»

    Parce que l’alimentation est un besoin vital, pas l’avion. Comme le dit l’auteur : «Le problème est «notre incapacité à faire le tri entre les besoins vitaux (…) et les envies de confort»

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  9. Robert Lachance permalink
    1 août 2019 11 h 05 min

    J’ai pas de problème avec ça; personnellement, sans hésitation, je choisis l’alimentation. Et je me soigne à cet égard. J’ai un passé autodidacte en intelligence artificielle et choix. Pour tout dire, ça date de 40 ans, minimum ajouterais I.A. (Tremblay, pas l’intelligence artificielle).

    Pourquoi, me semble-t-il, Sébastien choisit-il l’avion. Et le commercial dont touristique plutôt que militaire ?

    Les avions militaires, surtout un, mais pas que, fume de façon remarquable au dessus de Québec. À quel escient ?

    Détrompez-moi !

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  10. 1 août 2019 16 h 58 min

    «Détrompez-moi !»

    Sur quoi?

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  11. Robert Lachance permalink
    16 août 2019 14 h 01 min

    Vous m’avez fait réfléchir, ça se devait. J’ai mis du temps, l’inspiration du moment a fait le reste, je ma muse.

    Je ne crois plus en Dieu depuis 52 ans mais il me faut reconnaître que sans lui par les curés qu’Il aurait mis une fois par semaine dans les oreilles de mes parents, en consentement mutuel, j’existerais peut-être quand même et alors nos enfants et petits-enfants, donc !

    Plus justement, je crois encore en Dieu mais l’hom.me ou la fem.me l’aurions (semaine acadienne explique le s et non le t) créé.e et non l’inverse; et j’ajoute sur bon nombre d’années, je dirais des siècles, j’ai lu Un diner avec Darwin de Jonathan Silvertown pour en avoir lu la présentation ici

    Dîner avec Darwin

    et Parole d’un bouleau jaune

    Paroles d’un bouleau jaune

    Je me trompe ? Je me Trump ?

    Détrompez-moi sur Dieu, c’est fondamental dans l’écriture d’une constitution et l’écriture d’une Loi fondamentale pour l’État du Québec est devenue souhaitée pour disons 30 à 35% des Québécois.es. L’américaine, 1776, parle de Créateur dans sa précurseure déclaration anti-monarchique; Robert Dutil retient le terme en 1995.

    La française ? je ne sais pas, je dirais aussi. La russe et la bolivienne plus récente et plurinationale pique ma curiosité.

    L’Allemande vers 1950 passe de je ne sais quoi à la Loi fondamentale, premier alinéa de l’article premier :

    « La dignité de l’être humain est intangible (Die Würde des Menschen ist unantastbar). Tous les pouvoirs publics ont le devoir de la respecter et de la protéger. »

    https://www.revuegeneraledudroit.eu/blog/2014/11/06/la-dignite-de-la-personne-humaine-dans-la-jurisprudence-de-la-cour-constitutionnelle-de-karlsruhe/

    – Ce que les philosophes du temps ont été capables d’aller chercher comme idéal après 1945.

    Je nous souhaite une Loi fondamentale plus respectueuse de l’environnement et d’une vie de qualité incluant les animaux et les plantes, minimum. Martha C. Nussbaum serait enchanté de lire ça.

    L’approche des capabilités

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  12. Robert Lachance permalink
    25 octobre 2019 12 h 28 min

    J’aurais tenté de renouveler avant terme d’un mois pour mieux commenté ici, mais j’étais engagé sans engagement dans la campagne électorale fédérale en évolution.

    Celle-ci terminée, j’ai essayé de réavoir; les 5 exemplaires du Bug humain sont à revenir; j’ai réservé. J’en espère un exemplaire d’ici un mois.

    P.S. Une proche en a lu des pages. Elle m’a dit qu’elle achètera. Pour Noël ? Pour qui ?

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  13. Robert Lachance permalink
    21 novembre 2019 19 h 23 min

    Je suis maintenant 10e sur la liste d’attente pour Le bug humain.

    Ça m’a laissé le temps de suivre la partielle dans Jean-Talon et d’entreprendre la lecture de La théorie du Donut : L’économie de demain en 7 principes de Kate Raworth, 2017. Une proche m’a prêté. J’en ai interrompu la lecture pour lire d’un trait Ambition Québec de Catherine Fournier.

    La bibliothèque a une copie de La théorie du Donut mais en anglais, je n’ai pas réservé. Je mets à ma liste pour Noël, c’est à étudier. Catherine Dorion dirait que c’est intense je pense.

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  14. 21 novembre 2019 23 h 34 min

    Je vais chercher Capital et idéologie de Thomas Piketty demain à la bibli. Avec ses 1232 pages, je vais en avoir pour un bout!

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