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Le taux d’emploi au Québec et au Canada entre 2000 et 2016

11 février 2017

marche-du-travail-du-quebec-en-2016Je compte dans ce billet répéter l’exercice que j’ai fait il y a un an en comparant l’évolution du taux d’emploi au Québec par tranche d’âge et par sexe depuis 2000 avec celle qu’a connue le reste du Canada. Pour ce faire, j’utiliserai les données du fichier cansim 282-0002 de Statistique Canada. Je reviendrai dans quelques semaines sur la hausse étonnante des données mensuelles désaisonnalisées au cours des derniers mois et sur les données publiées hier. En effet, selon les estimations de 2016 de l’Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada qui ont été révisées en fonction de la saisonnalité le 3 février dernier, le nombre d’emplois aurait augmenté au Québec de 90 800 (soit de 2,2 %) entre décembre 2015 et décembre 2016 (mais avec une marge d’erreur à 95 % de 64 600…), et de 85 500 de juillet à décembre. Mais, revenons aux données annuelles…

Au Québec

marche-du-travail-du-quebec-en-2016-1Je n’ai pas produit le tableau ci-contre l’an dernier. Je l’ai ajouté cette fois pour bien montrer l’aspect étonnant de la croissance de l’emploi en 2016. Ce tableau montre les taux d’emploi en 2016 pour la population adulte (15 ans et plus) et pour les douze tranches d’âge pour lesquelles l’EPA publie des données, le sommet antérieur de ces taux (qu’il soit le sommet historique ou le deuxième plus élevé lorsque ce sommet historique a eu lieu en 2016), l’année au cours de laquelle le sommet antérieur à 2016 a été atteint et le rang des taux de 2016 parmi les 41 ans de la série historique publiée par l’EPA (1976 à 2016).

Même si l’utilisation de la moyenne annuelle atténue grandement la hausse mentionnée plus tôt (hausse de 36 000 emplois en moyenne entre 2015 et 2016 au lieu de 91 000 entre décembre 2015 et décembre 2016, ou de 0,9 % au lieu de 2,2 %), car cette hausse s’est manifestée uniquement à partir du mois d’août, on peut quand même constater que, si le taux d’emploi global est nettement inférieur à son sommet historique (60,0 % par rapport à 60,9 % en 2007) et qu’il se situe au neuvième rang seulement, cinq des 12 sommets par tranche d’âge ont été atteints en 2016 (ceux dont le taux d’emploi est indiqué en caractère gras dans la première colonne), cinq autres taux d’emploi étaient les deuxièmes plus élevés au cours des 41 dernières années (dont deux à seulement 0,1 point de pourcentage du sommet antérieur), un autre se classait au troisième rang et le dernier (pour les jeunes âgé.e.s de 15 à 19 ans) se classait seulement au 16e rang (ce qui même un bon classement compte tenu de la forte hausse du taux de fréquentation scolaire au cours de ces 41 années). Ces constats sont une illustration concrète de l’ampleur du vieillissement de la population : même si pour 11 des 12 tranches d’âge les taux de 2016 sont près de leur sommet historique, le taux global y est assez éloigné. Alors que le rang moyen des 12 taux par tranche d’âge est de 2,8, le taux global se classe au 9e rang.

Le tableau qui suit présente les taux d’emploi par tranche d’âge au cours de quatre années charnières, soit 2000, 2007 (juste avant la récession de 2008-2009), 2015 et 2016. Les quatre premières colonnes montrent les taux d’emploi globaux (ligne 15 ans et plus) et par tranche d’âge de cinq ans. Les trois dernières colonnes indiquent les variations des taux d’emploi globaux et par tranche d’âge entre 2000 et 2007, entre 2007 et 2015 et entre les deux dernières années.

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– De 2000 à 2007 : cette période fut très positive pour l’emploi au Québec. Non seulement le taux d’emploi global a augmenté de 3,1 points de pourcentage, mais il a augmenté dans les 12 tranches d’âge de ce tableau, cette augmentation atteignant même plus de 10 points de pourcentage chez les personnes âgées de 55 à 59 ans. En moyenne, la hausse fut de 5,5 points de pourcentage par tranche d’âge (voir la dernière ligne du tableau), hausse nettement plus élevée que celle du taux d’emploi global (3,1 points). Cet écart illustre bien les conséquences du vieillissement de la population entre ces deux années, même si la moyenne de 5,5 ne tient pas compte de l’importance relative de chacune des tranches d’âge.

– De 2007 à 2015 : même si le taux d’emploi global a diminué de 1,0 point de pourcentage, on peut voir qu’il a augmenté dans huit des 12 tranches d’âge (dont une hausse de plus de 10 points chez les 60 à 64 ans) et n’a diminué que dans trois des quatre tranches d’âge les plus jeunes (et est resté stable dans l’autre). En fait, la moyenne des variations du taux d’emploi dans les 12 tranches d’âge montre une hausse de 2,1 points de pourcentage, ce qui n’a pas empêché le taux d’emploi global de diminuer de 1,0 point. Ce paradoxe apparent illustre encore une fois l’ampleur des conséquences sur le taux d’emploi du vieillissement de la population entre ces deux années et nous indique à quel point on ne peut pas se fier aux variations du taux d’emploi global pour analyser correctement la situation de l’emploi.

– De 2015 à 2016 : j’ai tenu à isoler les variations du taux d’emploi au cours de la dernière année parce que c’est l’année la plus récente (belle lapalissade!) et pour ainsi mieux visualiser les tendances récentes. En effet, on observe une hausse du taux d’emploi dans 9 des 12 tranches d’âge, dont une de 2,5 points chez les personnes âgées de 25 à 29 ans, hausse qui annule presque la baisse de 3,0 points des huit années précédentes. Cela dit, malgré une hausse moyenne du taux d’emploi de 0,5 point par tranche d’âge, sa hausse globale fut de seulement 0,1 point. Ai-je dit que cet écart s’explique par le fort vieillissement de la population?

Au Québec selon le sexe

Le tableau suivant présente l’évolution du taux d’emploi selon le sexe et les tranches d’âge. Il illustre très clairement la forte hausse de la présence des femmes sur le marché du travail. Ainsi, pendant que le taux global d’emploi des hommes diminuait de 1,5 point de pourcentage entre 2000 et 2016, et cela même si ce taux a augmenté dans 9 des 12 tranches d’âge pour une hausse moyenne de 4,4 points par tranche d’âge (illustrant, on commence à s’en douter, le vieillissement de la population), ce taux augmentait de 5,7 points chez les femmes, faisant diminuer l’écart du taux d’emploi entre les femmes et les hommes d’environ 55 % (de 13,2 à 6,0 points). Encore mieux, on peut aussi observer que le taux d’emploi des femmes a augmenté dans toutes les tranches d’âge (pour une hausse moyenne énorme de 11,7 points par tranche d’âge) et même d’au moins 20 points dans deux d’entre elles, soit celles des femmes âgées de 55 à 64 ans, ce qui a fait plus que doubler le taux d’emploi des femmes âgées de 60 à 64 ans, de 17,5 % à 38,9 %, évolution spectaculaire en seulement 16 ans. De même, les taux d’emploi des femmes âgées de 65 à 69 ans et de 70 ans et plus ont plus que quadruplé, passant respectivement de 2,9 % à 13,3 % et de 0,8 % à 3,5 %. On notera aussi que le taux d’emploi des femmes en 2016 était rendu plus élevé que celui des hommes chez les personnes âgées de 15 à 24 ans, et ce, de façon très nette (45,5 % par rapport à 38,8 % chez les 15 à 19 ans et 73,9 % par rapport à 70,2 % chez les 20 à 24 ans). Par contre, comme cette différence s’observe surtout chez les étudiant.e.s à temps plein (selon le tableau cansim 282-0095), on peut se demander si cet avantage en est vraiment un, puisqu’il reflète peut-être leur plus grand besoin d’avoir un emploi pour poursuivre leurs études.

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La dernière colonne montre que le taux d’emploi des femmes a augmenté plus fortement que celui des hommes dans 10 des 12 tranches d’âge, les deux seules où il a moins augmenté étant chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Étant donné que la hausse de la présence des femmes sur le marché du travail commencée il y a environ 40 ans chez les femmes âgées de 15 à 24 ans n’a pas encore atteint ces tranches d’âge (voir ce billet), il est presque certain qu’elle le fera et que le taux d’emploi des femmes âgées de 65 ans et plus augmentera plus que celui des hommes du même âge au cours des prochaines années.

Le Québec et le reste du Canada

Ayant constaté la forte hausse du taux d’emploi des Québécois et surtout des Québécoises au cours des 16 dernières années, on peut se demander si ce phénomène s’est aussi observé dans le reste du Canada et s’il fut de la même ampleur. C’est à ces questions que visent à répondre les prochains tableaux.

– Par tranche d’âge

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Le premier constat que nous permet de faire ce tableau est que l’écart du taux d’emploi entre le Québec et le reste du Canada s’est grandement amoindri au cours des 16 dernières années. Alors qu’il était de 4,6 points de pourcentage en 2000 (57,8 % par rapport à 62,4 %), il n’était plus que de 1,4 point en 2016 (60,0 % et 61,4 %). Cet écart a donc diminué de 70 %. Une autre façon de présenter ce changement est de souligner que les taux d’emploi du reste du Canada étaient plus élevés que ceux du Québec dans les 12 tranches d’âge en 2000, alors ceux du Québec étaient plus élevés dans les 8 tranches d’âge les plus jeunes en 2016! En fait, le taux d’emploi a augmenté au Québec dans toutes les tranches d’âge, d’une moyenne de 8,1 points de pourcentage, tandis que ce taux diminuait dans les 4 tranches d’âge les plus jeunes dans le reste du Canada pour une hausse moyenne de seulement 3,1 points. La dernière colonne nous montre que la hausse du taux d’emploi fut plus élevée au Québec que dans le reste du Canada dans 10 des 12 tranches d’âge, les deux seules ayant augmenté davantage dans le reste du Canada étant celles des personnes âgées de 65 ans et plus, ce qui n’est pas nécessairement un bon signe, car cette hausse (à partir d’un niveau déjà plus élevé) peut montrer une plus grande difficulté à prendre une retraite décente. Finalement, le fait que la moyenne de la plus grande hausse au Québec dans les 12 tranches d’âge (5,0 points de pourcentage) soit plus élevée que celle du taux d’emploi global (3,2 points) montre que l’effet du vieillissement de la population est plus important au Québec que dans le reste du Canada.

On notera aussi que le retard du taux d’emploi au Québec par rapport à celui du reste du Canada se manifeste maintenant que du côté des adultes âgés de 55 et surtout de 60 ans et plus. Encore là, on peut se demander si c’est vraiment une mauvaise chose que nos personnes âgées arrêtent de travailler à un âge moins avancé que dans le reste du Canada. Si ces retraites sont volontaires, c’est sûrement une bonne nouvelle, sinon, c’en est une moins bonne. Mais, les données de l’EPA ne permettent pas de répondre à cette question…

– Par tranche d’âge selon le sexe

Les tableaux qui suivent montrent que la différence de croissance du taux d’emploi entre le Québec et le reste du Canada fut bien plus grande chez les femmes que chez les hommes. Chez les femmes, la hausse fut tellement plus élevée au Québec (5,7 points de pourcentage) que dans le reste du Canada (0,8 point) qu’elle a permis d’effacer près de 90 % de l’écart observé en 2000 (4,9 points sur 5,5). Chez les hommes, l’écart a aussi diminué, mais que d’un peu plus de 35 %, passant de 3,7 à 2,4 points.

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Ces tableaux montrent aussi que le taux d’emploi des femmes au Québec devançait en 2016 celui des femmes du reste du Canada dans les huit tranches d’âge les plus jeunes, alors qu’elles traînaient de l’arrière dans les 12 tranches d’âge en 2000. Si les services de garde à contribution réduite ont sûrement un rôle important dans ce revirement (voir notamment ce billet), on voit bien que d’autres facteurs ont dû jouer. Chez les hommes, le taux d’emploi des Québécois n’était plus élevé que celui des hommes du reste du Canada en 2016 que dans cinq des douze tranches d’âge, soit dans les deux tranches des 15 à 24 ans, chez les 30 à 34 ans et dans les deux tranches des 45 à 54 ans. Cela représente toutefois une amélioration notable par rapport à la situation observée en 2000, alors que les hommes du Québec tiraient de l’arrière dans les 12 tranches d’âge.

Effet du vieillissement de la population

Pour encore mieux illustrer les effets du vieillissement de la population au Québec, j’ai fait quelques calculs (non illustrés ici) pour savoir quel aurait été le taux d’emploi global au Québec si sa population adulte avait gardé la même structure d’âge qu’en 2000. J’ai simplement multiplié les taux d’emploi par tranche d’âge de 2016 avec la population par tranche d’âge de 2000 et ai calculé le taux d’emploi global que cela donnerait. Ainsi, son taux serait en 2016 de 65,0 % au lieu de 60,0 %, soit plus élevé de 5,0 points! Au lieu d’avoir augmenté de 2,2 points entre 2000 et 2016, il aurait été plus élevé de 7,2 points! Notons que ces hausses seraient très semblables chez les hommes (4,9 points) et les femmes (5,2 points), ce qui montre que les effets du vieillissement furent très semblables chez les hommes et chez les femmes. Le même calcul montre que le taux d’emploi global du reste du Canada aurait été plus élevé de 2,8 points si la structure d’âge de sa population adulte était restée la même, soit passablement moins qu’au Québec (5,0 points). Cela montre que l’impact sur le taux d’emploi du vieillissement de la population fut un peu plus de 75 % plus important au Québec que dans le reste du Canada (5,04 – 2,85 = 2,19 et 2,19 / 2,85 = 76,8 %).

Et alors…

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la situation de l’emploi au Québec s’est grandement améliorée au cours des 16 dernières années, même en tenant compte du fait que les données pour 2016 sont sûrement surestimées (j’y reviendrai, comme mentionné dans l’amorce, dans un autre billet d’ici quelques semaines). On peut attribuer cette amélioration à deux facteurs principaux, soit à la hausse du niveau de scolarité de la population et surtout à la plus grande présence des femmes sur le marché du travail. Si ces deux facteurs ont permis de plus que compenser les effets du vieillissement de la population entre 2000 et 2007 (période où le taux d’emploi est passé de 57,8 % à 60,9 %), ils n’ont pas réussi à éviter que le taux global d’emploi baisse de 0,9 point (de 60,9 % à 60,0 %) entre 2007 et 2016. Cela risque d’être encore plus le cas à l’avenir, car les gains de scolarisation seront bien moindres (même si non négligeables) et la plus grande présence des femmes sur le marché du travail ne pourra se faire sentir de façon significative que sur le taux d’emploi des femmes âgées de 65 ans et plus. Cela dit, on le saura dans quelques années!

7 commentaires leave one →
  1. Robert Lachance permalink
    12 février 2017 12 h 29 min

    Français.e.s,

    Charles de Gaulle n’aurait pas su certainement mieux que « Darwin » appréhender et signaler une dégénération certaine de notre population active au Québec.

    Charles de Gaulle, sors de ce groupe :

    Les nombres du premier tableau sont éloquents. En y ayant mis le temps, je comprends que 2016 aurait été une année remarquable en hauteur du taux d’emploi sauf pour les 15 à 19 ans et de ce fait, associé par vous au vieillissement de la population au Québec.

    – De la population active ?

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  2. 12 février 2017 12 h 54 min

    «– De la population active ?»

    Je ne suis pas certain de bien comprendre le sens de cette question… Oui, la population active vieillit (on n’a qu’à voir que les taux d’emploi ont bien plus augmenté dans les tranches des plus âgé.e.s), mais le vieillissement de la population entraîne aussi une diminution de la population active et de la population occupée (ou en emploi).

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  3. Robert Lachance permalink
    14 février 2017 7 h 48 min

    À la relecture du titre de votre article, de la définition de taux d’emploi et suite à plus d’attention au contenu de votre premier tableau, la question à mon commentaire précédent me semble maintenant ne plus avoir de raison d’avoir été.

    « Le taux d’emploi est la proportion de personnes disposant d’un emploi parmi celles en âge de travailler (15 à 64 ans)… » Wikipédia.

    J’essaie de comprendre ce qu’est le vieillissement dans votre article. Je suis déjà familier avec le tableau de moyennes et de médianes de l’ISQ pour sa mesure. De 2001 à 2016, la population du Québec a vieilli d’un an au 4 ans, moins de 15 ans et plus de 64 inclus.e.s. Les 26 années précédentes, pour faire le 41 ans de votre tableau, de mémoire, c’était plutôt un an aux trois ans. Au cours de la période que couvre votre recherche, la population du Québec aurait vieilli de quelque 13 ans. Celle de votre tableau, je ne sais pas.

    Dans votre tableau, sauf pour la catégorie 15 ans et plus, le vieillissement serait le passage annuel de l’âge le plus avancé d’une catégorie à l’âge le moins avancé de la catégorie suivante; exemple chez les 15-19 le passage des 19 à la catégorie des 20-24. De cette façon, pratiquement 80 % des membres d’une catégorie en 2016 demeurent les mêmes que 80 % des membres en 2015. N’est-ce-pas ?

    Le vieillissement d’une population totale, c’est le rétrécissement prolongé de sa structure d’âge en son bas en raison de dénatalité répétée, voire en cascade et son élargissement en son haut en raison de l’augmentation de l’âge au décès de ces membres. La migration de jeunes et l’immigration d’âgé.e.s y contribue aussi.

    Le vieillissement d’une population à l’emploi c’est analogue : les catégories d’âge inférieures ont de moins en moins de membres, celles d’âge supérieures de plus en plus comme sur cette photo. (Si tout se passe bien)

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  4. 14 février 2017 8 h 40 min

    « Le taux d’emploi est la proportion de personnes disposant d’un emploi parmi celles en âge de travailler (15 à 64 ans)… » Wikipédia.

    Pas pour Statistique Canada, qui considère toutes les personnes âgées de 15 ans et plus, comme on peut le voir dans mes tableaux (il n’y aurait pas de 65-69, ni de 70 ans et plus avec la définition de wiki).

    «e vieillissement serait le passage annuel de l’âge le plus avancé d’une catégorie à l’âge le moins avancé de la catégorie suivante; exemple chez les 15-19 le passage des 19 à la catégorie des 20-24»

    En effet, sans omettre les flux entrants et sortants de la migration internationale et interprovinciale et la mortalité (en plus des entrées et sorties en institution, car Statcan ne tient pas compte des personnes en institution (hôpitaux, prisons, etc.).

    «De cette façon, pratiquement 80 % des membres d’une catégorie en 2016 demeurent les mêmes que 80 % des membres en 2015»

    Ces taux peuvent varier légèrement selon la démographie et les flux mentionnés précédemment.

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