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La productivité du travail au Québec de 1997 à 2021 et la COVID-19

26 mai 2022

productivité du travail et la COVID-19 de 1997 à 2021Statistique Canada a ajouté vendredi dernier les données provisoires de 2021 aux données de 1997 à 2020 «sur la productivité du travail et les mesures connexes», dont les heures travaillées, la valeur ajoutée et la rémunération horaire. Comme j’avais osé prévoir dans mon billet de février sur ces données révisées que les données de 2021 iraient dans le sens inverse de celles de 2020, je n’avais pas le goût d’attendre que les données révisées soient publiées, elles qui ne le seront que le 10 février 2023, dans près de neuf mois. Comme dans le billet précédent, je vais accorder une importance particulière aux données sur la productivité, pour montrer encore une fois qu’on fait trop souvent dire bien plus de choses à ces données qu’elles n’en disent vraiment. Les données présentées dans ce billet sont tirées du tableau 36-10-0480-01.

Données principales

Le tableau qui suit contient les données de 1997, 2019, 2020 et 2021 pour six indicateurs, ainsi que leur taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 1997 à 2019, leur taux de croissance entre 2019 et 2020 et entre 2020 et 2021, et leur TCAM de 2019 à 2021 pour le Québec.

productivité du travail et la COVID-19 de 1997 à 2021_1

Je précise que ces données sont des moyennes annuelles et non pas leur niveau à la fin de ces années. Cela est important à retenir, car cela explique, entre autres, que le niveau de l’emploi était encore en 2021 inférieur à celui de 2019, alors que ce niveau était rattrapé à la fin de 2021 :

  • emplois : alors que le nombre d’emplois a augmenté en moyenne de 1,4 % de 1997 à 2019 (avec des taux variant entre -1,0 % lors de la récession de 2009 et +3,8 % en 2002), il a plongé de 9,0 % en 2020 et est remonté de 7,4 % en 2021, pour une baisse annuelle moyenne de 1,2 % de 2019 à 2021;
  • total des heures travaillées : alors qu’il a augmenté en moyenne de 1,0 % de 1997 à 2019 (avec des taux variant entre -2,2 % lors de la récession de 2009 et +3,2 % en 1999), le nombre total des heures travaillées a plongé de 11,4 % en 2020 et a rebondi de 10,7 % en 2021, pour une baisse annuelle moyenne de 1,0 % de 2019 à 2021;
  • moyenne des heures travaillées : alors qu’elle a diminué en moyenne de 0,4 % de 1997 à 2019 (avec des taux variant entre -1,5 % en 2001 et +1,5 % en 2018), probablement un reflet de la plus grande présence des femmes sur le marché du travail (malheureusement, les tableaux publiés par Statistique Canada ne fournissent pas de données selon le genre), la moyenne des heures travaillées a baissé de 2,6 % en 2020, soit sept fois plus que la moyenne de 1997 à 2019, conséquence de la plus forte baisse du total des heures travaillées que du nombre d’emplois, et a remonté de 3,1 % en 2021, en raison de l’inverse (la plus forte hausse du total des heures travaillées que du nombre d’emplois), permettant même une hausse annuelle moyenne de 0,2 % de 2019 à 2021;
  • rémunération par heure travaillée : alors que la rémunération horaire en dollars courants a augmenté en moyenne de 3,0 % de 1997 à 2019 (avec des taux variant entre 0,9 % lors de la récession de 2009 et 6,7 % en 2000), elle a augmenté de 12,0 % en 2020, soit quatre fois plus que la moyenne de 1997 à 2019 et près de deux fois plus que la plus forte hausse de ces 23 années, même si l’inflation ne fut que de 0,8 % en 2020, moins de la moitié que son taux moyen entre 1997 et 2019 (1,7 %), avant de baisser de 0,4 % malgré l’inflation de 3,8 % en 2021; entre 2019 et 2021, la rémunération a augmenté en moyenne de 5,6 % par année, bien plus que l’inflation annuelle moyenne de 2,3 %;
  • valeur ajoutée réelle : la valeur ajoutée réelle (donc en dollars constants, ou plutôt en «dollars enchaînés de 2012») a diminué de 5,4 % en 2020, alors qu’elle a augmenté en moyenne de 2,2 % de 1997 à 2019 (avec des taux variant entre -1,1 % lors de la récession de 2009, seule baisse au cours de ces 23 années, et +6,0 % en 1999); elle a ensuite augmenté de 5,6 %, pour retrouver en 2021 son niveau de 2019 (avec en fait une baisse de 0,01 %);
  • productivité du travail : cette productivité (aussi en dollars constants) est le résultat de la division de la valeur ajoutée réelle sur le nombre total des heures travaillées; comme la valeur ajoutée a moins diminué que le nombre d’heures travaillées en 2020 (de 5,4 % par rapport à 11,4 %), la productivité a augmenté de 6,7 %, alors qu’elle avait augmenté en moyenne de seulement 1,1 % entre 1997 et 2019 (avec des taux variant entre -0,6 % en 2008 et +3,2 % en 2000); la productivité a donc augmenté six fois plus que la moyenne des 23 années précédentes et plus de deux fois plus que la plus forte hausse de ces années; sans surprise, elle a diminué de 4,6 % en 2021, puisque la valeur ajoutée réelle a moins augmenté que le nombre d’heures travaillées (5,6 % par rapport à 10,7 %); entre 2019 et 2021, la productivité a en moyenne augmenté de 0,9 % par année, soit sensiblement le même taux que de 1997 à 2019 (1,1 %).

S’il est facile de comprendre les mouvements de l’emploi et des heures travaillées en 2020 et en 2021, l’évolution de la rémunération moyenne confond bien des gens, notamment en cette année de forte inflation. Il faut se rappeler que la hausse de la rémunération moyenne en 2020 était due à la concentration des pertes d’emplois dans les postes à bas salaires. Le retour en emploi d’une grande partie de ces personnes en 2021 explique par le même effet de composition inversé la baisse de la rémunération moyenne en 2021. Il est fort probable que cette tendance se poursuive en 2022, étant donné que ce retour en emploi a eu lieu au milieu de 2021 seulement et n’a donc pas influencé complètement les données moyennes de 2021. C’est d’ailleurs pour atténuer ces deux effets de composition inverses que j’ai cru bon d’ajouter le TCAM de 2019 à 2021. La hausse de la rémunération sur deux ans bien plus élevée que l’inflation nous montre que, de fait, ces deux effets ne se sont pas complètement annulés. Pour pouvoir annuler complètement ces effets de composition, il faudra attendre les données de 2022 (et peut-être même de 2023) et comparer les hausses de rémunération à l’inflation sur trois ans (ou sur quatre ans).

Comme les variations de la productivité ont connu une évolution semblable à celles de la rémunération (mais avec moins d’ampleur, notamment parce que les données sur la productivité sont en dollars constants et celles de la rémunération en dollars courants), on peut s’attendre à ce que la forte hausse de la productivité en 2020 et sa baisse un peu moins élevée en 2021 soient dues aux mêmes effets de composition, ce que je tenterai de montrer avec plus de détail dans la prochaine section.

Effets de composition

Le gros tableau qui suit contient les données pour la productivité par industrie pour les mêmes périodes que le tableau précédent. J’aurais pu ajouter plus d’industries (le tableau de Statistique Canada offre des données pour 322 industries et regroupements d’industries) et en construire d’autres pour les autres variables (heures travaillées, rémunération, valeur ajoutée, et autres), mais cela aurait été un peu lourd… Il permet quand même de comprendre la démonstration que je vais faire, et les effets de composition qui expliquent les mouvements hors-norme à la hausse et à la baisse de la productivité.

productivité du travail et la COVID-19 de 1997 à 2021_2

La première chose qui m’a frappé dans ces données, c’est que la moyenne non pondérée (dernière ligne du tableau) correspond assez bien à la moyenne pondérée (la bonne, à la première ligne du tableau) pour la productivité de 1997 à 2019 (0,8 % rapport à 1,1 %), mais pas du tout pour 2019 à 2020 (2,2 % par rapport à 6,7 %, ce taux étant plus de trois fois plus élevé), guère plus pour 2020 à 2021 (-2,7 % par rapport à -4,6 %, ce taux étant plus élevé de 70 %) et que ces deux moyennes sont inversée pour la moyenne annuelle de 2019 à 2021 (-0,7 % et +0,9 %). Ce genre de différence s’explique généralement par un effet de composition et cet effet aurait été plus fort entre 2019 et 2020 qu’entre 2020 et 2021, ce qui explique que cet effet de composition ne disparaisse pas pour la période complète, soit de 2019 à 2021 (dernière colonne). Ce résultat a bien du sens, car les emplois perdus en 2020 n’avaient pas encore été complètement rattrapés en 2021 comme on l’a vu dans le premier tableau et que, en plus, les nouveaux emplois n’étaient pas tous dans les mêmes industries ou professions que les emplois perdus.

Pour tenter de comprendre les forts mouvements de la productivité (+6,7 % en 2020 et -4,6 % en 2021) et le fait que les moyennes non pondérées des variations de la productivité en 2020 et en 2021 ont été très différentes de leur moyenne pondérée, j’ai trié les industries en fonction de leur productivité en 2020 et en 2021, avec aussi les données sur les heures travaillées et la rémunération horaire (et d’autres variables, mais qui ne serviront pas à ma démonstration).

– 2020

J’ai pu ainsi constater que, en 2020, 10 des 17 industries ayant une productivité moins élevée que la moyenne pondérée (57,10 $ de l’heure) ont connu une baisse d’heures travaillées supérieure à la moyenne (-11,4 %) et que la moyenne de baisses d’heures travaillées de ces 17 industries fut de 14,1 %, baisse plus élevée que la moyenne de 2,7 points de pourcentage ou de 23,9 %. Pire, si je ne retiens que les cinq industries qui avaient en 2020 les productivités les plus faibles (soit moins de 24,00 $, pour une moyenne de 20,52 $, soit environ 36 % de la moyenne générale de 57,10 $), je constate que leurs heures travaillées avaient baissé en moyenne de 25,4 %, baisse plus élevée que la moyenne de 14,0 points de pourcentage ou de 122,9 %. Cela signifie que ces industries à faible productivité ont perdu en importance dans le calcul de la productivité moyenne, la faisant augmenter par effet de composition.

Par exemple, l’industrie avec la plus faible productivité en 2020, soit les services de restauration et débits de boissons avec une productivité de 18,00 $ de l’heure, a subi une baisse de 34,3 % de son nombre d’heures travaillées (la baisse la plus élevée de toutes les industries), faisant donc baisser son importance relative dans le calcul de la productivité. En plus, cette baisse des heures travaillées a touché surtout les employé.es à bas salaires, comme les plongeur.euses et les débarraseur.euses de table, comme le montre la hausse de 21,8 % de la rémunération horaire moyenne (de 19,03 $ à 23,18 $ de l’heure). Ce fut aussi le cas, entre autres, des services personnels et ménages privés (productivité de 19,30 $ de l’heure, baisse de 26,2 % des heures travaillées et hausse de 19,9 % de la rémunération horaire moyenne, de 15,55 $ à 18,64 $) et des services d’enseignement privés (productivité de 22,60 $ de l’heure, baisse de 27,6 % des heures travaillées et hausse de 27,2 % de la rémunération horaire moyenne, de 16,52 $ à 21,02 $). Notons que ces services d’enseignement privés ne comprennent que les écoles de commerce, en informatique et en gestion; les écoles de métiers privées, les écoles de langue, d’arts, de conduite automobile et autres; et les services de soutien à l’enseignement.

Ce fut bien sûr l’inverse pour les industries ayant une productivité supérieure à la moyenne pondérée (57,10 $ de l’heure), 10 de ces 15 industries ayant connu une baisse d’heures travaillées inférieure à la moyenne (-11,4 %). La moyenne des baisses d’heures travaillées de ces 15 industries fut en outre de 8,5 %, baisse moins élevée que la moyenne de 2,9 points de pourcentage ou de 25,5 %. Par exemple, l’industrie avec la productivité la plus forte (261,70 $), soit les services publics (industrie formée surtout d’Hydro-Québec et d’Énergir), a connu une hausse de 1,3 % des heures travaillées, gagnant de l’importance dans le calcul de la productivité, comme ce fut le cas dans quelques autres industries, dont les universités, la finance et les assurances, et les administrations publiques fédérales et provinciales.

On peut donc voir que la hausse hors-norme de la productivité en 2020 est due à deux effets de composition, un à l’intérieur des entreprises par la plus forte baisse des heures travaillées chez les employé.es les moins bien payé.es, et l’autre entre les industries, avec la baisse plus forte des heures travaillées dans les industries qui avaient les niveaux de productivité les plus bas, et moins forte dans celles qui ont les niveaux de productivité les plus élevés.

– 2021

En 2021, 11 des 18 industries ayant une productivité moins élevée que la moyenne pondérée (54,50 $ de l’heure, en baisse de 4,6 % par rapport 2020) ont connu une hausse d’heures travaillées supérieure à la moyenne (+10,7 %). La moyenne des hausses d’heures travaillées de ces 18 industries fut de 11,9 %, hausse plus élevée que la moyenne de 1,2 point de pourcentage ou de 11,1 %. On voit déjà que s’il y a eu aussi un effet de composition en 2021, il fut d’une plus faible ampleur qu’en 2020. Toutefois, si je ne retiens que les six industries qui avaient en 2021 les productivités les plus faibles (soit de 25,00 $ et moins, pour une moyenne de 20,90 $, soit environ 38 % de la moyenne générale de 54,50 $), je constate que leurs heures travaillées avaient augmenté en moyenne de 15,2 %, hausse plus élevée que la moyenne de 4,5 points de pourcentage ou de 42 %. Par exemple, l’industrie avec la plus faible productivité en 2021, soit l’assistance sociale avec une productivité de 18,20 $ de l’heure, a connu une hausse de 19,2 % de son nombre d’heures travaillées, faisant donc augmenter son importance relative dans le calcul de la productivité et faisant donc diminuer la productivité globale par effet de composition. En plus, cette hausse des heures travaillées a touché davantage les employé.es à bas salaires, comme le montre la baisse de 0,1 % de la rémunération horaire moyenne (de 16,68 $ à 16,67 $ de l’heure). Ce fut aussi le cas, entre autres et avec plus d’ampleur, dans les services d’enseignement privés (productivité de 20,80 $ de l’heure, hausse de 30,8 % des heures travaillées et baisse de 8,9 % de la rémunération horaire moyenne, de 21,02 $ à 19,14 $) et dans les écoles primaires et secondaires (productivité de 35,60 $ de l’heure, hausse de 35,3 % des heures travaillées et baisse de 21,5 % de la rémunération horaire moyenne, de 52,23 $ à 41,04 $).

Du côté des industries ayant une productivité supérieure à la moyenne pondérée (54,50 $ de l’heure), 9 de ces 14 industries ont connu une hausse d’heures travaillées inférieure à la moyenne (+10,7 %). La moyenne des hausses d’heures travaillées de ces 14 industries fut de 9,8 %, hausse moins élevée que la moyenne de 0,9 point de pourcentage ou de 8,1 %. Par exemple, l’industrie avec la productivité la plus forte (244,60 $), soit comme en 2020 les services publics, a connu une hausse de 8,7 % des heures travaillées, 2,0 points de moins que la moyenne, perdant ainsi de l’importance dans le calcul de la productivité. De même, cette hausse des heures travaillées a touché davantage les employé.es aux salaires les moins élevés (ou moins les employé.es aux salaires les plus élevés), comme le montre la baisse de 3,2 % de la rémunération horaire moyenne (de 78,64 $ à 76,09 $ de l’heure). On observe aussi une perte d’importance relative dans huit autres industries qui ont une productivité plus élevée que la moyenne, dont les universités, les services immobiliers et de location, la finance et les assurances, et les administrations publiques fédérales et provinciales.

On peut donc voir que la baisse hors-norme de la productivité en 2021 est due, comme la hausse de 2020, à deux effets de composition, un à l’intérieur des entreprises par la plus forte hausse des heures travaillées chez les employé.es les moins bien payé.es, et l’autre entre les industries, avec la hausse plus forte des heures travaillées dans les industries qui avaient les niveaux de productivité les plus bas et moins forte dans celles qui avaient les niveaux de productivité les plus élevés. On a toutefois vu que l’ampleur de ces effets de composition fut nettement plus faible en 2021 qu’en 2020, ce qui était attendu, puisque l’écart entre la moyenne non pondérée et la moyenne pondérée était aussi plus faible et qu’il reste un écart entre ces deux moyennes de croissance quand on compare 2021 à 2019. Cela laisse penser qu’il y aura encore en 2022 des effets de composition du genre de ceux de 2021 et une hausse de la productivité moins élevée que la moyenne de 1997 à 2019, voire une baisse comme en 2021.

Et alors…

Je ne peux ici que reprendre en grande partie la conclusion de mon billet précédent sur le sujet. J’ai écrit de nombreux billets sur les faiblesses du concept et du calcul de la productivité. Sa hausse six fois plus forte que la moyenne des 23 années précédentes en 2020 et sa baisse la plus importante des 24 dernières années et même plus de sept fois plus importante que la deuxième (-0,62 % entre 2007 et 2008) représentent bien sûr des cas d’exception, mais tout de même éloquents sur les faiblesses de cet indicateur. Notons que je n’ai trouvé qu’un seul article qui a parlé de ces données (et encore, après que j’aie terminé la rédaction du premier jet de ce billet…). J’ajouterai que je trouve bien tôt de comparer l’évolution de la productivité par province comme l’a fait Francis Vailles dans sa chronique, car, comme mentionné plus tôt, les effets de composition ne sont pas terminés et ne sont sûrement pas de la même ampleur dans chaque province. Il écrit d’ailleurs fort justement à ce propos que «Ces valeurs absolues ne dépendent pas seulement du dynamisme des entreprises, mais aussi de la composition de l’économie». Il n’a malheureusement pas poussé cette observation pertinente plus loin, mais c’est normal dans un texte écrit sur un sujet d’actualité, et dans le contexte où le communiqué de Statistique Canada était uniquement descriptif.

Pour améliorer cet indicateur fétiche, faut-il espérer la disparition des restaurants, des arts et de la culture et de l’assistance sociale (dont font partie les garderies), et ne miser que sur les industries à forte productivité, avec plus d’entreprises d’électricité et de gaz, plus de services financiers et d’extraction minière, de pétrole et gaz? En plus des impacts environnementaux que cela entraînerait, il est clair que la disparition des restaurants et des emplois culturels ou leur perte en importance, et le gain dans des industries à forte productivité ne contribueraient pas à améliorer la qualité de vie. On peut bien sûr améliorer la productivité autrement et de façon plus utile, mais il demeure que c’est par des changements dans les structures professionnelles et industrielles que la productivité augmente le plus souvent, comme on l’a vu en 2020 et lors de la délocalisation des industries du vêtement et du meuble en Chine lors des dernières décennies, pas par l’achat de quelques robots dans une industrie à faible productivité comme on l’entend ou le lit souvent (je l’ai encore entendu cette semaine lors d’une présentation à distance de Desjardins). Et faut-il déplorer la reprise de l’emploi en 2021 parce qu’elle a fait diminuer la sacro-sainte productivité? Bien sûr que non…

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