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Coalitions, alliances et pactes tactiques

19 janvier 2012

Depuis quelques jours, de nombreux articles ont abordé la question d’une éventuelle alliance entre le Parti québécois et Québec solidaire, citant entre autres Bernard Drainville. D’autres ont parlé de coalition, la source étant un mystérieux «on». «Depuis l’automne, il y a des discussions avec QS avec lesquelles Mme Marois est tout à fait d’accord», a-t-on confié hier.»

Un ancien membre du comité de coordination de QS, Stéphane Lessard, mène de son côté une campagne sur Presse-toi à gauche pour la négociation de pactes tactiques ou de non agression.

Sur ces bases très fragiles, un des articles mis en lien plus haut parle même de discussion avancées sur le sujet… Aujourd’hui, Françoise David, qu’on peut entendre sur cette vidéo d’une entrevue accordée à RDI, a mis les choses au point : tout ce qu’il y a eu, c’est une discussion très préliminaire avec une personne non identifiée («on»?), à laquelle QS a dit prêter oreille sans plus, rappelant que les membres de QS ont rejeté cette option lors d’un congrès. Antoine Robitaille du Devoir a même laissé entendre que Françoise David et Amir Khadir ne seraient pas d’accord sur cette question :

«Autant Amir Khadir se montre ouvert à conclure une alliance avec le PQ, autant la cochef de QS, Françoise David, semble peu réceptive à l’idée, relève-t-on.»

Encore «on»… Amir Khadir a remis les pendules à l’heure lui aussi...

«Si le PQ décide de nous faire une proposition, nous entendrons ce qu’il a à nous dire et nos membres décideront démocratiquement et dans les instances appropriées de la réponse à y apporter»

Soyons clair : un congrès de QS où j’étais présent a rejeté toute possibilité d’alliances, de pactes ou de coalitions par une très forte majorité. Comme le dit si bien Françoise David :

«Les mots ont une importance : je ne suis pas co-chef de Québec solidaire, mais bien une co-porte-parole.»

Bien dit! Malgré l’influence bien normale que ces deux personnes ont sur les membres, ils sont nos porte-parole, pas nos chefs. Ils sont nombreux ceux qui rigolent de cette distinction, mais, elle est bien réelle. «Si jamais le PQ avait une proposition d’alliance à faire à QS, Mme David soutient qu’elle la présenterait à ses membres.». Voilà! Et si la proposition revient lors d’un prochain congrès, les délégués statueront après avoir consulté leurs membres.

Et moi ce que j’en pense? Comme toute chose, ce genre de proposition a des aspects positifs et négatifs, qui dépendent aussi de nos objectifs. Je vais tenter de les résumer. Notons que je ne parlerai pas de coalitions ou d’alliances formelles car personne n’appuie cela, ni à QS ni au PQ, à ma connaissance.

Pour

Le premier argument des membres de QS qui appuient les pactes tactiques et de non agression (ne pas présenter de candidat dans une circonscription en échange de l’inverse dans une ou plusieurs autres) est basé sur les lacunes du mode de scrutin actuel. Avec un système proportionnel, ces pactes seraient inutiles, mais, comme le système ne l’est pas, les pactes serviraient à contourner les lacunes du système actuel.

On peut de fait se demander comment QS pourrait faire élire plus de deux ou trois députés avec son 8 à 10 % du vote (3, selon 308, tous à Montréal), d’autant plus que, comme le dit Stéphane Lessard, il est loin d’être certain que le vote dit «stratégique» ou «utile» ne ferait pas baisser ce taux à 6 ou 7 % seulement. D’ailleurs, c’est ce qui est arrivé aux dernières élections, les résultats (3,6 % en 2007 et 3,8 % en 2008) ayant été inférieurs aux pronostics des sondages (autour de 5 %).

On peut aussi se rappeler les premières participations du PQ aux élections, alors qu’il n’a récolté que 7 députés avec 23 % du vote en 1970 et 6 à l’élection suivante en 1973 avec pourtant 30 % du vote. Par après, Mario Dumont fut le seul député de l’ADQ avec 6,5 % du vote en 1994 et avec 11,8 % en 1998, et ne fut accompagné que de 3 autres députés avec 18,2 % du vote en 2003.

C’est donc pour éviter que QS ne vive un long purgatoire de ce genre que ces personnes favorisent la signature de pacte électoraux avec le PQ et même avec les Verts. Selon elles, la montée de la CAQ rend ces pactes encore plus essentiels.

Contre

Contrairement à ce que j’ai lu dans de nombreux commentaires, ce n’est pas par dogmatisme ou par «haine» du PQ que la grande majorité des membres de QS ont rejeté les pactes tactiques.

La première raison en une une de vision à long terme. QS doit se faire connaître partout au Québec. Il doit donner une possibilité à tous les citoyens qui partagent sa vision politique de pouvoir voter pour le parti qui les représente le mieux.

Ensuite, pour eux, un parti qui cherche à faire de la politique autrement peut difficilement adopter des «tactiques» uniquement électoralistes. Non seulement ce  ne serait pas éthique, mais ça pourrait être contreproductif. La perte pour son image pourrait être plus dommageable à long terme, et même à court terme, qu’un éventuel gain momentané et bien hypothétique de quelques députés ne serait avantageux.

En plus, même en acceptant de laisser de côté ses principes pour jouer «tactique», il est loin d’être sûr que les partisans ou électeurs potentiels des deux partis respecteraient ces pactes. Les citoyens ne sont pas des marionnettes qui obéissent aux ordres des partis qu’ils appuient (ils en changent même souvent). Bref, le transfert de vote recherché est loin d’être garanti.

À ce sujet, le dernier sondage de Léger donne une bonne indication de l’aspect bien théorique de ce transfert de vote. À la page 10 de ce sondage, on peut voir que bien plus d’électeurs potentiels du PQ ont la CAQ comme deuxième choix (36 %) que QS (23 %). Ainsi, le retrait du PQ d’une circonscription où QS pense améliorer son sort en négociant un parte tactique avec le PQ aurait une probabilité supérieure de favoriser la CAQ que QS! À l’inverse, le retrait de QS d’une circonscription favoriserait de fait le PQ (33 %), mais ne nuirait pas tant que ça à la CAQ qui récolterait 21 % des votes des partisans orphelins de QS. Notons finalement que 19 % des péquistes et 7 % des solidaires préféreraient s’abstenir de voter, ce qui n’est pas une bonne nouvelle quand on, dont QS, se plaint déjà du désintérêt grandissant de la population pour la chose publique.

Il ne s’agit que d’un sondage, mais ses résultats vont dans le sens qu’un pacte tactique serait inutile, voire nuisible. Les prochains sondages nous montreront si cette tendance se maintient.

Et alors…

En commençant ce billet, j’espérais démontrer qu’on peut présenter un sujet sans nécessairement trancher. J’ai échoué. Je suis certain que mon jupon a dépassé…

Lors du congrès dont je parlais, je me suis prononcé contre les pactes tactiques et suis même intervenu au micro dans ce sens. J’ai tenté d’être neutre dans ce billet, mais il est clair que, pour moi, les arguments contre l’emportent nettement sur les pour. Cela dit, je suis ouvert à en discuter…

J’ai aussi de la difficulté à comprendre en quoi avoir un ou deux députés de plus (pas plus, ne rêvons pas…) avec de telles tactiques feraient avancer les idées mises de l’avant par QS, ce qui est pour moi le seul objectif de militer dans un parti. J’ai peur que, au contraire, ces tactiques les feraient reculer. Déjà, avec un seul député, nous avons pu mettre sur la place publique plein de sujets dont on parlait peu avant. C’est cela l’important à court terme.

Ne sacrifions pas nos principes et nos succès possibles à long terme pour un plat de lentilles…

 

55 commentaires leave one →
  1. 19 janvier 2012 4 h 48 min

    «Ne sacrifions pas nos principes et nos succès possibles à long terme pour un plat de lentilles…«

    Voilà!

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  2. 19 janvier 2012 7 h 52 min

    Je suis POUR un « arrangement » ponctuel et ce, seulement pour les prochaines élections. Pourquoi ?

    1) Permettre à Françoise David de devenir député de Gouin.
    2) L’impact de l’arrivée d’Amir Khadir a été important. Imaginez l’impact que causerait l’arrivée de Françoise David.
    3) Permettre au PQ de prendre le pouvoir afin de battre le PLQ et la CAQ.

    Cependant, ce pacte devrait garantir certaines choses dont :

    1) La réforme du mode de scrutin vers une forme de proportionnelle qui serait adéquate pour le Québec
    2) La formation d’une commission parlementaire qui aurait comme objectif d’étudier la possibilité de créer une assemblée constituante
    3) L’implication du gouvernement du Québec dans l’exploration et l’exploitation des ressources naturelles
    4) Le développement du transport en commun et l’adhésion aux recommandation du PMAD de la CMM
    5) et autres…

    Certaines circonscriptions « non-prioritaires » de Qs se prêtent bien à une alliance en campagne électorale. Au lieu de travailler comme des fous pour décrocher 3-4% des votes, les organisations de Qs dans ces comtés pourraient aider les militants du PQ à faire la promotion des candidats péquistes.

    Électoraliste ? Certainement !

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  3. 19 janvier 2012 8 h 00 min

    Je ne pense pas que QS soit en position de force, il ne sera que perdant d’une telle association.

    Le PQ va remplacer Marois par Duceppe, un « mouve » 100 fois plus payant,et on n’en entendra plus parler!

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  4. 19 janvier 2012 8 h 02 min

    Lutopium

    PQ ne veut pas du tout d’une reforme du scrutin parce que le statu quo l’avantage étant donné sa popularité régionale.

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  5. 19 janvier 2012 8 h 17 min

    Il y a plusieurs chroniques et articles intéressants ce matin. Pierre Foglia sert par mal les mêmes arguments que moi (même s’il va encore plus loin!) contre ce genre de pacte :

    «Si, au nom d’un quelconque pacte de non-agression, Québec solidaire ne présente pas de candidats dans certaines circonscriptions pour renvoyer ainsi l’ascenseur au PQ, dans ces circonscriptions orphelines d’un candidat de gauche, Québec solidaire perdra toute crédibilité.»

    Françoise et Amir vont me haïr (un peu plus, un peu moins!) mais, pour moi, l’élection de trois députés de QS aux prochaines élections et l’obtention de 8% du vote au total serait une grande victoire pour leur parti. Trois députés pour foutre le bordel avec l’enthousiasme d’un Amir, je trouverais ça parfait.

    Si le Parti québécois fait élire 10 députés, c’est fini, on n’en parle plus. Québec solidaire, c’est pas ça. C’est pas un parti, c’est une idée, une pensée qui n’a pas besoin de 40 députés pour vivre. C’est un parti de colère et d’espoir.

    Un parti qui a le devoir d’être présent dans toutes les circonscriptions. Pour que ceux qui le souhaitent, fussent-ils seulement 12 ou même 3, puissent voter pour la colère et l’espoir.»

    Quelle finale! De fait, tous les Québécois de gauche doivent pouvoir «voter pour la colère et l’espoir.»

    Et, ici, un péquiste conteste comme moi la logique «mathématique» à la base de ce projet :

    «Il ne voit pas que des avantages à de telles alliances. Il met en garde contre une mathématique simpliste, selon laquelle une alliance PQ-QS permettrait d’additionner les votes pour ces deux formations. «Les électeurs traditionnels du PQ ne sont pas forcément intéressés à voter pour Québec solidaire. Il y a un risque qu’une telle alliance les incite à voter pour la CAQ, qui a des positions centristes sur certains enjeux», prévient-il.»

    @ Lutopium

    Un des rares sujets sur lequel nous ne sommes pas d’accord. Cela dit, en mettant plein de conditions comme tu le proposes, je suis certain que jamais un pacte ne sera conclu! Et comme le dit Koval, l’arrivée dans le décor de Gilles Duceppe changera bien des choses…

    Et l’analyse des deuxièmes choix du sondage Léger n’ébranle pas ta position?

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  6. 19 janvier 2012 9 h 44 min

    De mon côté, présentement, je suis contre un arrangement ponctuel QS-PQ en vu de la prochaine élection, et c’est l’argument de la «décrédiblisation» de QS (autant à court qu’à long terme) qui me rejoint le plus. Je poursuis ma réflexion…

    Au passage, je me permets de déconstruire un argument «contre» celui de l’analyse des deuxièmes choix du sondage Léger. Rappelons les faits, «plus d’électeurs potentiels du PQ ont la CAQ comme deuxième choix (36 %) que QS (23 %)». De là à conclure «[qu’]un parte tactique avec le PQ aurait une probabilité supérieure de favoriser la CAQ que QS», ça m’apparaît faux pour deux raisons principales:

    1. Cette statistique ne tient pas compte de l’hétérogénéité de cette tendance d’une circonscription à l’autre. De la même façon que QS récolte environ 9% des votes au Québec mais probablement plus de 45% dans la circonscription de Mercier, on peut imaginer que le deuxième choix des péquistes dans Mercier serait QS dans une proportion beaucoup plus grande que 23%. Et dans Beauce-Sud, cette proportion serait beaucoup plus faible. Mais un arrangement ponctuel concernerait des circonscriptions où on imagine les électeurs péquistes relativement plus sympathiques aux idées de QS (Gouin, Ste-Marie-St-Jacques, ici à Sherbrooke, etc.) et vice versa.

    2. Si des arrangements avaient lieu, toute une ribambelle de personnalités politiques, péquistes et solidaires, encourageraient les péquistes à voter QS là où l’arrangement serait en vigueur, ce qui augmenterait ce pourcentage de deuxième choix vers QS. Il ne faut pas oublier certaines limites des sondages, entre autre que ceux-ci ne présentent aucun argumentaire aux gens y répondant, ce qui est bien différent d’un vote électoral précédé d’une campagne de trente-cinq jours.

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  7. 19 janvier 2012 10 h 13 min

    @ Sylvain Bérubé

    «Cette statistique ne tient pas compte de l’hétérogénéité de cette tendance d’une circonscription à l’autre.»

    J’ai bien sûr pensé à cette réalité. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai écrit «probabilité». Par contre, il est très difficile de savoir où ces proportions seraient plus ou moins élevés que la moyenne. J’ai entre autre regardé les appuis aux partis par région (page 7 du sondage) et ai constaté que l’appui au PQ est le plus faible dans la RMR de Montréal (19 % par rapport à sa moyenne de 25 % et 34 % dans le reste du Québec), où l’avance de la CAQ est plus forte. Ensuite, je suis loin d’être certain qu’un électeur qui ne décide pas au premier tour de voter pour des candidats de qualité comme Frnçoise David et Amir Khadir serait porté à le faire en l’absence d’un candidat du PQ.

    Cela dit, tout ce que je voulais démontrer avec cet argument, c’est l’aspect foncièrement hypothétique de l’avantage que retirerait QS de tels pactes. Chose certaine, on est loin de l’addition des votes au deux partis que bien des gens en faveur des pactes avancent.

    «toute une ribambelle de personnalités politiques, péquistes et solidaires, encourageraient les péquistes à voter QS là où l’arrangement serait en vigueur, ce qui augmenterait ce pourcentage de deuxième choix vers QS.»

    Je suis loin d’être sûr de cela. Une forte proportion des personnalités péquistes nous prennent en grippe.

    «Il ne faut pas oublier certaines limites des sondages»

    J’ai d’ailleurs tempéré mon argument sur ce sujet en soulignant qu’il ne s’agissait que d’un sondage.

    «c’est l’argument de la «décrédiblisation» de QS (autant à court qu’à long terme) qui me rejoint le plus»

    Moi aussi, et de loin. Et cet argument suffit pour me convaincre, peu importe l’efficacité des pactes. Je n’ai abordé l’autre aspect que pour montrer que, même pour ceux pour qui l’avantage électoral prime, le gain est loin d’être automatique, et encore pire, qu’il pourrait nuire.

    Je n’en ai pas parlé dans ce billet (déjà assez long et que je voulais publier le plus vite possible), mais pour moi, le plus important sera d’adopter une plateforme qui contiendra à la fois certaines propositions audacieuses, mais aussi un cadre budgétaire solide (et solidaire !). On a vu dans Bonaventure qu’une promotion efficace de nos idées peut faire augmenter l’appui par rapport à celui des sondages du début de la campagne. Le succès potentiel est plus de ce côté pour moi et se ferait en défendant nos idées, pas en utilisant des manœuvres électoralistes. Je crois que nous serons d’accord là-dessus!

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  8. 19 janvier 2012 10 h 14 min

    « Je suis certain que mon jupon a dépassé… »
    Ouais pis pas mal à part ça….. 😡 😡
    Dommage de voir les deux seuls partis à présenter des options progressistes bien campés dans leurs coins parce qu’ils ont l’impression d’avoir le monopole de la vertu!
    « PQ ne veut pas du tout d’une reforme du scrutin »
    Personne ne veut d’une réforme du mode de scrutin, m’enfin comment ça nous coûterait une manoeuvre semblable, et pour changer quoi??? 😡

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  9. Serge-Étienne Parent permalink
    19 janvier 2012 11 h 22 min

    J’approuvais les pactes tactiques. Comme Lutopium, j’avais à l’esprit qu’un pacte ne devrait pas se limiter à un partage de circonscription. Il devait être accompagné d’un engagement (garanti) du PQ de travailler activement pour l’instauration d’un scrutin proportionnel.

    Mais à la lumière de mauvaises expériences que j’ai vécues dernièrement avec le PQ et des bons arguments offerts par Foglia sur le plan des idées et par Darwin sur un plan plus technique, je suis devenu plutôt retissant à un pacte.

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  10. 19 janvier 2012 11 h 29 min

    Hein Frequency!? Personne ne veut d’un changement de mode de scrutin!?!?

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  11. 19 janvier 2012 12 h 51 min

    @Frequency

    Chez les progressistes-souverainistes, vous oubliez Option nationale. Et je ne sais pas si j’accolerais le qualificatif de «progressiste» au PQ des dernières années. Ce n’est pas une question de vertu, mais de valeurs, de vision et de culture.

    @Darwin

    «[J’]ai constaté que l’appui au PQ est le plus faible dans la RMR de Montréal (19 % par rapport à sa moyenne de 25 % et 34 % dans le reste du Québec), où l’avance de la CAQ est plus forte.»

    Mais la RMR de Montréal est également fortement hétérogène: beaucoup plus que celle de Québec et des régions. L’appui au PQ est beaucoup plus élevé dans les circonscriptions pouvant intéresser QS, et vice versa.

    «Ensuite, je suis loin d’être certain qu’un électeur qui ne décide pas au premier tour de voter pour des candidats de qualité comme Françoise David et Amir Khadir serait porté à le faire en l’absence d’un candidat du PQ.»

    Avec notre système électoral imparfait, plusieurs votent d’abord pour un parti, ou encore de façon «stratégique» (*soupir*) contre un autre, et non pour un·e candidat·e. Et si l’impact est réellement moindre pour des candidats bien connus comme Françoise David et Amir Khadir, il le serait peut-être plus pour une Manon Massé, un Serge Roy ou un Christian Bibeau médiatiquement moins connus.

    Sinon, pour tout le reste, 100% d’accord avec toi. Entre autre, cet argument de l’efficacité électorale d’un arrangement demeure secondaire (mais statistiquement intéressant!)

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  12. 19 janvier 2012 18 h 25 min

    @ Frequency

    «“Je suis certain que mon jupon a dépassé…”
    Ouais pis pas mal à part ça…»

    Si mon jupon dépasse, celui de Lisée cache même sa jupe!

    «Le sondage Léger de cette semaine indiquait que le PQ était le second choix de 33% des électeurs Solidaires. Puisque l’intention de vote QS est de 9%, cela signifie un report possible de 3 points, inégalement répartis. Cela, avant que les électeurs aient entendu une consigne de vote de leurs chefs. Dans une lutte à trois, ce n’est pas négligeable.»

    Il a regardé le même sondage que moi, mais ne le commente que de l’angle du PQ, sans mentionner le résultat qui montre que la CAQ récolterait plus de votes que QS! Moi, au moins, j’ai parlé des deux aspects!

    @ Serge-Étienne Parent

    «et des bons arguments offerts par Foglia sur le plan des idées et par Darwin sur un plan plus technique, je suis devenu plutôt retissant à un pacte.»

    Merci, même si je préférais mes arguments sur le fond que sur la technique ! 😉

    @ Sylvain Bérubé

    «je ne sais pas si j’accolerais le qualificatif de «progressiste» au PQ des dernières années»

    Tu m’as volé les mots de la bouche!

    «L’appui au PQ est beaucoup plus élevé dans les circonscriptions pouvant intéresser QS, et vice versa»

    Je sais, j’ai analysé sous toutes ses coutures les résultats des élections… Et il y a le danger que la CAQ se faufile entre les deux. Mais, je le répète, on ne sait pas où, mais les électeurs péquistes favorisent en moyenne plus la CAQ que QS et pourrait même les aider à nous battre! Ça reste jouer avec le feu.

    «il le serait peut-être plus pour une Manon Massé, un Serge Roy ou un Christian Bibeau médiatiquement moins connus.»

    Je ne crois pas une seconde que le PQ laisserait ces circonscriptions!

    Il y a aussi un autre aspect dont je n’ai pas parlé dans le billet, ne voulant pas l’étirer, ni diluer les arguments qui y sont et qui sont, selon moi, les plus importants.

    Je trouve très important que QS se présente partout pour pouvoir obtenir une hausse importante de ses appuis. Ce qu’on retient toujours, c’est l’évolution du résultat, par exemple de 3,78 % à … xxx. Si le PQ laissait la voie livre à QS dans quelques circonscriptions, il exigerait notre absence dans un grand nombre de circonscriptions, entraînant une forte baisse de l’appui populaire.

    En plus, jamais nous ne pourrions savoir où se sont matérialisées les hausses de l’appui. Stratégiquement, ce serait une grande perte et un facteur de démobilisation pour nos membres de ces circonscriptions. Finalement, ne négligeons pas les subventions qui accompagnent tout au long du mandat les votes obtenus lors d’une élection.

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  13. 19 janvier 2012 18 h 42 min

    @koval, je suis d’accord, l’arrivée de Duceppe à la chefferie du PQ change la donne complètement. On ne parlera plus d’alliances… Ceppendant, si cette option s’avère le choix de Marois et du PQ, Charest déclenchera les élections subito presto et il est peu probable qu’il soit élu à temps pour s’y présenter comme chef…

    @Darwin, je réfléchis encore sur le pour et le contre des alliances. Effectivement, c’est très nuancé. Cependant, je trouve que Foglia fait un peu dans l’angélisme lorsqu’il dit que « Québec solidaire, c’est pas ça. C’est pas un parti, c’est une idée, une pensée qui n’a pas besoin de 40 députés pour vivre. C’est un parti de colère et d’espoir. » Désolé mais si c’est ça Qs, je vais arrêter d’investir mon temps à recruter des membres et du fric pour le parti… Je ne prendrai pas des journées de vacances pour participer à une campagne électorale…

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  14. 19 janvier 2012 18 h 49 min

    @ Lutopium

    «je réfléchis encore sur le pour et le contre des alliances. Effectivement, c’est très nuancé.»

    Je ne suis pas non plus campé dans ma position, mais quand même pas mal! Ça prendrai de bons arguments pour me faire changer d’idée!

    «Cependant, je trouve que Foglia fait un peu dans l’angélisme»

    C’est sûr, mais c’est bien tourné! 😉

    Sérieusement, moi aussi j’ai trouvé qu’il beurrait épais. Mais, je crois aussi que QS a déjà une influence sur les programmes des autres partis, et ce n’est pas rien. Françoise David a déjà dit qu’elle n’avait rien contre le fait que les autres partis adoptent nos positions, que le principal, c’est qu’on avance, peu importe comment (ou quelque chose du genre…). Je crois que c’était sur la constituante, mais je ne suis pas sûr…

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  15. 19 janvier 2012 19 h 28 min

    @Sylvain Bérubé

    Félicitation pour le nouveau bébé!

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  16. 19 janvier 2012 20 h 01 min

    @koval

    Ne te sens pas mal, mais le contexte est tout autre: sur ma photo (tirée automatiquement de mon profil Facebook) se retrouve mon frère, sa copine, et le petit ange Charles-Antoine.

    Vie de papa: un ange veille sur nous

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  17. 19 janvier 2012 20 h 28 min

    Désolée, Sylvain, un drame poignant pour les nouveaux parents, mes condoléances à toi et ta famille!

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  18. Richard Langelier permalink
    19 janvier 2012 22 h 28 min

    Un parti qui en quatre mandats refuse de réformer le mode de scrutin, en me lançant le message : « si t’es souverainiste, tu n’as pas le choix de voter pour moi, peu importe ce que je fais subir aux personnes assistées sociales et aux travailleurs au salaire minimum », je le classe rapidement dans non-progressiste. Pour Frequency, ça coûte trop cher de faire en sorte que les différents points de vue des citoyens soient représentés à l’Assemblée nationale.

    Les ténors péquistes ont appuyé inconditionnellement Brian Mulroney lors de l’élection « référendaire » sur le libre-échange avec les États-Unis, sans réclamer de clauses sociales ni environnementales. Bernard Landry affirmait que ceux qui avaient des réticences étaient des peureux qui refusaient de s’ouvrir sur le monde. Ces ténors péquistes espéraient qu’avec un accroissement des échanges avec les États-Unis, le gouvernement américain reconnaîtrait un oui à la souveraineté. Par la suite, le gouvernement Bouchard a adopté la loi sur le droit de produire. Bien évidemment, puisque les producteurs de porcs américains vendaient, sans douanes, leur jambon au Canada, il fallait bien permettre les mégaprocheries au Québec. Pour Frequency, il s’agit là d’inquiétudes de granolas.

    Le ministre Brassard qui défendait, dur comme fer, le régime forestier, lors de la présentation du film « L’erreur boréale », c’était très progressiste! Louise Harel qui se réjouissait, à l’émission Maisonneuve à l’écoute, que le transfert social canadien ait permis le workfare, c’était très progressiste!

    Le rapatriement de l’État-providence lors des 100 jours de Paul Sauvé et du gouvernement Lesage, sous le gouvernement Diefenbaker puis sous le gouvernement minoritaire de Pearson, a été bloqué sérieusement lorsque Trudeau est devenu premier ministre du Canada. Malgré un rassemblement hétéroclite avec le RIN de Bourgault, puis avec le Parti québécois encore plus hétéroclite de René Lévesque, on peut dire que le premier gouvernement Lévesque a adopté des lois progressistes : loi 101, loi anti-briseurs de grève, assurance-automobile, zonage agricole (à revoir puisqu’elle favorise maintenant l’agro-business), réforme des mœurs politiques (sauf le scrutin proportionnel, refusé par le caucus des députés péquistes). Cet esprit social-démocrate a fait long feu lors de la récession de 82. Il faut dire que les chefs syndicaux du Front commun des travailleurs des secteurs public et parapublic n’ont guère été subtils. Ils persistaient à réclamer leur part du gâteau, comme si nous avions été à l’époque des Trente Glorieuses.

    L’article 1 du Parti québécois ne peut en faire un parti social-démocrate. S’il n’y avait eu ce regroupement de souverainistes de gauche et de droite, en 1976, Trudeau aurait pu désavouer la loi 101. Il aurait cependant démontré, par là, que cette loi était impossible, sans la souveraineté. Les sociaux-démocrates québécois ont longtemps hésité avant de fonder un parti. Lors de la Marche mondiale de femmes, Françoise David et son entourage ont bien vu que la réponse de Lucien Bouchard, 0,10 $ comme augmentation du salaire minimum, démontrait les limites des mouvements sociaux et la nécessité de l’implication partisane. Québec solidaire fêtera ses six ans d’existence en février. Je ne me suis jamais caché pour dénoncer le refus du Comité de coordination national de se dissocier clairement du discours populiste de Léo-Paul Lauzon pour que les membres qui auraient aimé travailler sérieusement sur la Commission économie, fiscalité et lutte à la pauvreté pussent le faire. Après avoir claqué la porte, je suis retourné sentir dans mon assemblée locale, puis au congrès. Il m’a semblé, qu’après les dommages collatéraux (il faut croire que la raison politique a ses raisons que le cœur ne connaît pas), le respect des membres, la rigueur intellectuelle, l’équilibre entre l’idéal de justice platonicien (prôné par Foglia) et le pragmatisme se sont imposés. Les 9% d’intentions de vote me semblent encourageants.

    Si la turpitude du Parti québécois le conduit à sa marginalisation, je ne porterai pas le deuil. Ceci étant, je ne nie pas qu’il y ait des députés et des membres progressistes à l’intérieur du Parti québécois.

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  19. 19 janvier 2012 22 h 39 min

    @ Richard Langelier

    «L’article 1 du Parti québécois ne peut en faire un parti social-démocrate.»

    Voilà! Ils se sont piégés et le demeurent!

    «je ne nie pas qu’il y ait des députés et des membres progressistes à l’intérieur du Parti québécois.»

    En effet. Et ils viennent d’en recruter un bon! http://www.ledevoir.com/politique/quebec/340597/le-pq-recrute-daniel-breton

    En plus, comme c’est un ancien candidat du NPD, ils auront plus de difficuté à nous accuser de fleurter avec le NPD et à prétendre que tous les partisans du NPD sont automatiquement fédéralistes! 🙂

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  20. Richard Langelier permalink
    20 janvier 2012 1 h 52 min

    @ Youlle

    Je connais fort peu de choses en agriculture. Quand j’étais enfant, un jour, mon père nous a montré la terre de roches où il est né en haut du village de St-Pascal de Kamouraska. Mon grand-père a, par la suite, acheté une terre dans la plaine entre le village et le fleuve. Lorsque nous allions visiter mes grands-parents, mon oncle et sa famille qui exploitaient cette terre, dans les années 50, j’observais mon oncle et mes cousins faire le train, avec des trayeuses et finir à la main. Un troupeau de 20 ou 30 vaches, je ne saurais le dire.

    J’ai appris qu’une vache devait vêler à chaque année pour donner du lait, en faisant des reportages à la Télévision communautaire, en 1975, lorsque les cultivateurs sont venus sur la rue principale avec des veaux pendus sur la gratte de leurs tracteurs. En entrevue, Jacques Baril, producteur agricole qui sera par la suite, député du Parti québécois, nous expliquait la situation. Lorsque le troupeau était formé d’une trentaine de vaches, les producteurs vendaient les veaux après quelques mois. Par la suite, les abattoirs n’accordaient pas les coûts de production, puisque l’offre dépassait la demande. Les fermiers pendaient alors leurs veaux derrière la grange. Lors de ces manifestations, ils venaient tout simplement sur la rue principale, montrer cela, ce qui nous scandalisait, les citadins dont les grands-parents avaient été cultivateurs. Évidemment, la science économique m’apprenait que si le nombre de vaches par ferme augmentait, le nombre de fermes baissait et qu’à long terme, tout s’équilibrait.

    Lorsque je suis allé chez une amie demeurant dans le Centre du Québec, entre la 20 et le fleuve, je suis allé rouler en campagne et j’ai vu beaucoup de champs de blé d’Inde. Je ne sais pas si c’est mauvais pour le sol et la nappe phréatique, mais ce que je lis m’inquiète. Dans un article du Devoir, Louis-Gilles Francoeur citait les statistiques du Ministère (terres et forêts? Ça change de nom, tout le temps). La région où il se coupait le plus d’arbres était le Centre du Québec. Il s’agissait d’érables centenaires coupés parce que la loi permet d’avoir autant de porcs que le terrain peut absorber de lisier solide.

    J’ai lu plein de choses aussi, les poulets engraissés dans des cages, avec la lumière, 24 heures par jour, la quantité de pétrole nécessaire pour produire un kg de viande, etc.

    Il s’agit évidemment de lectures et de visionnement de reportages de La semaine verte. J’ai cependant participé à une entrevue avec Pierre Gaudet, comme caméraman, lorsqu’il était secrétaire de l’UPA à Nicolet. Quelques années plus tard, il m’a pris sur le pouce, sur la 20 à Ste-Eulalie alors qu’il se rendait à un congrès de l’UPA à Montréal. Verbomoteur, mais intéressant. Je l’ai entendu par la suite lorsqu’il a été président de l’UPA et maintenant lors de reportages sur l’agriculture biologique.

    J’ai peut-être tout faux. Je me souviens cependant du premier rapport de la commission Agriculture de Québec solidaire, dont Léon-Étienne Parent était responsable. C’était clair, avec références. Je sais que Stéphane Lessard, technicien agricole, a fouillé ces sujets sur la Commission économie, énergie de Québec solidaire. Ils maîtrisent le sujet beaucoup mieux que moi.

    Ce que je soutiens, c’est que si le Québec a été dans l’erreur en accordant les subventions selon la grosseur du troupeau, selon le nombre de pommiers, je ne propose pas aux producteurs d’envoyer à l’abattoir le tiers de leur troupeau, d’abattre le tiers de leurs pommiers sans compensation. En réalité, ce que je propose, c’était écrit précisément dans la plate-forme électorale de Québec solidaire, avec précision pour le montant annuel prévu pour cette compensation.

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  21. 20 janvier 2012 18 h 10 min

    Au moins deux autres interventions dans la Presse sur le sujet du billet:

    Anatomie d’une idée idiote

    «Quant aux gens qui ont voté pour le PQ de René Lévesque ou de Lucien Bouchard, vont-ils accepter de voter pour un militant anticapitaliste? Dans bien des cas, ce sera une bonne raison pour choisir François Legault.»

    Je ne partage pas tout ce que Alain Dubuc dit dans sa chronique, mais il me rejoint en disant que ça pourrait avantager la CAQ.

    Le baiser de la mort?

    Jean-Herman Guay, même s’il en met pas mal, pense aussi que la CAQ pourrait en bénéficier, mais pour des raison plus politiques que techniques.

    «on devine qu’en s’approchant de QS et de la gauche, elle se trouvera à rebrousser chemin et laissera plus de place à François Legault au centre de l’échiquier politique.»

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  22. youlle permalink
    20 janvier 2012 19 h 46 min

    @ Richard

    « ..les producteurs vendaient les veaux après quelques mois. Par la suite, les abattoirs n’accordaient pas les coûts de production, puisque l’offre dépassait la demande. les producteurs vendaient les veaux après quelques mois. Par la suite, les abattoirs n’accordaient pas les coûts de production, puisque l’offre dépassait la demande.”

    Vous vous souvenez probablement que je me suis fait aller la yeule sur ce blogue il n’y a pas très longtemps.

    Ben oui les abattoirs ne donnaient rien et, en affaire, c’est parfaitement normal. Dans le temps, le lait se faisait l’été les agriculteurs, (les cultivateurs) n’ayant pas ce qu’il faut pour entreposer du fourrage pour l’hiver. Donc tous les veaux produits au Québec naissaient aux environs du mois d’avril pour la saison de production laitière.

    Alors :

    Vu que tu est « pogné » avec ton crisse de veau qui va te coûter une fortune à garder on ne t‘en donne rien, c’est à prendre ou à laisser « pis farme ta yeule ».

    Rien n’a changé. Aujourd’hui quand le cultivateur est « pogné » avec sa récolte et qu’il ne peut pas la supporter, on lui offre un prix dérisoire à moins qu’il y ait rareté. Je pourrais en ajouter davantage.

    « Les fermiers pendaient alors leurs veaux derrière la grange.”

    Pendant l’histoire de la vache folle, les cultivateurs équipés creusaient un trou en arrière de la grange pour se débarrasser des vaches de réformes, ces animaux ne valant pas le coût du transport.

    À ce moment, le prix du filet mignon de vache de réforme (la plus basse qualité) est passé d’environ 30$ à 52$ le kilo dans les super marchés. Au même moment le filet mignon AAA chez Costco (le deuxième meilleur, le prime étant réservé aux restaurants) se vendait 16$ le kilo. Qui fait de l’argent avec l’agriculture?
    =================

    « La région où il se coupait le plus d’arbres était le Centre du Québec.”

    Je ne sais pas en quelle année est passé ce règlement, mais il est interdit de déboiser au centre du Québec. Si un agriculteur veut déboiser pour équarrir sa terre, il doit replanter l’équivalent ailleurs.

    =================

    « La région où il se coupait le plus d’arbres était le Centre du Québec. »

    Je ne connais aucun agriculteur dans le coin qui aurait le courage de raser une érablière centenaire (elles le sont pratiquement toutes) pour étendre du fumier de cochon. À remarquer qu’il y toujours de délinquants.
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    « J’ai lu plein de choses aussi, les poulets engraissés dans des cages, avec la lumière, 24 heures par jour,…”

    Les poulets pour St Hubert et autres ne sont pas engraissés dans des cages. Ils sont engraissés sur un plancher recouvert de copeaux de bois. Ces planchers sont de dimensions d’environ 30 x 40.
    ===========
    La semaine verte, c’est fiableé
    ========

    « J’ai cependant participé à une entrevue avec Pierre Gaudet,…”

    Ouin! Celui-là je le connais. Il a été président de l’UPA. Je n’en dis pas plus. Les ti-counes c’est pas ma tasse de thé.
    =========

    « Ce que je soutiens, c’est que si le Québec a été dans l’erreur en accordant les subventions selon la grosseur du troupeau,…”

    Je n’ai aucun souvenir de cela, mais le lait a déjà été subventionné par le fédéral. Aujourd’hui, c’est à vérifier, les protections des producteurs laitiers sont les prix et les quotas pour éviter la sur production au Québec. En plus il y a une entente entre les USA et le Canada pour que le lait américain produit par des esclaves ne traverse pas la frontière. Il est à remarquer qu’Il ne serait pas surprenant que le western Stifenne Harde de peur casse cette entente, les pressions sont fortes.

    Juste un petit mot sur l’industrie laitière. Il y a une loi fédérale récente qui oblige les producteurs de cheddar à le faire avec du lait ou de la crème ou les deux, comme aux états. Mais notre bon gouvernement harde de peur créationniste a donné un droit acquis aux grandes entreprises pour qu’elles continuent à mettre des substances laitières importées dans le cheddar. Le résultat; on continue à manger du simili cheddar le « p’ti Québec patenté » produit en Ontario par une multinationale américaine.
    =========

    Pour le reste, si vous voulez que les agriculteurs rapetissent leur pommeraie, il faudra que le gouvernement leur paye un bon salaire sinon ils vont se chercher un job ailleurs. Ces gens ont le droit de vivre selon les risques qu’ils prennent et ils ne vivent pas dans le luxe.

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  23. 20 janvier 2012 20 h 06 min

    Darwin

    Je ne suis pas beaucoup intervenue sur le sujet tellement l’union m’apparaissait improbable.

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  24. 20 janvier 2012 20 h 54 min

    @ Koval

    Moi, je n’en reviens pas comme l’image que j’ai mise est poche! Bon, c’était un peu volontaire! En passant, avant que je ne mette la face d’Amir Khadir, devines-tu qui était avec Mme Marois? 🙂

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  25. youlle permalink
    20 janvier 2012 21 h 22 min

    @ Darwin

    « Moi, je n’en reviens pas comme l’image que j’ai mise est poche! »

    En tant que photographe amateur de calibre professionnel, professionnel à l’occasion, je trouve que ce montage qui n’a rien à voir avec le photographe, mais plutôt avec le caricaturiste et est une réussite en ce sens.

    On voit très bien l’intérêt de QS pour la coalition.

    Si c’est volontaire, je vous suggère de faire un bilan de votre talent.

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  26. 20 janvier 2012 21 h 24 min

    Ha ha! Est-ce mon ami Redge? Très comique parce que je me suis posée cette question!

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  27. 20 janvier 2012 21 h 30 min

    Le monde ne progresse pas mais il change! 😆 😆

    rr

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  28. 20 janvier 2012 21 h 34 min

    Ça va! J’ai trouvé! 🙂
    d

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  29. 20 janvier 2012 21 h 36 min

    La vraie photo est quasiment pire! 😆

    Une autre association improbable!

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  30. 20 janvier 2012 22 h 12 min

    @ Youlle

    «mais plutôt avec le caricaturiste et est une réussite en ce sens.»

    Merci, c’est bien ce que je voulais faire. N’empêche qu’avec Paint, ça m’a pris un bout de temps, surtout pour «blanchir» tout autour!

    @ Koval

    «Ça va! J’ai trouvé!»

    Bravo! C’est pour ça que j’ai mis la photo de Khadir un peur plus grosse que normal…

    Et la photo d’Amir, as-tu trouvé? Laisse faire elle vient de TLMEP, je pense.

    «La vraie photo est quasiment pire!x»

    Et oui, c’est pourquoi je t’ai demandé de deviner «qui était avec Mme Marois?» 🙂

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  31. Richard Langelier permalink
    20 janvier 2012 22 h 22 min

    @ Youlle

    J’ai eu beau prendre quelques précautions aratoires, pardon oratoires : « je connais peu de choses à l’agriculture, je ne savais pas qu’une vache devait vêler… » [1], je me suis mis les pieds dans les plats.

    Je me souviens cependant avoir appris, lors de tournage, en 1975, que le lait nature et le lait de transformation relevaient de compétences différentes. Ce lien http://www.infolait.gc.ca/index_f.php?s1=cdi-ilc me fait conclure qu’il en est encore ainsi.

    J’ai seulement rappelé que nous les citadins (de Victoriaville) étions scandalisés parce que nous avions l’impression que les cultivateurs avaient pendu leurs veaux pour donner un show sur la rue principale. Lors du tournage, j’ai appris que cela se faisait chaque fois qu’il ne valait pas la peine de conserver les veaux.

    « La semaine verte, c’est fiableé »

    Je suppose que vous voulez dire « fablée ». J’ai bien dit que j’avais peut-être tout faux sur ce sujet. Pourtant la nappe phréatique est contaminée, entre autres, parce que les engrais chimiques s’y retrouvent, il y a eutrophisation des cours d’eau. [2]

    « Pour le reste, si vous voulez que les agriculteurs rapetissent leur pommeraie, il faudra que le gouvernement leur paye un bon salaire sinon ils vont se chercher un job ailleurs ».

    C’est exactement la raison pour laquelle, je suis d’accord avec l’engagement électoral de 2008 de Québec solidaire, que je citais de mémoire, 300 M$ annuellement pour une transition vers une agriculture « à dimension plus humaine ». Est-ce que cette expression est exagérée? J’irais plus loin cependant. Selon la loi actuelle, la première tranche de 750 M$ de gain en capital lors de la vente d’une ferme ne s’ajoute pas au revenu imposable. Or, il s’agit souvent de l’oeuvre d’une vie. Des producteurs agricoles ayant vécu avec 30 000$ par année pendant 40 ans, n’ont que cela comme retraite (plus la RRQ cotisée sur ces 30 000$ et la pension de vieillesse). La loi actuelle prévoit que 50% du gain dépassant ces 750 000$ s’ajoute au revenu imposable. Québec solidaire proposait 100%. Il faudrait accroître cette exemption [3]

    [1] Les lecteurs de Jeanne Émard n’ont pas à savoir que j’allais me promener dans une charrette tirée par un poney sur la terre que les religieuses avaient reçue pour nourrir les orphelins et les patients de l’hôpital d’Arthabaska.
    [2] En ce qui concerne l’influence des pets de vache sur l’atmosphère, il faudrait que je me renseigne auprès de Nathalie Normandeau.
    [3] De toute façon, j’ai toujours suggéré 75% d’imposition des gains en capital, pour tenir compte de l’inflation. Pour moi, il s’agit d’un compromis intéressant entre l’idéal de justice qui consisterait à calculer le taux d’inflation annuel entre le moment de la vente et le moment d’achat et la simplicité, pour éviter que chaque ligne d’une déclaration de revenus soit tellement complexe que chaque contribuable ait à embaucher un docteur en fiscalité pour remplir sa déclaration.

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  32. youlle permalink
    21 janvier 2012 0 h 02 min

    @ Richard

    « Je me souviens cependant avoir appris, lors de tournage, en 1975, que le lait nature et le lait de transformation relevaient de compétences différentes. »

    Je n’ai que regardé le lien que vous m’avez donné. De toute façon aujourd’hui, il n’y a qu’une sorte de lait c’est-à-dire le lait. Quand le camion-citerne ramasse le lait, il est envoyé là où l’industrie en a besoin. Vous remarquerez que quand vous achetez du lait il provient de tous les transformateur c’est-à-dire Parmalat, Saputo, et la coopérative Agropur (Natrel) et autres rares petit comme Chalifoux qui résistent à l’envahissement.

    Pour les veaux, c’est que les agriculteurs qui en avaient leur claque voulait informer la population. La même chose s’est produite avec la vache folle il y a quelques années.

    « La semaine verte, c’est fiableé »

    Bon je voulais écrire fiable. La semaine verte c’est fiable.

    « Pourtant la nappe phréatique est contaminée, entre autres, parce que les engrais chimiques s’y retrouvent, il y a eutrophisation des cours d’eau. »

    Ça c‘est une grosse affaire surtout longue. Le drainage de surface des terres dans les années 50-60 à été catastrophique autant pour les rivières que pour les terres. Les agriculteurs corrigent du mieux qu’ils le peuvent, mais sa prend du temps. Ces cours d’eau artificiels sont déviés ou enrochés pour diminuer la vitesse de l’eau. Aujourd’hui ce drainage est remplacé par le drainage souterrain. Cette façon de faire est beaucoup plus efficace et vu que l’eau doit rejoindre les drains en deux ou trois jours, cela évite les coups d’eau et l’érosion de surface qui elle allait dans la rivière emportant le fumier s’il y en avait. En complément les eaux de surface et les eaux usés sont dirigées vers des marais artificiels qui consomment les déchets et les engrais résiduels. Encore une fois sa prend du temps.

    Alors c’est la raison pour laquelle il faut prendre les informations les plus récentes à ce sujet. Il y a des modifications à chaque année. Je tiens ces infos du fils de mon cousin et ami qui est ingénieur agricole et qui conçoit ces marais.

    « C’est exactement la raison pour laquelle, je suis d’accord avec l’engagement électoral de 2008 de Québec solidaire… »

    Si je comprends bien on coupe la moitié des pommiers et on chauffe avec et on paye le pomiculteur pour ne pas qu’il produise. Vous alez les prendre où les pomme? En Chine. Vous allez le prendre où le lait? Aux USA. Les céréales et le maïs aux états et dans l’ouest.

    Payer les agriculteurs pour qu’ils ne sèment pas n’est pas nouveau. Les USA l’ont appliqué il y a au moins 30 ans. On connais le résultat aujourd’hui. Famine et subventions agricoles.

    750 000 piasses !!!

    Sa prend quel montant pour qu’un individu puisse avoir une retraite de 50 000$ par année pendant 25 ans?

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  33. Richard Langelier permalink
    21 janvier 2012 1 h 13 min

    @ Youlle

    Je me souviens que déjà en 1975, la catégorie « lait nature » incluait le yogourt et peut-être la crème glacée. Aujourd’hui, avec l’informatisation, il est sûrement possible de séparer sur place et peut-être plus facile encore chez le transformateur. À l’époque, j’avais conclu que chaque producteur laitier spécialisait son troupeau en fonction d’une catégorie.

    Je porte peut-être plus attention aux reportages de La semaine verte qui portent sur l’élevage des chèvres et des brebis, parce que ce me paraît plus « cute ».

    En ce qui concerne les veaux pendus, j’ai dit la même chose que vous. J’ai souligné qu’il était pour le moins cocasse que la plupart des gens vivant dans les villes de régions agricoles, ne savaient même pas ce qui se passait sur une ferme, ne savaient même pas qu’une vache devait vêler chaque année pour donner du lait.

    Si les pommiers sont plus espacés, il faudra moins de pesticides et d’insecticides. Qu’il y ait une aide gouvernementale me semble approprié, dans ce cas.

    J’ai exactement dit que l’augmentation de la valeur d’une ferme de 750 000$ à la suite du travail sur 35 ou 40 ans était tout-à-fait normale et que je considère que l’exemption pour le gain en capital devait être plus élevée.

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  34. youlle permalink
    21 janvier 2012 12 h 08 min

    @ Richard Langrlier

    « Je me souviens que déjà en 1975, la catégorie « lait nature » incluait le yogourt et peut-être la crème glacée. »

    Le lait nature, sa voulait dire consommé à l’état nature sans transformation autre que la pasteurisation et écrémé ou pas. Tout le reste était industriel.

    Je vous explique la différence entre lait nature et industriel. Je ne sais pas si on peut trouver l’information sur le net. En fait la seule différence entre le lait nature et l’industriel est la salubrité et innocuité. Pour le lait nature, les étables devaient avoir des dimensions minimums étaient régulièrement inspectées par les entreprises, la propreté de la laiterie devait être impeccable, le maximum de bactéries dans le lait très bas, la production de l’agriculteur devait être uniforme toute l’année sous pénalité. Toutes ces normes étaient sévèrement appliquées et le non-respect pouvait entraîner une brisure de contrat. Comme exemple, l’étable de mon père était trop étroite d’un pied. Il ne pouvait donc pas faire de lait nature.

    J’ai trouvé ceci page 150 c’est pas grand chose mais sa donne une idée du temps.

    Pour les pommiers, je serais surpris que la distance change quelque chose, mais ce n’est pas ce que je connais le plus. L’ennemi juré des arbres fruitiers sont les moisissures qui aiment l’humidité et les temps pluvieux. Les fongicides sont absolument nécessaires, habituellement le cuivre, sinon pas de pommes. J’ai un prunier et un petit pommier sur mon terrain. Ils sont seuls et pourtant ils sont terrassés à chaque printemps. J’en ai arraché avec ça.

    http://hortiauray.com/Les-monilioses

    Je ne sais toujours pas ce que c’est une ferme à l’échelle humaine.

    Pour la charrette, j’aurais bien aimé être à votre place. Le n’ai jamais embarqué la dedans moi.

    « Les lecteurs de Jeanne Émard n’ont pas à savoir… »

    Mon oncle disait : Je ne le te dirai pas où sont cachées mes bébelles en arrière de la porte.

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  35. Richard Langelier permalink
    21 janvier 2012 14 h 20 min

    À propos du caractère progressiste du Parti québécois, je me souviens que la règle du 100 pour la ligature des trompes existait lors de l’arrivée au pouvoir du PQ, en 1976. À la page 226 du document http://www.erudit.org/revue/cqd/1981/v10/n2/600851ar.pdf , on peut lire : « … La stérilisation â des fins contraceptives, incluant la vasectomie et la ligature des trompes, est légale au Québec et l’Etat en défraie les coûts (M. Guay, 1980, p. 25). Présentement, l’homme peut obtenir une stérilisation à l’hôpital (celui-ci peut poser certaines conditions), ou en cabinet privé au gré du médecin. Pour la femme, est souvent appliquée la règle du 100 (nombre d’enfants x âge, auquel on ajoute 10 points)… ».
    Fallait-il dépasser 100? Ma vieille mémoire défaut. Est-ce que c’est le premier gouvernement Lévesque qui a fait sauter cette règle? Je ne m’en souviens pas, non plus.

    Je me souviens cependant qu’il n’y avait pas de comité d’avortement thérapeutique à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska à cette époque. Le ministre de la Santé, Denis Lazure a exigé que l’hôpital en instaure un pour obtenir le financement pour l’achat de l’appareil d’échographie. Mon père qui était radiologiste était scandalisé. Il a raconté ça à ma mère qui était très scandalisée. Quand ils m’ont raconté ça, j’ai gardé pour moi le commentaire : « avec des épas comme ça, il faut prendre les grands moyens! »

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  36. 21 janvier 2012 15 h 49 min

    Très intéressant ce dernier commentaire Richard Langelier 😉

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  37. Richard Langelier permalink
    21 janvier 2012 16 h 26 min

    @ koval

    Quand je travaillais à la Télévision communautaire des Bois-Francs, en 1975, nous étions allés faire un tournage au Service social. Marie faisait les entrevues. J’étais à la caméra avec les écouteurs. Au visionnement, j’ai demandé:
    – c’est quoi sa job, elle?
    – Si j’avais voulu avoir une ligatures de trompes à Arthabaska, j’aurais été obligée de passer devant elle.

    On ne parle pas du Moyen-Âge.

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  38. 21 janvier 2012 17 h 04 min

    Ce qui me fascine, c’est que quand on lit ce document sur la démographie que vous avez hyperlié et qui n’a que 30 ans, ça sent la boule à mites à plein nez, même si c’est un sous format numérique!

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  39. Richard Langelier permalink
    21 janvier 2012 18 h 56 min

    Et dire qu’il y a des Richard Martineau invitant régulièrement Djemila Benhabib à l’émission Les Francs-Tireurs et invitant à la protection de notre civilisation qui serait en danger si on permet le port du foulard par l’infirmière. En plus dangereux, il y a sans doute l’entourage de Harper. Georges W. Bush demandait quelques mois avant d’être élu si les Talibans étaient un groupe rock et déclarait le 11 septembre 2001: « ceux qui ne seront pas avec nous seront contre nous ». « What we’re fighting for » http://www.americanvalues.org/html/wwff.html signée par une soixantaine d’intellectuels américains dont Samuel Huttington http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Choc_des_civilisations et Francis Fukuyama me donnent encore des frissons dans le dos.

    Revenons plutôt à nos démographes qui considèrent que nos femmes ne font pas assez de bébés. Le document que j’ai mis en hyperlien, c’est un ami à qui je racontais cette règle de 100 qui l’a trouvé par un moteur de recherche. Je n’ai lu que le passage confirmant ce que je lui avais dit. Les Jacques Henripin qui affirment qu’une société qui ne se reproduit plus fait honte à ses ancêtres, je suis incapable de supporter cela. Quand Jacques Grand’Maison avait tenu le même discours, Nathalie Petrowski lui avait répondu, à la Une du Devoir : « M. le Chanoine, pour le bien de la nation, faites-moi un enfant! ». Le discours du MRNQ me donne de gros boutons, aussi.

    Il faut faire en sorte que la mère qui se retire du marché du travail, lorsqu’elle est enceinte et qu’elle s’occupe de l’enfant en bas âge, ne soit pas pénalisée, lors du calcul du Régime des rentes du Québec (à ma connaissance, les règles de la RRQ ont été modifiées, à la suite des revendications de la Fédération des femmes du Québec). Il reste un problème de taille. Cette femme n’acquiert pas d’ancienneté, a moins de chances de promotion. Il n’est pas facile de pallier ce problème. Certaines conventions collectives le font peut-être. Chose certaine, ce n’est pas pour sauver la nation que je considère qu’il faut trouver des solutions à ce problème. Si c’est le père qui se retire du marché du travail, il importe évidemment de trouver des solutions aussi. Jusqu’à nouvel ordre, ce ne sera pas lui qui vivra les joies de la grossesse. On ne peut pas tout avoir dans la vie!

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  40. Richard Langelier permalink
    21 janvier 2012 18 h 58 min

    @ Youlle

    La plate-forme électorale de Québec solidaire de 2008 parlait du financement de mesures de transition vers une agriculture à dimension plus humaine. S’il n’y a pas de coûts pour les agriculteurs pour passer du drainage de surface des terres au drainage souterrain, l’engagement électoral de Québec solidaire de compenser ces agriculteurs est inutile et les millions $ prévus devraient être consacrés à d’autres missions de l’État, j’en conviens avec vous.

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  41. 21 janvier 2012 19 h 04 min

    Je lirai ce document plus en détail, cela me fascine comme écrits moyenâgeux.

    En France, les conditions sont meilleures qu’ici pour les mères. Elles partent 3 ans mais on garde leur poste, sans doute pas partout mais bon, je pense qu’on fait mieux là-bas.

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  42. 21 janvier 2012 19 h 05 min

    @ Richard Langelier

    « M. le Chanoine, pour le bien de la nation, faites-moi un enfant! »

    Je me souviens aussi de ça!

    «Cette femme n’acquiert pas d’ancienneté, a moins de chances de promotion»

    Très juste.

    «Jusqu’à nouvel ordre, ce ne sera pas lui qui vivra les joies de la grossesse. »

    Ni ses souffrances!

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  43. Richard Langelier permalink
    21 janvier 2012 19 h 22 min

    @ Darwin

    Ah bon! Il y a des souffrances. Je vous remercie d’avoir complété mon éducation. J’ai appris la semaine dernière que les enfants ne naissent pas dans les choux.

    Vous m’aidez à comprendre la blague de koval sur les trois trimestres de contraction consécutifs. Moi je m’étais concentré pour vérifier si vous connaissiez la définition de la récession démontrée par la science économique. 🙂

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  44. 21 janvier 2012 20 h 21 min

    « si vous connaissiez la définition de la récession démontrée par la science économique. »

    Tiens, merci, voilà un bon sujet pour un billet… Parce que je trouve cette définition pleine de lacunes!

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  45. 21 janvier 2012 20 h 52 min

    Ha ha! On va y aller progressivement, après les choux, ce sont les cigognes, au Lac-St-Jean, il y avait aussi des corbeaux qui crevaient les yeux des jeunes qui ne voulaient pas sortir de la maison où la maman était en train d’accoucher…

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  46. youlle permalink
    21 janvier 2012 21 h 53 min

    @ Richard

    Le drainage souterrain est très dispendieux. Probablement que la majorité des terres sont drainées dans la vallée du ST-Laurent.

    Propos brûlant:

    Tu as voulu faire des enfant, paye pour.

    Vous avez le droit de m’interpréter comme vous le voulez.

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  47. youlle permalink
    21 janvier 2012 21 h 56 min

    @ Koval

    Ici il n’y avait pas de corbeaux, mais je me souviens d’avoir mis le nez dans la porte de la chambre et je je vous dis que j’ai changé de place assez raide merci.

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  48. 22 janvier 2012 10 h 18 min

    « Tu as voulu faire des enfant, paye pour. »

    Ça s’adresse à qui ces propos Youlles?

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  49. youlle permalink
    22 janvier 2012 12 h 17 min

    @ Koval

    « Ça s’adresse à qui ces propos Youlles? »

    À personne ici bien sûr.

    Ce propos m’est revenu à l’idée en lisant le commentaire de Richard.

    Ce dernier s’adressait surtout aux hommes, je l’ai entendu souvent et pas juste dans mon coin. Pour les femmes, c’était un peut plus choquant j’entendais « Elle ava jusse à se farmer les deux jambes ». Ces propos délicats étaient souvent tenus pas des gens qui n’avaient pas ou peu d’enfants avec une bonne « job ». Des abrutis qui me choquaient, mais j’était un peu jeune pour les blaster.

    Finalement je trouve que sa n’a pas tellement changé. Les dretteux ne disent pas les même mots, mais la pensée est la même, ils ne veulent rien payer excepté quand ils « pensent » et je dis bien pensent ou espère que sa tombe dans leur poches.

    Quant à moi, oui les enfants sont la responsabilité des parents, mais pour la question financière et sécuritaire sa devrait être entièrement la responsabilité de la société c’est-à-dire de nous tous.

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  50. 22 janvier 2012 12 h 22 min

    10-4! Je trouvais ces propos méprisants, mais sans contexte, je me demandais où vous alliez ! 😉

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  51. 22 janvier 2012 12 h 30 min

    Naturellement, je sous-entendais presque personne, je veux dire 2 ou 3 rêveurs sans plus…

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  52. 22 janvier 2012 13 h 28 min

    @ Frequency

    «Naturellement, je sous-entendais presque personne, je veux dire 2 ou 3 rêveurs sans plus…»

    Je crois que tu fais exprès de sous-estimer l’importance de ce mouvement. En plus de QS, bien des politiciens appuient le scrutin proportionnel. Le blogue de Jeanne fournit d’ailleurs un lien vers le site Internet du Mouvement démocratie nouvelle, entièrement voué à cette cause.

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  53. 22 janvier 2012 13 h 40 min

    Quand j’ai lu sur les différents scrutin, j’ai vu que cette question intéressait la CSN, le DGE, les libéraux ont déjà été intéressé aussi…bref, ça fait bien du monde!

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  54. youlle permalink
    22 janvier 2012 15 h 41 min

    @ Koval

    « 10-4! Je trouvais ces propos méprisants… »

    Bien sûr que c’est méprisant et justement, je voulais choquer, puisque c’est encore la réalité.

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  1. Qu’est-ce qu’une récession? «

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