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La démocratie des crédules

21 avril 2014

crédulesDès que j’ai entendu parler de la parution de La démocratie des crédules de Gérald Bronner (avec un an de retard…), notamment grâce à cet article (malheureusement cadenassé), je me suis empressé de me le procurer. J’avais en effet lu du même auteur L’empire de l’erreur (dont j’ai parlé brièvement dans ce billet) il y a quelques années, livre des plus éclairant sur les biais cognitifs de l’être humain. Mes attentes étaient donc grandes…

Introduction

Bronner débute son livre en racontant avoir reçu de nombreux courriels de conspirationnistes revendiquant le «droit de douter». Or, comme il le souligne pertinemment, personne ne remet en question ce droit. On n’a qu’à voir le nombre de sites Internet consacrés aux complots pour s’en convaincre! Il ajoute par contre que cette attitude de douter de tout et d’exiger des preuves qui ne peuvent pas être fournies (comment en effet prouver que nos gouvernants n’ont pas été remplacés par des hommes lézards, car «On peut montrer que quelque chose existe, mais il est impossible de montrer définitivement quelque chose qui n’existe pas») mine la confiance de nos sociétés, confiance essentielle à son bon fonctionnement.

L’auteur se demande ensuite pourquoi les mythes du complot sont si populaires. Il conclut que ce comportement découle de notre soif de comprendre le monde.

«En effet, ces mythes sont fondés sur un effet de dévoilement très satisfaisant pour l’esprit, un sentiment proche de ce que nous ressentons lorsque nous découvrons la solution d’une énigme : il s’agit de donner une cohérence à des faits qui n’en avaient pas jusque-là, de trouver un liant entre des événements apparemment indépendants en montrant qu’ils sont noués, dans l’ombre, par la volonté d’un groupe ou d’un individu.»

Il ajoute que «celui qui fait sien le mythe du complot a le sentiment d’en savoir davantage que le quidam et d’être donc moins naïf que lui. De là, il n’est pas toujours aisé de le convaincre de l’inanité de ses arguments, car il voit vite son interlocuteur comme le médiateur d’une doctrine officielle qu’il entend combattre» et que cette personne apprécie faire partie d’une «sub-culture» attrayante.

L’auteur termine cette introduction en s’inquiétant des effets de «cette face obscure de la rationalité» sur nos démocraties, d’autant plus que la technologie, notamment Internet, permet à ces mythes de prendre une ampleur qu’ils n’avaient jamais eue auparavant.

Marché cognitif et biais de confirmation

Le marché cognitif, concept central de ce livre, est l’espace où se propagent les produits d’information sur notre vision du monde : hypothèses, croyances, informations, etc. Auparavant dominé par les médias traditionnels, ce marché s’est grandement libéralisé avec l’arrivée d’Internet. Libéralisation certes, mais qui a aussi mené à un «appauvrissement de la qualité informationnelle». En effet, la concurrence entre l’information véhiculée sur Internet et celle transmise par les médias n’a pas que des effets positifs… Ce sont trop souvent les croyances qui l’emportent sur les connaissances méthodiques, car ces dernières demandent beaucoup plus d’effort pour se les approprier. En plus, face à l’augmentation spectaculaire de l’offre, les humains tendent à ne retenir que les informations qui confirment leurs croyances, phénomène bien connu qu’on appelle le biais de confirmation. En plus, cette concurrence amène souvent les médias à publier des nouvelles avant qu’elles ne soient vérifiées (combien de fois, par exemple, des annonces de décès ou de séparations de célébrités n’ont-elles pas été fautivement diffusées…).

Ce chapitre se poursuit par quelques tests mathématiques qui démontrent la «paresse» de notre cerveau (l’auteur parle d’«avarice intellectuelle»). On conclut souvent de façon erronée devant un problème complexe, car notre cerveau cherche des réponses rapides demandant le moins d’effort possible. Si cela est amusant dans le cas des petits problèmes présentés, il est inquiétant d’envisager les conséquences de cette avarice dans les décisions importantes que nous et nos gouvernants prenons.

L’auteur aborde ensuite la «crédulité informationnelle», qui fait en sorte qu’on est porté à ne consulter que l’information qui valide nos croyances. Par exemple, une étude auprès de 2300 internautes a montré que 94 % des sites d’opinion qu’ils consultent épousent leur sensibilité.

Pire, trop de gens pensent qu’en consultant Internet, ils trouveront davantage de sites fournissant de l’information valable que de sites appuyant des fausses croyances. L’auteur a fait de nombreuses expériences sur le sujet qui montrent que c’est exactement le contraire. Il a par exemple retenu les 30 premiers sites proposés par Google sur cinq sujets : astrologie, monstre du Loch Ness, aspartam (que certains prétendent cancérigène alors qu’aucune étude ne conclut dans ce sens), cercles de culture (faits par des extraterrestres) et psychokynèse (contrôle des objets par la pensée). Au total, 82 % des sites proposés qui prenaient position pour ou contre ces fausses croyances les appuyaient (97 % dans le cas de l’astrologie!)!

L’auteur explique ces résultats par le fait que bien plus de gens sont intéressés à diffuser leurs fausses croyances que de personnes à les contredire. En plus, le fonctionnement du moteur de recherche de Google qui favorise les sites les plus fréquemment référés par d’autres sites accentue la fréquence de l’apparition des sites appuyant les fausses croyances dans ses résultats, car les partisans des fausses croyances se réfèrent toujours les uns et les autres. Finalement, cela demande toujours plus d’efforts de contredire ces croyances que de les appuyer.

Autres concepts de biais cognitifs

Il serait bien sûr trop long de résumer chacun des concepts de biais cognitifs et des exemples présentés par l’auteur dans le reste du livre. Je vais donc simplement en décrire quelques-uns (il y en a bien d’autres!).

La négligence de la taille de l’échantillon : cette erreur fait en sorte qu’un événement finalement bien normal puisse sembler extraordinaire; la gématrie repose sur cette négligence : en accordant une certaine valeur à des lettres, on finit par trouver des messages dans la Bible (même l’annonce de la chute des deux tours le 11 septembre 2001!); un scientifique a démontré qu’on peut trouver avec cette méthode des messages semblables en utilisant le livre Moby Dick plutôt que la Bible! En effet, l’univers des possibilités (taille de l’échantillon) de cette méthode est tellement grand qu’on peut trouver n’importe quoi et son contraire.

Le biais de proportionnalité : comme l’information circule mieux qu’avant, on observera plus souvent certains phénomènes sans que ceux-ci soient nécessairement plus fréquents; de même, l’amélioration des diagnostics fait en sorte que certaines maladies (comme le cancer) semblent plus fréquents : elles peuvent l’être (on vit plus longtemps et on meurt moins d’autres causes), mais pas nécessairement.

L’effet râteau : on a tendance à penser que la probabilité qu’un événement se produise se répartit assez également dans une série, ce qui n’est pas le cas; par exemple, si on prend 12 dates au hasard (12/365), bien des gens s’imaginent que l’écart moyen entre une date et celle qui est la plus approchée sera de 30 jours; or, l’écart moyen le plus faible entre ces dates tiré de 100 000 essais est en fait d’environ 2,5 jours… Le mythe de la vague de suicides chez France Télécom qui a fait la manchette au cours des dernières années ne serait qu’une illustration de l’effet râteau, aucune augmentation statistiquement significative du nombre de suicides n’ayant été observée (j’y croyais pourtant…).

L’effet Othello : l’effet Othello (tiré du nom de la pièce de Shakespeare où un époux se pensant trompé étrangle sa femme qu’il aime) est une scénarisation d’événements réels pour aboutir à une thèse fausse ou conspirationniste; la plupart des thèses conspirationnistes reposent au moins en partie sur cet effet («il n’y a pas de fumée sans feu», disent-ils souvent), Le protocole des sages de Sion en est un exemple extrême, mais on observe aussi une telle scénarisation dans le mythe de la vague de suicides chez France Télécom («La libéralisation des marchés entraîne des effets concurrentiels inhumains qui ne peuvent se traduire qu’en drames»).

L’effet de cascade : cet effet s’observe quand on croit sans preuve ceux qui semblent savoir (phénomène courant dans la propagation des rumeurs).

L’effet Ésope : cet effet est ce qu’on appelle fréquemment «crier au loup»; en exagérant certains dangers, on en vient à en négliger d’autres bien plus importants; l’auteur donne comme exemple que, à force d’exagérer la diminution de la qualité de l’air (qui est réelle), 64 % des Français considèrent qu’il est plus dangereux de respirer l’air des villes que de fumer la cigarette!

Démagogie cognitive et populisme : en raison de l’exagération (ou même l’invention) de certains dangers par la population et les médias, les gouvernants en viennent à intervenir en priorité sur ces faux dangers; l’auteur mentionne par exemple les interdictions de l’eau de javel dans des hôpitaux et pour le traitement de l’eau potable, interdictions qui ont causé de nombreuses maladies nosocomiales dans les hôpitaux et de nombreuses morts dans la population.

Des solutions?

On pourrait penser que, avec la hausse de la scolarisation, la population serait mieux armée pour rejeter les thèses conspirationnistes et accorder plus de crédit à la science. Pourtant, les idées fausses se répandent plus que jamais. En plus, de nombreuses études ont montré que les universitaires souffrent des mêmes biais cognitifs que le reste de la population. Le postmodernisme (que pourfend l’auteur) qui remet en question la science ne vient-il pas du milieu universitaire?

Pour l’auteur, la priorité est de redonner à la science ses lettres de noblesse. Il est inconcevable que tant de gens pourtant scolarisées rejettent la quasi-unanimité des études scientifiques sur le réchauffement climatique et bien d’autres conclusions de la science (dont la théorie de l’évolution). Les études scientifiques sur l’absence de dangers démontrés des organismes génétiquement modifiés (je dois avouer que j’ai grincé des dents avec cet exemple, mais, bon, on ne peut pas être d’accord avec la science seulement quand ça fait notre affaire…) ou des champs électromagnétiques (les gens continuent à utiliser des téléphones cellulaires qui «constituent une source d’exposition des centaines de fois supérieures à la somme de toutes les autres sources de radiofréquences dans l’environnement urbain» tout en dénonçant les ondes électromagnétiques des compteurs «intelligents» d’Hydro-Québec) sont trop souvent rejetées du revers de la main, même par les gens les plus scolarisés.

Selon l’auteur, la seule façon d’éviter que la situation n’empire est de réhabiliter la science partout et surtout auprès des plus jeunes «afin de sortir des phantasmes d’une science corrompue, coupable d’incessants conflits d’intérêts et vendue au capitalisme international». Et il conclut :

«Il est temps que chaque acteur compétent, à quelque niveau qu’il se trouve, engage la bataille d’influence sur le marché cognitif en faveur de la démocratie de la connaissance et de la pensée méthodique pour faire reculer, partout, les savants d’illusion.»

Et alors…

Lire ou ne pas lire? Lire, sans faute! Il est clair pour moi que la pensée magique et les raisonnements fautifs sont un danger croissant dans notre société. Face aux défis que nous devons relever, que ce soit en matière environnementale, socio-économique ou autre, il est plus important que jamais de savoir reconnaître les biais cognitifs qui nous habitent tous pour éviter de lâcher la proie pour l’ombre. Cela ne suffira pas pour s’en débarrasser complètement (ils font partie de notre nature), mais, juste de savoir qu’ils existent peut nous aider, à tout le moins, à douter parfois de nos doutes… Bref, même si mes attentes envers ce livre étaient grandes, elles ont été pleinement satisfaites!

11 commentaires leave one →
  1. 21 avril 2014 11 h 02 min

    Ça ressemble à un livre que j’ai lu récemment et passablement apprécié:

    Livre dans le genre qui se trouve en français: Risk de Dan Gardner:

    Recommandation de lecture: « Risk », par Dan Gardner…à lire absolument!

    Autre dérive cognitive de l’ère moderne: le mouvement anti-vaxxer.

    Les vaccins: oppression gouvernementale?

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  2. 21 avril 2014 12 h 06 min

    @ Minarchiste

    Risk me semble de fait avoir beaucoup de points en commun avec le livre de Gérald Bronner. On y trouve même des exemples identiques (eau de javel et chlore, notamment). Et, bien d’accord au sujet des conséquences néfastes des campagnes anti-vaccins…

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  3. 24 avril 2014 0 h 46 min

    Une chose est sur on peut dire à peu près tout et son contraire en se référant à la science, les scientifiques eux même, au fil de leurs découvertes, finissent souvent par infirmer ce qui était affirmé.Les scientifiques on souvent un biais favorable à leur hypothèse, il peut être idéologique ou tout simplement d’ordre financier, mais peut même être dû à une maladie mentale, telle que la Schizophrénie, comme ce fut le cas pour John Nash qui gagna tout de même le Bank of Sweden Prize in Economic Sciences pour son travail sur un model mathématique reflétant ses croyances sur le comportement humain « all humans were inherently suspicious and selfish creatures that strategised constantly ».Ses travaux ne sont pas sans rappeler ceux de R.D. Laing, un psychiatre qui ébranla le monde de la psychiatrie en Amérique et qui conclue que « that humans are inherently selfish, shrewd, and spontaneously generate stratagems during everyday interactions » ni ceux de Friedrich von Hayek, économiste Autrichien qui ne laissait aucune place à l’altruisme mais seulement à l’intérêt personnel dans son model économique.Ces trois scientiques de classe mondial finirent par convaincre(L’effet de cascade), par leurs travaux et leurs notoriété des dirigeants tel M,Tatcher du bien fondée de réduire l’état au minimum et de laisser le bien commun aux main des actionnaires pour qu’en découle prospérité et équilibre social par la magie d’une mathématique(Nash) qui prouvait que si tout le monde agissait pour son propre intérèt une société stable et dynamique en découlerais…Ainsi donc nous sommes « gérer » par des chiffres, des quotas, des statistiques et autres cibles de performances…

    Voici une étude(http://journal.frontiersin.org/Journal/10.3389/fpsyg.2013.00409/full) qui infirme la croyance populaire selon laquelle les »conspirationnistes »(terme développé par la CIA dans une campagne de propagande pour étouffer l’enquête sur l’assassinat de JFK) son dangereux pour l’équilibre social, en fait ils le sont parce qu’on nous ment.Tout irait beaucoup mieux au Québec si on laissait faire la corruption, qui existait à peine il y a 2 ans et qui est surement bien pire que ce qu’on en sait(on aurait facilement traité de conspirationniste quelqu’un qui nous aurait sortie les stratagèmes des élus/mafia), nous serions moins cynique envers le pouvoir et nous aurions ainsi une meilleur confiance social qui est si importante à son bon fonctionnement…Ya right

    Et pour finir, cette phrase en début de texte « Il ajoute par contre que cette attitude de douter de tout et d’exiger des preuves qui ne peuvent pas être fournies (comment en effet prouver que nos gouvernants n’ont pas été remplacés par des hommes lézards, car «On peut montrer que quelque chose existe, mais il est impossible de montrer définitivement quelque chose qui n’existe pas») mine la confiance de nos sociétés, confiance essentielle à son bon fonctionnement. À cela je répondrais que Dieu n’existe pas même si la religion est la plus efficace entreprise de cohésion social à jamais entreprise!

    Cela dit je suis un « conspirasionniste » modéré, en fait non, plutot un curieux, qui doute.;)

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  4. patrickbengio permalink
    24 avril 2014 8 h 31 min

    Ce que l’on peut critiquer par contre c’est le peu d’attention que les médias de masse accordent à tous les mécanismes de biais cognitifs dont vous parlez. On a beau dire que les médias sociaux appauvrissent l’information et que l’Internet pullule de contenu loufoque, les médias  »traditionnels » n’aident pas beaucoup les citoyens à devenir plus critiques et plus rigoureux dans leur compréhension du monde. Même que la plupart du temps ils nous nuisent (voir les débats des chefs, les analyses politiques basées sur l’image, etc.) soit en les utilisant eux-mêmes, soit en n’en mentionnant pas l’existence. J’apprends beaucoup plus en venant, sans vouloir tomber dans la flatterie, sur votre blog (et sur d’autres), qu’en écoutant Pas de midi sans info ou le téléjournal… ce n’est pas que votre blog soit représentatif d’Internet, pas du tout. Mais je ne trouve pas ce genre d’analyse profonde dans les médias. C’est le quasi-néant. (peut-être suis-je biaisé, mais alors signalez-le moi!)

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  5. 24 avril 2014 9 h 55 min

    «J’apprends beaucoup plus en venant, sans vouloir tomber dans la flatterie, sur votre blog (et sur d’autres)»

    J’espère aussi que ce n’est pas de la flatterie et que c’est bien vrai! 😉

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  6. 24 avril 2014 13 h 43 min

    Très intéressant. Voir aussi http://gizmodo.com/how-to-lie-with-data-visualization-1563576606 qui concerne un problème que j’ai souvent remarqué. Voir surtout le dernier exemple quand aux Gun Deaths in Florida.

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  7. 24 avril 2014 15 h 34 min

    Bon exemple! J’ai d’ailleurs vu ce graphique «créatif» la semaine dernière, je crois.

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  8. 3 Mai 2014 18 h 05 min

    J’ai écrit dans ce billet :

    «Les études scientifiques sur l’absence de dangers démontrés (…) des champs électromagnétiques (…) sont trop souvent rejetées du revers de la main, même par les gens les plus scolarisés.»

    Justement Le Devoir parle en détail de ces études et les scientifiques concluent exactement comme le dit Bronner :

    «Après avoir passé en revue toutes les études scientifiques qui ont été publiées depuis la dernière révision du CS6 survenue en 1999, le comité d’experts en est arrivé à des conclusions qui font consensus à travers le monde : aucune étude solide n’indique que l’exposition à des niveaux de rayonnements ne dépassant pas les normes actuelles du CS6 pourrait induire des effets néfastes sur la santé humaine.»

    (…)

    «De nombreuses personnes ici ou ailleurs dans le monde se disent hypersensibles aux ondes électromagnétiques et attribuent leurs multiples maux (céphalées, douleurs, fatigue, dépression) à la présence de ces ondes. Les scientifiques ne nient absolument pas que ces personnes souffrent, mais ils affirment catégoriquement que leurs symptômes ne sont pas reliés à l’exposition aux ondes. « Dans le cadre d’études où ces personnes ne savent pas si elles sont exposées ou non à des ondes, elles obtiennent le même taux de bonnes réponses que la population générale, précise Mme Yardin. Dans la plupart des rapports, on parle d’effet nocebo, qui est l’inverse de l’effet placebo : vous pensez être exposé à quelque chose de nocif, de toxique, et du coup vous développez un effet nocebo, vous en venez à présenter des symptômes. Il faut néanmoins prendre en charge ces personnes », explique Mme Yardin.»

    Ces ondes omniprésentes dans nos vies
    http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/407265/ces-ondes-omnipresentes-dans-nos-vies

    Et :

    «les compteurs intelligents de nouvelle génération d’Hydro-Québec figurent parmi les dispositifs qui émettent les moins grandes densités de puissance (de l’ordre de 55 µW/m2, alors que celle de la tour de radiodiffusion de Radio-Canada sur le mont Royal est de 120 000 µW/m2). Et en plus, ils n’émettent en moyenne que 83 secondes par jour.

    « Selon le code de sécurité 6 de Santé Canada, on peut sans danger être exposé à une densité de puissance de quelque 6 W/m2. Pour atteindre cette limite, il faudrait que vous installiez au moins 1000 bornes Wi-Fi dans votre maison », donne en exemple M. Leonelli.»

    La vraie nature des radiofréquences
    http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/407262/la-vraie-nature-des-radiofrequences

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  9. 7 janvier 2019 5 h 21 min

    Je pense que la seule manière de « redonner à la science ses lettres de noblesse » est d’enseigner de façon pratique la méthode scientifique. La science comme argument d’autorité est une contradiction. Il faudrait aussi enseigner les principes de base de la physique et de la biologie à tout le monde histoire d’éviter les pires dérives. Enfin, il faudrait aussi enseigner le fonctionnement de notre société d’une manière honnête mais ça, c’est beaucoup en demander à notre système politico-économique

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