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Le marché du travail en octobre 2021 au Canada et au Québec, et la COVID-19

11 novembre 2021

marché du travail octobre 2021 Canada et Québec et la COVID 19Après avoir commenté les données sur l’emploi du Bureau of Labor Statistics (BLS) pour le mois d’octobre 2021, je poursuis ma série de billets sur le marché du travail et la COVID-19 en analysant celles de l’Enquête sur la population active (EPA) pour le même mois.

Octobre 2021 au Canada

Statistique Canada a publié le 5 novembre son communiqué sur les estimations de l’EPA pour la semaine du 10 au 16 octobre. On y apprend notamment que :

  • avec sa hausse de 31 000 en octobre 2021 (ou de 0,2 %), l’estimation de l’emploi en données désaisonnalisées était rendue supérieure de 32 000 (ou de 0,2 %) à son niveau de février 2020; rappelons-nous que la baisse atteignait près de 3,0 millions d’emplois ou 15,6 % en avril 2020;
  • comme la population adulte a augmenté de 436 000 personnes (ou de 1,6 %) depuis février 2020, son taux d’emploi était toutefois toujours en recul par rapport à février 2020, soit de 1,4 % ou de 0,8 point de pourcentage, étant passé de 61,8 % à 61,0 %;
  • si le taux d’emploi s’était maintenu à 61,8 %, il y aurait 297 000 emplois de plus en octobre 2021 qu’en février 2020 (au lieu de 32 000); cela dit, le vieillissement de la population explique environ 0,6 point sur 0,8 de cette baisse du taux d’emploi, ce qui ramène le déficit d’emploi depuis février 2020 à 109 000 en tenant compte de la hausse de la population adulte et de son vieillissement; comme l’emploi a plutôt augmenté de 32 000, il reste donc 77 000 emplois à rattraper pour retrouver la situation du marché du travail d’avant la pandémie;
  • le nombre de chômeur.euses a augmenté de 220 000 personnes ou de 19 % entre février 2020 et octobre 2021, malgré une baisse de 56 000 en octobre, faisant passer le taux de chômage de 5,7 % en février 2020 à 6,7 % en octobre 2021, en baisse de 0,2 point par rapport à septembre (6,9 %); notons que le vieillissement n’a eu qu’un impact minime sur le taux de chômage;
  • en données non désaisonnalisées, le nombre de chômeur.euses inexpérimenté.es (qui n’ont pas travaillé depuis au moins un an, voir ce billet pour en savoir plus sur le chômage inexpérimenté) a diminué en octobre de 6,5 % (ou de 46 000) au Canada, soit plus que le nombre de chômeur.euses expérimenté.es (baisse de 3,8 % ou de 22 000); en conséquence, la proportion de chômeur.euses inexpérimenté.es est passée de 55 % à 54 % des chômeur.euses; ce taux (54 %) est le troisième plus élevé des 550 mois depuis janvier 1976, le sommet ayant été atteint en juin 2021 (56 %); notons que cette proportion était d’environ 35 % avant la pandémie;
  • la population inactive a augmenté de 229 000 personnes entre février 2020 et octobre 2021 (ou de 2,1 %), dont 64 000 en octobre, hausse moins élevée de près de 40 % que celle qui serait due à la croissance de la population adulte et à son vieillissement; en en tenant compte, cette hausse serait de 364 000 (166 000 en raison de la hausse de la population adulte et 198 000 en raison de son vieillissement);
  • avec sa baisse de 0,2 point en octobre 2021 par rapport à septembre, le taux d’activité est passé de 65,5 % à 65,3 % entre février 2020 et octobre 2021; ce taux est en fait plus élevé de 0,4 point que celui qui aurait été atteint en raison du vieillissement de la population (64,9 %) si la situation sur le marché du travail était demeurée la même qu’en février 2020;
  • l’emploi à temps plein a augmenté de 0,2 % en octobre et l’emploi à temps partiel a baissé de 0,1 %; entre février 2020 et octobre 2021, l’emploi à temps partiel a baissé de 0,4 %, pendant que l’emploi à temps plein augmentait de 0,3 %;
  • l’emploi a diminué de 0,1 % en octobre chez les personnes âgé.es de 15 à 24 ans et de 0,5 % chez les 55 ans et plus, mais a augmenté de 0,4 % chez les 25 à 54 ans; entre février 2020 et octobre 2021, l’emploi a diminué de 1,0 % chez les jeunes et de 1,3 % chez les 55 ans et plus, tandis qu’il a augmenté de 0,9 % chez les 25 à 54 ans;
  • comme la population de ces trois groupes a évolué bien différemment depuis 20 mois, il faut souligner que le taux d’emploi des jeunes n’a baissé que de 0,1 point de pourcentage entre février 2020 et octobre 2021 (de 58,0 % à 57,9 %), alors que celui de 25-54 ans augmentait de 0,2 point (de 83,1 % à 83,3 %) et que celui des 55 ans et plus diminuait de 1,6 point ou de 4,4 % (de 36,0 % à 34,4 %);
  • même s’il a baissé de 0,2 point de pourcentage depuis février 2020 (de 10,4 % à 10,2 %), le taux de chômage des 15 à 24 ans surpassait encore de beaucoup celui des deux autres groupes (5,6 % et 7,6 %).

Octobre 2021 au Québec

Entre les semaines de référence de septembre et d’octobre (du 10 au 16 octobre), le gouvernement du Québec a permis de remplir les salles de spectacle à compter du 8 octobre. Malgré cela, les données de l’EPA nous apprennent que :

  • l’estimation de l’emploi en données désaisonnalisées est demeurée stable en octobre; la baisse entre février 2020 et octobre 2021 était donc encore de 34 000 emplois ou de 0,8 %;
  • comme la population adulte a augmenté de 1,1 % depuis février 2020 (ou de 75 000 personnes), son taux d’emploi a baissé davantage, soit de 1,8 % ou de 1,2 point de pourcentage, passant de 61,9 % à 60,7 %, en baisse de 0,1 point par rapport à septembre 2021 (60,8 %);
  • si le taux d’emploi s’était maintenu à 61,9 %, il y aurait eu 47 000 emplois de plus en octobre 2021 qu’en février 2020 (au lieu d’en avoir 34 000 de moins); par contre, le vieillissement de la population explique environ 0,8 point sur 1,2 de la baisse du taux d’emploi, ce qui fait en sorte que l’emploi aurait dû diminuer de 8 000 en tenant compte de la hausse de la population adulte et de son vieillissement; cela signifie que le vieillissement de la population a eu plus d’effet sur l’emploi que la hausse de la population adulte (ralentie en raison de la baisse de l’immigration, alors que le vieillissement s’est au contraire accéléré pour cette raison); comme l’emploi a plutôt diminué de 34 000, il reste 26 000 emplois à rattraper pour retrouver la situation du marché du travail d’avant la pandémie;
  • l’emploi au Québec a baissé de 0,8 % depuis février 2020, alors qu’il a augmenté de 0,4 % dans le reste du Canada; cela dit, le Québec est demeuré en octobre au sixième rang des pertes d’emplois les moins élevées en pourcentage depuis février 2020, comme on peut le voir dans l’image qui accompagne ce billet;
  • marché du travail octobre 2021 Canada et Québec et la COVID 19_1entre février 2020 et octobre 2021, l’estimation de l’emploi a diminué de 13 400 emplois chez les femmes (ou de 0,6 %) et de 20 800 chez les hommes (ou de 0,9 %); l’écart entre ces deux évolutions s’est inversé à l’avantage des femmes en octobre, passant de 2,0 points de pourcentage l’avantage des hommes en septembre à 0,3 point à l’avantage des femmes en octobre; en effet, l’estimation de l’emploi a augmenté de 1,2 % en octobre chez les femmes (+24 900 emplois) et a baissé de 1,1 % chez les hommes (-25 100 emplois);
  • si le nombre d’emplois a globalement diminué de 0,8 % entre février 2020 et octobre 2021, cette baisse fut de 1,7 % chez les employé.es (ou salarié.es) du secteur privé et de 8,6 % chez les travailleur.euses autonomes (baisse concentrée dans la santé, les services aux entreprises, les autres services, l’hébergement et la restauration, et le commerce); pendant ce temps, l’emploi augmentait de 6,5 % chez les employé.es du secteur public, surtout dans le secteur de l’éducation et dans les administrations publiques; ces estimations nous montrent toutefois un seul changement notable en octobre, soit une hausse de 0,8 % dans le travail autonome (+4200);
  • l’emploi à temps partiel a augmenté de 0,7 % en octobre 2021 et l’emploi à temps plein a diminué de 0,1 %; entre février 2020 et octobre 2021, l’emploi à temps partiel a diminué de 5,1 % tandis que l’emploi à temps plein augmentait de 0,2 %;
  • le nombre de chômeur.euses a augmenté de 51 000 (ou de 25 %) entre février 2020 et octobre 2021, malgré une baisse de 6700 en octobre 2021; le taux de chômage est ainsi passé de 4,5 % en février 2020 à 5,6 % en octobre 2021, en baisse de 0,1 point par rapport à septembre (5,7 %); comme pour le Canada, le vieillissement n’a eu qu’un impact minime sur le taux de chômage;
  • en données non désaisonnalisées, le nombre de chômeur.euses inexpérimenté.es a augmenté en octobre de moins de 1000 au Québec et le nombre de chômeur.euses expérimenté.es a diminué de 3 500; en conséquence, la proportion de chômeur.euses inexpérimenté.es est passée de 49 % à 50 % des chômeur.euses; ce taux (50 %) est le deuxième plus élevé des 550 mois depuis janvier 1976, le sommet ayant été atteint en juin 2021 (55 %); notons que cette proportion était d’environ 30 % avant la pandémie; cette proportion hors norme de chômeur.euses n’ayant pas travaillé depuis au moins un an illustre à quel point la situation actuelle est particulière;
  • avec sa hausse de 11 500 en octobre, la population inactive a augmenté de 58 100 personnes entre février 2020 et octobre 2021, hausse beaucoup moins élevée que celle qui serait due à la croissance de la population adulte et à son vieillissement; en en tenant compte, cette hausse aurait été de 85 300 (26 500 en raison de la hausse de la population adulte et 58 800 en raison de son vieillissement);
  • avec sa baisse de 0,2 point en octobre 2021 par rapport à septembre (64,5 %), le taux d’activité est passé de 64,8 % à 64,3 % entre février 2020 et octobre 2021; cette baisse de 0,5 point de pourcentage est en fait une hausse de 0,4 point par rapport au taux qui aurait été atteint (63,9 %) en raison du vieillissement de la population adulte depuis février 2020;
  • l’emploi a baissé de 2,4 % en octobre chez les personnes âgé.es de 15 à 24 ans et de 1,1 % chez les 55 ans et plus, alors qu’il a augmenté de 0,8 % chez les 25 à 54 ans; entre février 2020 et octobre 2021, l’emploi a diminué beaucoup plus fortement chez les jeunes (-6,6 %) que chez les 55 ans et plus (-0,4 %), alors qu’il a augmenté de 0,3 % chez les 25 à 54 ans;
  • par contre, comme la population de ces trois groupes a évolué bien différemment depuis 20 mois, il faut souligner que le taux d’emploi des jeunes a moins reculé entre février 2020 et octobre 2021 que l’emploi, soit de 3,8 points de pourcentage ou de 5,7 % (de 66,3 % à 62,5 %), mais plus que celui des 55 ans et plus, soit de 1,1 point ou de 3,4 % (de 32,8 % à 31,7 %), alors que celui des 25-54 ans augmentait de 0,4 point ou de 0,5 % (de 85,7 % à 86,1 %);
  • le taux de chômage des 15 à 24 ans (8,6 % en octobre 2021 par rapport à 7,0 % en février 2020) était le plus élevé des trois groupes, suivi par celui des personnes âgées de 55 ans et plus (7,1 % par rapport à 4,9 %) et par celui des 25 à 54 ans (4,4 % par rapport à 3,8 %).

On pourrait penser que le fait que le taux d’activité en données désaisonnalisées ait été plus élevé dans le reste du Canada (65,6 %) qu’au Québec (64,5 %) en octobre 2021 montre une plus grande vitalité de leur marché du travail. En fait, c’est uniquement en raison des différences dans leur structure démographique que le taux d’activité était plus élevé dans le reste du Canada qu’au Québec, le Québec ayant une proportion nettement plus élevée d’adultes âgé.es de 65 ans et plus (23,8 % par rapport à 21,1 %). Ainsi, si le Québec avait eu la même structure démographique que le reste du Canada en octobre 2021, son taux d’activité aurait été plus élevé que celui du reste du Canada. En effet, avec les données non désaisonnalisées du tableau 14-10-0017-01, on peut calculer, en associant les taux d’activité par tranche d’âge de cinq ans (15-19 ans, 20-24 ans jusqu’à 65-69 ans et 70 ans et plus) au pourcentage de la population adulte dans ces tranches d’âges dans le reste du Canada, que le taux d’activité aurait en fait été en octobre 2021 de 66,2 % au Québec au lieu de 64,4 % par rapport à 65,3 % dans le reste du Canada, s’il avait eu la même structure démographique. Cela n’est pas étonnant, car le taux d’activité au Québec était en octobre plus élevé que celui du reste du Canada dans les neuf tranches d’âge de moins de 60 ans et moins élevé dans seulement les trois tranches les plus âgées. Il en était de même pour le taux d’emploi.

En gardant en tête le fait que les marges d’erreur des estimations de l’emploi de l’EPA sont encore plus importantes avec des données désagrégées comme celles par industrie, je présente dans le tableau qui suit (tiré des données du tableau 14-10-0355-01) la variation de ces estimations par industrie entre septembre 2021 et octobre 2021, et entre février 2020 et octobre 2021. J’ai mis en caractère gras dans les quatre dernières colonnes du tableau les hausses et les baisses les plus importantes.

Entre septembre 2021 et octobre 2021, il y a eu une seule hausse de plus 10 000 emplois, soit dans les autres services (10 700 ou 7,0 %). Il y a eu deux baisses de plus 10 000 emplois, soit dans la fabrication (-15 600 ou -3,2 %) et dans les services d’hébergement et de restauration (-10 900 ou -5,6 %), probablement en raison de la fin d’un été particulièrement achalandé dans le secteur touristique, quoique cette baisse soit à l’intérieur de la marge d’erreur à 95 % (15 800).

20 mois après le début de cette crise, le tableau nous montre encore quatre baisses de plus de 20 000 emplois, dont une de plus de 75 000 emplois :

  • les services d’hébergement et de restauration (baisse de 75 500 emplois, ou de 29,2 %);
  • la fabrication (27 500 ou 5,5 %)
  • l’information, culture et loisirs (23 500 ou 12,9 %);
  • le transport et l’entreposage (21 000 ou 8,5 %).

Le tableau indique aussi que le même nombre d’industries affiche des hausses de plus de 20 000 emplois :

  • finance, assurances, services immobiliers et de location (39 700 emplois ou 15,8 %);
  • services d’enseignement (36 000 emplois ou 10,3 %);
  • services professionnels, scientifiques et techniques (28 600 ou 8,2 %);
  • administrations publiques (26 200 ou 10,8 %).

Assez étrangement, les données beaucoup plus fiables de l’EERH montrent plutôt une légère baisse de l’emploi salarié dans les services d’enseignement (-2,8 %) et dans la finance, assurances, services immobiliers et de location (-1,0 %) entre février 2020 et août 2021, et une hausse beaucoup moins importante dans les administrations publiques (3,9 %), ce qui rend suspecte l’ampleur de ces trois hausses.

Et après?

Même si les mouvements de l’emploi semblent moins liés aux annonces gouvernementales depuis quelques mois, il faut en souligner deux du gouvernement du Québec permettant aux bars et aux restaurants d’augmenter leur capacité d’accueil à partir du premier novembre et le retour de la danse et du karaoké dans ces établissements et quelques autres assouplissements à partir du 15 novembre. Notons que cette dernière annonce ne pourra pas avoir d’impact sur l’emploi en novembre, entrant en vigueur après la semaine de référence de novembre (cette semaine, soit du 7 au 13 novembre 2021), sauf peut-être par quelques embauches pour préparer ces activités.

Le nombre de cas de COVID-19 et d’hospitalisations a diminué récemment dans de nombreuses provinces, notamment en Ontario et au Québec. De même, le taux de vaccination progresse partout au pays, ce qui permet d’espérer qu’il y aura de nouveaux assouplissements et qu’il n’y aura plus de nouveaux confinements au cours des prochains mois, donc de baisses importantes de l’emploi.

Comment ces décisions et ce contexte traduiront-ils en termes d’emplois en novembre? C’est difficile à prévoir compte tenu du niveau moins élevé d’emplois à rattraper, mais je m’attends quand même à une légère hausse de l’emploi, quoique la marge d’erreur à 95 % des variations mensuelles des données de l’EPA soit bien plus élevée que ce genre de hausse légère (39 400 pour le Québec et 80 000 pour le Canada).

Et alors…

J’ai rarement vu autant de changements importants dans les données du Québec au cours d’un mois sans variation de l’emploi total (en fait, baisse de 300 emplois…). Tout d’abord, on a vu que l’écart des baisses de l’emploi entre les hommes et les femmes qui désavantageait ces dernières depuis le début de la pandémie s’est inversé grâce aux seules données de ce mois-ci. Pourtant, on pensait que ce désavantage s’atténuerait avec la reprise dans les secteurs où elles sont majoritaires, mais l’emploi a justement diminué dans l’hébergement et la restauration. En fait, les données montrent que la hausse de l’emploi chez les femmes et la baisse chez les hommes sont réparties dans de nombreuses industries, sans concentration notable, sinon dans l’enseignement et les services immobiliers et de location (!) qui comptent pour 75 % de la hausse de l’emploi des femmes en octobre.

De même, alors que le taux d’emploi des jeunes avait dépassé son niveau de février 2020 en juillet2021  de 0,4 point de pourcentage, il lui était plus bas de 3,8 points (ou de 5,7 %) en octobre. La situation s’est aussi détériorée chez les 55 ans et plus (entre -0,2 point en juillet à -1,1 en octobre), mais s’est grandement améliorée chez les 25-54 ans, qui étaient les plus touchés en juillet avec un recul de 2,1 points et qui se retrouvaient en octobre le seul groupe en hausse (de 0,4 point).

Le retour de l’emploi au Canada à son niveau de février 2020 et près de ce niveau pour le Québec, et la hausse constante de la durée depuis février 2020 font ressortir l’importance de tenir davantage compte des données démographiques, aussi bien du côté de la hausse de la population adulte que du côté de son vieillissement. Je rappelle aussi que ce rapprochement du niveau de l’emploi prépandémique annonce la fin probable de cette série de billets d’ici quelques mois. Je vais persévérer jusqu’à la fin de l’année, mais probablement pas beaucoup plus, à moins d’un revirement important de la pandémie et des données sur l’emploi, revirement que personne ne souhaite…

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